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[RP] Au comptoir du Porte-Parole de Guyenne

Guillomedetissenier
Guillaume était présent depuis un bon quart d'heure quand l'annonce de Dame Damaclyrie lui fit courir un frisson tout le long du corps.

Citation:
Cette nuit, la mairie de Marmande a été prise et est, sans doute, à cette heure, pillée


Cela faisait une semaine qu'il était partit pour aider à reprendre le château d'Auch sous la bannière de l'Ordre du Saint Sépulcre et à son retour, il apprenait que Marmande était en danger.
Il avait ordre d'aller à Agen pour mener un combat pour sa Seigneurie Garzimlebo, Vicomte de Franquefort et voilà que Marmande était attaquée.

Bonjour Messires et Nobles Dames, bonjour Messire Archybald!
Je me nomme Guillaume de Tissenier, soldat de l'Ordre du Saint Sépulcre et Marmandais. Je rentre d'Auch où le château a été pillé, il y a la guerre à Agen et voilà que la Mairie de Marmande est pillée par des Malandrins.
J'ai pu constater moi-même à Auch ce qui se passe ici. Beaucoup de parlotes et peu d'action. Ils sont toujours en train de parlementer pour savoir qui fait quoi et rien n'avance.

Messires et Nobles Dames, je vous le dit, la Guyenne est en grand danger. Nous sommes attaqués de partout: les espagnols, les Gascons et j'en passe.

Qu'attendons nous pour décréter l'état d'urgence et fermer nos frontières?
Mais ne faisons pas la même bêtise qu'à Auch où ils refusaient de laisser entrer ceux qui voulaient les aider. Soyons plus intelligent.

Anciens soldat de l'OST, Il salua d'un signe de tête Messire Archybald je sais que c'est une armée forte et résolue, avec de très bons meneurs. Ils n'agissent que sur ordre du Comte, soit. Car un militaire obéit toujours aux ordres. Mais s'il ne reçoit pas d'ordre, doit-il laisser la Guyenne sombrer petit à petit, attaquée de toutes parts?
Je pense que c'est son devoir de prendre les devants et d'agir, quitte à prévenir le Comte ensuite. S'il n'est pas malade, pensa-t-il ironiquement.

Ne vous méprenez pas sur mes paroles. Je n'incite nullement la prise du pouvoir par les militaires mais je les enjoins à mener une action rapide et efficace, comme à son habitude. Et ceci, consistant à patrouiller sur les chemins de Guyenne.

Je demande également aux Lances et armées, créées dans chaque ville de patrouiller dans ces mêmes villes.

Et la milice dans tout ça?

Guillaume se dit qu'il s'était peut-être un peu emporter. Il avait l'air de donner des ordres. Mais il en avait marre de toutes ces discussions stériles qui n'aboutissent jamais car personne ne fait jamais rien pour que cela change.
Il reprit son calme et sa respiration. Il sentait que son visage était rouge de colère. Lui qui était toujours par les chemins pour défendre untel. Certes, il avait choisit cette vie mais quand il voyait ces ronds de cuir qui palabraient à n'en plus finir, cela lui faisait bouillir le sang.

Messires et gentes Dames, je vous enjoins donc à agir avant qu'il ne soit trop tard.

Guillaume, toujours debout, attendit une réponse de la part de l'un ou l'autre.
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Xanthipremier
Xanthi qui avait écouté silencieusement les intervenants, ne prenant parti puisqu'elle n'avait rien à dire, sentit son coeur manquer un battement : il y avait guerre à Agen ! Elle se lève :

Gentes dames, gentils Messires, La demoiselle salue les personnes présentes et se tourne vers le dernier intervenant :
La guerre à Agen ! En êtes vous certain ?
Elle reprend sa respiration et ajoute :
Et croyez-vous qu'une énième fermeture des frontières servira à grand chose ? Ne serait-il pas plus judicieux de demander aux maires de défendre leur ville comme on eut à le faire par le passé ?

N'attendant la réponse, elle prend son écritoire, écrit un message qu'elle donne à petite-Jeanne pour qu'elle l'envoie sur l'instant par pigeon privé.
La gamine se ronge les doigts. Si son cœur vit à Blaye maintenant, elle n'en reste pas moins attachée à Agen.
Finies les rêveries, elle reste attentive à la poursuite des débats.
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Valornel
L'homme entra dans l'assemblée, écoutant les derniers propos silencieusement puis pris la parole.

Bonjour, Damoiselles, Dames, Messires.
Je suis Valornel de Marmande et je viens à vous pour vous porter les nouvelles de notre ville.

Comme vous avez pu l'apprendre par une voie non officielle, Marmande a été victime d'un groupe important de birgands, pour certains présents et installés depuis plusieurs jours. Leur présence bien sur révélée et transmise à qui de droit.

