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[RP] Au comptoir du Porte-Parole de Guyenne

Topheez
Topheez allait s'en retourner à Montauban lorsqu'il vit le bilan du CaC. Il s'approcha de l'affiche, regarda quelques chiffres. Un peu décontenancé, il sortit de sa poche un parchemin en provenance de Lachainep, puis son boulier favori. Il faisait courir les boules depuis plusieurs minutes lorsqu'il s'arrêta brusquement puis se dirigea vers le CaC.

Bonjour Messire Drykern ! Je suis ravi de vous voir ici pour votre premier bilan de CaC. J'espère que vous vous plaisez à ce poste.

Je suis ... un peu gêné par quelques uns de vos chiffres... non, un seul en fait. Cependant, pas la peine de paniquer, il ne s'agit pas de la trésorerie ducale qui va sans doute vers un bon important en avant lorsque vos mandats seront arrivés à destination.


Non, à vrai dire, je suis soucieux à propos de la dette par rapport à la ville de Montauban. Entre ce bilan et le précédent, la dette a augmentée de 7103.70 écus à 8692.20 écus. Or dans un entretien que nous avons eu par courrier, vous m'aviez confirmé la transaction d'environ 3114.50 écus. Ceci pourrait correspondre à peu près en considérant les nouveaux impôts comptabilisés au débit de Montauban.

Pourtant, lorsque je regarde le bilan de notre maire, je vois en versement 166 stères de bois supplémentaires et 50 sacs de maïs... et là, j'avoue que je doute un peu que ces chiffres soient comptabilisés. Ces chiffres communiqués par notre maire l'ont été à même date que votre bilan. Il se peut que les deux bilans ne soient pas synchronisés, mais j'aimerais être sûr de la situation. J'espère que vous saurez l'éclairer.


Topheez hésita un instant avant de poursuivre


Je vous souhaite une bonne continuation messire CaC. J'espère que le conseil travaille activement aux mesures à prendre lorsque notre trésorerie atteindra le point d'équilibre... et puis si vous avez encore un peu de courage après cela... étudier le bilan de la mesure de construction des ports


Topheez sourit, sachant combien le poste de CaC était déjà très prenant.
Barryroots


Barry était resté perdu dans ses pensées un long moment, puis avait écouté. Il faut dire que parler devenait risqué dans ce pays, ou même les conseillers avaient peur de prendre la responsabilité de porte-parole. Alors pensez_vous, un simple éleveur de cochons aussi célèbre soit-il ! Enfin, Barry se rappelait tout de même que lui, alors qu'il était procureur, avait assumé en plus la fonction de porte-parole intérimaire, car il fallait bien servir le duché...
La parole libre de son ami Bétoval lui rendit courage, et peu à peu son aphonie passagère s'évanouit :

Mon cher Maître, je te remercie de ton aide : c'est un grand honneur pour moi de bénéficier d'un si grand défenseur. Et en effet tu as raison...mais je manque à mes devoirs, excuse-moi, il y a là une duchesse à qui je dois une réponse.


Et se tournant vers la Régnante :

Vôtre Grâce, je vous prie d'agréer mes hommages les plus respectueux, et puisque c'est la première fois que je vous rencontre depuis vôtre accession au trône, permettez à celui qui osa par le passé vous imposez bien involontairement la garde de certains de ses cochons, qu'il vous félicite chaleureusement. Vous me connaissez, et vous savez ma sincérité.

Et heu...concernant une certaine lettre, eh bien je ne saurai mieux dire que Maître Bétoval. Au risque de vous déplaire, je ne puis m'excuser, puisque je n'ai point proféré d'insultes. Mes propos sont restés dans le domaine du combat politique et de la défense de mes idées : celui qui entre dans la lice ne peut ensuite venir se plaindre s'il a reçu un coup. Seuls des pleutres se comporteraient ainsi.


