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[RP] Au comptoir du Porte-Parole de Guyenne

Sancte
C'était parti. Odoacre sur la place, on pouvait transformer momentanément le bureau de porte-parole en brève de comptoir. Considérant l'argutie rebattue de l'évêque qui vomissait son purin avant de décamper la queue entre les jambes sur les terres d'un Roy malade, le Chevalier du Lion négligea la réponse du Vicomte de Blanquefort qui pour une fois, ne s'était pas désolidarisé de sa personne. Courant sus à l'imposture papiste, le Sicaire du Lion ne put se résoudre au silence.

Ainsi donc, vile et grossière canaille, vous traitez d'assassins et de brigands ceux qui rendent la liberté aux enchaînés, qui délivrent les prisonniers, qui secourent les malheureux, qui relèvent les humiliés, et qui vengent les opprimés ? Avant que Rome ne fasse de la foi un organe de pouvoir politique et ne corrompe les Livres, alors oui, cette voie était la vérité de Dieu, obscurcie et souillée par les papistes, mais rendue à sa pureté primitive par les Aristotéliciens Réformés.

Ah race infâme ! Bien trop veule et nauséabonde pour que le ciel daigne vous révéler la valeur du sacerdoce des Chevaliers de la Réformation ou ne vous laisse seulement appréhender le péché et l'ignorance où vous vous trouvez en ne vous prosternant pas devant Dieu seul quand vous autres vénérez jusqu'à l'ombre de vos Saints en entraînant vos ouailles dans votre idolâtrie fétide !

Nos prélats, par leur éternelle simonie, leur ingérence, et leur corruption, sont riches des biens matériels de ce monde et démunis de toute spiritualité. Ils vivent en délices en tables et en couches de jour comme de nuit, sans peu se soucier que leur ministère soit tout souillé et gâté de leur avarice et de leurs excès. De l'administration des sacrements, les prêtres font magasin et boutique. En telle et si puante pourriture des mœurs du clergé romain, comment s'étonner qu'il détourne à son exclusif usage les biens que leurs ouailles leur confient pour l'assistance des démunis et l'instruction des peuples ?

Approchez donc, bande de voleurs et non de représentants du Divin, détrousseurs de grands chemins pour le compte des dorures de la basilique St Titus, et venez dire qui est l'ignorant qui affirme que la Réforme Aristotélicienne se soustrait au débat lorsque l'idolâtre papiste affirme: "On ne discute pas avec les hérétiques", confiants que sont ces gens là dans leur totale impunité en ne se sentant passibles d'aucune peine, n'ayant d'autre loi que leur crosse épiscopale, d'autre tribunal que leur imposture, d'autre charte que leur lâcheté ?

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Alexandre*
Une nouvel fois on prenait les canards du bon dieu pour des vessies. Voudrait on faire croire que l'on protège les pauvres et les affamés ? Que l' église voulait mettre hors de Guyenne les bons et honnêtes Guyennois.

Il salua chacun et se tourna vers le Vicomte


Soutiendriez vous le Lion de Juda et les brigands , Blanquefort ? Pensez vous un seul instant que le Lion soit si profitable alors que nos voisins se font dévalisés par eux ? Vous êtes surprenant.

marqua une pause

En fait non votre position n' a rien de surprenante.

Puis il se tourna vers Sancte qui comme d'habitude savait mieux tournés les mots qui ne veulent rien dire que les actes qui servent la Guyenne

Arrêtez donc de nous faire croire que vous êtes un sauveur et un protecteur des pauvres âmes malheureuses et opprimés.
Qui avez vous donc mis en tant que Tribun ? Simone de Beauvoir bien connu pour ses nombreux larçins en Guyenne.

Voilà donc qui vous protégez : Les brigands.

D'ailleurs plusieurs personnes sont déjà venu témoigner ce qu' était dans les faits le Lion de Juda : Une bande de brigands.

Vous pouvez bien faire de belles phrases qui ne veulent rien dire , vous êtes le seul a croire à vos histoires.

Vous dites vouloir le bien de la Guyenne, mais il y a bien longtemps que vous ne travailler qu' a votre propre prospérité.

Vous êtes tombés bien bas...


Connaissant par coeur le discours du pauvre homme, il ajouta

Epargnez moi vos calomnies et insultes et autres fadaises habituelles pour toute réponse faute d'arguments. Au moins vous nous montrerez que vous avez évolué , ce dont je doute

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--Homme_sous_sa_capuche
Le capuche était à la fenêtre ouverte, entendant le nobliaux Alex :

