Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 20, 21, 22, ..., 47, 48, 49   >   >>

[RP] Au comptoir du Porte-Parole de Guyenne

--Homme_sous_sa_capuche
Le capuche se faisait malmené soudainement, alors qu'il n'était que devant la fenêtre, et on le trainait bien plus au dehors qu'il ne l'était déjà.

Un comble de jeter un homme ainsi dehors, j'y suis, ouvrez donc vos mirettes embuées !

Puis était venu la soutane frappée de la croix noire. Un cureton ? Il n'en avait pas vu depuis... depuis là-bas.

Rha ! lança t-il... n'en croyant pas ses yeux. Il se pensait revenu en son pays au loin. Ce pays de chaleur persistante. Il y avait connu, la faim, la misère. Il y avait connu aussi le luxe, la guerre, à dos de ces animaux à bosses que les gens des Royaumes du nord appelaient "à bosse". Il avait connut la misère, la déchéance après le faste. Il savait combien la richesse apportait le malheur, et inversement. Il avait alors connu un groupe d'hommes de missionnaires, qu'ils s'appelaient, avec des croix dorées, des babioles. Qu'il avait un temps persécuté.

Hey ! Salam... je crois que vous mettez les pieds où il ne faut pas ! Ce que vous dites est bien vrai, mais il n'est peut-être pas sain de le conter haut et fort. Voyez ces chiens dans ce désert qu'ils veulent faire de la Guyenne, un désert parcouru de chacals, de hyènes, vous savez ce que sont ces bêtes ? Des charognes... en mon pays.

Se tournant vers la Dame et les autres, il dévoila son visage, vieux, usé, mais aussi marqué par la maladie qui ronge la peau.



Voilà ! vous le voyez mon "thal"a" (1). Vous comprenez pourquoi je ne le montre pas, pourquoi je passe pour ce que je ne suis, ou bien si. Je vais et viens, je ne peux rester au même endroit, mais en chaque endroit j'y apprend des choses, même si je perd mes oreilles et ma vue, petit à petit. Mais je me plais pas ici, en Guyenne. J'y vois ce que j'ai vu devenir mon clan, là-bas. A force de corruption et de non dits. Il a disparu comme les sables, dans le temps, il n'en reste que quelques bribes dans ma mémoire. Si je m'emporte, c'est que mon âme n'en est pas encore apaisée. j'ai pas envie que la Guyenne finisse comme lui. Mais j'y reste pour ne pas le voir faire comme mon clan, à devenir trop orgueilleux, il en a subi le courroux de Dieu, comme votre Oanylomachinchose du Livre.

Il se tourna vers le "prêtre" qui portait un fourreau d'arme, peu habituel pour un homme de cette foi de ces Royaumes du Nord.

Mais le Livre dont parle cet homme, je l'ai lu, car j'ai connu de ce que vous nommez ici des prêtres. Là bas on les nomment hommes de visions. Ce Livre, j'ai appris à le connaitre. Mais je suis loin d'y adhérer totalement. Il apparait que ce Livre provoque en vos Royaumes des troubles infinis. Il engendre des coutumes et des êtres tels ce maire de Montauban, qui agissent de façon outrancières, suffisantes, comme dit le soutane, qui prennent ce Livre à leur compte, en font une lecture qui n'est que la leur, pour mieux tromper ceux qu'ils finissent par trahir, au bout d'un temps certain, et qu'ils veulent imposer à un moment où à un autre par la force des armes, ou de la menace.

L'homme rabattit sa capuche... cracha par terre...

Et je suis pas akhbal (2) !

Puis il s'éloigna, disparaissant dans la foule, courbé.


_________________________

(1) : phonétiquement "visage" en arabe
(2): idem "fou" idem
Aradiia
Le chevalier Hagden lui montra un feuillet toujours aussi confus, elle essaya de comprendre.
Et bien que dit ce document, messire ?

C’est alors que Diia se recula au moment ou l’encapuchonné face à elle se découvrit, tout en écrasant quelqu’un derrière elle. Elle porta ses deux mains à ses joues, ouvrant tout grand la bouche et les yeux de terreur. Une vraie vision d’horreur terrifiante la paralysa sur place. Il ne peut y avoir plus horrible que de telles visions.

AAAAAAAAiiiiiiiieeeeeeeeeouuuuuuuuuuuuyouiiiiillllllllllllllleeeeeeeeeeeeeeeeehiiiiiiiiiiii !

Elle entendit un hurlement derrière, qui par ricochet lui fit faire un demi-tour sur place portant cette fois ses deux mains à sa poitrine dont les battements saccadés faisaient soulever rapidement son corsage.
Une autre vision d’horreur quand elle regarda l’alarmante grimace du gamin qu'elle venait de blesser, se tortiller sur place.


