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[RP] Au comptoir du Porte-Parole de Guyenne

Aradiia
Les yeux au ciel :
Dame Istar .... Sachez que je n’aurais pas répondu à mon interlocuteur avant de m'être informée auprès du Duc. Vous pouvez donc garder vos insinuations pour vous, je fais correctement mon travail. Ne dites pas ce que je n’ai pas dit non plus. Si vous aviez écouté la question de cette personne qui vient de partir, vous sauriez qu’il m’a demandé pourquoi avez-vous été remplacée.
Sur ce je lui ai répondu que vous aviez démissionné.
N’est ce pas la stricte vérité ?
Si vous voyez la moindre rumeur ou supposition dans mes propos, c’est que vous voulez laisser planer un doute erroné auprès de la population.

Aradiia lança un dernier regard à l’ex-conseillère.
Et ne me brandissez pas devant les yeux, le Grand Coutûmier, je l’ai lu sans vous avoir demandé la permission.
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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Garzimlebo
Le Repêché mais néanmoins non Repenti demeurant coi, ce qui manquait presque de porter Blanquefort à s'inquiéter de la santé de Nérac, le vicomte porta son attention sur les autres conversations du comptoir...
Il salua avec un sourire le soldat bordelais qui venait s'enquérir d'une nouvelle annonceuse de réjouissances au château de Blanquefort, ne retînt pas un sourire plus grand encore, bien que teinté de mépris, à l'écoute de l'ire de la Sainte-Bazeille, et accueillit avec un presque début d'hilarité l'éleveur porcin cadurcien, actuel Juge de Guyenne.

A n'en point douter, les actes de certains finissaient toujours par démontrer les paroles d'autres.

Se rapprochant de dame Xanthi, qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps, il la salua en s'inclinant légèrement.

Bien le bonjour Gentille Damoiselle ! Il m'est bien agréable de vous voir, cela faisait longtemps !
Souriant cordialement, il reprit en parlant un peu trop fort :
Alors, quelles nouvelles ou rumeurs avez-vous à m'apprendre ?! Passez d'office la démission de cette dame, cela ferait déjà réchauffé...
Xanthipremier
Alors que dame Aradiia, avec clarté et politesse, répondait à l'ex procureur, Xanthi vit avec plaisir s'approcher lebeauGarzim qui la salua souriant lui demandant quelques nouvelles ou rumeurs de Guyenne.
Elle lui sourit et répondit à son salut.


Je suis tout autant ravie de vous revoir votre grâce. Le ton est malicieux, elle se lève et le salue prestement puis se rassoit. Cher Garzim, j'adore entendre et écouter, je l'avoue. Mais à part, les marchandises, je ne colporte rien, vous devriez le savoir.

Elle rit, l'observe. Fait signe au gamin, lui montre 3 doigts et lui lance une autre pièce.

En période des moissons, tout est calme, vous le savez aussi. Quoique avez vous entendu parler du match de soule opposant Bazas et Montauban ?
Mais ce n'est point l'endroit pour en parler n'est-ce pas ?


Le gamin revient avec trois gobelets qu'elle propose à Dame Aradiia, à Sieur Garzim et à Maitre Barryroots.
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Garzimlebo
Avenante et sympathique à hauteur de ses souvenirs, le jeune femme lui rendit son sourire, en plus charmant, et lui répondit. Jouant l'exaspération et roulant des yeux, Garzim lui murmura tout bas une réplique devenue rituelle :
J'suis pas une Grâce... j'l'étais quand j'étais Duc, ou Régent même ! Mais un vicomte, c'est un "monseigneur"...
Clôturant ces messes basses d'un clin d'oeil, il continua sur un ton normal :
Le match de soule ? oui, peut-être avez-vous raison, ce n'est pas le lieu...

Le vicomte se mordait les lèvres... Il avait espérer que la demoiselle ne lui susurre quelques mots sur cette rumeur qui étaient parvenue à ses nobles oreilles au sujet d'un certain couple de sa connaissance qui ferait ses valises. Il fallait à tout prix qu'il en sache plus à ce sujet, c'était là une affaire de la plus haute importance ! Pensez : si ces deux-là partaient bien, ce serait de son devoir que de les empêcher de revenir un jour. Il était Protecteur de Guyenne après tout...

Tout cela ne l'empêcha pas d'accepter le gobelet offert par Xanthi et de trinquer à la Guyenne. Il se tâtait encore... Allait-il laisser la Porte Parole vider son verre, ou bien l'assaillirait-il de questions auparavant ?
Sancte
Le belle Istar, son conjoint, ainsi que tous ses acolytes aimaient à se parer des plumes du paon à chaque Ducale, mais force était de constater que celles-ci s'envolaient toujours au premier coup de vent lorsque leurs responsabilités ne leur conféraient pas le pouvoir qu'ils désiraient par-dessus tout. Un léger souris s'afficha sur la trogne balafrée du Gouverneur qui s'était depuis fort longtemps désolidarisé de ces gens voués à la damnation populaire. Il s'avança d'un pas.

Très chers conseillers, je me présente à vous céans pour une vieille affaire, toujours restée dans le flou, mais qui me semble d'importance.

D'importance car si Guyenne a toujours été Province de lois, ces dernières ne peuvent se maintenir sans les armes, car c'est avec ces dernières que les États sont sécurisés, les Royaumes défendus, les villes conservées, les mers et les chemins purgés de la canaille et délivrés de la tyrannie corsaire. En clair, sans leur secours, les dits États, Royaumes, Monarchies, Cités, routes maritimes, fluviales, et terrestres seraient la proie au désordre et aux innombrables excès qu'engendre la guerre lorsqu'elle sévit, permettant au fort d'user de ses privilèges et de ses violences sur le faible.


La tonalité se fait quelque peu naïve. Il en a conscience, mais la réalité n'est pas si lointaine que cela du tableau simplifié qu'il dépeint. Échaudé par son introduction, il cherche un siège du regard où il finit par s'asseoir.

