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[RP] Au comptoir du Porte-Parole de Guyenne

Evanescence
Surprise de l'arrivée de Hull, Eva lui sourit rassurée.

je ne vous pensais pas dans les parages, je faisais un appel aux gardes, j'ai pas crié trop fort j'espère ?
oui, un petit souci en effet.


Elle lui indiqua du regard le valet


entre des informations venant d'on ne sait trop où et ses diffamations diverses, je crains que le Sieur s'égare...
S'il veut baver qu'il aille le faire ailleurs, se permet bien des choses ce valet!!!

En plus vous vous rendez compte ? j'envoie un courrier aux maires et il en a intercepté un.... c'est le comble ça!!
j'aimerais pas trop qu'il me prenne des choses ici voyez-vous, alors si on pouvait me libérer, ça me faciliterait la tâche...

enfin bref, il a du temps à perdre sans doute oui


Eva lui sourit et jetant un oeil aux gardes elle recula
Emi4218
Depuis un moment qu'elle écoutait les insanités profanées par le hâbleur, Emi commençait sérieusement à perdre patience. Malgré ça, elle devait attendre "l'ordre" de la porte parole pour pouvoir agir, c'était son bureau après tout.

Elle piétinait sur place, bougonnait inlassablement mais devait se taire, plutôt difficile pour elle qui avait bien du mal à tenir sa langue.

Et enfin, Eva se décida à dire les mots magiques
"Gardes!! emmenez moi cet énergumène!!" A peine ces phrases prononcées, elle vit arriver Hull et les deux maréchaux, qu'elle avait positionné à l'extérieur, se pointer.
D'abord étonnée de voir le Maistre de Camp ici, elle se dit que ce n'était pas plus mal. Trois gaillards bien costauds et elle suffiraient amplement pour faire sortir cet agitateur mythomane.
Le vétéran prit la parole dans la foulée. Un regard aux maréchaux suffisaient à leur faire comprendre que dès l'accord de la Porte parole ils pourraient tous agir ensemble pour virer le pouilleux.

Elle se saisit du valet en même temps que Hull.

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Hull19
Une main sur l'épaule, l'autre déjà en train de lui enfoncer l'estomac sans cérémonie. Le dict valet se trouve donc privé de son air, tenu d'une part par le Maistre, et d'autre part par Emi. Le moment parfait, selon Hull, de trouver une poigne sur la nuque de la grande geule et de le tenir à genou.

Un signe de tête et un clin d'oeil pour la Prévot, avant de s'enchainer.


"Alors,"murmure-t-il calmement aux oreilles du valet, avec une trace de mise en garde, "on fait sa grande-geule-qui-sait-tout? Monsieur voudrait-il faire la grande geule avec moi? Je parie une dizaine de bonne chope que je réussis à enfoncer mon poingt dans ta salle geule de menteurs."

Une solide bourrade, agrémenté d'un habile coup de pieds au tibia, atterit le bougre au pieds des deux costauds maréchaux. Il reprend son ton normal en regardant Emi.

"Je crois que tes Maréchaux vont pouvoir se charger de ce valet à la langue trop pendu. J'me ferais un plaisir de lui donner une leçon ou deux sur la confidentialité des informations et sur la diffamation. Le droit de parole vient avec la sagesse. L'abus de celle-ci vient avec les conséquence."

Un regard sévère vers le bougre valet.

"Et si ce vulgaire valet ose s'ouvrir la geule pour dire d'autre annerie à nous faire dormir debout, je me ferais un plaisir de le rencontrer. J'suis pas ici pour sortir les grandes geules de ce bureau moi! Les avis contraires son bienvenues, mais pas les idiots!"
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--Paco
Paco se laissa emmener, il avait compris à la vue de l'ancien Capitaine Hull, il savait qu'il serait censuré, il laissa faire hull, le duché ne faisait qu'aller à l'encontre des lois, abus de pouvoir, censure, harcèlement et certain avaient même retourné leur veste et par hypocrisie lèchaient les bottes de ce conseil

Paco regarda Hull sous les coups qu'il recevait de la main d'un ancien Capitaine ducal, où étaient les valeurs de cet homme alors que Paco ne faisait que dire la vérité rien de plus, que le Duc Betoval n'était qu'un usurpateur et un brigand



Même vous Messire Hull ?
Ils vous ont eu aussi ? Je suis triste pour vous Hull
Qu'elle diffamation ?