Notre belle ville a toujours su se tenir par elle meme et resister aux assauts des brigands errants, mais cette fois, cette fois... c'est surement une vingtaine d'entre eux, provenant de l'Hydre et de leurs amis qui sont venus et ont attaqués notre ville.

Et malheureusement, la nuit derniere, nous n'étions pas assez, nombre de nos défenseurs partis sillonés les routes pour defendre Notre Guyenne.

Bien sur, à l'heure actuelle, les villageois soudés et unis se sont rassemblés en force pour reprendre la mairie et rétablir à la tete de notre ville une personne respectable.

En arrivant, nous avons découvert les coffres vidés et nos biens envolés, nous qui avions tant donnés pour que Marmande soit prospère et paisible, malgrés le climat de notre Duché.

Et à l'heure de faire les comptes, nous nous sentons quelque peu abandonné par notre Duché, par le Conseil et le Duc qui ne semble guère s'interesser aux femmes et aux hommes qui l'ont élu. Je ne critique en rien le travail fait par chacun des conseillers, je sais que celui ci est bien fait, nos mines sont toujours en état, notre premier port maritime est avancé, nous n'avons pas de pénurie de bêtes ou de ressources naturelles.

Mais par contre, de nombreuses choses se passent en Guyenne sans que rien ne soit fait pour les empecher. D'importants groupes brigands se promènent sur nos terres sans soucis, certains d'entre eux se présentent meme aux elections municipales sans meme que le Conseil ne soit mis au courant. Une armée ennemie risque de nous attaquer et là encore, se sont les sujets Guyennois qui viendront défendre leurs terres pendant que d'autres prennent leur vacance au chateau.

Alors qu'elle est l'escuse ? Les négociations du Concordat de Guyenne ? Non pas que je voudrais critiquer ou polémiquer sur ce texte mais depuis 45 jours, la situation en est au meme point. Donc ne me faites pas croire que c'est ceci qui vous prend tout votre temps, à tel point que vous n'etes plus capable de vous occuper de ce Duché qui est le Notre. Vous avez d'autres occupations ? Pourtant depuis le début du mandat, nous ressentons pour beaucoup l'absence de Conseil (et non pas de conseillers) en Guyenne.

Cet avis n'engage que moi, mais si nous sommes obligés de nous gérer par nous-meme, pourquoi devons nous élire un Conseil et un Duc ?
J'aime mon village, j'aime mon Duché, je respecte et obéis au Conseil que j'ai élu et j'agirais pour que la Guyenne soit prospère et tranquille.
Mais je n'ai que peu de possibilités d'actions et si les gens qui ont le pouvoir de changer les choses restent immobiles, notre Duché court à sa perte malheureusement.

Marmande est tombée et rien ne changera ca, mais il est temps de se reveiller pour éviter que ceci se reproduise sur un autre village.

Meme si je pense qu'il est trop tard pour changer quelque chose au Conseil actuel, j'espere qu'aux prochaines elections, ceux qui y seront, prendrons en compte la présence des villageois dans leur Duché.

Voilà, je vais rester un peu pour récuperer de mon voyage, je pourrais répondre à vos questions si vous en avez.

L'homme s'assit pour se reprendre apres son voyage et son long discours, regardant les intervenants, surveillant lequel prendrais la parole en premier.
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Hagden
Hagden n'avait pas bronché depuis l'annonce qui le condamnait et pour cause, ses détracteurs plaidaient en sa faveur... encore une fois

Horizons à l'assaut contre un homme d'Eglise ! Oui ! Je me disais aussi, un parti aussi aristotélicien que celui ci, qu'il n'ait pas son mot à dire en matière de religion, surtout pour casser ses membres, ça faisait longtemps, depuis qui déjà ?

Sachez qu'un homme d'Eglise a aussi, n'en déplaise à ceux qui ici les décrivent, les clercs, sous couvert de les défendre, de tyranniques, richissimes, radins, ou sodomites, mais qui finalement les connaissent bien mal pour la critiquer sans savoir, genre, pour exemple, y aqu'à voir comment les membres de l'Eglise sont acculés, mis en procès, bafoués, etc, par endroits... Comme ce fut un peu le cas ici, faut pas le nier, je ne dirai pas par quels membres de quels partis. Un homme d'Eglise peut, parfois, quand la situation devient critique quelque part où il se trouve, monter une liste pour faire entendre la voie de la Vérité, pas de SA Vérité, mais de la Vérité contre le mensonge, la haine, la suspicion, le Mal, en somme, qui s'insinue telle une plaie. Le dénuement auquel est confronté la Guyenne actuellement appelle à ce titre un renouveau, un nouveau souffle.