Combien de conflits sanglants n'avons-nous pas connus pour défendre un territoire réputé indéfendable que nous avons réussi à maintenir et à préserver jusque là sans jamais flouer un seul instant ceux qui ont leur sang versé pour la patrie ? A Cahors contre Nilas, à Bordeaux contre Falco, à Marmande contre les Officiers de Flex, dans nos landes contre Memento, ou encore en Gascogne contre nos Renards félons ?

Oui-da, j'ai le sentiment que nous sommes mieux pourvus en ce jour que jadis, éprouvés que nous avons été par ces conflits incessants. Au jour d'hui, nous sommes intégrés dans une grande alliance. Notre Ost a réussi à maintenir son unité et sa cohésion. Les Blanquefort ont mis deux de leurs armées au service de la défense du territoire. J'en viens alors à ma question. Le Duché de Guyenne est-il prêt à considérer les mercenaires Montalbanais de l'Advocatus D. comme des troupes mobilisables dans la défense du territoire ou juge-t-il sa puissance de feu assez coercitive pour pouvoir s'en passer en cas de menace quand bien même ces hommes ont déjà démontré par le passé qu'ils pouvaient répondre à l'appel de la Guyenne lorsqu'elle se trouvait menacée ?

Car ce n'est pas le jour où des armées fouleront nos terres, égorgerons notre bétail et bruleront nos granges qu'il faudra aborder cette épineuse question. A ce moment, il sera déjà trop tard pour clarifier certains statuts en jouant au Grec.


Sur ces graves paroles, il s'inclina lentement face au représentant du Conseil dont la voix portait les stigmates d'un certain agacement. Une fois redressé, il recouvrit sa gorge en redressant son col ternaire. Dehors, une pluie fine se mit à tomber et quelques gouttes identiques vinrent cribler les carreaux de la salle des doléances. Conscient qu'il avait déjà abusé de son temps de parole, il reprit pour conclure:

J'aimerais également savoir -et là je m'adresse à notre chancelière- où je puis trouver la liste de nos effectifs à l'ambassade et les traités en cours avec les autres provinces concernant les statuts des ambassadeurs. En espérant que ces informations assez basiques puissent être rendues publiques, cela va de soit.

Ses questions posées, l'homme mûr au trois-ponts enfoncé sur son crâne s'apprêtait à s'échapper en laissant derrière lui le trio infernal: Garzim l'ouvrier protecteur-Roots l'exécuteur-Xanthi la damoiselle en compagnie de leur godet respectif, une fois qu'il aurait reçu réponse à ses interrogations.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Garzimlebo
Il sirotait gentiment quand le maire montalbanais repris la parole. Comme Amiral de l'Advocatus Diaboli cette fois, sa compagnie de mercenaires. Le vicomte écouta avec attention, notant les arguments avancés dans un coin de sa mémoire... Peut-être aurait-il bientôt à s'exprimer sur le sujet auprès de sa Grâce, sa Capitaine et ses Officiers, aussi voulait-il se trouver alors en la meilleure situation de connaissance possible.
S'excusant à ses complices de buvette, et grillant derechef la politesse à la Porte Parole, mais après tout n'avait-il pas décidé de lui laisser le temps de profiter du verre offert par Xanthi ? ce n'était pas pour qu'un autre vienne l'embêter immédiatement après tout de même, le vicomte apostropha Iohannès :


En me permettant de répondre pour son Excellence la Chancelière, et en espérant ne pas offusquer la damoiselle en agissant ainsi, je puis vous renseigner pour ce qui concerne les traités ratifiés par la Guyenne. Tous sont consultables en la Chancellerie de Guyenne*. C'est le fruit du travail de notre estimée Chancelière, remercions la pour cela !
Une seconde d'hésitation et il ajouta :
Enfin, peut-être le travail avait-il été entamé par son Excellence Mac Givre, je ne sais !
Quant à connaitre quel ambassadeur est affecté à quelle province, il vous faudra vous rendre en la "Salle de présentation de la Guyenne", où vous trouverez un très bel ouvrage de représentation cartographique de cette répartition.


Concernant le reste de vos demandes, s'agissant d'un questionnement officiel fait au Conseil de Guyenne, je ne me prononcerais pas personnellement... à moins de n'être pas sollicité par le Conseil, au travers et avec l'État-Major de l'Ost, ce qui, pour le coup, serait des plus maladroits.


*Pavillon des Sièges
Bardieu
Bardieu vint éclaircir certains points. Il alla voir le porte parole pour lui transmettre son inquiétude sur le statut de troupes mercenaires, troupes qui menacent la stabilité du duché.

Il adressa au porte parole un sourire amical, comme il le faisait systématiquement et spontanément. Un sourire ne coute rien et est souvent porteur d'un message de paix et d'amour. Dans ce cas, c'était surtout un message de paix intérieur et de préservation de celle-ci. L'évêque de Cahors s'adressa au porte parole avec toute la conviction qu'il put mettre à son discours.


A tous, chers conseillers ducaux. Je viens ici en homme de paix et d'amour, apporter un message issus de mon raisonnement. Le raisonnement est l'un des premier devoir de l'aristotélicien et je vous en apporte le fruit. Tel le verger prêt à la récolte, prenez mon message et mes conseils. Il ne coutent rien et peuvent s'avérer utile.

Bardieu reprit sa respiration et continua.

Le pouvoir établit s'appuie sur la présence, dans la cité, de trois classes. Vous faites partie de la classe des philosophes-roi, ceux qui agissent avec vertu et sagesse. Vous vous appuyez sur les deux autre classes, que sont les classes d'argent et d'airain, pour gouverner les cités. La classe d'argent est celle des soldats, et, comme l'a vu Aristote, dont la mission est de protéger la cité des personnes qui n'ont pas interprétées de la même manière que nous les écrits d'Aristote.
Souvent, cette classe vit dans l'oisiveté, car elle a montré sa bravoure au combat. La population les accueille dans la liesse et la joie, car ils sont des protecteurs.

