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[RP] Au comptoir du Porte-Parole de Guyenne

Xanthipremier
Ah décidément quelle idiote elle était ! La gamine s'en voulait. Pas de doute la prochaine fois elle vient avec une caisse de 12 bouteilles.
Elle ressent le camouflé reçu par le Sieur Sancte, le croit gentilhomme même si on le dit coureur de jupon, hérétique et mégalomane.
Et puis boire un gobelet avec le Garzim, le Sante et le Dandolo réunis et l'homme d'église aussi ........


Ah, zut, zut et re-zut !

As-t-elle parlé à haute voix ? Mais non. Elle sourit à Dame Aradiia innocemment, salue d'un signe de tête messire Dandolo, elle apprécie l'homme et est toujours ravie de le revoir. Elle attend, on va encore parler d'invasions, de guerres , d'armées et autres horreurs possibles.
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Philipusaficus
Philipusaficus laissa parler Dandolo sur l’affaire « religieuse » sans riposter : a quoi bon lui faire remarquer que les armées dites saintes étaient quand même présentes en Anjou malgré les récriminations de quelques hommes d’Eglise qui ne pouvaient que se taire ou démissionner face a leur hiérarchie toute puissante
Par contre le sujet sur les suspects de brigandage fit bondir le juriste qu’il était :

Pardon ? Si je comprends, une personne de l'ost veut qu’on assigne à résidence une personne suspectée de brigandage ? Et si elle bouge d’un pas, paf ! L’ost lui rentre dedans ?

Hausse le ton :

Alors cette personne ne le sait peut être pas encore, mais ici en terre guyennoise la présomption d’innocence est de mise et jusqu'à ce qu’une personne soit déclarée coupable par la justice guyennoise, j’ai dit la justice guyennoise et celle du royaume de France à travers la cour d’appel, elle est présumée innocente ! L’ost est autorisé à hacher menu les ennemis de la Guyenne, les personnes reconnus coupables ou ceux qu’il prend en flagrant délit, de délit justement, un point c’est tout
A ce je vois quelques notions de droit s’imposent a l’ost.


Ricane

Ça expliquerait pourquoi on paye l’ost en retard, quand on les paye. Certains membres de l’ost ont du sauter le passage sur les droits des soldats de l’ost comme le droit a la solde.Et on aurait tort de ne pas en profiter

Redevient sérieux :

Ce problème spécifique des suspects de brigandage sera résolu, le jour ou on aura un procureur qui fasse son boulot. Une personne pas fichue de foutre en procès une personne ayant promis une somme d’argent pour le meurtre d’un maire, malgré des éléments accablants et des aveux, alors lui demander d’agir avec diligence et professionnalisme vis a vis des plaintes contre le brigandage, faut pas rêver non plus
Espérons que le nouveau procureur fasse son boulot , ça nous changera de certains de ses prédécesseurs .ça serait bien d’avoir un procureur a la hauteur de notre juge

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l'admin choup a dit:Il n'y a aucune règle écrite par les admins, qui empêchent les joueurs de se présenter. Il n'y a que des lois locales, faites par des joueurs, souvent abusives, et surtout qui peuvent ne pas être respectées.
Yocto
Yocto bibliothécaire du Saint Sépulcre venait rejoindre son ami Dandolo, après être passé lire le panneau d'affichage quotidien du duché.

ll salua les personnes présentes avec une marque plus appuyée pour Garzimlebo et Dandolo son Grand Maitre, ainsi que la porte parole du Duché Aradiia.

Il entendit la conversation et laissa les intervenants s'exprimer avant de prendre la parole.

Il commença par saluer Maitre Philipusaficus qui confirmait la règle d'or de la présomption d'innocence qui prévaut dans les textes de lois en cours.


Mon cher maître , je vous rejoins dans vos déclarations.

Tous vos propos confortent mes convictions aristotéliciennes.