Aussi, je ne dirai pas pour qui il faut voter, je ne suis d'aucun parti, mais si vous voulez un jour une Guyenne qui soit entendue des puissants qu'elle élit, choisissez ceux qui prônent l'entente, le dialogue... et non, le silence, la haine, la suspicion... le dénigrement systématique d'un adversaire, quel qu'il soit... Si vous voulez un véritable nouvel horizon, et pas un mirage comme on en vois depuis des mois, mais un futur harmonieux, écoutez votre coeur... et votre âme...

Ah, au fait, bravissimo, pour le verdict dans mon procès... vous avez fait fort, nous allons voir ce qu'en pense la Cour d'Appel, des méthodes de la Justice de Guyenne, et de ses éminences juridico-politiques aux agissements plus que bizarres.
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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Aradiia
Mieux valait garder son calme que de trépigner sur place et repenser à toute cette matinée où, chargée d'une dizaine de dossiers discutés par le conseil, la PP avait longuement cherché le Duc.
Elle en avait fini par l’attendre dans son bureau du porte parole, lorsqu'il était arrivé en fin d’après-midi pour déposer deux communiqués. Prenant la peine de les lire, elle lui avait indiqué que de nombreuses questions inquiétaient les Guyennais. C'est qu'à force d'attendre, ces derniers pourraient tout de même s'impatienter ....

Nous retrouvons notre PP quelques heures plus tard, à nouveau au comptoir.
Prenant une bonne respiration, elle prit la parole avec un calme tellement contradictoire d'avec la situation actuelle, que ce calme entrerait bientôt dans la légende. Ou du moins figurerait sûrement dans tous les manuels obligatoires pour Porte-Parole.


Messires et gentes dames, Voici deux communiqués qui répondrons a certaines de vos questions, les autres ont été déposés à mon bureau pour le Duc, et trouverons je l’espère réponse dès demain.
Pour la mairie de Marmande, légitimement reprise cette nuit par Messire Ben42 et ses habitants. il n'a pas été possible à cette heure, d'identifier les auteurs de la révolte, hormis la dénommée Debrinska qui a été immédiatement mise en procès. Maintenant les élections vont avoir lieu dans 7 sept jours. Marmande est entre de bonnes mains et nous attendons le constat ... financier.

Elle accrocha l’annonce ce qui lui permit de reprendre son souffle.



Citation:
Nous, Trunks le LIXeme du nom, duc de Guyenne, par la Grâce d'Aristote, et la voix du Peuple Guyennois,

Dénonçons la prise de la mairie de Marmande par Dame Debrinska et de ses complices gràce à une révolte et qui a, au passage, destitué le sieur Seigneurrahl à la mairie de Marmande vendredi dernier,

Autorisons la reprise de la mairie de Marmande suite à la révolte précédemment cité.

Qualifions cette révolte comme intolérable et que tous leurs participants auront à répondre à la Justice de notre duché.

Regrettons que, malgré les troubles en ville, messire Seigneurrahl n'ait pas pu s'exprimer comme il avait souhaité.

Fait à l'Ombrière le 12 Septembre 1458

Trunks
Duc de Guyenne.


S’approchant des deux dames présentes, Diia s’adressa à la première.
Dame Clytie, Je comprends vos inquiétudes. Pour votre audience, je ne peux malheureusement pas vous dire ou se trouve le duc. Si vous avez trouvez des salles vides, c'est probablement qu'aucun garde ne l'a prévenu de votre arrivée.

Toussotement

Notre attitude n'est pas navrante, ce serait résumer trop rapidement les choses. Je puis vous assurer que la plupart des conseillers est bel et bien en ébullition au deuxième étage.

Autre toussotement

Il était temps de se tourner vers l'autre dame.
Dame Evanescence, le duc me dit de vous dire de vous adresser à l'archevêque directement si vous voulez une réponse. C’est aux autorités religieuses de se prononcer. En seconde instance, il ajoute qu’il pourra remonter vôtre question au conseil religieux. Puis finalement, je le cite :
Citation:
Qu’un prêche doit rester un prêche c'est à dire qu'il parle de foi, d'Aristote, enfin des sujets lié à la religion. La propagande politique n'a pas sa place dans de tel discours: s'il veut les exprimés, il attendra les débats électorales, ça me semble plus juste vis-à-vis de tous les partis en liste.
De plus, il me semble que les maires ne sont pas autorisé à faire de la propagande pour les élections, juste des invitations à voter: je pense que les personnes ayant une charge ducal, municipal, religieux doit respecter cette neutralité.



Regardant vers les autres personnes, elle annonça calmement.
Je reste là, auprès de vous, et je m'occupe activement de relancer les sujets qui n’ont point eu encore de réponses.
Voici un second communiqué sur une armée gasconne, bien connue malheureusement par chez nous.