Notre société actuelle, reposant sur la noblesse, le clergé et le Tiers État, fonctionne de la même manière, car nous essayons de nous rapprocher du message divin. La noblesse est la garante de notre société, et l'allégeance en est la principale représentation. Par cette acte, placé sous la plus haute autorité qu'est le Roy de France, qui reçoit son pouvoir de Dieu et de personne d'autre, le vassal doit aide, conseil et assistance à son suzerain.

Le suzerain n'a, en temps normal, que besoin de ses vassaux. Il peut, si la situation l'exige, faire appel à des groupes de mercenaires. Les mercenaires sont des troupes, parfois de bonnes qualités, qui n'ont qu'un seul suzerain : l'écu. Ils ne reconnaissent aucune autorité autre que celui qui paye, jusqu'à ce que quelqu'un d'autre mette plus d'argent sur la table. Par définition, les mercenaires ne peuvent être que des troupes d'appoint, dont il faut se débarrasser au plus tôt sitôt la tâche terminée. Cette fascination pour l'or, que l'allégeance réfute, est la pierre angulaire du fonctionnement du mercenaire et donc, une menace pour tout duché les employant.


Attaquant le vif du sujet, l'évêque se contenta que de rappeler la vérité, telle qu'elle était. La Guyenne n'avait que trop souffert dans le passé, des groupes de mercenaires. On avait fait confiance à tous, et à chaque fois, c'est un coup de poignard dans le dos que l'on retrouva.

Nous sommes actuellement en temps de paix, puisse t'elle durer longtemps, ou alors être abrégé pour la grandeur de la Guyenne. Mais il faut aujourd'hui se positionner sur ces groupes et en particulier le moins fiable de tout ceux là : l'advocatus diabolii. Cette organisation, au passif houleux, a déjà aidé la Guyenne plusieurs fois, mais l'a également desservit en de multiples occasions.

Rappelons nous le pillage du Béarn par les membres du lions. L'église a identifié six membres de l'advocatus diabolii, d'origine guyennoise, qui ont participé à ce massacre ignoble. Rappelons nous l'anéantissement de l'armée ducale toulousaine, menée par dame Lily Jane, alors que nous étions à chaque fois en paix avec eux, par l'advocatus diabolii. Les autres exemples m'échappent, mais à chaque fois, ce groupe de mercenaire est intervenu et déclencha des tensions diplomatiques.


Un trou de mémoire atteint Bardieu. Le Languedoc, terre particulièrement fière, avait elle aussi subit les attaques traitresses des Advocatus. Il se promit de regarder dans les archives du languedoc pour en savoir plus.


En vérité, ce groupe n'est que la pitoyable tentative d'un groupe autrement plus puissant, les lions de Genève, de s'implanter ici. Ce groupe restera de façade fidèle à la Guyenne jusqu'à ce que ses véritables intentions soient dévoilées.
Le rôle de l'église aristotélicienne est d'avertir le conseil ducal du danger que représente ce groupe. Le véritable chef de tout cela, le genevois Sanctus est étrangement arrivé à Montauban, puis ensuite à La Teste de Buch, pour consolider leur position. Ces hommes ont été reconnus comme manipulé par la créature sans nom lors de plusieurs procès. La Guyenne n'a pas besoin de groupuscule au dessein étrange et non définis. Pour chaque action mené de bénéfique pour la Guyenne, une autre a été maléfique.

Le seul moyen de s'assurer de la fidélité de ses troupes est de dissoudre ce groupe, si c'est nécessaire par la force, et de les intégrer dans les troupes régulières de l'ost, qui doit rester la seule force de référence en Guyenne avec la noblesse. Si les intentions des hommes de l'advocatus diaboli sont de servir la Guyenne militairement, ils leur suffit d'intégrer l'ost. Mais s'ils restent dans leurs groupuscules excommuniés, c'est qu'ils ont d'autres intérêts, qui ne sont pas probablement pas compatibles avec ceux de la Guyenne.

J'en appelle au serment qui a été prononcé par sa grâce, comme tous les aristotéliciens, et qui dit.

Citation:

Je reconnais l'église aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle, ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'être divin.


Aujourd'hui, nous apportons le conseil. Demain, nous regarderons le résultat en pleurant lorsque ces mercenaires se seront retournés contre la Guyenne pour les profits d'un duché plus riche que le notre.
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Xanthipremier
Elle laisse perler son rire, sait pertinemment l'effet que fait ce mot sur Le Manchot. Elle réfléchis, se demande si elle peut lui dire que le Vicomte de Nérac lui a dit deux mots en taverne hier tard en soirée.

Monseigneur, la gamine sourit de plus belle, fait un clin d'œil, je crois qu'il serait bon que je vous parle en privé.

Sur ce, arrive le bourgmestre de Montauban, Sancte. Elle le salue, une triste grimace furtive passe sur son visage. Quel dommage qu'elle n'aie pris son panier et quelques bouteilles ! Mais ce n'est point ici le dernier rendez-vous à la mode.
Elle regarde et écoute l'homme parler. Elle redevient sérieuse, le sujet est grave et important.
Garzim laissant Dame Aradiia et Maitre Barryroots finir leur boisson répond à une des demandes de l'homme de Montauban.
Puis arrive l'homme d'église Bardieu, qui les salue et expose ses vues concernant la proposition de mobiliser les troupes de mercenaires de l'Advocatus D.