J'ai entendu les déclarations de Guillaume de Tissonier qui parlait au nom de l'OST de Guyenne, et ses propos m'ont choqué.

J'ai moi-même été confronté à la justice, et j'ai eu l'occasion d'y prouver mon innocence (le Vicompte de Blanquefort ne me contredira pas puisqu'il était duc à cette occasion), j'estime que chacun a le droit de démontrer qu'il n'a transgressé aucune loi ou décret local, ou peut invoquer la clémence des autorités locales pour un délit par méconnaissance des règlementations locales.

Le brigandage est certes un délit très pesant pour nous qui nous déplaçons mais seules les autorités compétentes qui savent respecter les lois, peuvent infliger une sanction à ceux-ci.

Nous même au Saint Sépulcre avons pour habitude de nous déplacer en groupe armé en nombre, pourtant nous ne nous érigeons pas en cour de justice pour cela.

Le Très Haut se chargera de leur infliger le châtiment qu'il méritent à l'heure qu'il lui convient. Il sait accorder sa clémence, mais il voit tous nos méfaits, et nous jugera comme il se doit.

Je vous prie de m'excuser, une mission nous attend.

Je vous salue tous bien bas.

Frère Dandolo, on y va ?


Yocto quitta la pièce suivi de Dandolo.
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Aradiia
Aradiia en aimable compagnie avec dame Xanthi écoutait la réaction prédicatrice de Sancte et attendit que le bourgmestre ait terminé pour lui répondre.

Messire Sancte, le conseil table sur le fait que la population a toujours répondu présente en prenant les armes spontanément et bénévolement. Il espère donc pouvoir compter sur l'esprit civique des guyennois.
Les habitants ont toujours pris les armes par le passé, en temps de guerre. Le conseil est peut-être naïf de penser qu'ils le feront encore d'après ce que vous me dites, mais seul l'avenir nous le dira.
Je relate ici la majorité des opinions qui se sont exprimées, pas toutes.

La porte parole se retenait d’en dire plus, son rôle se devait uniquement de relater simplement les décisions du conseil.

Puis elle salua le nouveau venu qu’elle avait vu une fois en taverne au coté de son amie Sophie. Elle écouta ses demandes avec attention et répondit.

Bonjour maître Philipusaficus, j’ai alerté les voix de Guyenne des huit villes et je tiens dès a présent a votre disposition et celle de vos collègues les 8 décrets actualisés. Par contre je vous souligne que les décrets au palais de justice ont été mis a jour le 23 juillet dernier. Donc vous devez sûrement trouver ce dont vous pouvez avoir besoin pour faire votre travail.

Enfin va-t-on subir une énième modification sur la définition de la citoyenneté guyennoise, étant donné en plus qu’il y a eu polémique sur l’inéligibilité de certains candidats aux dernières ducales ?

Elle prit un instant pour répondre.

Concernant votre question, le sujet a été largement débattu en Gargote entre Novembre et Décembre dernier.La dernière réforme de la citoyenneté n'est pas si récente que ça, et la loi en vigueur nous semble tout à fait satisfaisante.

Mais déjà, un autre messire lui parlait d’un de ses frères et posa aussi des questions, elle répondit avec une pointe d’étonnement dans la voix.

Et bien, je vais faire remonter tout ceci au palais, afin de m’informer dans les meilleurs délais. Mais vous partez déjà ?
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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Xanthipremier
Xanthi souria à dame Aradiia. Il était temps pour elle de se retirer. Les débats allaient reprendre sur les mêmes questions : les armées, les brigands, les procès, la citoyenneté.....