Citation:
A tous, présent, et à venir, salut,

Après lecture de la réponse au courrier que j'ai envoyé au Connétable de France,

Après avoir examiné la situation, surtout dans le cas d'un individu qui nous a mené la vie dure dans le passé en attaquant notre capitale avec une armée gasconne,

Informons qu'il n'était pas dans les intentions présentes du Connétable de France, de faire traverser la Guyenne.

Rappelons par la même occasion, qu'une armée étrangère d'un duché/comté n'appartenant pas au Ponant n'a pas le droit d'être sur le territoire guyennois sans autorisation du régnant et sera considéré comme une attaque vis-à-vis du duché.

Fait à l'Ombrière le 12 Septembre 1458

Trunks
Duc de Guyenne.

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Voir en beau, sentir en large, juger en grand.
Guillomedetissenier
Guillaume lut attentivement l'avis du Duc et fit un rapide calcul dans sa tête.

Excusez-moi! Mais étudions bien l'Avis du Duc:
- Annonce la prise de la Marie de Marmande (3 jours après l'événement),
- il autorise la reprise de la Mairie (alors que cela est déjà fait),
- puis, il dit que les participants seront punis (heureusement car cela va de soit!)
- ensuite, il plaint le Maire de n'avoir pût s'exprimer (sur quoi? Sur les messages diffamatoires le concernant). Il est facile pour un malandrin après avoir dévaliser la Mairie de faire accuser le Maire que je connais personnellement.

Je suis désolé mais Messire le Duc intervient un peu tardivement n'est-ce pas?

Franchement, je ne sais plus quoi penser. A quoi nous serre un Duc qui est présent mais prend des décisions quand tous est terminé?

Guillaume n'espérait pas que son discours allait faire bouger une bureaucratie enlisée dans le nombrilisme mais s'il avait réveillé une conscience, alors s'était bien.
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Evanescence
Eva sursauta en entendant un Sire parler de son intervention sans même daigner s'adresser à elle directement.
Hum il a l'oreille sourde ou un souci d'incompréhension le Sire...évidemment écouter un mot sur deux n'aide en rien...

Dites moi mon brave, on ne se connait pas il me semble... ?
Eva, simple habitante de Cahors, témoin d'une prêche quelque peu déplacée

Un grand sourire dans sa direction puis elle enchaîna

Si vous m'aviez écoutée correctement et pas à votre façon, vous auriez compris que je ne critique en aucun cas une liste présentée ni l'homme concerné mais son procédé inadmissible qui ne devrait pas avoir lieu d'exister.
la réponse du Duc va d'ailleurs dans ce sens et j'en suis ravie.

Eva leva les yeux au ciel...quand même incroyable ceux qui se braquent sur un mot sans écouter le fond d'un problème...

Se retournant vers Dame Aradiia, revenue avec les dernières nouvelles du Palais

Merci Dame, l'avis du Duc me convient parfaitement. Et je compte sur lui pour faire remonter ce problème au Conseil Religieux... ça serait un minimum

Eva la salua d'un sourire et se recula.
Garzimlebo
Ohla... voilà que la panique s'emparait des Guyennois...

Du calme s'il vous plait ! La voix est forte, le ton ferme, et l'inutilité de remettre cette injonction en cause tout à fait évidente.


Sénher de Tissenier, sénher de Montmorency, étant icelieu les seuls à ne pas me connaître personnellement, permettez que je me présente à vous, commence t-il en inclinant légèrement la tête en guise de salutations. Je suis le vicomte de Blanquefort, Protecteur de Guyenne et commandant de 'Volens nolens!'. Je suis également ambassadeur auprès de nos alliés Poitevins.


S'écartant quelque peu de ses voisins, conscient qu'il allait là dire nombre de choses d'importance et qu'il lui fallait tout à la fois se montrer à tous afin d'être vu et entendu, peut-être de rassurer, mais aussi faire apparaître clairement l'indépendance de l'action de révélation qu'il s’apprêtait à exécuter.

Reprenons depuis le commencement. Depuis près de deux semaines, la Memento Mori du Capitan Namaycush dresse son étendard sur Dax. D'abord interdite par le duché de Gascogne, elle devait être détruite sur ordre de la Connétable de France le 5 septembre. Trois jours plus tard, le duché de Gascogne ayant finalement accepté l'accord conclu entre la Connétablie de France, la duchesse de Gascogne et le capitan Namay, Memento Mori se trouvait en droit de demeurer sur le sol gascon et de jouir de son prestige durant 7 jours.

Parallèlement, et ce dés les premiers jours, la mesnie Hyrglas-Blanquefort commença à se préparer à barrer la route à la Memento Mori. Pourquoi ?
Parce que premièrement son statut de "peut-être armée royale un jour plus ou moins mais on sait pas" a demeuré jusqu'hier encore. Jusqu'à ce que notre Duc accepte de s'en enquérir auprès de la Connétable de France.