- Dame Eva..... que ce passe-t-il? Un autre qui ne trouve pas mieux que faire perdre le temps au bon peuple?"


deux questions messire Hull que vous devriez poser au peuple ? et à vous même, prenez du recul, j'imagine que vous devez faire votre travail, et j'en conviens que je ne vais pas trop trainer dans les parages, mais posez vous les bonnes questions, renseignez vous un peu sur les faits et gestes ces derniers temps, allez donc à l'université, allez à Blaye vous renseigner sur ce qui s'est passé, voilà deux abus de pouvoir du Duc Betoval en personne et personne n'est au dessus des lois alors aujourd'hui le seul à qui il faudrait maltraiter comme vous aller me faire c'est bien le Duc qui devrait se voir ouvrir une enquête à son encontre car je considère que ce qu'il fait est une honte, vous entendez une honte pour la guyenne !


Je n'ai fait que dire la vérité et ce qui se passe au palais, faut ouvrir les yeux les enfants

Si maintenant dire la vérité est une faute, alors c'est que les institutions de la Guyenne sont tombées bien basses et qu'il est temps d'agir


A moins que lui aussi c'en est un ? se demanda le Vallet roué sous les coups ...Le duché est tombé bien bas se dit le Vallet


Hull l'emmena bien loin et le fouta dehors,
Paco ne reviendrait plus en ces lieux


J'invite ceux qui le font à se battre contre ce conseil ! et que les armées viennent poutrer ce Duc infame, il faut le crier haut et fort Betoval est brigand ! foutez le dehors ! vive la révolution


cria Paco en sortant sous les coups

Il cracha au visage d'Emi, son maitre lui avait donné plein d'information au sujet de la protection de Blaye et jamais elle n'avait daigné lui répondre, est ce comme ça que l'on travail entre un maire et un conseil ducal ? encore une inculte

Bon vent !
Dragonet


Dragonet était en Guyenne depuis quelques jours, peut être en semaine désormais, et suivait de près la vie politique, passant régulièrement au château lire diverses informations ou transmettre quelques courriers au conseil.

C'est ainsi qu'il était venu relever le bilan des finances comtales quand il assista à la scène.

Quoi qu'en pense la jeune bourgmestre, visiblement peu à l'aise avec les chiffres l'ancien maire de Blaye était mauvais. Cela se voyait rapidement pour un oeil un tant soit peu exercé.

Mauvais financier, il semblait aussi mauvais juriste, et mauvais coucheur en plus de mauvaise langue. Cela en vérité l'indifférait et n’était point ses affaires, jusqu’à ce que le serviteur crache devant ses yeux sur une jeune femme, ne faisant que son travail.

La vulgarités et la médiocrité avaient une limite, du moins il l’espérait. C'étais en tout cas le genre de chose pouvant le faire sortir de sa réserve.

A peine avait il craché avant de partir qu'un bâton vint se nicher dans son estomac, juste assez fort pour le stopper net..


Tu m'insupporte valet, dis a ton maître que des qu'il sera sur pied je suis prêt à l'attendre en lice, et que si il perd, je ne veux plus l'entendre. Il a,dit on, déjà gagné un combat, et cela l'avantagera . De plus, je suis aussi malade qu'il peut l'être si ce n'est plus, donc je n'aurais aucun avantage.

Si ma tranquillité et le silence sont a ce prix, je le paye bien volontiers. File et averti ton maître.Il n'aura qu'a choisir le jour et l'heure, en me laissant 24H00 pour m'assurer d'être présent, et je relèverais le défi.