Excusez moi chère Dame Aradiia, Monseigneur Garzim, Gouverneur Sancte, Maitre Barriroots, Chevalier Dandolo,
- elle se lève et salue d'un signe de tête les autres personnes présentes qu'elle ne connait point - mais il est temps pour moi de vous laisser.
Pourtant, regardant l'avocat, elle tient à ajouter :
Maitre, je préfère croiser une armée ayant une liste de noms qu'un armée qui fauche tout sur son passage et je sais de quoi je parle ! Elle ne s'aperçoit pas en disant ses mots que sa main suit la cicatrice qui va de sa taille au milieu de sa fesse droite. Elle semble lisser sa robe.
Elle se retourne vers ses amis, fait une charmante révérence :


J'aurai plaisir tous à vous revoir une prochaine fois.

Elle sourit, se relève et s'en retourne chez elle.
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Aradiia
Recevant le dernier pigeon Ducal, Diia n'en crut pas ses yeux. Il lui falut de longues minutes ponctuées de profonds soupirs agacés pour recouvrer son calme et déposer l'affiche sans trop paraître perdre la face aux yeux des personnes présentes
Citation:
A tous, présent, et à venir, salut,

Nous, Trunks le LIXeme du nom, Duc de Guyenne, par la Grâce d'Aristote, et la voix du Peuple Guyennois, nommons la Vicomtesse Ombres, régente le temps de ma convalescence.

Elle l'aura pouvoir de prendre les décisions en mon absence.

Faict à l'Ombrière, le 21 Août 1458

Trunks
Duc de Guyenne


Elle resta sur place, les yeux emplis d'une colère sourde, prête à mordre le prochain qui poserait une question dont il a déjà la réponse.
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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Kronembourg
Pas trop porté sur les débats en place publique et surtout préoccupé ces derniers temps par le fait que sa descendance puisse devenir exclusivement féminine, le barbu le plus adulé de la Guyenne traînait sa carcasse aux alentours du comptoir en guettant chaque jour LA nouvelle que toute la population attendait certainement.
Il s'était promis de laisser sa femme en paix durant toute la durée ( interminable ) de son mandat, même si le fait de la laisser seule se débrouiller parmi les bellâtres ( sans envergure au fond ) et les intellectuels ( très laids ) le contrariait fortement.

Et puis il faut le dire, il n'était pas non plus venu ici pour rien : Pouponner sans sa femme était devenu un enfer pour lui. Il avait d'abord cru qu'il pourrait emmener la petiote de trois mois couper à ses côtés les chênes de Montauban ou étudier religieusement à l'université, enfin lui apprendre quelque chose quoi ... mais les larmes et les cris de la diablesse avaient rapidement eu raison de sa patience de nouveau père.
Elle serait sûrement une hérétique.
Donc, il venait ici lui " refiler le bébé ". Et après ces trois semaines épouvantables entre les langes et les odeurs inhumaines, Diia n'avait pas intérêt à dire non.
Posant un oeil sur l'affiche qui venait à peine d'être posée, le Sacristain trahit un regard pas vraiment étonné.
Il salua les personnes présentes qu'il connaissait : Dame Xanthi qu'il était impatient de revoir à Blaye, l'Amiral Sancte, Garzim un peu plus loin ...

... Puis approcha de sa femme afin de donner un motif et une contenance à sa visite et pour cela, rien de mieux que de poser une question dont on connaît déjà la réponse.


Le bonjour, dévouée et magnifique porte-parole. ( Très bonne entrée en matière ça, pour lui refiler le bébé )

Je viens à vous afin de vous demander où en sont les négociations entre l'Eglise et le Conseil concernant le concordat. C'est que vos discussions nous semblent un peu obscures, pour ne pas dire vaseuses, et surtout sans résultat pour le moment.
Pouvez-vous nous dire quelles sont les positions du Conseil, ainsi que celles de l'église, et si les négociations ont commencées ?


Elle allait le détester, c'est certain. Mais provoquer une dispute faisait partie de sa tactique pour se débarrasser de la petiote pour quelques jours.
On n'a rien sans rien.
Sancte
C'est parti, mon kiki ! La nomination arbitraire d'un Régent à peine trois semaines après les élections ducales cumulée aux négociations plutôt taiseuses que le pouvoir menait avec l'Église -ce qui n'avait jamais rien auguré de bon- suffirent à faire sortir les hommes responsables de leur réserve que leur dictait jusque là un scepticisme courtois.