La duchesse ayant certainement d'autres chats à fouetter, et surtout des cardinaux à accueillir, Barry ne chercha pas à la monopoliser d'avantage, et après l'avoir salué comme il se devait, se tourna vers le non-porte parole, qui avait eu la bonté de répéter ses propos. Il mit donc sur la répétition la confusion de ses propos :

Messire Brixius, Dame Aradia, Sieur Emerich, le Capitaine et enfin mon ami Bétoval, vous ont déjà parlé et je ne ferai que répéter ce qu'ils ont si bien exprimé. Sachez que vous ne m'avez pas non plus convaincu. Vos justifications ressemblent beaucoup à ces vessies gonflées qu'essayent d'attraper les noyés. C'est mon avis. De toutes façons le débat est clos puisque nous avons un Porte parole. Souhaitons pour notre bien commun que vous serez à la hauteur du poste que vous nous faîtes la bonté d'accepter.

J'espère toutefois que vos propos ne sont en rien une menace contre l'institution des Voix de Guyenne, qui permettent à tous dans le duché de connaître ce que fait le Conseil. Que vous ne préparez pas le terrain pour une mise sous tutelle. Je ne suis pas du tout favorable à une fusion avec les tribuns municipaux. Ce serait un tel retour en arrière, du temps où les petites affaires se traitaient en secret dans le dos des Guyennois !
Brixius
" Je puis vous dire que je ne souhaite en rien menacer le Services des Voix de Guyenne au contraire, je souhaite les faie évoluer, au même tire que les Tribunes. Mais cela, je peux le dire autant de fois que possible, vous ne le comprendrez pas.

Il est facile de parler pour ne rien dire Sire Barryroots. Cela est aussi inutile que le bruit que font les porcs quand on les égorges. Je suis du Peuple comme vous, à cela prêt que je ne m'abaisse pas à portez des accusations calomnieuses quand les principaux intéressés ne sont pas là.

C'est donner une bien piètre image de ce qu'est la Politique ou de la confiture à des Cochons si vous préférez... Je ne vous en blâme pas au contraire. Je comprends que, parce que dans l'incompréhension, vous ne pouvez pas tout entendre de ce que l'on pourra vous dire. Comme on dit, il est stupide de vouloir faire boire une Mule qui n'a pas soif. Vous demandiez des justifications, vous les avez eut Sire. A présent il serait bon que vous expliquez dans le verbe, et de manière des plus constructive, ce que vous pensez apporter aux Duché en venant vous prononcer ici... A ce que j'en sais, vous avez aucune Charge Publique et vous ne représentez en rien une Institution je me trompe...? Vous avez une propositions à Faire au Conseil ou bien êtes vous là juste pour le décorum comme un souvenir des temps passé ?? Permettez que je vous pose quelques questions. Pourquoi vous attacher à ce Comptoir tel un Bernicle à son rocher...? Pourquoi chercher continuellement la joute verbale plutôt qu'un dialogue Constructif ? Avez vous envisagez le fais que nous partageons et servons les même intérêt à savoir le Peuple de Guyenne et que, de ce fait, nous pourrions être copain comme Cochon?? "


Brixius avait sa Conscience pour lui. Ses pensées n'accordaient aucune importance à ce qu'il avait entendu. Ses interlocuteurs ne cherchaient même pas à se renseigner sur son Travail. Non, ils l'attaquaient tout bêtement. Sans chercher plus loin. Il sourit à l'idée de se demander par quel miracle les Institutions de Guyenne avaient put résister entre les mains de personne aussi étroite d'esprit que Sire Barryroots. L'esprit, une chose qui prenait tout son sens quand on voyait le plaisir innocent que prenaient certains des protagonistes à détruire la motivation des gens les plus motivés et souhaitant aller de l'avant pour et par le bien du Peuple.
Drykern
Drykern pensait pouvoir filer en douce, mais c'était sans compter sur l'insatiable curiosité de Topheez. Heureusement qu'un porte-parole avait enfin été nommé, le CaC devrait pouvoir s'éviter ce déplacement très dangereux les prochaines fois...

Bonjour Messire Topheez.