Voilà de quoi occuper le Conseil pendant quelques nuits : peut-on ou ne peut-on pas faire confiance à des mercenaires ? Peut-on penser et croire que les mercenaires de l'Advocatus aiment plus sa chère Guyenne que l'argent ?
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Aradiia
Revenant sur ses pas, elle accepta accompagné d’un large sourire le godet tendu en s’approchant vers dame Xanthi.
Elle trinqua avec les convives et sirota le breuvage en écoutant d’une oreille attentive se demandant ce que pouvait bien faire des joueurs de soule sur un terrain, a part s’entretuer.

Le bourgmestre de Montauban reprit la parole, et Diia écrivit sur un calepin, les questions posées pour les reporter au conseil.
Elle laissa le soin au vicomte Garzimlebo de lui répondre, en tant que porte parole il n’était pas question qu’elle donne son avis sans consulter le duc Trunks.

Elle salua Monseigneur Bardieu qui prit la parole à son tour. Puis rédigea calmement sa missive. Message à la patte le pigeon prit son vol.

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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Garzimlebo
Une fois ses renseignements basiques sur les traités et les ambassades transmis au bourgmestre de Montauban, le vicomte retourna vers Xanthi... La jeune femme avait attisé sa curiosité.

Et bien ? demanda t-il simplement.
Xanthipremier
Alors qu'elle était en attente de la réponse du conseil comme tout un chacun ici, Garzim revint vers elle :

Et bien ?

Elle le regarde, l'ancienne "grâce" serait-elle curieuse comme une vieille fille ? La gamine sourit et murmure :

Je sais ceci et ce n'est point une rumeur puisque je tiens ces propos du principal intéressé.
Montre du menton le chemin par où le Sieur de Nérac vient de partir.
Il m'a dit lui même qu'il ne partait que quelque temps et qu'il sera - hélàs - bientôt de retour en notre belle Province.
Elle fait une grimace de dépit, lève les yeux au ciel et soupire :
Donc sa visite chez son cousin Arthur de Demessy, en compagnie de dame Isthar, ne sera que de courte durée.

S'il pouvait rencontrer une faucheuse sur la route du retour nous aurions bien 6 mois de tranquillité ne peut-elle s'empêcher de penser.
Sa petite voix l'interpelle : Ben ça si c'est pas un péché ! Tu devrais en parler à frère Kro !
Elle baisse la tête, sait que ce n'est pas une belle pensée.

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Aradiia
Tendant l’oreille vers dame Xanthi, Aradiia ne pu s’empêcher de sourire à l’allusion des deux tourtereaux en voyage. Toutefois sa place de porte parole ne lui laissait pas le loisir de débattre sur le sujet en ce lieu. C’est donc sagement qu’elle attendit le retour de son pigeon qui ne tarda pas à arriver. L’oiseau se posa sur le sol non loin d’elle, a pas de loup elle s’approcha vers la bestiole qui n’était pas souvent très docile. Se jetant sur lui et le plaquant au sol un peu comme devait le faire les équipes de soule. Elle manqua de trébucher pour l’attraper.
Elle déplia le message et s’adressa au bourgmestre.



Après discussion entre les différents conseillers, Sieur Sancte, je viens vous rapporter ce qu’il a été décidé pas sa Grâce.
En cas de menace contre notre duché, seules les troupes de l'ost sont celles qui sont mobilisables ainsi que les armées privées du vicomte de Blanquefort et celle de son épouse la baronne de Luzech ayant prêté serment.

L'Ost, la Prévôté, une levée de ban des nobles ainsi que le rassemblement de volontaires sont privilégiés pour défendre la Guyenne.
Chaque conseiller s'est exprimé, les avantages ainsi que les inconvénients ont été étudiés et discutés, mais la décision finale est une décision négative.


Son cœur palpitait encore. Elle fixait méchamment la maudite bestiole.
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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Sancte
Visiblement la Guyenne, encore trop veule dans sa représentation politique et le coeur encore trop emballé par les tigres de papier, n'avait pas encore viré sa cuti papiste. Le magistrat de Montauban en prit acte au travers d'une missive lue par le charme du porte-parole, emprunt de sa neutralité coutumière afin de ménager les susceptibilités. Il lui en était gré.

Vous direz donc à sa Grâce ainsi qu'à tous les conseillers, que le jour où la Guyenne sera de nouveau en danger comme elle le fut jadis par des armées qui menacent son intégrité, il se passera la chose suivante.

Les officiers et les conseillers alarmés oublieront tout soudain les réticences désuettes qui prévalent en leur coeur en ces temps de paix et de relative prospérité et se tourneront vers nous, le regard franc et le verbe fort en nous enjoignant de gonfler dans l'urgence les rangs de leurs armées afin de contrer l'envahisseur et faire en sorte qu'à la fin de la bataille, l'étendard victorieux flottant sur le champ d'honneur soit marqué du seul léopard de Guyenne.

Ce jour là, dignes et fermes, nous refuserons d'abandonner nos terres et nos familles pour venir.
Ils essaieront dès lors, outrés, de nous faire passer pour de mauvais patriotes.
Que nul n'oublie donc, qu'il en sera ainsi car ce sont eux qui nous auront renié.


Son regard altier flotta bénignement sur la merveilleuse assistance, où bestions de toutes sortes se mêlait aux gens de haute condition.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Philipusaficus
Philipusaficus qui passait par la entendit la réponse de Sancte :

Hélas ce jour risque d’arriver bientôt .Déjà en Anjou des armées qui n’ont de saintes que le nom , y sont pour remettre sur le trône épiscopal un évêque ventripotent et assoiffé d’honneurs, qui comme ses prédécesseurs délaissera son troupeau
Nul doute que ces armées après avoir agressé un de nos alliés iront faire un tour en Guyenne, le système de la mise a prix initié par l’évêque Bardieu n’ayant pas marché, histoire de faire comprendre a la Guyenne que celui qui dirige la Guyenne c’est Rome et non le duc de Guyenne


Se tourne vers Sancte :

