Cassian_darlezac
Les pieds on ne le dira jamais assez, c'est le pied! Car oui comme tout le monde face une situation embarrassante le gamin lorgne ses chausses. Non pas qu'elle soit foutrement belles ou la que la porte qui fait face soit impressionnante. Non c'est plutôt ce qui l'attend derrière la porte qui le dérange, comme une impression de voir son honneur s'enfouir dans ses godasses. C'est elle qui a osé le frapper et lui qui est obligé de revenir la queue entre les jambes. Que la vie est mesquine! Qu'il aurait aime la voir le supplier de lui pardonner, mais aujourd'hui c'est à lui de s'excuser, il le sait. c'est là le seul moyen d'obtenir ce qu'il veut. Alors la main se pose sur la poignée et entrouvre la porte dans un timide: « Bonjour... »
Et c'est d'un "ce n'est que toi" qu'il est accueilli. La mâchoire se crispe mais il se contient le gamin. Toutefois il ne fera pas un pas de plus. La tête se redresse et opine, oui ce n'est que lui. A l'intrépide môme d'enchaîner donc. « Je viens pas te voir pour faire de la causette, c'est juste que j'ai besoin du service... »
L'absence de réponse est criante, et les secondes s'égrainent tandis que l'exquise damoiselle de Morvilliers garde le nez plongé dans son livre. Comme une envie de lui faire comprendre qu'il ne vaut guère plus à ses yeux qu'un simple pot de fleur. Incapable même de troublé sa lecture. Imagine petit Paon, imagine et frémit à l'idée du héros qui l'accapare. Lui retient apparemment son attention alors que pour toi elle n'a eu qu'un coup d'il indifférent. Le silence est pesant, s'installe de plus en plus, avant d'être brisé. Elle redresse la tête, lentement. Le regard se veut froid, le visage impassible quand elle articule ces quelques mots: « Et pourquoi donc devrai-je te rendre un service ? »
Pourquoi? Le gamin se renfrogne, décidément quelles plaies que ces bonnes femmes. Et un soupir est soufflé avant que la parole ne soit reprise. « Ben parce qu'on est de l'ami... » Ca ne suffit pas ça gamin et tu le sais, ce n'est pas ça qu'elle veut entendre. Il va falloir le faire, aller on revêt une mine pseudo contrite et on se lance. « Et aussi parce que je m'excuse... Ça te va comme ça, non? ». C'est une fois qu'il a fini de parler qu'elle s'est légèrement redressée sur son lit, et le regard s'adoucit, devient à présent scrutateur. Que lui veut-il qui puisse justifier qu'il s'excuse? Elle répond tout de même: oui ça suffira , il aurait pu le faire plus galamment mais il n'est qu'un rustre, alors ça suffira. Et d'enchaîner sur un sujet plus sensible. « Après tout, c'est une des dernières fois que nous nous voyons ici. » Ne reste plus qu'à se rapprocher légèrement, s'asseoir au bord du lit et jouir pendant quelque instant de la sensation de puissance qu'elle peut ressentir. Le sourire est arboré, satisfait, il a besoin d'elle c'est donc elle qui mène la danse. Encore faut-il savoir ce qu'il lui veut., on l'encourage donc pour la forme. « Et bien, je t'écoute, quel est donc ce service ? »
Et le quiproquo s'installe, ainsi elle ne voudra plus le voir ensuite... Si le gamin cache sa déception ça n'en reste pas moins un coup dur. Sans compter cette sensation d'injustice, il s'est pourtant excusé, et ce alors qu'il jugeait que ce n'était pas à lui de le faire. Cependant extérieurement c'est les épaules qui se haussent tandis qu'il lui signifie qu'il a pris note de l'information. Comme un si tu veux changer d'avis c'est maintenant. Après ce qui est dit est dit, c'est trop tard. Mais avant un peu de chantage ne fait pas de mal... « Je veux que tu promettes que tu acceptes et après je te jure que tu me reverras plus jamais. Je te rends même ton ruban si tu veux... »
Son ruban? Mais pourquoi lui dit-il cela? Inconsciemment le nez le fronce alors qu'elle l'observe et la main se porte au médaillon qu'elle porte elle même autour du cou. Ils avaient cette échange il y a peu, une promesse, celle de se revoir après le collège afin de se les rendre. C'est là son assurance de le revoir et maintenant, alors même qu'elle lui annonce qu'ils vont être séparés il veut le lui reprendre? Un instant un court instant le regard se baisse, blessée. Pourquoi doit-il toujours compliquer les choses? Pourquoi ne comprend-il jamais rien? Et les azurs se redressent enfin, plus pervenches que jamais pour le foudroyer. « Bougre d'idiot ! » Un léger sourire orne son exquis faciès quand elle poursuit. « J'accepterai peut-être, mais si tu veux récupérer ton médaillon, il faudra bien que tu me revois! »
S'il y a une chose sur laquelle l'intrépide andouille et l'exquise peste sont d'accord en cette instant là, c'est que le gamin n'entendra jamais rien en ce qui concerne la gente féminine. C'est donc dans un haussement d'épaule marquant son incrédulité qu'il continue le dialogue. « Ben c'est toi qui a dit que... Enfin peu de l'importe... Moi je m'en fiche de te revoir, hein... Enfin je veux dire, ça ne me dérange pas trop quoi... Je veux bien, enfin je m'en fiche. » Et alors que tu t'empêtres dans une veine tentative pour lui faire comprendre que toi tu veux la revoir, c'est un regard noir qui t'arrête et la question claque impérieuse, la voix est glaciale. « Que veux-tu ? » Et la réponse ne se fait pas attendre, naturellement le môme énonce ce qu'il désire. Un moyen de pouvoir s'enfuir du collège au nez et à la barbe des siens, pardi! Et la solution lui était venu toute seule à l'esprit. Ce qu'il veut? « Une robe. »