Autour de l'armée de Blanquefort et de mes gens, des Conseillers présents et de la mairie de Bazas, des Guyennois sûrs, fiables, ayant connu les mêmes guerres que moi auparavant pour beaucoup, se sont rassemblés. D'autres arrivent encore. Croyez moi, il n'y a pas matière à s’inquiéter de ce côté-ci.
Depuis le début, nous nous préparons comme nous le pouvons, avec efficacité, en l'absence totale de communication du Duc et de ligne officielle.


Je suis Protecteur de Guyenne, je n'ai pas attendu que les rumeurs enflent et que la panique se déverse sur les sujets de notre duché pour prendre les mesures que je jugeais nécessaires. Et croyez m'en, le Conseil non plus.
Seulement lorsqu'un duc refuse à tout prix la violence, prétend croire que parce que la Connétable de France a dit qu'ELLE ne voulait pas de mal à la Guyenne, le Capitan Namay ne ferait rien... Avec un Duc qui refuse de croire à la fois en ses Conseillers, en ses vassaux, en ses chefs d'armées et stratèges, en ses Alliés du Ponant et pire, en les forces de son duché... Et bien que dire : la tâche est rude.

Car oui ! Les annonces ducales dont vient de nous faire part la Conseillère Aradiia ne sont que le reflet du refus de notre Duc à faire valoir le droit guyennois, son refus de prémunir nos sujets de pertes potentiellement sérieuses, son aveuglement et sa surdité aux conseils de ceux à qui il a confié la sécurité et la défense de son duché.


Quelques pas, bras droit en bandoulière, bras gauche replié dans le dos, torse bombé et regard d'acier, le semi-manchot reprend :
Depuis des jours, la Capitaine de Guyenne dirige son armée vers les terres poitevines, afin de bénéficier de l'agrément de ce duché prestigieux et d'en faire profiter nos soldats et ceux, nombreux, qui sont prêts à défendre notre duché.
Cette idée de doter des armées guyennoises du prestige poitevin n'est pas nouvelle, elle a été maintes fois abordée. Nos alliés sont heureux de nous aider de la sorte. Mais non, alors que cela n'a rien d'un comportement agressif, que cela ne dénote en rien d'une volonté guyennoise d'attaquer qui que ce soit, notre Duc craint "d'offenser" la Gascogne...

Mais la Gascogne n'a pas donné de signes bellicistes envers la Guyenne. A cette heure, le Ponant n'est pas en guerre ouverte.


Se tournant soudainement vers le Montmorency...
A ce sujet d'ailleurs, sénher de Montmorency, apprenez que si notre duché jouit à tord, croyez moi, d'une si vilaine réputation militaire, il est vrai que ses forces régulières, mais surtout sa situation géographique en extrémité de l'Alliance, ses frontières allongées et ses huit villes frontières, dont une seule se trouve en frontière de nos alliés, Blaye, tout cela concourt à restreindre les possibilités pour notre duché à intervenir loin de nos frontières.
Par ailleurs, dans le contexte religieux actuel de notre duché, gageons que nos autorités n'ont pas souhaité avoir à s'opposer militairement à l'Eglise, ce qui se peut comprendre. Il n'est d'ailleurs pas dans l'intérêt de croyants d'agir de la sorte.


A Clytie ensuite, qu'il connait bien, le vicomte sourit faiblement avant de reprendre.
Le Conseil ne reste pas les bras croisés, non plus que l'ost ou autre, Clytie, rassure toi. Il n'en demeure pas moins que les Guyennois ne sont tenus au courant de rien, un conseil sans duc pouvant difficilement parler d'une seule voix, et qu'on les prend depuis près de deux mois pour des imbéciles.

La Teste n'est pas "menacée" au sens où nous pourrions pensé qu'elle soit attaquée, mais des mesures de précaution 'basiques' si j'ose dire sont préférables. Vous savez, je le sais, à la fois l'enjeu de la chose, et la manière de faire. Je sais d'expérience que vos administrés ont de la chance de vous avoir à la tête de la municipalité.
N'attendez certes pas d'audience ou de réponse du duc, vous courrez à la déception...

Voyez-vous, j'ai pourtant eu moi-même la chance inouïe de m'entretenir avec sa Grâce ces dernières 72 heures. Tout ceci pour découvrir en cet instant que toutes les résolutions, les promesses de fermeté et d'annonces, ne se sont traduites que dans ces pauvres lignes.
Secouant la tête, le Protecteur de Guyenne laissa un instant apparaître sur son visage la fatigue accumulée après 2 semaines de préparatifs, d'âpres discutions afin de convaincre, de nuitées entières passées sous sa tente de commandement, courbé sur son écritoire de campagne ou sur ses cartes, et l'immense déception qui l'accablait.