Subséquemment à cette terrible nouvelle au contenu assez évasif, le porte-voix des Huguenots de Montauban-la-Réformée avait distancé le peloton de la foule afin qu'il puisse se joindre à l'homme barbu dans sa quête d'explications, même si pour sa part, il n'avait point emporté de nourrisson à fourguer à la sauvette. Ce qui eut pour conséquence de placer devant le porte-parole deux des plus grands gaillards de Guyenne, forcément concernés par la spiritualité de par leurs fonctions, mais pas que. Il sentait que tout allait se jouer, là, le meilleur comme le pire, dans un de ces moments décisifs, où un Duché est presque mûr à basculer dans une énième crise politique et spirituelle.

Décollant son regard de la foule pour le poser sur le porte-parole du conseil, le Lecteur Réformé formula demande à son tour sans attendre de réponse qui avait de toute façon de grandes chances d'être dédaignées en l'état.



Bonjorn Dona Aradiia.

Nul ne doute que cette annonce ne vous ravit pas davantage qu'au peuple de Guyenne, mais il semblerait néanmoins que sa formulation demeure assez cavalière. Comme chacun sait, depuis les secousses politiques qui ont suivi la démission de la Duchesse Elianor de Vergy du Conseil et qui ont du porter le Senher Garzimlebo à la tête de ce Duché, la Pairie n'a eu de cesse de nous mettre des bâtons dans les roues et, fatalement, a réussi à faire sceller au Roy un texte encadrant le statut des Régences. On y apprend notamment que: "La régence nécessite validation par la chambre des pairs de France et dure jusqu’à la tenue de nouvelles élections comtales/ducales."

Aussi, j'aimerais savoir si la dite Régente Ombres, a su appuyer son statut après validation par la chambre des Pairs de France, si elle s'apprête à le faire, ou si elle est décidée à se torcher avec cet édit Royal, ce qui, bien entendu, constituerait là un acte audacieux dont le courage m'inviterait presque à l'admiration pour sa personne.



Car autant le dire, depuis les élections, ce grand Duché avait tout l'air d'un galion sans âme ni patron se préparant à évacuer sa population sous le coup d'une catastrophe prochaine. En espérant que pour PPG, le trône ne repasse pas deux fois.


En sus, je me joins aux inquiétudes formulées par le Diacre de Blaye Kronembourg, afin de connaître les sentiments du Conseil sur la question religieuse qui secoue notre Province, sur l'étonnant silence de l'Église, qui ne peut que démontrer ainsi sa volonté mesquine de négocier et faire pression sur le régnant en coulisses plutôt qu'au grand jour où elle se contente de mettre des têtes à prix et poignarder les élus du peuple, disposant de la complicité passive d'un Duché qui ne dispose point du cran nécessaire pour se faire respecter auprès des prélats, et enfin sur la réelle nécessité de mener des négociations avec des gens qui ont maintes fois démontré qu'ils avaient davantage à prendre qu'à apporter.

Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! Seule la foi en le premier sauvegardera nos âmes et seule la fiance accordée aux seconds cimentera l'unité de Guyenne.
De concordat vicieux signé avec l'engeance papiste, nous n'avons point besoin.



En Guyenne comme en Anjou, il était temps de jouer le tout pour le tout.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Betoval
Betoval qui passait voir a Bordeaux si les filles de joie avaient acquis un bronzage intégral pendant l'été passa par le bureau du porte parole comme un pèlerinage d'une époque ou l'on y parlait.
Quelle ne fut pas sa surprise d'y entendre des voix qui semblaient presque poser des questions importantes.