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Et c'est d'un "ce n'est que toi" qu'il est accueilli. La mâchoire se crispe mais il se contient le gamin. Toutefois il ne fera pas un pas de plus. La tête se redresse et opine, oui ce n'est que lui. A l'intrépide môme d'enchaîner donc. « Je viens pas te voir pour faire de la causette, c'est juste que j'ai besoin du service... »
L'absence de réponse est criante, et les secondes s'égrainent tandis que l'exquise damoiselle de Morvilliers garde le nez plongé dans son livre. Comme une envie de lui faire comprendre qu'il ne vaut guère plus à ses yeux qu'un simple pot de fleur. Incapable même de troublé sa lecture. Imagine petit Paon, imagine et frémit à l'idée du héros qui l'accapare. Lui retient apparemment son attention alors que pour toi elle n'a eu qu'un coup d'il indifférent. Le silence est pesant, s'installe de plus en plus, avant d'être brisé. Elle redresse la tête, lentement. Le regard se veut froid, le visage impassible quand elle articule ces quelques mots: « Et pourquoi donc devrai-je te rendre un service ? »
Pourquoi? Le gamin se renfrogne, décidément quelles plaies que ces bonnes femmes. Et un soupir est soufflé avant que la parole ne soit reprise. « Ben parce qu'on est de l'ami... » Ca ne suffit pas ça gamin et tu le sais, ce n'est pas ça qu'elle veut entendre. Il va falloir le faire, aller on revêt une mine pseudo contrite et on se lance. « Et aussi parce que je m'excuse... Ça te va comme ça, non? ». C'est une fois qu'il a fini de parler qu'elle s'est légèrement redressée sur son lit, et le regard s'adoucit, devient à présent scrutateur. Que lui veut-il qui puisse justifier qu'il s'excuse? Elle répond tout de même: oui ça suffira , il aurait pu le faire plus galamment mais il n'est qu'un rustre, alors ça suffira. Et d'enchaîner sur un sujet plus sensible. « Après tout, c'est une des dernières fois que nous nous voyons ici. » Ne reste plus qu'à se rapprocher légèrement, s'asseoir au bord du lit et jouir pendant quelque instant de la sensation de puissance qu'elle peut ressentir. Le sourire est arboré, satisfait, il a besoin d'elle c'est donc elle qui mène la danse. Encore faut-il savoir ce qu'il lui veut., on l'encourage donc pour la forme. « Et bien, je t'écoute, quel est donc ce service ? »
Et le quiproquo s'installe, ainsi elle ne voudra plus le voir ensuite... Si le gamin cache sa déception ça n'en reste pas moins un coup dur. Sans compter cette sensation d'injustice, il s'est pourtant excusé, et ce alors qu'il jugeait que ce n'était pas à lui de le faire. Cependant extérieurement c'est les épaules qui se haussent tandis qu'il lui signifie qu'il a pris note de l'information. Comme un si tu veux changer d'avis c'est maintenant. Après ce qui est dit est dit, c'est trop tard. Mais avant un peu de chantage ne fait pas de mal... « Je veux que tu promettes que tu acceptes et après je te jure que tu me reverras plus jamais. Je te rends même ton ruban si tu veux... »
Son ruban? Mais pourquoi lui dit-il cela? Inconsciemment le nez le fronce alors qu'elle l'observe et la main se porte au médaillon qu'elle porte elle même autour du cou. Ils avaient cette échange il y a peu, une promesse, celle de se revoir après le collège afin de se les rendre. C'est là son assurance de le revoir et maintenant, alors même qu'elle lui annonce qu'ils vont être séparés il veut le lui reprendre? Un instant un court instant le regard se baisse, blessée. Pourquoi doit-il toujours compliquer les choses? Pourquoi ne comprend-il jamais rien? Et les azurs se redressent enfin, plus pervenches que jamais pour le foudroyer. « Bougre d'idiot ! » Un léger sourire orne son exquis faciès quand elle poursuit. « J'accepterai peut-être, mais si tu veux récupérer ton médaillon, il faudra bien que tu me revois! »
S'il y a une chose sur laquelle l'intrépide andouille et l'exquise peste sont d'accord en cette instant là, c'est que le gamin n'entendra jamais rien en ce qui concerne la gente féminine. C'est donc dans un haussement d'épaule marquant son incrédulité qu'il continue le dialogue. « Ben c'est toi qui a dit que... Enfin peu de l'importe... Moi je m'en fiche de te revoir, hein... Enfin je veux dire, ça ne me dérange pas trop quoi... Je veux bien, enfin je m'en fiche. » Et alors que tu t'empêtres dans une veine tentative pour lui faire comprendre que toi tu veux la revoir, c'est un regard noir qui t'arrête et la question claque impérieuse, la voix est glaciale. « Que veux-tu ? » Et la réponse ne se fait pas attendre, naturellement le môme énonce ce qu'il désire. Un moyen de pouvoir s'enfuir du collège au nez et à la barbe des siens, pardi! Et la solution lui était venu toute seule à l'esprit. Ce qu'il veut? « Une robe. »
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