Apercevant quelques regards étonnés, inquiets même pour certains, celui qui n'avait jamais reculé ni devant l'effort ni devant la menace se rappela qui il était, ce qu'il était. Et regardant autour de lui, songeant à tous ceux qui, sur les routes ou à Bazas, participaient à cet effort, une inébranlable détermination recomposa un visage décidé au vicomte.


Revenons maintenant sur les évènements de Marmande, que nous a relaté avec précision Valornel.
La présence d'individus 'suspects' était connu depuis plusieurs jours, malgré tout la ville a été prise... Faut-il y voir un grave manquement de la part de la Prévôté ? de l'inconscience du côté de la milice marmandaise ? Je ne crois pas. Une mauvaise estimation, peut-être. Mais quoi !? Il est évident que l'on ne peut pas aligner la moitié de la ville devant la porte de la mairie chaque jour... Les brigands ont été rusés, se sont bien préparés, en nombre, et ont réussi leur coup.
La question est maintenant de parvenir à les identifier sûrement, ce qui semble pour le moins compromis, et de veiller à ce que Marmande soit la seule cité de Guyenne à pâtir de cette bande.
C'est d'ailleurs, je suppose, le propos du sénher Guillaume de Tissenier, qui nous parle d'Agen. Agen qui se trouve tout près de Marmande... Bien évidemment, nous ne pouvons pas parler de guerre !

Il va de soi, mais j'espère ne pas être la seule voix à parler en ce sens, que la cité marmandaise a besoin aujourd'hui du soutien de ses cités soeurs ainsi que du duché. Du duché, et de son Duc.

S'approchant du marmandais soldat de l'Ordre du Saint Sépulcre, le vicomte poursuit sans laisser le temps à une mouche de faire entendre...
Ceci étant dit, il nous faut faire justice. Si je suis moi-même en désaccord profond sur nombre de sujets avec sa Grâce, je ne peux que lui reconnaître d'avoir agi tel que je l'aurai fait moi-même pour ce qui est du communiqué sur la reprise de la cité. Il s'agit alors de ne pas clamer sur tous les toits "c'est ce soir qu'on y va", afin qu'un bandit ne vienne pas s'amuser à se révolter également et prendre, à nouveau, la place de maire. Bien maigre stratégie me direz-vous, certes. Mais que voulez-vous, difficile de faire mieux, et cela c'est déjà vu.
Naturellement, un autre communiqué pour assurer les Marmandais du soutien de leur Duc, hier, suite à la prise de leur mairie eut été appréciable...

En ce qui concerne l'allusion au maire "déchu", le sieur Seigneurrahl, j'avoue être dans l'expectative la plus totale.


Haussant les épaules en signe d’incompréhensio, en cela comme en tant d’autres choses, le semi-manchot s’éloigna pour aller se camper devant le Teutonique.
Le meilleur pour la fin… Sourire mauvais.

Hagden a écrit:
"Sachez qu'un homme d'Eglise a aussi, n'en déplaise à ceux qui ici les décrivent, les clercs, sous couvert de les défendre, de tyranniques, richissimes, radins, ou sodomites, mais qui finalement les connaissent bien mal pour la critiquer sans savoir, genre, pour exemple, y aqu'à voir comment les membres de l'Eglise sont acculés, mis en procès, bafoués, etc, par endroits..."

Du coup, c'est quoi qu'il faut qu'on "sache" ?... se grattant la tête de sa main valide.

Sinon, je vois pas où vous voyez qu'on "tape" sur Monseigneur Bardieu ici... Dame Eva s'interroge sur le procédé éléctoral utilisé par l'Evêque de Cahors et s'adresse pour cela aux autorités temporelles de notre Duché, afin que celles-ci en réfèrent aux autorités religieuses avec lesquelles elles sont en rapport. Je sais bien que vous êtes en manque d'idioties à déballer, mais parfois...Soupire et laisse tomber. Il a des combats qui ne sont pas perdus d'avance à mener.
Bref, toujours est-il que nous voyons là combien notre Duc se rend compte de sa position et de son rôle, puisqu'il a fait dire à dame Eva de se débrouiller toute seule pour s'adresser aux prélats de Guyenne afin d'être éclairée sur cette situation. Il est vrai que ce n'est pas son rôle que de s'assurer de l'équité électorale en son duché, ni de profiter de rencontrer quotidiennement, normalement!, les autorités religieuses pour leur poser la question...

Quoiqu'il en soit, la candidature de Monseigneur Bardieu n'est pas remise en cause, ni critiquée. La nature et le contenu de ses prêches en revanche, semble étonnante. De cet étonnement naît un questionnement légitime.