Salue à vous aimable porte parole.
Je me permet d'appuyer les questions des deux hommes précédents, et je les paraphraserais pour reposer la même question en plus clair: Va t-on continuer de gouverner cette province en prenant ses sujets pour des veaux ?

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Sancte
Ah, et encore une petite chose.

Oui. Il n'intervenait pas si souvent que cela au bureau du porte-parole. Mais il le faisait avec persistance. Le Gouverneur de Montauban sortit de son pourpoint un joli pli chargé de notes personnelles et autres copies de documents retranscrits.

Dans le coutumier de Guyenne, nous lisons:

Coutumier de Guyenne - IV.1 a écrit:

Est Sujet Guyennois toute personne ayant un champ, une échoppe ou un fief en Guyenne.
Le titre de Guyennois d'honneur peut être donné par le Duc en raison de services rendus au Duché. Ce titre donne accès aux même droits qu'un Sujet Guyennois.
Seul les Sujets Guyennois peuvent se présenter à une élection Municipale ou Ducale.


Dans les annonces officielles du Duché, nous lisons:

Annonce Ducale du 12 Juillet 1458 a écrit:
A tous, présent, et à venir, salut,

Nous, Sophie, Duchesse de Guyenne, par la Grâce d'Aristote, et la voix du Peuple Guyennois,

Eut égard à son statut de Maréchal de France ayant en charge notre duché, décernons le titre de citoyen d'honneur de Guyenne au Vicomte Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith ci-nommé "Flex".

Faict à L'Ombrière, le Douzième Jour du mois de Juillet de l'An de Grâce Quatorze Cent Cinquante Huit

Sophie
Duchesse de Guyenne.




J'en viens donc, cher Conseiller, à ma question.
Si le coutumier nous indique que l'on peut se voir décerner le titre de Guyennois d'honneur en raison de services rendus au Duché, j'exige de la part de l'administration en place de savoir de quels services rendus on parle ici et si comme je l'imagine, on ne parlait d'aucun service rendu en particulier, j'aimerais savoir si au travers de cette décision, on devait considérer comme acquis que tout maréchal de France en charge de notre Province est de facto considéré comme citoyen d'honneur et par conséquent, parfaitement apte à se présenter à toute élection municipale ou ducale sans forcément être domicilié en ce Duché et répondre aux critères du sujet Guyennois.

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Aradiia
La mâchoire serrée, l’œil noir, elle aperçu son Kro et se frotta les yeux énergiquement puis les leva vers le ciel un long moment pour se dire qu’elle avait certainement rêvé. Redescendant doucement son regard sur la silhouette familière, à présent toute proche.

Le " bonjour, dévouée et magnifique porte-parole. "
* Lui, il a quelque chose à me demander,
Ce n’est pas son genre de m'abreuver de tant de flatteries en une phrase.
Non ! Non, pas possible, c’était vraiment le moment le plus saugrenu que son époux aurait pu choisir pour venir lui rendre visite.
Elle l’écouta, puis en suivi le bourgmestre ainsi que maître Betoval.

Légèrement surmenée, la porte-parole se prit à se demander si ce travail ne lui serait pas rémunéré à l'issue des deux mois. C'est que beaucoup de questions et très peu de réponses concrètes lui parvenaient. Elle prit une grande respiration et aussi calmement que possible, commença :


-J’attends que la totalité du conseil se mette d'accord sur une affiche à poser.
C’est alors qu’apparu en courant un page portant plusieurs parchemins dans les mains, elle lui prie avant même qu’il ouvre la bouche.

-Messires, voici les réponses à vos questions, je vous laisse lire mais attendez que j’aie le temps de les afficher.

Une fois fait, elle se recula et s’adossa sur son tonneau pour ne pas en perdre une miette, jambes et bras croisés sans perdre de vue son sacristounet.