OUfffff !! Voila grnmff une dépêche… Dame.


La PP se pencha vers l’enfant et lui donna une caresse sur le front, ne sachant pas comment soulager la douleur bien visible. Elle sortit de sa poche un gros morceau de nougat qu’elle déposa dans sa main et lui murmura tout bas.
Merci, mon pauvre petit, va mettre ton pied dans la fontaine, ça va faire… dégonfler et régale toi avec ça.
Elle sourit légèrement et regarda s’éloigner l’enfant boiteux qui lançait des jurons a tout va.
Elle prit le communiqué qu’elle afficha.



Citation:
A la Population de Guyenne, Salut.

Afin que les choses soient dites, ne croyez pas, par mon refus de reconnaître Dame Ombres comme régente, par mon refus de voir disparaître le Concordat, que je me désintéresse du Devenir du Duché. Bien au contraire!

La Seule Autorité de Guyenne est notre Duc Trunks. Il n'est donc point envisageable de reconnaître une quelconque Autorité à qui que ce soit d'autre si ce n'est le Peuple de Guyenne dans son Ensemble.

La décision de Révoquer le Concordat ayant été prise par la plus haute Autorité du précédent Conseil, sans discussion avec icelui, n'était somme toute pas raisonnable. Dans une Volonté de Conciliation, l'Église Aristotélicienne nous a proposé de ne point révoquer ce Traité afin de le faire évoluer.

En effet, comment modifier un Traité sans en reconnaître son essence, son importance, pour l'Allié qui se présente à nous. L'Église, à travers l'Autorité de Monseigneur Aurélien, se veut devenir un de nos Alliés des plus engagés puisque présente dans la Majorité des Royaumes. Il nous sera toujours possible de reconnaître ce qui est, il nous est plus difficile de reconnaître ce qui à été.

Si nous mettons à mort le Concordat, il nos sera impossible de négocier à nouveau un Accord avec les Autorités Spirituelles. Gardons toutes les chances de notre côté et faisons évoluer en de bon termes, notre Alliance avec l'Église Aristotélicienne,

Restant à vote Disposition,
Conseillé Brixius,
Tribun de Bordeaux (11 Mandats).
--Gwenole
Gwenolé écoutait depuis un moment ce qui ce disait icelieu... Il avait apporté à la jolie dame que le vicomte lui avait désigné une fois comme une grande médicastre et la Porte Parole du Conseil Ducal actuel, un pli dans lequel se trouvait consignée la lettre ouverte de son maitre au Duc et au Conseil, mais il n'était pas même certain que la jolie dame ait fait cas du parchemin... Il faut dire qu'avec tout ce remue-ménage, il pouvait presque la comprendre, même si lui-même ne se serait pas permis un tel oubli tant son maitre, et surtout son épouse!, l'aurait durement sermonné.
Mais ce qui tracassait le petit page depuis un moment, c'était ce que le dernier arrivant déblatèrerait avec hargne... Le bonhomme semblait sous-entendre que son maitre vénéré, homme digne parmi les dignes, avait sali son honneur en attaquant le duc, son suzerain, en profitant de ses faiblesses passagères. Quelle folie !

Quelle folie que de croire le vicomte capable d'une telle infamie, et quelle folie d'oser le clamer haut et fort !
Le sang du petit Gwenn bouillait et les lèvres du page "personnel" du vicomte étaient mordues à vif par des dents serrées par la colère... Après que l'hurluberlu ait répété encore une fois ses insanités, Gwenolé explosa dans une colère toute faite de timidité :


Ce n'est pas vrai !... Un silence durant lequel l'adolescent jeta un oeil en direction de la Porte Parole avant de glisser tout bas, en bredouillant : Enfin avec votre permission, dame....
Inutile de dire que, étant du cru Blanquefort, il ne comptait pas s'arrêter là... Mais la courtoisie, comme le lui répétait toujours le vicomte, commande en toutes choses. Mis à part certaines, ajoutait toujours son maitre, mais de cela, le page n'avait jamais eu encore d'explications... Quoiqu'il en soit, il poursuivit en élevant la voix pour que tous l'entendent, sans quitter des yeux l'homme qui osait s'en prendre lâchement à l'honneur de son protecteur.

Ce n'est pas vrai ! Vous dîtes que le Duc est attaqué par son conseil et par ses nobles qui profitent de ses faiblesses, mais vous savez parfaitement que c'est faux !
Les jeunes poumons du garçon n'étaient pas encore taillés pour les longs discours, et la colère n'aidait en rien Gwenolé a garder son souffle, mais la passion aidant seuls quelques inspirations haletantes lui suffirent à repartir de plus belle...