Le laissant filer, il tendit un mouchoir en dentelle à la jeune femme pour s'essuyer, puis repris tranquillement sa lecture, oubliant déjà en parti l'incident jusqu'à la lice.

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Topheez
Topheez regarda les forces de police et militaire emmener le triste sire dont il ne douterais pas qu'il fut enfermé quelques temps pour avoir fait une incitation à la révolte. Il se tourna ensuite vers le porte parole.

Je vous remercie Dame Evanescence. Permettez que j'emporte ces quelques informations afin de les analyser à tête reposée ?
Emi4218
Vous n'avez fait que mentir et dénigrer surtout.

A peine eut-elle terminé cette phrase qu'un vieux glaviot lui atterrit sur la joue. Elle fit une légère grimace qui se transforma rapidement en un sourire mauvais. Il lui avait craché à la gueule...

Un homme qu'elle ne connaissait pas lui tendit un mouchoir. Elle le remercia d'un signe de tête et d'un sourire avant de se tourner vers le Paco.
Avant que celui ci ne se sauve, elle lui flanqua un bon coup de pied dans le genou qui fut suivi par un horrible craquement. Il ne pourra pas marcher normalement avant un bon bout de temps.


Vous pouvez l'emmener, le plus loin possible. Dit-elle a ses deux maréchaux.
Puis regardant Hull en souriant


Voilà une bonne chose de faite, on va boire un coup ?
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Evanescence
Eva s'était un peu reculée et observait la scène dépitée. Ils travaillaient tous au Palais dans un seul but, le Duché, les villes et les Guyennois et de tels dénigrements n'arriveraient de toute façon pas à leur faire baisser les bras.
Elle salua l'arrivant qu'elle ne connaissait pas et regarda partir le valet emmené par les Maréchaux. Ce bureau allait pouvoir retrouver ses fonctions premières, répondre aux questions de guyennois et pas servir de défouloir


Je vous en prie Sire Topheez, faites donc.

Elle salua Hull et se tournant vers Emi qui venait de se faire cracher au visage

Merci de votre aide Emi, j'espère qu'on retrouvera un peu de calme et qu'on cessera d'entendre autant d'énormités délirantes. Un appel à la révolte maintenant... on aura décidément tout entendu!

Eva reprit son travail



à Laly.. élue maire de Blaye le 15 octobre

Le Conseil Ducal vous adresse toutes ses félicitations et vous souhaite toute la réussite possible pour votre mandat
Sancte
Décidément ce burlingue avait été plongé dans le cirque le plus total, et il remercia secrètement l'arrivée du vétéran Hull qui permit de vaincre le signe indien. Le Gouverneur de Montauban s'était arrêté pour assister à cette scène surréaliste, menée tambour battant par un valet dans l'impossibilité d'asseoir un discours cohérent, tant sur le fond que sur la forme, déroutant d'ailleurs toute l'assistance pour la seconde fois. Venu poser une question, le Réformé se désolidarisa tout à plein du personnage dont le propos ne semblait amener aucune réponse véritable puisque relevant de la trahison pure et simple. Durant l'esclandre, il prit néanmoins le temps de se remémorer la grille des prix et de fournir quelques remarques au conseil.

Damisela Evanescence, vous n'êtes pas sans savoir que ces derniers temps, le coût des denrées a sensiblement augmenté. Aussi j'ai peine à croire que le prix de rachat du pain, du maïs, de la farine, des peaux et du bois puissent demeurer en l'état alors même que le Duché manque de céréales et que nos cités -et là je parle de Montauban en particulier- ne sont guère emballées à l'idée de fournir des stères à moins de 4.50 écus, soit l'ancien prix de rachat qui a été abaissé pour des motifs que j'estime toujours injustifiés.

Aussi, je me permets de vous demander si le prix de rachat de ces denrées auprès des mairies a une chance d'être revu à la hausse ? En fonction des besoins du Duché en la matière, naturellement.