Hey ! Bonsoir le sang bleu. Fais attention à ce que tu dis, y'en a un en ce moment qui est en procès pour avoir dit que l'autre nobliaux, le "Garz" là... fricotait déjà ya longtemps avec la race féline lionesque... M'enfin, tu as le courage du sang noble d'avouer les faits comme celui qui est accusé à tord ! Pas comme d'autres, qui n'ont pas la force d'avouer leurs fautes, de les laver, ne serait que pour un petit honneur ! Mais je crois que l'on s'agite dehors. Il se passe un truc. J'espère qu'ils courent tous après des gros chats genevois pour les étripailler ou les fiches dehors des frontières... à moins qu'ils ne veuillent les protéger ! Envers et contre tout bon sens ! Mais ainsi va la Guyenne à courir après le Lion qui lui mord déjà la jambe après avoir amputé l'autre du côté de Montauban, où Sancte le petit chat amiral sans navire éjecte de ses tavernes tous ceux qui ne veulent pas penser et agir comme lui, l'aduler aussi, lui lécher les bottes... pour rester poli. Enfin bon, je dis ça je dis rien hein ! Je vais voir ce qui se passe... Ca a l'air grave, vu les tronches... Si c'est grave en Guyenne, c'est que peut-être nous aurons de quoi nous réjouir peut-être noble nobliaux Alex !

Et il s'éloigna...
Sancte
Alors que le Chevalier du Lion s'apprêtait à servir au Vicomte la réplique cinglante qu'il était venu lui quémander, il fut interrompu par Hagden qui sous sa capuche, se sentait à l'aise pour parler de lui à la troisième personne quand il ne débitait pas tout simplement une enfilade de mots absurdes sans le moindre sens. C'est donc un regard quelque peu perplexe qu'il posa sur Alexandre.

Cet homme compte parmi vos relations, Nérac ?

Un sourire narquois prit naissance sur son visage buriné. On a toujours les relations et les soutiens qu'on mérite.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Odoacre
Se gaussant

Les reproches d'un violeur d'enfants doivent me paraître compter ?

Montrant les autres

Visiblement les pouilleux de Guyenne sont lucides, tut le monde y voit clair dans votre jeu !

Et il profita de la réplique pour sortir théâtralement en faisant bien claquer son bâton ferré sur le sol.
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi

Sancte
Face à tant de cloportes réunis, il y avait de quoi avoir le cafard. Le Réformé jeta un regard froid sur l'évêque qui se gobergeait de ses propres élucubrations.

Les seuls violeurs d'enfants que je connaisse, Senher, ont la main-mise sur les orphelinats. Vous êtes bien placé pour savoir de qui je veux parler.

La suite des propos de l'évêque lui firent néanmoins recouvrir une sérénité insolente, tant ces gens là savaient se montrer identiques en toutes occasions, et par voie de fait, fatalement prévisibles.

Odoacre a écrit:
Visiblement les pouilleux de Guyenne sont lucides, tut le monde y voit clair dans votre jeu !


Si ce n'est que le pouilleux en question n'est pas plus Guyennois que vous ne l'êtes, et étant communément admis que l'homme est con comme un pied de chaise, autant dire qu'il verrait aussi bien au travers d'un verre d'eau qu'au travers d'une pelle.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Garzimlebo
Ciel ! Le Vice-Amiral Percé...
Visage de marbre, mâchoire serrée, yeux durs, le Protecteur de Guyenne se tourna vers le grand navigateur à la coquille de noix et à la noix tout court.


Nérac, tiens donc ! Quel déplaisir sans cesse renouvelé que de vous voir venir bavasser. Comment vous portez-vous ?
Sans attendre de réponse, Blanquefort enchaine dans un profond soupir :
Rappelez moi déjà... La dernière fois que vous avez servi à quelque chose, c'était quand ? Non, parce que vraiment, vous voir débarquer pour me sonner le même air de carillon que depuis un an sans que jamais personne n'apporte la moindre bribe d'un commencement de preuve, c'est à se demander si vous ne peinez pas un peu à vous renouveler.
Se tournant de trois quarts vers l'archevêque, le semi-manchot poursuivit.
Monseigneur Odoacre a été d'une clarté parfaite dans sa réponse, laquelle éclaire sous un jour tout à fait nouveau l'opinion assez tranchée que l'on pouvait avoir de ses positions. Vous remarquerez d'ailleurs que Monseigneur n'a pas jugé utile de s'inventer des élucubrations moisies à la sauce néraquienne pour me rassurer sur le rôle spirituel qu'entend jouer l'Eglise Aristotélicienne par le prêche et l'exemple, et non pas seulement à jouer avec les allumettes.