Mon maitre m'a très bien expliqué pendant que je prenais la dictée ! Les élections ont eu lieu il y a un mois et rien n'a été fait, personne ne sait rien, le peuple de Guyenne, nobles compris, n'a aucune nouvelle de son conseil ni de son duc ! Le Duc, suzerain de mon maitre, aurait-il été bien portant que le vicomte m'aurait dicter les mêmes mots, j'en suis certain !

Le connaissez-vous seulement, vous ? Il n'y a pas homme plus droit ! Et c'est bien l'esprit emprunt de ses devoirs de vassal que mon maitre a agi de la sorte, passant outre la nouvelle des difficultés de santé de sa Grâce Trunks. Croyez-m'en !
Trois fois j'ai jeté ma copie au feu sous son injonction, car il préférait renoncer ! Je le sais bien ! Alors que vous, vous ne savez rien du tout !


Là, il savait qu'il pouvait commencer à être fier.. Le contenu n'y était peut-être pas, la forme restait sans doute à travailler, mais en longueur, le page de la forteresse blanche des landes médocaines savait que son maitre serait fier de lui. Ah ! la fougue de la jeunesse !... Il croyait être déjà à la hauteur le jeune loup ! Mais chacun sait qu'en ces lieux-ci, en pareilles circonstances, le vicomte eu fait bien des merveilles ! Et que ses détracteurs, assourdis tant par le poids que par le nombre de ses arguments, auraient fui devant semblable déluge ! Mais que voulez-vous, Gwenolé est jeune, Gwenolé aime son maitre _tout le monde devrait l'aimer d'ailleurs! _ et Gwenolé tremble... Il sait qu'il devrait se taire, que le vicomte lui a dit de ne jamais prendre part aux débats en son absence. Et qu'en sa présence, il n'en aurait pas besoin d'ailleurs. Mais quoi !? On salirait le nom du Protecteur de Guyenne et il ne dirait rien ?
Et puis tiens ! encore un peu... Gwenn se lâche, improvise... comme pour en faire trop.


En plus, si le Duc est souffrant, et vu ce qu'il se passait sous sa gouvernance avant ça, il vaut sans doute mieux pour tout le monde qu'il démissionne !
Ah... peut-être que ça, c'était en trop oui. A la réfléxion, et même si le pourpre de la colère recouvre déjà ses joues avant que la honte ne s'en empare, le petit page de Blanquefort se demande s'il avait bien à dire cela, lui, petit page de la maison Hyrglas-Blanquefort, l'une des plus grande maison de Guyenne... Il sait qu'il ne sera pas désavoué. Son maitre a trop d'honneur, justement, pour ne pas assumer les fautes commises par ses gens en public et en son nom. Mais lui, Gwenn, peut-être aura-t'il à en payer le prix dans les bas-fonds de la forteresse...
Kadfael
Citation:

A la Population de Guyenne, Salut.

Afin que les choses soient dites, ne croyez pas, par mon refus de reconnaître Dame Ombres comme régente, par mon refus de voir disparaître le Concordat, que je me désintéresse du Devenir du Duché. Bien au contraire!

La Seule Autorité de Guyenne est notre Duc Trunks. Il n'est donc point envisageable de reconnaître une quelconque Autorité à qui que ce soit d'autre si ce n'est le Peuple de Guyenne dans son Ensemble.

La décision de Révoquer le Concordat ayant été prise par la plus haute Autorité du précédent Conseil, sans discussion avec icelui, n'était somme toute pas raisonnable. Dans une Volonté de Conciliation, l'Église Aristotélicienne nous a proposé de ne point révoquer ce Traité afin de le faire évoluer.

En effet, comment modifier un Traité sans en reconnaître son essence, son importance, pour l'Allié qui se présente à nous. L'Église, à travers l'Autorité de Monseigneur Aurélien, se veut devenir un de nos Alliés des plus engagés puisque présente dans la Majorité des Royaumes. Il nous sera toujours possible de reconnaître ce qui est, il nous est plus difficile de reconnaître ce qui à été.

Si nous mettons à mort le Concordat, il nos sera impossible de négocier à nouveau un Accord avec les Autorités Spirituelles. Gardons toutes les chances de notre côté et faisons évoluer en de bon termes, notre Alliance avec l'Église Aristotélicienne,

Restant à vote Disposition,
Conseillé Brixius,
Tribun de Bordeaux (11 Mandats)



En ville de Blaye j'ai découvert ce message ducal de la part de la voix de Guyenne. Pardonnez moi mais j'ai plusieurs questions qui me turlupinent gravement.

Tout d'abord je soutiens l'intervention du Conseiller Brixius, je suis un fervent défenseur de l'Eglise d'Aristote et il faut que notre conseil ducal défende la religion d'Etat du Royaume, les conséquences en seraient gravissime de penser tout autre !