Il s'inclina dès lors pour remercier la conseillère de l'avoir écouté et s'orienta vers Emi à qui il adressa un signe de tête entendu, pour lui faire savoir qu'il ne laisserait pas l'affront dont elle venait être victime impuni, au même titre que les autres paroles séditieuses et dégradantes qui visaient la Province et son fonctionnement général. Allant vers le prévôt qui ne cessait au fil des mois de se familiariser aux joies de l'exercice du pouvoir, ce qui avait l'air de lui dévorer toute son énergie, il se campa à ses côtés, droit dans ses bottes et se permit d'intervenir de nouveau.

Puis-je suggérer au conseil Ducal de bien vouloir convoquer en ces lieux le maître de ce valet, afin que nous sachions si le premier confirme ou infirme les paroles du second ? Dans le premier cas, l'affaire sera tirée au clair et nous saurons que le valet n'agit que sur l'influence néfaste de son maître, qui dans l'expression de son courage le plus infini, aura sans doute à coeur d'assumer les actes et les propos nauséabonds qu'il fait tenir à ses laquais. Dans le second, à lui de le châtier publiquement pour ce qu'il offre une image détestable de celui qu'il sert.

Et pourtant, Dieu sait que le Bourgmestre Montalbanais n'avait guère de raisons de porter davantage en son coeur le conseil actuel que le premier quidam venu. Mais dans le pouvoir comme dans la rébellion, il était toujours désagréable de voir l'élégance en vacance.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Hull19
Au valet.

"Le mensonges du Conseille m'auront quand la vérité parlera de ta bouche, le valet. Je ne discuterais pas à valet grande-geule. Seul ton maitre vaut le respect."

À Emi.

"Volontier une 'tite chope ou deux... ou trois! ou quatre! ... ou... bref... hum.... volontier pour l'invitation chère Emi."

Un légé salut de la tête à la porte parole. Il avait horreur des grandes geules qu idisait n'importe quoi. Ce lieux n'était pas pour l'emmerdement verbale... mais pour la discution civilizer.

"Messir Sancte, vos paroels son sagesses. J'aimerai bien entendre le Maitre....."
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--Homme_sous_sa_capuche



Comme de coutume, la Guyenne ne dérogeait pas à la règle de foutre les gens qui avaient des choses à dire. Le capuche savait tout ça, pour avoir essuyer pareil affront. Le lépreux repassait par là, s'étant absenté, croyant que à son retour, les chiens du coin se serraient assagis. Il n'en était visiblement rien. Il était là à regarder la porte depuis un moment, il y avait vu le gras montalbanais à la marque du diable sur le front, encore fier, malgré tout ce qui se disait sur lui devant une certaine Cour ou deux. Il avait vu un gueux, entrer, il se dit qu'il ne resterait pas à l'intérieur. Les pouilleux puissants du coin n'aimaient pas les moins pouilleux qu'eux, les plus intègres, les guyennois de base en somme.

Voyant ledit manant se faire trainer dehors de ce Bureau par un Djinn maléfique, il l'interpela.


Eh, bougre ! Viens par là ! Qu'est ce qui t'arrive ? Tu es toi aussi victime de cet ostracisme ambiant propre à ce pays de chiens ? Qu'as-tu dis pour être ainsi virer comme un cloporte ? Une vérité je suppose... Il est de coutume ici de virer ceux, ou d'insulter ceux, qui ont une vérité à dire, ou deux. Ces vautours vont bientôt becqueter du fer en travers de leur face trop huilées par la corruption qui les rongent tellement qu'ils en suent. Ils tomberont tous leur bouche mordant cette terre qu'ils souillent. On ne peut rester impuni à faire des choses pareilles ! Battre un manant ! En battre à tour de bras sans se demander si il y a un homme sous leur botte, contre leur poing serré. Ils sont comme des bêtes, pire même. Allons boire à la santé de la Justice. Qui doit bien pleurer de voir tant de haine et de jugement gratuit.
Evanescence
Le calme étant revenu au comptoir, Eva avait pu prendre le temps de s'enquérir auprès des Conseillers concernés des diverses réponses à apporter.