S'il s'agit de chasser le brigand, je dirais simplement que jusqu'ici, les armées de la maison Hyrglas-Blanquefort, à savoir 'Volens nolens!' et 'Bis dat qui cito dat', ont passé par le fil de l'épée tous les brigands dont le signalement avait été fourni aux armées ducales et privées par le Duché de Guyenne et sa Prévôté, qu'elles ont rencontrés.
Le jour où vous serez prêt à tenir une épée et à vous en servir, si vous n'avez pas le courage de la porter contre moi, peut-être me montrerez-vous comment la porter contre ceux que vous semblez tant vouloir combattre à renfort de beaux mots ?
Arrander
Arrander allait en direction du comptoir du porte-parole. Il avait une question à lui poser, quelque chose qui lui avait échappé sans doute. Il rentra dans le bureau et tomba sur une foule de grande personne. Arrander se sentit si petit tout d'un coup. Il croisa avec un respect et une foi le regard de Monseigneur Odoacre, avec le même respect et avec l'admiration militaire le Vicomte de Blanquefort mais il regarda Sancte avec crainte et une pointe, imperceptible, de mépris.
Arrander croyait profondément en l'Eglise Aristotélicienne et en leurs représentants. Cette foi aveugle, qui passait souvent au-dessus de son patriotisme guyennois, et son désarroi lorsque la nouvelle de tentative d'assassinat lui était arrivé, le faisait détester Sancte et les réformés. Il n'en laissa rien transparaitre et resta dans un coin de la pièce, en attendant qu'ils finissent. Il baisse la tête et regarda ses pieds, de peur de gêner quelqu'un et espéra que le Porte-Parole se rende compte de sa présence, sans quoi, Arrander pouvait rester là sans rien dire tout le temps que ces grandes personnes étaient là.
Aradiia
Diia écoutait les uns et les autres, à l'affut de la moindre question. Pour le moment les messires présents semblaient ne pas avoir du tout besoin d'elle.

Mais la jeune femme remarqua un jeune homme, poser un peu a l'écart fixant ses chausses. Plus timide et effacé aurait été difficile à faire, pensa t'elle.
Elle sauta de son tonneau pour s'approcher de lui un sourire pendu aux lèvres.

Bonjour Sieur, je suis Aradiia, le porte parole du duché. Puis-je vous être utile?
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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Arrander
Arrander leva la tête lorsque la femme lui parla. Il se sentit soulagé intérieurement et il parla d'une voix basse, de peur de déranger monseigneur Odoacre :

Heu, oui bonjour. Je voulais savoir, j'ai vu la dernière fois passant par hasard au tribunal, j'ai vu que Dame Istar n'était plus Procureur ! J'ai sûrement du rater l'annonce de sa démission, ou autre, durant ma retraite, mais je voulais savoir à quoi tenait son remplacement ?
Aradiia
Elle l’écouta et reprit un visage neutre, sans expression pour répondre.

Eh bien messire, son remplacement n’est dû a rien d’autre qu’a sa soudaine démission qui est sûrement d’ordre personnel, étant donné que nous n’avons pas plus d’explication à cela.
Nous sommes mis devant le fait accompli et avons dû nommer à sa place un nouveau conseiller.
Un communiqué d’ailleurs sera bientôt transmis à la population.

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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Arrander
Arrander garda un visage calme également. Il sourit et remercia la Porte-parole :

Grand Merci, pour ces informations ! Je vous laisse retourner à mes occupations, je m'en vais !

Il s'inclina légèrement et jeta un dernier regard vers les trois hommes qui déclamaient toujours. Il admira encore profondément Monseigneur Odoacre et se dirigea vers la sortie avec un dernier sourire, assez indistinct à la porte-parole
Istar.333
Istar regada le porte parole en souriant.

Citation:
Eh bien messire, son remplacement n’est dû a rien d’autre qu’a sa soudaine démission qui est sûrement d’ordre personnel, étant donné que nous n’avons pas plus d’explication à cela.


"Je vous rappel ceci, je cite:

Grand Coutumier de Guyenne, Livre I, Chapitre II - Des institutions de Guyenne, Opus II- Du conseil, chapitre 3.


Citation:
(...) - d' informer le Duc quarante-huit heures à l'avance par missive privée afin d'en définir les modalités et que les dispositions soient prises pour sa succession, en cas de démission. (..)


Tout a été fait dans les règles. Que tout le conseil n'a pas été avisé de cela, c'est la décision du Duc.

Je vous suggère de vous informer à qui de droit avant de donner une réponse ici-même, les rumeurs et suppositions ne sont pas ce que recherche ceux qui posent des questions.


Rien ne servait de perdre son temps ici, elle alla se préparer pour partir se changer les idées.
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Barryroots


Barry avait décidé de prendre un peu le pouls de la Guyenne. Il arriva alors que la démissionnaire avait à peine quitté le comptoir.

Bonjour Aradia. Alors il paraît que celle qui il y a deux semaines au plus voulait gouverner la Guyenne a démissionné du Conseil ? Et ben on l'a échappé belle : si ça trouve on aurait du encore revoté pour désigner un régnant. Enfin, moi ce que j'en dis...tout le monde sait bien que je considère ça comme une très bonne nouvelle, alors finalement je vais pas me plaindre

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Xanthipremier
Xanthi qui ne disait mots, toujours tranquillement assise à l'ombre d'un tilleul, ne perdait rien de se qu'il se passait au comptoir.
Elle eut envie d'applaudir quand le Sieur Barryroots s'adressant à la belle Aradiia, compagne de Frère Kro, souligna que le changement de Procureur était une bonne chose.
Elle se rafraichissait en buvant un gobelet de vin frais qu'un gamin lui avait apporté contre une piécette. Elle avait appris que le sieur de Nérac et sa comparse quittait la Guyenne. Ça aussi c'était une bonne nouvelle.

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