Ensuite je découvre que Dame Ombres serait Régente ?
Que devient notre Duc ? il est souffrant ?

Pardonnez moi encore de mon ignorance mais à Blaye, la communication ducale avec notre ville est désastreuse. D'ailleurs j'en appelle au peuple pour s'en souvenir pour les prochaines élections ducales car c'est du foutage de gueul ! La communication de certain conseillers ducaux est totalement nul et même Blaye est délaissé par le Duché sur certain dossier donc je me permets de venir ici poser des questions et avoir des réponses.

Y a plusieurs mois je suis venu en gargote sonner le signal d'alarme pour avertir le conseil ducal de la situation, mais ça n'a rien changé alors que l'on m'avais fait des promesses de changement, je constate encore des manières de politiques bien basses

Il est vrai que lorsque le peuple s'adresse au Duc, aucune réponse ni par courrier ni représenté par les voix de Guyenne ça devient inquiétant, on se demande l'intérêt d'un Duc fantôme ?

j'ai cru entendre : "Ce n'est pas vrai ! Vous dîtes que le Duc est attaqué par son conseil et par ses nobles qui profitent de ses faiblesses, mais vous savez parfaitement que c'est faux !"

Il me semble que les conseillers prêtent serment envers le Duc non ?
Est ce que les conseillers ducaux manqueraient à leur devoir ?


Enfin, le sujet pour lequel je suis là est évidemment religieux, est ce que la Guyenne souhaite une croisade sur ses terres de la part du Roy ?
car je sens une montée de l'hérétisme dans notre Duché et ça commence à inquiéter la population qui commence à quitter la guyenne que fait le Duché et quelle solution prend il ?

L'information n'est pas récente, ça fait déjà plusieurs mois que la question est posée et reste en suspens !



Il était hors de question pour le Vicomte de reconnaitre une régente incompétente en Guyenne qui se promenait au Palais et qui n'était qu'un boulet pour Blaye et Bordeaux
_________________
Hagden
Hagden savait pertinement le pourquoi du comment les Guyennois d'en haut le faisaient lambiner, mariner dans son jus, mais paradoxalement, il avait appris en les côtoyant, la patience utlime...

J'ai dit :

"Ne me dites pas non plus que ceci ne relève pas de la trahison, que ça ne manque pas de précision. Il y cite le lieutenant qui fait affaire avec lui avec qui il veut "finaliser" son entreprise, mais laquelle entreprend t-il alors depuis un certain temps ? Rome n'a t-elle pas signifiée qu'il ne fallait rien entreprendre avec ce fourbe ? La royauté elle-même n'a t-elle pas dit que le Lion ne devait pas être "éradiqué" de la surface de la terre, qu'il ne fallait pas le soutenir, l'encourager dans sa vile besogne ?"

Car au vu de ce programme, Bryllant, va à l'encontre d'un décision de Rome, souvenez vous, celle qui dit aux autorités de Guyenne, et autres citoyens de Guyenne, de ne point soutenir ce triste et insipide Genevois de Montauban... Vous l'oubliez cette annonce de l'Eglise, ? Vous faites encore un pied de nez à Rome, une nouvelle fois, après en avoir fait un avec le Concordat ? Voici cette annonce :


Clodeweck a écrit:
Citation:




    Congrégation de la Sainte Inquisition
    Avis d'excommunication



    Moi, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal-archevêque de Tours, Primat de Bretagne, Cardinal Chancelier de la Saincte Inquisition, duc de Montforzh, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,


    Constatant que le dénommé Sancte a fuit lâchement son procès et n'a pas su profiter des mois qui suivirent pour retrouver la raison.
    Constatant que se cache derrière un prétendu théologien un vrai brigand.
    Constatant que le mal a pris possession de son esprit creux au point de lui faire croire, qu'il est amiral et qu'il sert Dieu, alors qu'il n'est rien et ne sert que des brigand.
    Constatant son refus d'abjurer
    Ce dernier est jugé obstiné, fauteur d'hérésie et l'interdit qui le frappait est commué en excommunication.

    Cette mesure ayant effet à la date de la présente
    Toute personne le soutenant dans son œuvre de faute d'hérésie, de tentative d'hérésie.
    Toute personne s'associant à lui dans des listes, groupes, association etc.
    Toute personne obéissant ou suivant ses directives sera excommuniée latae sententiae, autrement dit par la simple commission du fait.
    Cette excommunication entrainant, de fait:
    la mise sous interdit;
    la dissolution du mariage
    plainte auprès de l'hérauderie
    mise à l'index
    et demande de mise en ennemi de toute armée de la foy en tant que nuisible.
    Les clercs de Guyenne auront pour mission de veiller à l'application de cette arrêt en communicant les noms des personnes concernées à la congrégation de la Saincte Inquisition.