A cet instant, un détail troubla le vicomte qui s'interrompit quelques secondes... Mais.. mais... mais oui ! c'est qu'il avait du poil aux oreille le Teuton !
Passant somme toute assez vite sur ce détail sans intérêt aucun, mais qui avait néanmoins permit à l'assistance de se reposer les oreilles un instant, Blanquefort cessa de fixer les feuilles de chou du bonhomme pour conclure, enfin.
Je vous remercie humblement pour vos félicitations au sujet du procès pour diffamation qui nous opposait... Vous aurez remarqué sans doute, avec quel sournoiserie je cherche à me mettre dans les bonnes grâces du Duc depuis plus de deux semaines. Je suis persuadé, tout comme vous, que mes paroles, mes écrits et mes actes sont à l'origine même de votre risible défaite.
Il le fixe, sans ciller, peu convaincu que le Ritter goûte à l'ironie. Le Juge, un HO, menait la vie dure au Duc depuis des semaines. La Capitaine, une HO, faisait face à l'absence totale de ligne officielle et manifestait son.. désagrément. Nombre de membre du parti 'Horizons' défilaient à ce comptoir pour relever les dysfonctionnement notables du règne Trunks. Lui-même... Ah ! comme s'il avait tout fait pour se faire bien voir depuis son appel à la démission du régnant. Non, mais certainement, HO avait acheté le verdict, et les excuses publiques qui devaient être formulées.
Fixant toujours Hagden, il lâcha enfin :

Le verdict est clair. J'attends.
Guillomedetissenier
Guillaume se faufila vers son ami Val et lui glissa à l'oreille.

Que penses-tu de tout cela, cher ami?
Pour moi, la politique ne fait que ralentir l'action et donc favorise la prise des Mairies.

Je me souviens, avant mon départ pour Agen, avoir rencontrer en taverne 2 personnes louches, un homme et une femme. Ils étaient en couple.
J'en ai parlé, en donnant le nom de l'un des deux. Mais ma mémoire me fait défaut suite à ce long voyage jusqu'à Auch. Dès que je m'en souviens, je t'envoye un pigeon.

Bonne journée, mon ami! Je dois retourner à Marmande.

Sur ce, Guillaume se leva et sortit respirer un peu. Ca sentait le bouc à l'intérieur.
Déjà prêt pour le voyage, il se mit en route immédiatement.
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Topheez
Topheez flânait vers le comptoir, les mains derrière le dos, une posture relativement détendue et qui se voulait discrète. Il ne venait pas pour poser une quelconque question, il n'avait plus vraiment de temps à perdre. Il passa devant les affiches, lisant les annonces successives du duc.

Il écouta aussi les interventions du marmandais, il n'avait pas saisi son prénom, mais ses paroles dégagèrent un petit sourire sur son visage. Un sourire légèrement crispé qui lui faisait penser que la Guyenne ne changeait pas, qu'elle n'apprenait rien de son passé.

Tout cela lui rappela ses longues heures passées auprès des conseils ducaux et leur absence totale d'intérêt pour ce genre de problème, auprès des maires qui hurlent à l'ingérence lorsque l'on avance des protections économique contre les brigands et qui se plaignent de la non assistance du duché lorsque leurs caisses sont vides.... toujours la même histoire qui se répète. Sans doute qu'il est plus urgent de revoir une grille de prix d'échange à la baisse.

Il se mit à réfléchir un peu. Quelles étaient donc les dernières villes pillées ? Bazas, il en était sûr... peu importe en fait ou alors si... peut être faudrait il écrire notre histoire de Guyenne afin que les gens n'oublient pas. Chacune des villes restaient vulnérable aux brigands et la proximité de nos frontières rendaient impossible leur sécurisation à ce type d'attaque. Son regard se porta sur le protecteur de Guyenne. Il aurait sans doute beaucoup à faire dans les semaines à venir pour châtier les brigands.

Il s'installa dans un coin, près d'une affiche, prêtant une oreille aux discussions qui se menaient.
Ahestar
De loin Ahestar écoutait l'homme qui avait tu l'assemblée. Il ne le connaissait pas mais finalement qui connaissait-il dans ce Duché. Personne à proprement parler.
Il secoua la tête aussitôt, le moment n'était pas venu de laisser divaguer son esprit. Le moment était à l'écoute.

Il était loin le temps ou il avait parcouru les terres de Bretagne et côtoyer la politique du Duché. Il apparaissait que celui qui allait devenir le sien n'était pas aussi prestigieux au premier abord.
Il y avait bien sur les querelles internes, comme dans tout pays. Mais c'était plutôt la l'organisation ou la désorganisation qui était flagrante. Un conseil incapable de s'unir dans un même combat, qui plus est plutôt discret pour ce qui est des apparitions publiques, une armée obligée de s'en remettre à un autre duché, des menaces potentielles aux quatre coins. Comment tout cela pouvait-il se passer sans que le duc ne réagisse ?

Vraiment Ahestar n'en revenait pas des surprises que chaque jour lui apportait. Son lot de mauvaises nouvelles ne suivant pas loin.