Vous avez vu juste pour la trésorerie, le bond sera en effet significatif... En ce qui concerne votre question, les chiffres présentés datent de dimanche, et en effet la situation de Montauban a changé depuis, le solde actuel Montalbanais est d'environ 9000 écus après le dernier mandat donné par le duché. Nous allons essayer de faire baisser ce solde en fournissant des haches à Montauban, en collaboration avec les autres mairies. C'est un premier pas, j'espère en tout cas que les maires seront réceptifs à cette proposition et qu'elle portera ses fruits.


Visiblement pressé d'en finir, Drykern prit à peine le temps d'une respiration avant d'aborder un autre sujet.

Maintenant que la semaine d'adaptation est passée, j'ai effectivement pu commencer à m'intéresser à d'autres sujets, dont celui des ports. J'ai demandé à connaître l'avancement des travaux de chaque port et j'espère pouvoir vous en dire plus dans mon prochain rapport.

Je m'excuse de ne pas pouvoir continuer cette discussion plus longtemps mais le devoir m'appelle, je vous souhaite une bonne journée !


Drykern esquiva volontairement la remarque de Topheez sur le rétablissement de la trésorerie, mais il prit tout de même en compte pour lui-même la remarque. Et se dit que si son temps libre lui permet, il pourrait en parler en privé à l'occasion avec l'ancien CaC pour écouter ses idées... Mais pour le moment, il avait à faire. Il prit donc congé des piliers du comptoir la conscience tranquille, de toute façon tout ce beau monde était déjà honoré de la présence de la Duchesse et avait surement beaucoup de choses à lui dire.
_________________
Drykern
--Lou_viel



Le vieux vit un malotru le traiter de moins que rien... un malotru cinglant, avec tout un décorum sur le torse bien trop gras et bedonnant de suffisance, pour être efficace à tenir son engagement armé, visiblement.

Oui, va, va au fort bon petit soldat... et n'oublie pas qu'un vieux se respecte, aussi manant fut-il. On ne vit pas aussi longtemps pour se faire entendre des choses qui blesse sur l'âge ou la boisson. On t'apprend pas la politesse par ici ? Oui, c'est vrai. La politesse se perd. Comme les âmes de bonnes volontés. Tu n'as pas eu de vieux père pour te nourrir ? Sans vieux pour engendrer des jeunes, tu serais où ? Même pas là, à hurler sur ma vieille personne.

Il attendit qu'il soit parti pour continuer.

Pour en revenir à vous Dame, Duchesse... Aurélien ne me semble pas en bien grande forme, 'il n'aurait pas toute sa santé... le pauvre. Je le comprend. A devoir supporter tout ceci. Il doit s'en trouver las. Pour qu'il aille prendre les eaux sur la côte. Mais visiblement il y prend pas les bonnes eaux. Mes respects au très haut... qu'il me pardonne, à demi, je n'insulte personne. Surtout pas cet homme de foi et de courage, courage pour être ainsi resté en Guyenne aussi longtemps, courage pour accomplir à présent sa tâche de Primat, je crains qu'il ne se surmène. Je ne vois nulle part dans le Concordat qu'il est stipulé ce que lui stipule. A moins que le Concordat soit réécrit tous les 4 matins, m'enfin. On dira que c'est mon âge qui me fait délirer.

Pour en revenir à ce soldat, il faudrait que vous lui appreniez les bonnes manières dans sa caserne, bien que je concoive qu'il soit difficile d'inculquer des manière quelles qu'elles fussent à un soldat.


Le vieux se signa...

Nul blasphème ou insulte dans mon propos, attention, oula, je dis juste que l'Eglise, certaines personnes prennent parfois de drôle de décisions et prononcent de drôles de mots. Mais bon, peu importe. Je vois que l'on peut insulter, diffamer tranquillement sur certaines personnes, sans être pour autant inquiéter alors que d'autres sont menacés par la Justice. Mais quelle Justice ? Qu'en pense t-il lui Là Haut de cette Justice à deux vitesses ? Au fait, parait que des Cardinaux sont non loin de par chez nous ? Est-ce exact ? Car dans le cas ou c'est oui, il vont avoir à faire... en Guyenne. On m'a parlé d'une belle escorte, avec des bures chatoyantes, des hommes armés les escortant. J'espère qu'ils le feront bien mieux leur travail, que celui de ceux que je peux voir ici, hormis le Porte Parole, qui Porte pour une fois, bonnes paroles, contrairement à certains de ces prédécesseurs. Il donne à réfléchir et à méditer, surtout, ce qui n'est pas donné à tout le monde de dire des choses censées, visiblement.