    Puisse Dieu avoir Pitié d'un simple brigand


    Ad Claram et Sanctam Veritatem

    Fait en Guyenne le XIéme du mois de Juin, de l’an MCDLVIII de la Saincte Eglise aristotélicienne






Déplacé à la demande de LJD Sancte
{Lilou}





Nous voyons bien dans le programme de Sancte, que lui et Bryllant vont finaliser, dans un esprit d'entente une sorte de pacte qui concerne l'Ost de Guyenne, donc forment un groupe de travail qui va à l'encontre de cette annonce. Donc je le redemande une énième fois, que va donc faire le Conseil de Guyenne ? Faut il que j'en appelle à l'Inquisition pour régler ceci ? Vous savez comme moi que l'Inquisition a beaucoup de travail. La Guyenne ne s'en trouverait que grandie, si elle instruisait quelque chose à l'encontre de son Lieutenant... Avec cet épisode du Concordat, je pense que dans un souci d'apaisement il serait bon qu'elle agisse exemplairement en cette affaire. Non ? Vous noterez que je viens vers vous, avant de porter l'affaire devant l'Inquisition. Pour que la Guyenne prenne ses responsabilités vis à vis de cette Annonce et de l'Eglise. Il serait fâcheux de voir cette affaire déballée en Rome, à la face de tous... Mais bon, c'est à vous de voir... si vous voulez avoir une image d'un Duché "propre", sans aucun lien avec l'hérésie de ce Genevois, si vous voulez préserver l'image d'une Guyenne aristotélicienne vertueuse, telle qu'elle l'annonce partout...ou bien l'inverse, passer aux yeux de tous, du Roi, de vos voisins qui s'inquiètent, et de Rome pour une province qui se fiche des décisions de Rome, et accessoirement se contrefiche d'un Concordat signé qui ne peut être effacé unilatéralement.

Je pense avoir été clair cette fois, et que réponse claire, concertée sera prise dans les délais les meilleurs, avant que j'en avertisse qui de droit... Un hérétique fricotant avec un Lieutenant d'Armée, ce n'est pas rien, vous ne trouvez pas ?

_________________

Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Aradiia
Elle se tortilla pour sortir de sa poche un nouveau morceau de nougat collé bien au fond par cette chaleur estivale, puis la PP laissa sur le coté le jeune page de la maison Hyrglas-Blanquefort en lui adressant un clin d’œil pour lui faire comprendre qu’elle reviendrait à lui dès qu’elle aura fini avec le nouvel arrivant.

Le bonjour sieur Kadfael.

Concernant la communication des voix de Blaye, vous avez la chance d’avoir, pas une, mais deux voix de Guyenne à Blaye. Depuis le début de ce mandat dame Esthetique_life occupe cette charge, m'ayant remplacée puisque je suis en voyage.
Aussi je puis vous assurer que cette dame volontaire, fait très correctement son travail en affichant tous les communiqués depuis le début du mandat. Ne vous étonnez pas d'en trouver peu, puisque le Duc a été souffrant.


Elle fit porter sa voix plus ponctuée, afin que l'ensemble des personnes présentes entendent la suite.

Ce conseil, ne vous méprenez pas, souhaite comme beaucoup de Guyennois mettre en place un nouveau concordat afin de défendre les valeurs aristotéliciennes. Il ne reste pas oisif et fait ce qu’il "peut" faire en l’absence du duc, qui est heureusement revenu depuis hier soir. Nous ne tarderons pas à vous donner de plus amples réponses, si vous le souhaitez.

Puis se retournant, vers le chevalier teutonique, elle s’adressa à lui avec calme.

Le Conseil, étant source de pouvoir temporel, il n'a pas à intervenir dans des affaires religieuses. Cela a été dit et redit, ne mélangez donc pas les deux je vous prie. Mais si vous souhaitez, de votre air menaçant, faire votre rapport à Rome, allez-y, Messire. Nous n'avons rien à nous reprocher.
Je peux tout de même vous donner information Sieur Hadgen, et surtout grâce à l’aimable permission de Monseigneur Aurélien en vous rapportant ses paroles au conseil religieux sur le sujet de Montauban. Il nous dit :


Citation:
"En ce qui concerne une possible excommunication s'il devenait maire: cela ne pourrait toucher QUE les personnes allant sciemment le rejoindre à la mairie (conseillers municipaux) Cela EXCLUE d'office tous les soldats, membres de la prévôté, officiers ou sergents du duché qui sont eux OBLIGES de par leurs fonction à travailler avec le maire."