Citation:
Nous Conseillers Ducaux de Guyenne,

Considérant l'indisponibilité temporaire de sa Grâce Trunks,

Déclarons que la nomination prématurée de la Vicomtesse Ombres comme régente :

Ne faisant pas suite à la démission de notre Duc,

Celle-ci n'étant pas désignée par l'ensemble des conseillers ducaux ni soumise à la reconnaissance de notre bon Roy,

N'est pas effective, et que le terme de régente n’est pas approprié.

Le seul nouveau rôle que nous reconnaissons à la vicomtesse Ombres, est d'assurer le relais entre le Conseil et son Duc convalescent.

Annonçons que les Conseillers, unis en l'absence de leur dirigeant, continueront à gouverner de concert la Guyenne car telle est leur mission confiée par le peuple, par la voie de l'élection, et ce jusqu'à son retour ou sa démission, si le sort venait à s'acharner sur sa santé.

Pour le Conseil,


Novembre
Drykern
Eruntalon
Foster


Citation:
Les négociations pour un nouveau Concordat ne sont pas entamées, la présence du Duc nous est nécessaire.
Néanmoins, nous conseillers, refusons majoritairement une condition préalable et imposée par l'Église pour les entamer : remettre l'ancien concordat en application pendant les discussions.

Voix POUR la pose du Concordat : Ombres, Brixius
Voix CONTRE la pose du Concordat : Sophie, Emi, Aradiia, Mimi83720, Drykern, Barryroots, Novembre, Eruntalon, Foster
Garzimlebo
Le vicomte avait quitté le comptoir après avoir ouïe l'annonce de la nomination d'une 'Régente' en conséquence de l'état santé du Duc. Il avait des choses à faire, des gens à voir...
Un moment plus tard, le petit Gwenolé, page de la maison Hyrglas-Blanquefort, vînt porter un parchemin à la jolie Porte-Parole...


Citation:
A sa Grâce Trunks, dict Trunks59, Duc de Guyenne, par les vœux d'Aristote, du Roy et du Peuple Guyennois,
Aux Conseillers Ducaux de Guyenne,
Aux élus, aux responsables politiques, militaires et juridiques de Guyenne,
A tous les Sujets Guyennois,
De Garzim Hyrglas-Blanquefort, dict Garzimlebo, vicomte de Blanquefort et baron de Luzech, Protecteur de Guyenne et commandant de l’armée ‘Volens nolens!’,


Salut.

En ces temps où le Duché de Guyenne balance aux frontières de la dignité et de la déchéance,
En ces temps où les Sujets guyennois de toutes confessions prient le Tout Puissant de leur accorder de vivre en paix au sein de leur foyer,
En ces temps où l’Eglise Romaine et Aristotélicienne observe avec attention et bienveillance le Duché de Guyenne,
En ces temps où les sujets de Guyenne voués à d’autres cultes veulent croire en la justice et l’équité,
En ces temps où les Alliés de la Guyenne s’interrogent quant à ses positions et sur le crédit à lui concéder,

La maison Hyrglas-Blanquefort assume le devoir que représente la charge de Protecteur de Guyenne, par ses armées, par ses gens d’armes, par ses finances et par ses conseils.
Nous avons patienté longtemps, accordant à ce Conseil une indulgente tolérance eu égard aux circonstances délicates dans lesquelles il eu à se mettre en place. Il nous semble à présent que la compassion doit se muer en une impitoyable exigence.

Nous avons appris avec émoi la nomination de la Conseillère Ombres de Verne, vicomtesse de Castillon de Médoc, comme Régente de Guyenne, découvrant par là-même que sa Grâce Trunks était souffrante.
Nous avons pris connaissance avec satisfaction des communications des Conseillers en place, à savoir l’unité du Conseil sur les rôle et place de la Conseillère Ombres de Verne, en rapport à sa nomination, mais également au sujet des négociations entre les autorités guyennoises et cléricales.
Nous félicitons le Conseil Ducal pour sa franchise retrouvée, et apprécions d’être tenu au courant de faits d’aussi grave importance que l’état de faiblesse de notre Duc, l’énonciation d’une condition inepte au commencement des négociations par l’Eglise Aristotélicienne et Romaine, et la position du Conseil sur chacun de ces points. Nous ne doutons pas un seul instant que le peuple guyennois tout entier se réjouit d’enfin ouïr des nouvelles de son Conseil.