Messire Sancte,

je vous confirme que le Conseil va se repencher sur le prix de rachat aux mairies de certaines denrées.


Un parchemin de première importance devait être affiché au plus vite. Aussi Eva le déroula et l'apposa sur le panneau.

Citation:
De Betoval, Duc de Guyenne
Au Connétable de France Bess Saincte Merveille
Aux membres du Conseil des grands Feudataires
Aux sujets de Guyenne et d'ailleurs.



Avons constaté que l'armée Memento Mori avait pénétrée en Guyenne contre notre volonté.
Rappelons que son Capitaine Namaycush est personna non grata en notre Duché comme signalé à plusieurs reprises au conseil des grands Feudataires et personnellement au Grand Maitre de France.
Que si la curia regis a décidé de lui faire confiance, la Guyenne a à maintes reprises pu constater douloureusement que la parole de cet homme n'avait aucune valeur.
Que la Guyenne n'est pas candidate pour tester la valeur de sa parole envers la couronne.

Dans ces conditions, et par respect pour le statut de cette armée, demandons que cette armée fasse demi tour et quitte aujourd'hui même notre territoire par là ou elle est venue.
Que dans le cas contraire le sieur Namaycush ayant une fois de plus violé toutes les lois du Royaume de France en pénétrant indument en Guyenne sera poursuivi comme ennemi de nos armées.
Rappelons que tout soldat au service du connétable de France qui désirerait traverser notre Duché en obtiendra autorisation s'il ne s'appelle pas Namaycush.

Le dix septième jour du mois d'Octobre de l'an de grâce 1458.

Betoval, Duc de Guyenne.

Sancte
Une fois encore, le Gouverneur de Montauban se mit à réagir face à cette nouvelle annonce. Il savait que sa présence trop assidue au comptoir avait de bonnes chances de lasser. Mais excusez du peu ! Ce n'est pas tous les matins qu'une armée étrangère franchit vos frontières. Face à une telle annonce, il pensait assister à un joli chahut. Il n'en fut rien. Comme si la fibre patriotique des fils de Guyenne s'était échappée hors de ce consortium de patriotes. Dans l'impossibilité de se taire ou de quitter l'endroit sans précisions malgré le vent d'autan qui soufflait fort dans son dos -qu'il avait fort large au demeurant- Iohannes se désintéressa bien vite du sort du laquais encore plus débile que son maître qui devait pourtant se trouver non loin de là à consulter des documents bénins qu'il prendrait pour des preuves irréfutables d'on ne sait quelle affaire d'Etat qui ne prenait racine que dans son esprit farfelu, pour s'enquérir de la situation exacte de laquelle ils dépendaient tous de manière égale, et emporta avec lui sa demande qui ne tarda pas à tomber.

Je vous remercie pour cette prompte réponse, Damisela.

Concernant cette annonce, néanmoins. Je m'étonne de voir notre ami Namaycush aussi silencieux, lui qui se plait tant en général à venir fouler notre sol en houspillant le populaire de sa harangue Gasconne. "Cave tibi a cane muto e aqua silenti"* dit la maxime. Soit l'homme a perdu de son panache en constatant que Guyenne n'est plus Province à se laisser morguer par le premier crétin venant, soit il nous prépare un bien mauvais coup. A votre annonce je me permets également d'ajouter celle, toute fraîche du Vicomte de Blanquefort, que voici.


Il déposa la seconde peau sur le bureau qui ne susciterait sans doute la même inexistence de réactions, la plèbe estimant probablement qu'il s'agissait là au surplus d'un simple divertissement ou d'un piège caché qui se mettait doucement en place. Sur ce, il enroula ses manches autour de ses avant-bras, ce qui ne manqua pas d'imprimer de petites stries sur son derme tanné.

Et là, je demande si nous savons où se trouve exactement la dite armée qui à mon humble avis a toutes les chances de traverser notre territoire sans coup férir et surtout, à qui peut bien faire allusion le protecteur de Guyenne lorsqu'il proclame: "[...] tous ceux qui affirment le contraire sont des traîtres à notre Duché !"