Après avoir rassuré les deux hommes tout en les informant, elle leur laissa le temps de répondre s'ils le souhaitaient.
Diia s’approcha à nouveau du jeune page, cette fois avec un sourire bienfaisant. Comme quoi l’innocence de l’enfance apportait le rayon de soleil de la vie.
La PP lui dit tout en fourrant le morceau poisseux et collant de nougat dans la poche du gamin.

Va dire à ton maître que je le remercie grandement pour son courrier et qu’il a été transmis au palais a qui de droit. Mais déjà tu pourras lui dire que nous avançons bien sur les travaux du port maritime de Blaye.
_________________


Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Kadfael
Kadfael venait d'écouter Aradiia, mais restait sceptique sur la sincérité de la réponse

Je restais là pour continuer à écouter et suivre les informations présentées au peuple de guyenne.

_________________
Hagden
Qui me dit que c'est bien Aurélien qui prononce ces mots... Je ne crois que ce que je vois, et entend de la bouche des concernés. Je me souviens d'une affaire, d'une missive non signée qui a valu une condamnation inique. Sans aucune preuve. Qu'Aurélien se présente et répète ceci...

Hagden se demandait comment une hérésie pouvait fricoter avec le duché militairement, et que l'Eglise, puisse approuver ce fait.

Et puis cette phrase quand bien même elles fussent prononcées ces paroles, peut-être il y a fort longtemps, il a peut-être un avis pus récent sur la question... qui sait ? Au vu de ce que je viens d'exposer.
_________________

Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
--Gwenole
La jolie dame avait répondu aux deux gueulards avant de revenir vers lui... Lui qui n'avait pas bougé d'un poil, depuis qu'elle lui avait adressé un clin d'oeil !
Bredouillant des remerciements pour le présent sucré de la belle dame, remerciements qu'il regretterait quelques heures plus tard lorsqu'il aurait à désincruster le caramel de sa poche, le petit Gwenolé écouta avec attention ce que lui disait la Porte Parole.


Je m'en vais annoncer tout cela à mon Seigneur le vicomte, belle dame Conseillère ! Il m'avait expressément demandé de m'assurer que sa 'lettre publique' soit bien portée à la connaissance du Conseil, et si possible de son suzerain, le Duc.

Le page attitré du vicomte de Blanquefort exécuta une petite courbette avant d'ajouter plus bas :
Merci encore pour les sucreries dame...

Puis le bonhomme qui semblait ne pas beaucoup aimer son maitre, ce qui, il n'en doutait pas, devait forcément être réciproque, ce bonhomme donc, reprit la parole à l'adresse de la belle Porte Parole. Mais c'est qu'il lui parlait mal en plus ! Et la traitait presque de menteuse !?
Ragaillardi par les bonnes nouvelles à porter à son maitre, Gwenn osa à nouveau prendre la parole en ces lieux impressionants...


Dîtes, monsieur.... Vous qui mettez en doute les paroles des Duchesses, des Ducs, des Maires, des Conseillers ducaux, des nobles et de tant d'autres encore sans doute... Qui êtes-vous donc, pour que le peuple de Guyenne, l'Eglise ou qui que ce soit, accorde le moindre crédit à votre propre parole ?
Vous semblez tout bonnement ne savoir que jeter l'opprobre et vouloir créer le trouble en accusant tout un chacun, et jusqu'à cette jolie dame qui porte la parole du Conseil et du Duc qui nous semble revenu !


Puis, se tournant vers la Conseillère :
Mais et de quoi il parle d'abord... Il a l'air de penser que ce qu'il a dit avant a éclairé subitement la scène d'un jour nouveau... mais je n'ai rien compris ! Il dit qu'on voit bien dans le programme de.. Sancte ? c'est ça ?.. qu'on y voit très bien qu'il veut faire tout plein de mauvaises choses, mais il ne le montre même pas, ce programme ! En vérité, dame, je crois bien que cet homme se perd lui-même dans les tortuosités de ses raisonnements...
La candeur du courage tout neuf de ce Don Juan en herbe était inscrite sur son visage juvénile, tandis qu'il adressait ces paroles à la dame Aradiia, les poings sur les hanches et les sourcils pointés vers le ciel.
Je ferais peut-être mieux de m'en retourner auprès de mon maitre à présent... ajouta t-il enfin.
--Page_de_guyenne
Citation:
Attendu que Dame Yapaslefeu est redevable depuis juillet 1457 de 67 écus au titre de l'impôt du au duché,
Attendu que les intérêts de retard se montent au jour de l'ouverture du procès à 283.15 écus,
Attendu que la retraite volontaire ou forcée n'est pas exonératrice du paiement de l'impôt,
Attendu que s'il peut être délicat au sortir d'une période de retraite de payer ses impôts, il n'en ressort pas pas moins que le délai d'un an, et les propositions de la mairie d'étaler le paiement ont largement donné loisir à l'acusée de s'acquitter de sa dette,

le tribunal de Guyenne déclare l'accusée Yapaslefeu coupable de trouble à l'ordre public pour non paiement de l'impôt,

la condamne à une amende de 15 écus pour frais de justice,
lui ordonne de s'acquitter intégralement de sa dette vis à vis de la mairie de Blaye, intérêts compris, avant la Saint-michel à venir, soit avant le 14 septembre 1458,

Avise l'accusée qu'en cas de non respect de ce jugement, elle serait à nouveau mise en procès, et alors condamnée à 10 jours de prison.