Le vieux fit un clin d'oeil vers le Sieur...

Bien, je vais vous laisser à vos brailleries intestines, avant que l'on ne me jette dehors, pour une faute que je n'ai nullement commise, une imaginée dans quelque esprit tordu, et que j'ai nullement l'intention de commettre ou même imaginé. On sait jamais, je préfère le dire, car il est devenu de coutume de virer les soi disant mal-propres dans le coin, alors que ce sont des mains sales qui virent. Mais bon, chut... héhé. Arf, quel jeu de mot ! Le vieux fou que je suis va aller dormir, épiant le moindre bruit, dans les ombres, le moindre truc qui brillera. La Guyenne est peu sûre. Sancte, Pépé, L'Hydre, ou je ne sais quel machin, pourraient réapparaitre, qui sait, tels des chiffons poussièreux qu'on agite, avant de les laisser aller où bon leur semble pourrir le monde. Condamnés il le furent, par la "Justice", oui, bien évidemment, mais ne fait on pas ça pour la facade que l'on veut donner au monde, par ici ? Entre ou pendant deux foires d'empoignes pseudo-politico-religieuse, également, ça on ne peut y déroger aussi, hélas, comme je viens de le faire moi-même, mais la contradiction est humaine.

Le vieux s'eclipsa en claudiquant prestement, avant de voir les Gardes arriver. Mais avant de disparaitre, il se tourna une dernière fois.

Il vous regarde tous, autant que vous êtes. Moi je sais que la Lune m'attend. Car les vieux c'est bien connu, c'est vicieux, vicié par l'âge, ça ne dit que sottises, etc...

Et il leva sa canne en riant, vers le ciel avant de la reposer sèchement. Avant de disparaitre, pour un temps. Lançant un dernier regard plein de compassion vers la Dame qui lui avait proposé avec son coeur une place pour s'asseoir alors que d'autres voulaient le sortir. Il ne l'oublierait pas. La Guyenne comptait encore des gens de coeur, et il vivait encore un peu pour le voir. Il en versa une larme discrète, alors qu'il se fondait dans la nuit.
Susannah
Les bilans de mi-mandat municipaux sont à poster uniquement sur les halles concernées. Renvoi du bilan par mp.
{Chucky}

_________________

Crédit : Ricky20
Asophie
Comme il était hors de question que Sophie laissât ainsi le vieux s'exprimer sans lui avoir dit sa façon de penser parce que c'est trop facile tout de même de se barrer sans assumer les conséquences de ses propos, elle fit un signe aux gardes qui croisèrent leurs hallebardes devant "Lou viel".

"Messire !
Pour qui vous-prenez vous?! Insulter devant moi le Primat de France en prétendant qu'il a perdu la tête? Remettre en cause sa parole parce qu'elle ne vous convient pas? Je ne tolèrerais pas que, devant moi, on se permette de traiter ainsi un Prélat de l'Eglise, tout "vieux" que vous soyez! Mais vous êtes qui "vous" ? Quel "papier" vous a donné ainsi le droit de remettre en cause les plus haute autorités de l'Eglise de cette province?

Et vous osez parler de respect parce que le Très Haut vous a permis de vivre longtemps quand vous-même vous osez insulter l'archevêque de Bordeaux, quand vous me tournez le dos en vous carapatant comme un pleutre avant même que je vous ai répondu ce qui est une façon plus qu'impolie de clore une conversation! Vous avez geint que je ne sois pas venue assez tôt à votre goût et maintenant que je suis là, vous vomissez vos dernières insultes -car il s'agit bien d'insultes- avant de disparaître comme un "prince"
C'est à vous qu'on devrait apprendre le respect. Vous faites honte au peuple de Guyenne et à tous les paysans et hommes simples que vous prétendez être. Vous "êtes" une honte!