Je vous suggère de faire une déclaration publique, histoire que si un jour on vous reproche d’être resté les bras croisés, il y ait une trace écrite
Vous avez beau être un hérétique, vous êtes un Guyennois et les gens ont apparemment oublié qu’aux jours sombres de la Guyenne, l’AD fut un des ultimes remparts contre l’invasion


Soupire :

Quel gâchis, mais il est vrai qu’après avoir fréquenté l’évêque Bardieu et ses sbires, je comprends que certains basculent dans l’hérésie.C'est dommage

Regarde la porte parole

Bon ce n’est pas tout, j’ai moi aussi des demandes à faire.

s'incline devant la porte parole

Mes hommages dame . je suis Philipusaficus avocat de Guyenne
Etant donné que le conseil ducal est bien installé, lui serait il possible maintenant de veiller a ce que l’affichage des décrets municipaux soit a jour a l’Ombriere? Celui sur la honteuse grille des salaires de la Teste n’était pas à jour au moment du procès de mon client maitre Taulas et ne l’est toujours pas .On peut légitimement se demander si le reste des décrets ne serait pas en partie obsolète
Enfin va-t-on subir une énième modification sur la définition de la citoyenneté guyennoise, étant donné en plus qu’il y a eu polémique sur l’inéligibilité de certains candidats aux dernières ducales ?c’est à la mode de modifier sans cesse notre coutumier ces derniers temps , aussi je me pose la question

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l'admin choup a dit:Il n'y a aucune règle écrite par les admins, qui empêchent les joueurs de se présenter. Il n'y a que des lois locales, faites par des joueurs, souvent abusives, et surtout qui peuvent ne pas être respectées.
Dandolo
Le Gascon s'en revenait du panneau d'affichage où il avait placardé quelques déclarations des dernières quarante-huit heures ne faisant l'impasse sur aucune en sa possession. Ce qui lui avait été reproché une fois il y a de cela quelques mois quand un Chevalier l'avait accusé de semer le trouble parmi les Fidèles via une déclaration mettant en doute l'utilité de l'action armée... Hum... Cardinal/Chevalier? Chevalier/Cardinal? Pour lui, celui à écouter avec le plus d'attention n'avait pas fait l'ombre d'un doute et c'était même inscrit dans le Code qu'il suivait...

Il arriva alors que Sancte venait quémander pour sa bande; se voyant rétorquer une fin de non-recevoir... Philipusaficus enchaînait avec, comme d'habitude, sa propre vision du Cosmos.


Arhum... Le bonjour, chez maître...

Si je ne peux vous reprocher de vous intéresser aux évènements d'Anjou, je me demande si vous êtes bien impartial quant à eux et ne saisissez pas pour la énième fois l'occasion de crier après un loup fantasmagorique.

Il me semble que la première, et seule à ce jour à ma connaissance, réaction des Autorités spirituelles de Guyenne, en la voix de Monseigneur Aurélien de Feytiat, Archevêque de Bordeaux, a été celle de la défiance vis à vis de l'action armée en cours pour restaurer la Foy et l'Autorité de l'Eglise en tant que guide des Fidèles en Anjou.

Allez vérifier: j'ai mis sa déclaration à la vue de tous...

Quant à craindre la venue des Saintes Armée icelieu... Un des leurs les appelle sans cesse à hauts cris.

Quand bien même je pourrais partager quelque sentiment avec vous quant à leurs capacités générales et que le Chevalier en question s'est lui-même contenté de renifler la piste du sieur Sancte depuis le Béarn pour trouver Montauban...

Il faudrait que leurs chefs soient bien mauvais lecteurs de cartes pour n'avoir pas trouvé encore le chemin de notre Duché depuis février!


Dandolo eut une moue semi-dubitative semi-moqueuse.

Quant à l'affaire angevine elle-même, soyez assuré qu'elle ne se résume pas en une discussion entre Rome et le Duché... Même si vous vous croyez, par extension de votre folie de vous croire chantre de la libre-pensée, "indépendants", nous sommes quand même et toujours en terres de France. Ne l'oubliez pas!

Il le salua de la tête.

Sinon, je partage votre exaspération quant aux modifications perpétuelles du coutumier et, surtout, celles touchant à la citoyenneté. A chaque que je reviens de périple, je me demande toujours si je suis toujours Guyennois... Ce qui n'a jamais empêché les maires de m'envoyer mes notes d'impôts où que je puisse me trouver.

Nouveau salut à l'attention, cette fois-ci des autres présents, s'arrêtant sur le porte-parole.

Excusez-moi, dame... Juste une aparté, j'en viens au but de ma visite.

Un de mes Frères a croisé le représentant de l'Ost à Marmande. Ce dernier se proposerait de relever le nom des suspects de brigandage pour que l'Ost leur mette à l'occasion une bonne raclée et les tienne ainsi à la disposition de la Justice plutôt qu'ils ne se fassent la malle, selon lui pour ainsi dire...

Je m'excuse à nouveau, n'étant point juriste mais simple Aristotélicien également inspiré par le message de Christos...

Et puis aussi contribuable au passage...

Est-ce vraiment légal comme façon de faire?

Et puis un procès coute de l'argent, cela servirait à quoi d'en faire un en ce cas?

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Saint Sépulcre.
Bardieu
Bardieu vint éclaircir certains points. Il alla voir le porte parole pour lui transmettre son inquiétude sur le statut de troupes mercenaires, troupes qui menacent la stabilité du duché.

Il adressa au porte parole un sourire amical, comme il le faisait systématiquement et spontanément. Un sourire ne coute rien et est souvent porteur d'un message de paix et d'amour. Dans ce cas, c'était surtout un message de paix intérieur et de préservation de celle-ci. L'évêque de Cahors s'adressa au porte parole avec toute la conviction qu'il put mettre à son discours.