En outre l'accusée est condamnée à être exposée une journée au pilori en halle de Bordeaux, et le jugement sera publié au comptoir du porte-parole pour l'édification des foules.

Faict à Bordeaux, le 1er septembre 1458
Le prévenu a été condamné à une amende de 15 écus.
Kadfael
Kadfael, maire de Blaye était venu écouté le verdict

J'applaudis ouvertement le verdict, enfin une justice !


Merci
_________________
--Page_de_guyenne
Citation:
A tous, présent, et à venir, salut,

Le concordat ayant été dénoncé unilatéralement par mon prédécesseur
malgré l'article 1 suivant

Citation:
Art 1. Ce traité ne pourra être modifié, supprimé ou suspendu qu'avec
l'accord des deux parties, à savoir l'Eglise, représentée par
l'archevêque de Bordeaux et la Nonciature Romaine et le conseil ducal de
Guyenne.



Afin de calmer les esprits et de reprendre les négociations pour le bien
de tous, en sachant que la Sainte Eglise Aristotélcienne n'avait jamais
reconnu la suppression du concordat, tenant compte des explications
claires apportées par SE Mgr Aaron sur ledit concordat, nous, Trunks
le LIXeme du nom,
Duc de Guyenne, par la Grâce d'Aristote, et la voix du Peuple Guyennois,
déclarons que ledit concordat est légitime et légal.avons décidé de
remettre en place le concordat de Guyenne.
Nous regrettons les déclarations irréfléchies de quelques membres du
Conseil, ayant eut pour seul résultat, d'envenimer la situation et de
jeter le discrédit sur la Guyenne.

Nous demandons, dans le même temps, que Ledit Concordat, qui ne
correspond plus au besoin de nos terres et
notre peuple, soit revu avec L'Eglise par la voie de la Congrégation
des affaires du Siècle .

Nous souhaitons que ce nouveau concordat soit plus juste pour tout le
monde, y compris le peuple de Guyenne. Nous devons continuer de l'avant
mais en gardant les erreurs du passé en mémoire afin que cela n'arrive
plus.

Fait à l'Ombrière, le 2 Septembre 1458

Trunks
Duc de Guyenne.































Citation:

A tous, présent, et à venir, salut,

Nous, Trunks le LIXeme du nom, duc de Guyenne, par la Grâce d'Aristote, et la voix du Peuple Guyennois,
Au nom du Traité de reconnaissance de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'écu vert par le duché de Guyenne signé par Sa Grâce Lachainep, Duc de Guyenne, le 21 Janvier 1456 nous demandons à l'ordre royal des dames blanches leur aide dans les négociations d'un nouveau concordat en guyenne.

Fait à l'Ombrière, le 2 Septembre 1458

Trunks
Duc de Guyenne.
Sancte
Citation:
A sa Grâce Trunks, dict Trunks59, Duc de Guyenne, par les seuls vœux du peuple de Guyenne et l'assentiment du Roy,
Aux Conseillers Ducaux,
Au bon peuple de Guyenne,

De Sancte Iohannes, dict "Le Resplendissant", en qualité de bon et généreux bourgmestre, humble mais néanmoins mirifique Gouverneur de Montauban,

Salut et Paix !

    Par la présente, tenons à réagir aux dernières annonces de sa Grâce Trunks59 concernant le Concordat de Guyenne et les "négociations" qui s'y affèrent. Ce soir, nous apprenons avec stupéfaction que notre Duc considère que la Guyenne ne peut se défaire de ses liens et de ses attaches, ni ne serait capable de réformer son Coutumier sans l'accord de l'Église. En décidant de réinstaurer le Concordat de par sa seule volonté, sa Grâce commet un double outrage. Le premier est de prostituer le peuple de Guyenne en remettant la souveraineté de ses décisions dans les mains de l'Église qui se permet d'exiger par la menace tout ce qu'elle n'a jamais su gagner en ces terres ni par le mérite ni par le cœur. Le second est que cette décision relève d'une violation fondamentale de nos principes:

    Coutumier de Guyenne - I.3 a écrit:
    Le Duc et le Conseil Ducal disposent du pouvoir législatif, ils peuvent donc promulguer, abroger, amender les lois du Duché.
    Toute modification, abrogation partielle ou totale, ou ajout du Grand Coutumier Guyennois, d'un décret doit passer par un vote. Les décisions issues d’un vote sont prises à la majorité des votes exprimés, en cas d'égalité la voix du Duc comptant double.