Et je ne vous ai pas donné mon autorisation pour quitter ces lieux. En revanche, je vous ordonne de le faire. "


Elle fit un signe aux gardes qui écartèrent leurs hallebardes et les refermèrent derrière le vieux.



Hrp retiré, et vous avez un MP ljd Asophie
{Lilou}

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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
--Emma.
Emma fut envoyer porter une missive scéllée par le Vicomte de Nérac entre les mains propres de la Duchesse et fit une révérence une fois face à elle et lui tendit le parchemin

Le Vicomte m' a mandé de vous donner ce parchemin Duchesse. Dois je attendre réponse ?

Citation:
A Asophie, Duchesse de Guyenne
D' Alexandre Demessy-Montferrat, Vicomte de Nérac, Seigneur de Pierre Buffière
et Istar Dame de Sainte Bazeille

Votre Grâce,

Nous vous remercions pour votre réponse rapide et conforme à notre attente.

Votre proposition de compromis nous convenait parfaitement dans une démarche de conciliation et d'apaisement des esprits de chacun.

Malheureusement Messire Barryroots ne semble pas enclin à présenter des excuses aux membres de Re-Naissance et à mettre un terme à ses propos diffamatoires, mensongers et son harcèlement continuel.

Nous, vos vassaux, en tant que représentant des membres Re-Naissance, vous demandons dans ce cas et tel que vous nous l'avez écrit de transmettre notre plainte au Procureur de Guyenne afin que justice nous soit rendue.

Qu'Aristote vous protège.

Faict à Nérac, le 9 du mois de Juin 1458

Istar de Sainte Bazeille
Alexandre Demessy-Montferrat

--Lou_viel


Le vieux essuyait sa larme lorsqu'il fut rattrapé, surpris, il écouta, le coeur prêt à rompre devant tant de haine déversé sur sa pauvre et frêle personne. Il reprit son souffle, et avant que la duchesse ne disparaisse derrière les hallebardes menaçantes, l'interpela.

J'en ai vu et entendu des horreurs durant ma longue vie. Des insultes, des coups, des morts, des vengeances, des affaires louches, des colères, etc. Mais c'est bien la première fois que l'on me traite ainsi, en ma propre Province qui plus est. C'est bien ce que je disais, aucun respect icilieu. Et bien des sourds. Vous êtes bien prompte à crier au loup ! Quand ça vous arrange. Ainsi va la Guyenne comme je l'ai exposer. Certains peuvent en insulter d'autres, comme d'autres ne le peuvent point sans risque d'être considérés comme des parias, des moins que rien, et mis en procès. Vous faites insulte à la Guyenne en traitant un guyennois de la sorte, vieux, usé et fatigué que je suis en usant de menace armée et verbale. C'est vous faites honte à votre charge, à votre nom, en donnant pareille image. Je ne dirai pas que vous êtes pathétique, mais presque. Je vous plains en fait. J'ai pitié de vous, de vous en voir arriver à des extrêmités pareilles, tout cela pour se faire bien entendre et voir, par on sait qui et pourquoi. Mais est-ce bien de faire ainsi ? Je ne vous ai pas dit que je n'insultais personne tout à l'heure ? Je vous croyais aussi partie aussi vite que vous étiez venu me déverser vos platitudes. M'enfin, je n'ai point besoin de hallebardes pour m"éloigner de ce bureau. J'ai encore une certaine dignité que d'autres perdent. Vous en faites bien trop, pour que ce soit vrai, Dame, vous en faites trop dans le spectaculaire. Les guyennois ont besoin de concret, qu'on réponde à leurs questions les plus simples. Mais vous préférez la polémique, les armes, les procès, contre les faibles, ceux qui ne pensent pas comme vous. Ce n'est pas nouveau. Adieu, Dame. Enfin au revoir. On se reverra quelque part là-haut, mais sur le Soleil, j'en doute fort. J'ai mon lot de fautes, que j'assume, que j'assumerai devant le Très-Haut, et vous ? Assumerez vous les vôtres ? Comme celle-ci ? Je vais à confesse toutes les semaines. Je ne vous demanderai pas des excuses, puisque vous ne m'en ferai pas. Mais sachez que je suis blessé comme je ne l'ai jamais été. Je ne vous demanderai pas des excuses, car vous devez bien vous sentir bien au dessus de toute excuses. Adieu donc, je plains la Guyenne. Le pleutre est celui ou celle qui s'attaque à une Vérité putôt que de la voir, de l'entendre, de l'écouter, de la comprendre, de la respecter. Nous ne sommes donc plus en terre libre, car il faut demander l'autorisation de madame pour aller et venir ou bon nous semble en Guyenne ? Je vous demande donc de m'autoriser à aller uriner demain dès l'aube derrière ma bicoque, ce que je fais tous les jours, je faisais donc ça en toute illégalité je vois donc, à vous entendre. Je ne suis pas un curé en soutane, mais je vous pardonne votre comportement. Mais Un autre jugera tous vos actes, Son Jugement sera impartial, infaillible, peut-être moins indulgent, songez y. Amen.