A tous, chers conseillers ducaux. Je viens ici en homme de paix et d'amour, apporter un message issus de mon raisonnement. Le raisonnement est l'un des premier devoir de l'aristotélicien et je vous en apporte le fruit. Tel le verger prêt à la récolte, prenez mon message et mes conseils. Il ne coutent rien et peuvent s'avérer utile.

Bardieu reprit sa respiration et continua.

Le pouvoir établit s'appuie sur la présence, dans la cité, de trois classes. Vous faites partie de la classe des philosophes-roi, ceux qui agissent avec vertu et sagesse. Vous vous appuyez sur les deux autre classes, que sont les classes d'argent et d'airain, pour gouverner les cités. La classe d'argent est celle des soldats, et, comme l'a vu Aristote, dont la mission est de protéger la cité des personnes qui n'ont pas interprétées de la même manière que nous les écrits d'Aristote.
Souvent, cette classe vit dans l'oisiveté, car elle a montré sa bravoure au combat. La population les accueille dans la liesse et la joie, car ils sont des protecteurs.

Notre société actuelle, reposant sur la noblesse, le clergé et le Tiers État, fonctionne de la même manière, car nous essayons de nous rapprocher du message divin. La noblesse est la garante de notre société, et l'allégeance en est la principale représentation. Par cette acte, placé sous la plus haute autorité qu'est le Roy de France, qui reçoit son pouvoir de Dieu et de personne d'autre, le vassal doit aide, conseil et assistance à son suzerain.

Le suzerain n'a, en temps normal, que besoin de ses vassaux. Il peut, si la situation l'exige, faire appel à des groupes de mercenaires. Les mercenaires sont des troupes, parfois de bonnes qualités, qui n'ont qu'un seul suzerain : l'écu. Ils ne reconnaissent aucune autorité autre que celui qui paye, jusqu'à ce que quelqu'un d'autre mette plus d'argent sur la table. Par définition, les mercenaires ne peuvent être que des troupes d'appoint, dont il faut se débarrasser au plus tôt sitôt la tâche terminée. Cette fascination pour l'or, que l'allégeance réfute, est la pierre angulaire du fonctionnement du mercenaire et donc, une menace pour tout duché les employant.


Attaquant le vif du sujet, l'évêque se contenta que de rappeler la vérité, telle qu'elle était. La Guyenne n'avait que trop souffert dans le passé, des groupes de mercenaires. On avait fait confiance à tous, et à chaque fois, c'est un coup de poignard dans le dos que l'on retrouva.

Nous sommes actuellement en temps de paix, puisse t'elle durer longtemps, ou alors être abrégé pour la grandeur de la Guyenne. Mais il faut aujourd'hui se positionner sur ces groupes et en particulier le moins fiable de tout ceux là : l'advocatus diabolii. Cette organisation, au passif houleux, a déjà aidé la Guyenne plusieurs fois, mais l'a également desservit en de multiples occasions.

Rappelons nous le pillage du Béarn par les membres du lions. L'église a identifié six membres de l'advocatus diabolii, d'origine guyennoise, qui ont participé à ce massacre ignoble. Rappelons nous l'anéantissement de l'armée ducale toulousaine, menée par dame Lily Jane, alors que nous étions à chaque fois en paix avec eux, par l'advocatus diabolii. Les autres exemples m'échappent, mais à chaque fois, ce groupe de mercenaire est intervenu et déclencha des tensions diplomatiques.


Un trou de mémoire atteint Bardieu. Le Languedoc, terre particulièrement fière, avait elle aussi subit les attaques traitresses des Advocatus. Il se promit de regarder dans les archives du languedoc pour en savoir plus.


En vérité, ce groupe n'est que la pitoyable tentative d'un groupe autrement plus puissant, les lions de Genève, de s'implanter ici. Ce groupe restera de façade fidèle à la Guyenne jusqu'à ce que ses véritables intentions soient dévoilées.
Le rôle de l'église aristotélicienne est d'avertir le conseil ducal du danger que représente ce groupe. Le véritable chef de tout cela, le genevois Sanctus est étrangement arrivé à Montauban, puis ensuite à La Teste de Buch, pour consolider leur position. Ces hommes ont été reconnus comme manipulé par la créature sans nom lors de plusieurs procès. La Guyenne n'a pas besoin de groupuscule au dessein étrange et non définis. Pour chaque action mené de bénéfique pour la Guyenne, une autre a été maléfique.

Le seul moyen de s'assurer de la fidélité de ses troupes est de dissoudre ce groupe, si c'est nécessaire par la force, et de les intégrer dans les troupes régulières de l'ost, qui doit rester la seule force de référence en Guyenne avec la noblesse. Si les intentions des hommes de l'advocatus diaboli sont de servir la Guyenne militairement, ils leur suffit d'intégrer l'ost. Mais s'ils restent dans leurs groupuscules excommuniés, c'est qu'ils ont d'autres intérêts, qui ne sont pas probablement pas compatibles avec ceux de la Guyenne.

J'en appelle au serment qui a été prononcé par sa grâce, comme tous les aristotéliciens, et qui dit.

Citation:

Je reconnais l'église aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle, ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'être divin.


Aujourd'hui, nous apportons le conseil. Demain, nous regarderons le résultat en pleurant lorsque ces mercenaires se seront retournés contre la Guyenne pour les profits d'un duché plus riche que le notre.
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Xanthipremier
Elle laisse perler son rire, sait pertinemment l'effet que fait ce mot sur Le Manchot. Elle réfléchis, se demande si elle peut lui dire que le Vicomte de Nérac lui a dit deux mots en taverne hier tard en soirée.

Monseigneur, la gamine sourit de plus belle, fait un clin d'œil, je crois qu'il serait bon que je vous parle en privé.