Car, et nous ne l’oublierons pas, non plus que les bons sujets de Guyenne, arrivée au terme du mi-mandat, la Guyenne attend et s’interroge.

La maison Hyrglas-Blanquefort, par les volontés successives de leurs Grâce Sophie et Trunks, porte le titre de Protecteur de Guyenne au travers de ma personne, et chacun des gens de notre mesnie en connait et en accepte les devoirs inhérents. Aussi loin que notre souffle et l’honneur le permettront, nous servirons notre duché et le protégerons, ainsi que notre suzerain le Duc est en droit de l’attendre.
Le Bon Peuple de Guyenne est en droit d’attendre pareil sens du devoir de ses élus.

Après plusieurs semaines, quels grands débats, quelles affaires d’importance supérieures, ont tenu nos Conseillers et notre Duc si loin de ceux pour qui, et par qui, ils siègent en Conseil ? Les talents oratoires et les courtoises manières de la Porte Parole ne suffisent pas à masquer l'intolérable vérité.
Des négociations pour un nouveau Concordat avaient été promises par chaque liste candidate ainsi que par l’Eglise Romaine et Aristotélicienne : on nous dit que rien n’a été fait, si ce n’est la réception des exigences de l’Eglise ! Le Conseil s’oppose à cela, mais nulles discussions n’ont été menées !
De grands projets portuaires devaient voir le jour sous ce mandat, sa Grâce elle-même en défendant l’intérêt stratégique, tant sur le plan économique que militaire : un mois a passé et il n’y a toujours pas la moindre planche du plus petit bout d’un quai d’appontement à Blaye, ni à La Teste de Buch, non plus que de signes de travaux d’agrandissements du port bordelais. A quand les ports de Guyenne ?!

En ces temps où certains manquent de pain, où d’autres cherchent un toit,
En ces temps où les Soldats de Guyenne appellent de leurs vœux la juste récompense de leurs deux années de concessions et de sacrifices, espérant le jour où leurs services seront rétribuer en espèces sonnantes et trébuchantes comme tout un chacun en ce Duché,
En ces temps où les capitaines et marins guyennois attendent une politique audacieuse et volontaire,
En ces temps où les Municipalités ont besoin de l’appui financier du Duché pour mener de grands projets,
Que fait notre Conseil ? Que fait notre Duc ?

Aujourd’hui souffrant, notre Duc n’a-t-il pu exercer ses fonctions et faire valoir ses décisions un seul jour depuis qu’il a accédé au trône ?
Si le trône de Guyenne est vacant tel qu’il y parait depuis un mois, il est du devoir du Conseil Ducal d’y remédier. Et une régence d’apparat ne saurait être une gouvernance propre à diriger la Guyenne en ces circonstances.

La Guyenne a besoin d’un pouvoir réel, légitime et représentatif,
La Guyenne a besoin d’un Conseil fort et ferme,
La Guyenne a besoin de projets, la Guyenne a besoin d’avancer.
Nous appelons chacun à prendre ses responsabilités et à agir pour le mieux de notre Duché.

Si les Conseillers ont prêté serment au Duc de Guyenne, qu’ils n’oublient pas que leur allégeance, ainsi que la notre, va avant tout au Bon Peuple de Guyenne !
Que quiconque qui violera ou diminuera la mesure de ce serment et devoir soit transpercé par le javelot de l’anathème, dès à présent et pour l’éternité. Et que sa place soit, pour sa fourberie, avec ceux qui sont à jamais entourés d’un feu inextinguible, dans un amas de perdition.