Puis il s'éloigna cette fois pour de bon. Espérant que les Gardes le laissent enfin marcher vers sa masure. Il en pleurait même, au bout de certains pas faits là, sur le chemin, avoir subi pareille chose. Il n'aurait jamais cru ça possible d'un homme, d'une femme. D'un être humain. Ainsi l'accuser. Alors que d'autres étaient blanchis, encore et toujours, pouvaient faire ce que bon leur semblait, en toute impunité, en toute injustice. Son coeur avait failli lâcher. Mais il tenait bon. Il empoigna sa canne, durement.
Asophie
Sophie était pour l'heure fatiguée et écœurée. Elle s'était donné la peine de descendre "à la rencontre des guyennois" et au bout du compte, elle n'en avait obtenu que mépris et insultes... Et ces gens s'attendaient à ce qu'en retour, on travaille comme des dingues pour être payé en harpions et injures...? Non mais, y a des jours, fallait arrêter d'être c... ! A partir de demain, service minimum. On allait pas se casser un ongle pour des ingrats non plus... Elle se dirigeait vers la sortie sans saluer ni être saluée de qui que ce soit lorsqu'elle aperçut l'intendante de chez Nerac. Ah bha tiens! Elle s'arrêta devant l'intendante :

"Emma, c'est cela?
Et bien oui, il y a une réponse... Dites-lui qu'apparemment il y a une nouvelle "coutume" en Guyenne qui veut que l'on puisse se faire piétiner, trainer dans la boue et insulter sans broncher ni répondre.
Dites-lui comment un vieux sorti de nulle part est venu dire que le Primat de France avait perdu la boule et a allégrement répandu sa bile sur sa Suzeraine mais que, comme personne ne le connait, qu'il a du donner un faux nom et s'est carapaté comme un cancrelat, il ne pourra y avoir de poursuite à son encontre. Comme la Justice ne peut s'appliquer aux lâches, je ne vois pas pourquoi on condamnerait un honnête éleveur de cochons qui, lui, a le courage d'assumer ses propos... Et puis, ils n'ont qu'à le prendre avec philosophie puisque j'y suis réduite moi aussi...
"Dites-lui... Que les sottises [énoncées] n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits [mots]*" Quoique pour les éloges, il faudra sans doute attendre qu'ils soient funèbres..."


Et sur ces belles paroles, elle sortit du comptoir, sans doute pas pour aller chouiner non, mais peut-être pour vomir...


*Beaumarchais, le Mariage de Figaro, acte II, sc5. libre adaptation. [énoncées]="imprimées" ; [mots] = "écrits"

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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Dameclytie
La marmandaise se fraya un passage au milieu des badauds amassés, attirés par la présence de la Duchesse. Elle salua Sa Grâce, sourit à quelques connaissances et afficha son parchemin avant que de se retirer sur la pointe des pieds.



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Montalban
Oyez, Oyez, noble peuple de Guyenne !