Sur ce, arrive le bourgmestre de Montauban, Sancte. Elle le salue, une triste grimace furtive passe sur son visage. Quel dommage qu'elle n'aie pris son panier et quelques bouteilles ! Mais ce n'est point ici le dernier rendez-vous à la mode.
Elle regarde et écoute l'homme parler. Elle redevient sérieuse, le sujet est grave et important.
Garzim laissant Dame Aradiia et Maitre Barryroots finir leur boisson répond à une des demandes de l'homme de Montauban.
Puis arrive l'homme d'église Bardieu, qui les salue et expose ses vues concernant la proposition de mobiliser les troupes de mercenaires de l'Advocatus D.


Voilà de quoi occuper le Conseil pendant quelques nuits : peut-on ou ne peut-on pas faire confiance à des mercenaires ? Peut-on penser et croire que les mercenaires de l'Advocatus aiment plus sa chère Guyenne que l'argent ?
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Aradiia
Revenant sur ses pas, elle accepta accompagné d’un large sourire le godet tendu en s’approchant vers dame Xanthi.
Elle trinqua avec les convives et sirota le breuvage en écoutant d’une oreille attentive se demandant ce que pouvait bien faire des joueurs de soule sur un terrain, a part s’entretuer.

Le bourgmestre de Montauban reprit la parole, et Diia écrivit sur un calepin, les questions posées pour les reporter au conseil.
Elle laissa le soin au vicomte Garzimlebo de lui répondre, en tant que porte parole il n’était pas question qu’elle donne son avis sans consulter le duc Trunks.

Elle salua Monseigneur Bardieu qui prit la parole à son tour. Puis rédigea calmement sa missive. Message à la patte le pigeon prit son vol.

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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Garzimlebo
Une fois ses renseignements basiques sur les traités et les ambassades transmis au bourgmestre de Montauban, le vicomte retourna vers Xanthi... La jeune femme avait attisé sa curiosité.

Et bien ? demanda t-il simplement.
Xanthipremier
Alors qu'elle était en attente de la réponse du conseil comme tout un chacun ici, Garzim revint vers elle :

Et bien ?

Elle le regarde, l'ancienne "grâce" serait-elle curieuse comme une vieille fille ? La gamine sourit et murmure :

Je sais ceci et ce n'est point une rumeur puisque je tiens ces propos du principal intéressé.
Montre du menton le chemin par où le Sieur de Nérac vient de partir.
Il m'a dit lui même qu'il ne partait que quelque temps et qu'il sera - hélàs - bientôt de retour en notre belle Province.
Elle fait une grimace de dépit, lève les yeux au ciel et soupire :
Donc sa visite chez son cousin Arthur de Demessy, en compagnie de dame Isthar, ne sera que de courte durée.

S'il pouvait rencontrer une faucheuse sur la route du retour nous aurions bien 6 mois de tranquillité ne peut-elle s'empêcher de penser.
Sa petite voix l'interpelle : Ben ça si c'est pas un péché ! Tu devrais en parler à frère Kro !
Elle baisse la tête, sait que ce n'est pas une belle pensée.

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Aradiia
Tendant l’oreille vers dame Xanthi, Aradiia ne pu s’empêcher de sourire à l’allusion des deux tourtereaux en voyage. Toutefois sa place de porte parole ne lui laissait pas le loisir de débattre sur le sujet en ce lieu. C’est donc sagement qu’elle attendit le retour de son pigeon qui ne tarda pas à arriver. L’oiseau se posa sur le sol non loin d’elle, a pas de loup elle s’approcha vers la bestiole qui n’était pas souvent très docile. Se jetant sur lui et le plaquant au sol un peu comme devait le faire les équipes de soule. Elle manqua de trébucher pour l’attraper.
Elle déplia le message et s’adressa au bourgmestre.



Après discussion entre les différents conseillers, Sieur Sancte, je viens vous rapporter ce qu’il a été décidé pas sa Grâce.
En cas de menace contre notre duché, seules les troupes de l'ost sont celles qui sont mobilisables ainsi que les armées privées du vicomte de Blanquefort et celle de son épouse la baronne de Luzech ayant prêté serment.

L'Ost, la Prévôté, une levée de ban des nobles ainsi que le rassemblement de volontaires sont privilégiés pour défendre la Guyenne.
Chaque conseiller s'est exprimé, les avantages ainsi que les inconvénients ont été étudiés et discutés, mais la décision finale est une décision négative.


Son cœur palpitait encore. Elle fixait méchamment la maudite bestiole.
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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Sancte
Visiblement la Guyenne, encore trop veule dans sa représentation politique et le coeur encore trop emballé par les tigres de papier, n'avait pas encore viré sa cuti papiste. Le magistrat de Montauban en prit acte au travers d'une missive lue par le charme du porte-parole, emprunt de sa neutralité coutumière afin de ménager les susceptibilités. Il lui en était gré.

Vous direz donc à sa Grâce ainsi qu'à tous les conseillers, que le jour où la Guyenne sera de nouveau en danger comme elle le fut jadis par des armées qui menacent son intégrité, il se passera la chose suivante.

Les officiers et les conseillers alarmés oublieront tout soudain les réticences désuettes qui prévalent en leur coeur en ces temps de paix et de relative prospérité et se tourneront vers nous, le regard franc et le verbe fort en nous enjoignant de gonfler dans l'urgence les rangs de leurs armées afin de contrer l'envahisseur et faire en sorte qu'à la fin de la bataille, l'étendard victorieux flottant sur le champ d'honneur soit marqué du seul léopard de Guyenne.

Ce jour là, dignes et fermes, nous refuserons d'abandonner nos terres et nos familles pour venir.
Ils essaieront dès lors, outrés, de nous faire passer pour de mauvais patriotes.
Que nul n'oublie donc, qu'il en sera ainsi car ce sont eux qui nous auront renié.