Qui donc a bien pu affirmer le contraire en la bonne ville de Marmande ?
C'est probablement là le grand mystère de cette journée chargée.




*Prends garde au chien qui se tait et à l'eau qui dort

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Evanescence
Eva loin d'avoir fini sa journée, revint du Palais des parchemins sous le bras.


Citation:
Nous Betoval, Duc de Guyenne

Au vu des propos tenus par le sieur Paco, valet du vicomte Kadfael
Propos portant atteinte à l'honneur du Duché à travers son représentant légitime.
Demandons au procureur l'ouverture d'une procédure à l'encontre de ce sieur dans les plus brefs délais.

De plus, sommons le vicomte Kadfael à s'expliquer des propos tenus par ses gens en public.
Cette explication devra être faite dans les cinq jours suivant la promulgation de ce décret.
Ceci au bureau du Porte parole, par le verbe ou la plume.
Si le silence venait à répondre à cette sommation nous ne pourrons que constater que silence vaut acceptation de la trahison évidente accomplie par ceux qui sont à son service.
Acceptation avec toutes les conséquences que cela implique.


Le dix septième jour du mois d'Octobre de l'an de grâce 1458.
Betoval, Duc de Guyenne


le premier affiché, elle passa au second qu'elle déroula lentement et l'accrocha à côté du précédent

Citation:
Au nom du conseil de Guyenne

Le Duché de Guyenne par la voie de son conseil, a décidé de porter plainte à l'encontre de l'ancien Duc régnant Trunks 59e du nom au vu des terribles conséquences de son inconséquence lors de son règne.
Le Procureur Niwiel est chargée de rassembler les témoignages et autres preuves sur ce sujet.
Nous invitons donc toute personne qui détiendrait des informations à ce sujet à contacter le procureur de Guyenne.

Au nom du conseil

Le dix septième jour du mois d'Octobre de l'an de grâce 1458.
Betoval, Duc de Guyenne.
El_barto
Se présentant à nouveau au Comptoir, il salua la Porte-Parole,

Doña Evanescence, bonjorn.

Puis-je vous demander de faire en sorte que les Voix de Guyenne affichent et crient ceci dans toutes nos bonnes villes ?

Puis-je également abuser et vous demander d'adresser copie de ce document à vos homologues de Poitou, Gascogne, Armagnac et Toulouse ?



Citation:
FOIRE AU VIN DE BORDEAUX
Capitale du Duché de Guyenne

Première édition, le 25 Octobre 1458.


¡ Grand événement pour le monde viticole de Guyenne, et une première en Aquitaine !

La Capitale du Duché de Guyenne, par l'intermédiaire de son Maire, invite cordialement tous les viticulteurs et cavistes de Guyenne à venir se rassembler en la cité bordelaise, pour monter tentes et stands de vente de leurs produits si uniques, pour une période de 10 jours à compter du lundi 25 Octobre 1458.

Les prix seront libres, et à chacun de présenter l'offre la plus attrayante ! Une occasion unique de découvrir et d'acheter du fameux vin de Bordeaux, sans les frais de transport et autres marges prises par des marchands en voyage.

Bordeaux est fière, à cette occasion, d'inviter les citoyens de toutes les cités de Guyenne, ainsi que les bonnes villes frontalières de Saintes (Poitou), Mimizan et Labrit (Gascogne), Lectoure (Armagnac et Comminges) et Toulouse (Toulouse).

Cette grande Foire se clôturera par une pièce de théâtre, jouée en la salle des spectacles de la Capitale !

Durant ces dix jours de dégustation, de fête et de réjouissance, la Mairie bordelaise veillera à la disponibilité de pain n'excédant pas les 6 écus la miche, notamment pour les non-Bordelais qui devront résider en auberge.

Que cela soit su, dit, répété et diffusé !

Pour Bordeaux, le 18 Octobre 1458,

El Barto, Maire de la Capitale
Vicomte de Cessac, seigneur de Veyrines.

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