Il finit par lâcher un petit, étrange, qui fut happé dans la farandole de mots qui volaient.
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Une croûte de pain, ce n'est pas grand-chose, et c'est tout, cependant, pour le vagabond qui meurt de faim.

Aquitaniæ stella clavisque
Valornel
L'homme, toujours présent icilieu mais passablement perdu dans ses rêves, sursauta à l'intervention de son ami le Vicomte de Blanquefort. Il l'écouta attentivement car il connaissait la sagesse et la valeur des propos du Protecteur de Guyenne.

Avant meme qu'il ne put le rejoindre, Guillome vint à lui et lui murmura quelques mots. Il lui répondit calmement.

Salutations mon ami,
Malheureusement, malgrés tous les défauts de la politique, nous en avons besoin.
Aucune politique n'empechera pas les brigands de venir, au contraire.

J'attendrais ton pigeon si quelque chose te reviens.

Il se tourna ensuite vers Garzim

Marmande est tombée car les brigands ont été plus malins que nous, ils se sont préparés et n'en était pas à leur coup d'essai. Personne en ville ne connaissait leur puissance et si le Conseil ou la Prévoté la connaissait, nous ne pouvons que regretter le manque de communication.
Enfin, la mairie est de nouveau entre les mains de quelqu'un de respectable et nous continuerons à mener la vie qui est la notre, apprenant de cette erreur.

Sinon, pour la référence à Seign, je suppose qu'il s'agit des diffamations émises à son égard ainsi qu'au Conseil de Marmande. Il lui a été demandé de venir s'expliquer en Gargotte.
Quelqu'un à utiliser son nom pour appeler à la révolte contre le Duc et à aussi dénoncé un détournement de viande de la part du conseil municipal.

Voilà, je pense avoir tous dit.

Il s'inclina et se retira de quelques pas, laissant à d'autres le loisir de s'exprimer.
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Topheez
Apprendre de ses erreurs ! Joli phrase... qui signifie que l'on a constaté une défaillance, que l'on a compris les causes et que l'on saura éviter les mêmes déconvenues.

Topheez sourit à nouveau en se remémorant ces quelques mots. Alors qu'il s'imaginait plongé dans ses pensées, sa bouche les retranscrit à voix haute. Évidemment, même si son cheminement de pensée s'inscrivait dans la suite de l'intervention de Valornel, tout son corps faisait encore face aux affiches lorsque sa voix se fit entendre.

Et qu'avez vous appris de quelles erreurs ? Voilà la question !
Valornel
L'homme fut interpellé tout juste après avoir fini son commentaire et il se tourna vers son interlocuteur.

Une défaillance ? Ho, messire, celà serait si simple si il n'y en avait qu'une. La chute de Marmande fut le résultat de l'accumulation de plusieurs évenements et/ou négligeances.

Parmi eux, on peut citer une trop grande confiance en soi. En effet, Marmande ayant été imprenable pendant longtemps, notre vigilance s'est relaché et nous avons laissé nos biens un peu trop à découvert. Une cité prospère comme la notre allait forcement attirer des brigands un jour ou l'autre.
Deuxiement, un manque de communication de la part de la Prévoté qui ayant connaissance de la présence de dangeureux brigands à Marmande aurait du transmettre des consignes de prudence afin que nous renforcions notre défense.
Enfin, notre système de surveillance est à revoir et à améliorer.

J'espere que ceci correspond à ce que vous vouliez entendre messire ... messire ... hum, je crois que nous n'avons pas été présenté.


L'homme attendit la réponse de l'inconnu que se tenait devant lui.
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Topheez
Topheez fut à peine surpris d'entendre un voix aussi nette répondre à ce qu'il croyait avoir pensé. Il contemplait encore les affiches alors qu'il lui répondait.

Oui, voilà des causes... qui sont intéressantes... mais vous aurez appris de ces erreurs si vous prenez des mesures contre. Vous semblez repartir chez vous de manière sereine mais avez vous l'impression que votre vigilance ne faillira plus ? Que la Prévôté communiquera mieux ? Que votre système de défense est aujourd'hui amélioré ?

Certes, ce sont quelques questions qui suivent votre raisonnement. Permettez moi d'en ajouter d'autre. En principe, une mairie devrait tourner très convenablement avec 6000 écus de stock et trésorerie dans sa mairie. Combien la mairie de Marmande a t-elle perdue dans ce brigandage ? Pensez vous réellement que la Prévôté et une mairie peuvent assurer une sécurité à 100% face à un groupe de brigands qui ont le temps pour eux ?

Topheez se retourna pour mettre un visage sur la voix qui s'était exprimé, leva son chapeau à l'intention de l'homme qui lui faisait face.

Je me nomme Topheez, Montalbanais de naissance.
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