Voici le rapport hebdomadaire de notre commissaire aux mines :

Citation:



Pour les mines la fréquentation est la suivante :

Mine Or A - Bordeaux / La Teste = 64.29%
Mine Or B - Agen / Montauban = 100 %
Mine Fer A - Bordeaux / Bazas = 71.14 %
Mine fer B - Cahors / Montauban = 57.36%
Mines Pierre A - bordeaux / Blaye = 72.38%
Mine pierre B - Agen / Marmande = 65.27%


Pour une fréquentation total de 68.75 % sur toutes nos mines ( comme vous pouvez le voir sur le tableau si joint)

Aucun soucis a déplorer durant cette première semaine , entretien courant sans plus.

Ce 9 Juin la mine de Fer B ( Cahors - Montauban ) a perdue un niveau , un gros entretien a été fait , elle devrait retrouver son niveaux le 11 juin .


Puis, on recrute !

Citation:
Aux Habitants de la ville d'Agen , salut,

Moi, Leepo Commissaire aux mines et aux ports

Lançe un appel à candidature pour le poste de Chef de port d'Agen .
Les lettres de candidatures devront m'être adressées au plus vite .

Faict à L'ombrière, le dixième jour du mois de juin de l'an de grâce 1458

Leepo
Commissaire aux mines et aux ports

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--Emma.
Voilà t'y pas que la Duchesse lui parlait sur un ton qui était pas très à la hauteur de sa fonction et s'en prenait aux Guyennois venus là avec leur doléance

Dites moi ma bonne Duchesse, si vous avez vos nerfs faut pas vous en prendre à moi hein. Vous êtes quand même Duchesse, un peu de respect pour votre bas peuple.

Mais comptez sur moi pour rapporter vos propos au Vicomte de Nérac, je doute que cela lui fasse plaisir.


Emma imagina la tête du Vicomte quand elle lui rapporterai ses propos. Elle repartit vers le chateau de Nérac en se posant bien des questions sur ceux qui voulait le pouvoir .

Même pas soutenir son peuple et ses Nobles quelle honte...
Montalban
Mais ou va t-on !?
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Topheez
Topheez arrivait d'un pas décidé vers le bureau du Porte Parole. Il tenait dans sa main un pli qu'il avait longuement hésité à écrire, non pas parce qu'elle ne se justifiait pas, mais simplement par rapport aux conséquences de ce pli pour sa ville.

Bonjour Messire Montalban ! Il me semble que le calme est revenu en ce lieu. La présence d'un Porte Parole est toujours souhaitable.

J'espère que vous aurez trouvé vos marques... quand à moi, je viens pour vous remettre un pli à destination du procureur. Pourriez vous lui donner en main propre et m'informer des suites de cette requête ?


Topheez lui remit la lettre cachetée.

Citation:
Au procureur de Guyenne,
De Topheez, maire sortant de Montauban

Je souhaite vous entretenir de la pratique de mon successeur, Messire Lachainep, sur l'utilisation du courrier municipale à des fins personnelles.

En effet, dans le courrier envoyé après 15 jours de mandat municipal, le maire fait les deux remarques suivantes:
"j ai supprimé le décret ignoble précédent obligeant les habitants à vendre leur travail"
"La mairie a été laissée avec très peu de trésorerie "

La première est évidemment une propagande personnelle qui n'a aucunement lieu d'être dans un courrier municipale et la seconde, en plus de propagande, ajoute un caractère diffamatoire dans le sens ou la trésorerie de la mairie est restée contrôlée et constante durant plusieurs mandats.

Quoiqu'il en soit, ces jugements n'ont pas lieu d'être dans une lettre municipale et en vertus de l'article 2 de l'Opus III - Des Maires, décrété le 15 mai 1458 qui dit, je cite
"Les devoirs de chaque Maire, sont : [...]
- de ne pas utiliser les outils municipaux mis à son service, comme le courrier ou le bureau du Maire, le panneau d'affichage de la mairie, la taverne municipale, à des fins de propagande personnelle. "

Je demande réparation pour ces faits auprès du duché et que soit démenti ces affirmations par même voie municipale.

Je puis, au besoin, vous faire parvenir l'intégralité de la lettre de notre maire.

Je vous remercie de la considération que vous apporterez à ma missive.

Fait le 13 juin 1458 à Montauban
Topheez
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