Son regard altier flotta bénignement sur la merveilleuse assistance, où bestions de toutes sortes se mêlait aux gens de haute condition.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Philipusaficus
Philipusaficus qui passait par la entendit la réponse de Sancte :

Hélas ce jour risque d’arriver bientôt .Déjà en Anjou des armées qui n’ont de saintes que le nom , y sont pour remettre sur le trône épiscopal un évêque ventripotent et assoiffé d’honneurs, qui comme ses prédécesseurs délaissera son troupeau
Nul doute que ces armées après avoir agressé un de nos alliés iront faire un tour en Guyenne, le système de la mise a prix initié par l’évêque Bardieu n’ayant pas marché, histoire de faire comprendre a la Guyenne que celui qui dirige la Guyenne c’est Rome et non le duc de Guyenne


Se tourne vers Sancte :

Je vous suggère de faire une déclaration publique, histoire que si un jour on vous reproche d’être resté les bras croisés, il y ait une trace écrite
Vous avez beau être un hérétique, vous êtes un Guyennois et les gens ont apparemment oublié qu’aux jours sombres de la Guyenne, l’AD fut un des ultimes remparts contre l’invasion


Soupire :

Quel gâchis, mais il est vrai qu’après avoir fréquenté l’évêque Bardieu et ses sbires, je comprends que certains basculent dans l’hérésie.C'est dommage

Regarde la porte parole

Bon ce n’est pas tout, j’ai moi aussi des demandes à faire.

s'incline devant la porte parole

Mes hommages dame . je suis Philipusaficus avocat de Guyenne
Etant donné que le conseil ducal est bien installé, lui serait il possible maintenant de veiller a ce que l’affichage des décrets municipaux soit a jour a l’Ombriere? Celui sur la honteuse grille des salaires de la Teste n’était pas à jour au moment du procès de mon client maitre Taulas et ne l’est toujours pas .On peut légitimement se demander si le reste des décrets ne serait pas en partie obsolète
Enfin va-t-on subir une énième modification sur la définition de la citoyenneté guyennoise, étant donné en plus qu’il y a eu polémique sur l’inéligibilité de certains candidats aux dernières ducales ?c’est à la mode de modifier sans cesse notre coutumier ces derniers temps , aussi je me pose la question

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l'admin choup a dit:Il n'y a aucune règle écrite par les admins, qui empêchent les joueurs de se présenter. Il n'y a que des lois locales, faites par des joueurs, souvent abusives, et surtout qui peuvent ne pas être respectées.
Dandolo
Le Gascon s'en revenait du panneau d'affichage où il avait placardé quelques déclarations des dernières quarante-huit heures ne faisant l'impasse sur aucune en sa possession. Ce qui lui avait été reproché une fois il y a de cela quelques mois quand un Chevalier l'avait accusé de semer le trouble parmi les Fidèles via une déclaration mettant en doute l'utilité de l'action armée... Hum... Cardinal/Chevalier? Chevalier/Cardinal? Pour lui, celui à écouter avec le plus d'attention n'avait pas fait l'ombre d'un doute et c'était même inscrit dans le Code qu'il suivait...

Il arriva alors que Sancte venait quémander pour sa bande; se voyant rétorquer une fin de non-recevoir... Philipusaficus enchaînait avec, comme d'habitude, sa propre vision du Cosmos.


Arhum... Le bonjour, chez maître...

Si je ne peux vous reprocher de vous intéresser aux évènements d'Anjou, je me demande si vous êtes bien impartial quant à eux et ne saisissez pas pour la énième fois l'occasion de crier après un loup fantasmagorique.

Il me semble que la première, et seule à ce jour à ma connaissance, réaction des Autorités spirituelles de Guyenne, en la voix de Monseigneur Aurélien de Feytiat, Archevêque de Bordeaux, a été celle de la défiance vis à vis de l'action armée en cours pour restaurer la Foy et l'Autorité de l'Eglise en tant que guide des Fidèles en Anjou.

Allez vérifier: j'ai mis sa déclaration à la vue de tous...

Quant à craindre la venue des Saintes Armée icelieu... Un des leurs les appelle sans cesse à hauts cris.

Quand bien même je pourrais partager quelque sentiment avec vous quant à leurs capacités générales et que le Chevalier en question s'est lui-même contenté de renifler la piste du sieur Sancte depuis le Béarn pour trouver Montauban...

Il faudrait que leurs chefs soient bien mauvais lecteurs de cartes pour n'avoir pas trouvé encore le chemin de notre Duché depuis février!


Dandolo eut une moue semi-dubitative semi-moqueuse.

Quant à l'affaire angevine elle-même, soyez assuré qu'elle ne se résume pas en une discussion entre Rome et le Duché... Même si vous vous croyez, par extension de votre folie de vous croire chantre de la libre-pensée, "indépendants", nous sommes quand même et toujours en terres de France. Ne l'oubliez pas!

Il le salua de la tête.

Sinon, je partage votre exaspération quant aux modifications perpétuelles du coutumier et, surtout, celles touchant à la citoyenneté. A chaque que je reviens de périple, je me demande toujours si je suis toujours Guyennois... Ce qui n'a jamais empêché les maires de m'envoyer mes notes d'impôts où que je puisse me trouver.

Nouveau salut à l'attention, cette fois-ci des autres présents, s'arrêtant sur le porte-parole.

Excusez-moi, dame... Juste une aparté, j'en viens au but de ma visite.

Un de mes Frères a croisé le représentant de l'Ost à Marmande. Ce dernier se proposerait de relever le nom des suspects de brigandage pour que l'Ost leur mette à l'occasion une bonne raclée et les tienne ainsi à la disposition de la Justice plutôt qu'ils ne se fassent la malle, selon lui pour ainsi dire...

Je m'excuse à nouveau, n'étant point juriste mais simple Aristotélicien également inspiré par le message de Christos...

Et puis aussi contribuable au passage...

Est-ce vraiment légal comme façon de faire?

Et puis un procès coute de l'argent, cela servirait à quoi d'en faire un en ce cas?

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Saint Sépulcre.
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