    Peut-on connaître quelle majorité de conseillers ont validé ce dommageable retour en arrière ? C'est simple. Elle n'existe pas. Et par voie de fait, la décision de vouloir replacer un concordat en force en annexe de notre coutumier en se passant de la majorité du Conseil est une violation de nos lois. Si sa Grâce venait à persister en son erreur, qu'elle sache que nous serions contraint d'en référer à la Haute Cour de Justice du Royaume tel que défini dans notre coutumier afin qu'elle soit jugée pour le mépris qu'elle porte à ses propres fondamentaux:

    Coutumier de Guyenne - I.2 a écrit:
    Le Duc étant source de la justice en Guyenne, il ne peut être poursuivi devant les autorités judiciaires de la province et ne répond des actes, faits et paroles accomplis durant son mandat que devant la Haute Cour de Justice du Royaume, dans les conditions prévues par les textes régissant cette Institution Royale.


    Quelle élégance de parler de décisions irréfléchies lorsque l'on connaît la somme incalculable de délits et de faits divers crapuleux et criminels dans lequel on retrouve les noms de nos clercs qui méprisent plus sûrement nos institutions qu'ils servent la messe en nos campagnes. Quelle naïveté ensuite de croire qu'une fois un Concordat rétabli sous la contrainte en réaffirmant le mythe de son inviolabilité, la Guyenne sera en position favorable pour réviser ce dernier pour le conformer à ses désirs et ses aspirations. A quelle disproportion fatale sommes-nous encore tenus d'assister dans le carcan de notre impuissance entre les discours idéalistes tenus et les actes indignes perpétrés. Quelle indécence enfin que d'inviter en médiateur supposé "neutre" l'Ordre auquel appartient celle que vous avez cru bon de nommer Régente sans qu'elle ne put l'être un seul instant !

    A l'heure où nous aurions tant aimé être éclairés par un Duc volontaire, sûr de la valeur de ses conseillers, de sa force, de ses alliés, de son peuple, et de ses principes,
    A l'heure où nous aurions aimé lire l'indignation de Sa Grâce lors de la nomination de l'infâme Odoacre à la Primatie de France, lui qui a déployé tant d'énergie à dénigrer, bafouer, violenter, et meurtrir la Guyenne ces derniers mois,
    A l'heure où Sa Grâce appose son scel aux côtés d'alliés valeureux qui font honneur à leur respectabilité en ne cédant ni aux pressions ni aux chantages,

    Vous nous montrez enfin quelles valeurs et quels principes vous souhaitez défendre depuis votre trône.
    Mais ces valeurs et ces principes, votre Grâce, n'appartiennent pas à la Guyenne.


En espérant de tout cœur que vous reviendrez sur votre décision avant que nous n'ayons à porter l'affaire à la Haute Cour de Justice pour vos regrettables manquements qui, nous voulons le croire, tiennent davantage d'une triste maladresse que d'une réelle volonté de piétiner nos lois, nous vous souhaitons une agréable soirée.

Elles sont si courtes.


Respectueusement,

Scellé à Montauban le 4e jour de Septembre de l'an de grâce 1458.
















_________________

"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Betoval
Betoval attendit que la jolie PP ai terminé toute occupation pour prendre la parole.

Le bonjour a vous accorte porte parole.

J'ai une question. Il semble, si j'ai bien suivi ce que le conseil a daigné nous montrer en public sur cette affaire de concordat, que le conseil dans sa grande majorité est en désaccord total avec notre Duc.
Cela est peu courant.
Sa grâce a t-elle seulement pris conseil auprès de ce qui ne porte pas ce nom pour rien?

Je voulais donc savoir ce qu'il en est réellement, comment comptez vous diriger notre Duché si ces conditions sont vérifiées?
Allons avoir un Léopard a deux têtes?

Merci de votre attention.

_________________
--Page_de_guyenne
Le petit page aux boucles blondes s'était littéralement ratatiné en voyant arriver le bourgmestre de Montauban qui affichait un air furibard mais celui-ci s'était contenté de poser une affiche sans lui prêter attention. Ouff...

En revanche, l'avocat du Dragon parlait maintenant... Et personne pour lui répondre... Alors, "boucles blondes" prit son courage à deux mains et la parole par la même occasion, se souvenant qu'on l'appelait "Maître" :


"M'sire le Maître... La Dame aux nougats l'est pas là... Et y a pas de Prête-Parole pendant une semaine..."
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 20, 21, 22, ..., 47, 48, 49   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)