Faict au campement de 'Volens nolens!', entre Bordeaux et Bazas, le vingt-deuxième jour du mois d'août 1458.



--Homme_sous_sa_capuche
Le capuche qui avait était averti chercha une fenêtre ouverte. Avec ces chaleurs, il n'eut pas de mal à en trouver une pour dire ce qu'il pensait de ce qu'il apprenait. La non "conformité" de l'élection du Régent, et le vote contre le Concordat.

Les chiens gueulent ! Ils bavent leur bile satisfait de foutre la province sans dessus dessous !
Ils n'ont encore pas eu assez d'avoir les mains sales, ils en redemandent !

Ils n'en ont pas assez de ce pouvoir qui les fait basculer dans la pire veulerie ? Ils n'en auront donc pas assez de cracher sur l'Amour aristiotélicien ? Sous des prétextes facheux, débiles, obscènes ?

Profiter de la faiblesse passagère du Duc ! Ces chiens ne savent rien d'autres que d'écraser tous ceux qui ne pensent comme eux ! Tout ceux qui ne vont pas dans leur sens de la marche forcée qu'ils veulent vous imposer, Guyennois Vertueux ! Ouvres les yeux, tu es entourés de lâches, de vautours, qui abattent un Duc alors qu'il n'est pas là pour se défendre ! Ils se disent nobles ? Noble de quoi ? Il salissent leur titre ! Ils salissent pas leur honneur, puisque au vu de ce que l'on voit, ils n'en ont vraiment aucun... ! Guyennois, il est temps de te réveiller !

Les fourbes qui s'annoncent plus aristotéliciens que l'Eglise elle même, ne sont pas foutus de foutre Sancte le menteur hors de Montauban, hors ils sont bien nombreux en cette ville à se targuer d'être baptisés, vertueux sous leur sourire corrompu, et à tenir des postes importants, et à tenir la chandelle avec les clercs qu'ils poignardent encore et encore dans le dos ! Que font ils pour grandir la Guyenne ? Rien ! Ils laissent un pillard, vulgaire, suffisant, à la tête de leur ville chérie, en se riant de Rome, du Roi et de tous les Saints et nobles Pairs de France ! Ils laissent la Guyenne aux mains de ces quelques uns qui ne veulent qu'une chose, un pouvoir toujours plus grand et éternel, une Justice à leur effigie maculée d'orgueil ! Un pouvoir qu'ils ne veulent laisser entre d'autres mains que les leurs, crasseuses de toute leur bassesse.

Voyez les se pavaner, se rire de vous, Guyennois ! Il est temps de se lever, et de crier haut et fort assez ! Assez de quoi ? De toute cette mascarade de politique vereuse jusqu'à l'os, ou ce sont toujours les mêmes qui cassent tous les autres, sur votre dos !

Guyenne ! Pour toujours !
--Messire_prout
Alors qu'il était à sa recherche, Messire Prout vit son dément échappé de l'asile hurler comme un goret qu'on égorge en plein milieu du bureau du porte-parole.

Ah te v'là, t'arrête de beugler... Nan mais Hooooo !

Et de le tirer par sa capuche du costume réglementaire de la maison de fous.

Tu nous fais honte là... tais-toi maintenant.
Aradiia
* Houlà ... c'est quoi ce demeuré ? Un leveur de foules ou un voleur de poules ? * Pensa Aradiia.

Presque autant effrayée qu'elle pouvait être énervée, la PP ( beau surnom ça la PP ) faillit lui dire qu'il ferait mieux d'ôter sa capuche s'il souhaitait être entendu ...Mais déjà un homme le rappelait à l'ordre et le ramenait là d'où il n'aurait jamais dû sortir : Visiblement une maison de fous.

Diia lui adressa un léger signe de la main.

- Bon retour chez vous, Sieur ... le bonjour à votre entonnoir !
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