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[RP] Au comptoir du Porte-Parole de Guyenne

Karyl
[Le lendemain de l'envoi du courrier aux étrangers, dans le petit village de Baye]

Suite à la lettre reçue de la "dame de la police" comme l'appelait Karyl, le petit avait décidé de prendre les choses en main. Après tout, il était l'homme de la famille c'était donc à lui de gérer l'affaire! Et puis, il fallait bien avouer qu'il n'était pas mécontent de prouver à tous qu'il savait se débrouiller par lui même, fierté oblige. Il était un grand maintenant.

Dans le plus grand secret, le gosse avait donc échangé moult missives avec Cybella, tribun et adjointe de police de la bonne ville de Baye desquelles il apprit la marche à suivre : contacter par courrier la prévôt du duché pour obtenir ce qu'il appelait encore un "laisse moi passer". Ni une ni deux, l'enfant s'était exécuté mettant tout son cœur à l'ouvrage. Fier de son français autant que son orthographe -sa mère ne disait-elle pas d'ailleurs qu'il ne faisait plus la moindre faute?- il avait envoyé le courrier. Avant de retourner jouer dans les rues avec les autres enfants de son age.

Et c'est avec un plaisir non dissimulé le que gosse avait vu arriver une réponse à sa demande. La prévôt, certainement époustouflée par son talentueux plaidoyer digne d'un grand avocat avait accédé à sa demande. Ravi, le gosse avait regardé son copain Robert et lui avait alors dit d'un air légèrement hautain : "
Tu vois Bebert, quand on veut faire du discours avec les grands il faut parler comme j'ai fait. Moi par exemple je lui ai demandé ne pas me mettre dans la prison car il faut que je fais le bateau samedi et lui ai aussi dit qu'il faut que maman elle a aussi le laisse moi passé et que il faut la protéger pendant que je suis pas là sinon je la gronde. Ben tu vois elle a dit oui la dame du château, la preuve que je fais bien de la négociation. Mais toi tu es trop petit c'est normal que tu sais pas faire. Mais peut être que un jour, si tu fais bien ce que je te dis quand je donne les ordres, je te monterai comment on fait mais là faut que je vais voir maman avant!"

Et sur ces mots, le morveux avait décampé, direction l'auberge où sa mère devait encore se trouver. Ouvrant la porte à la volée, un large sourire aux lèvres, il s'était alors écrié : "
Maman, maman... La dame du château elle a dit oui!! On peut rester..." tout en agitant au dessus de sa tête le courrier qu'il venait de recevoir. Pour sur que sa mère allait être emplie d'une joie immense à cette nouvelle, ça karyl en était certain. Une affaire menée avec tant de doigté et d'efficacité ne pouvait que suscité fierté et admiration. Cela méritait bien quelques gâteaux en récompense.
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un simple gamin des rues...
Evanescence
Eva ne cessait de faire des aller-retour au palais. Entre les dossiers, les discussions et les annonces, une certaine animation régnait à l'Ombrière.
Une fois son tour fait, elle prit la dernière affiche dans son bureau et vint l'accrocher.
Une confirmation du Duc concernant les résidents du Ponant.


Citation:
A partir de ce jour, et au vu de la loi martiale:
les ressortissants des terres de l'alliance du Ponant sont autorisés à séjourner en Guyenne.
Notre prévôt se réserve le droit d'expulser toute personne suspecte.

Scellé a Bordeaux le vingt deuxième jour d'Octobre de l'an de grâce 1458

Betoval, Duc de Guyenne.
Anzie
Elle salua la Dame qui tenait ce bureau . Puis elle la laissa s' installer avant d' écouter sa réponse.


D' accord Dame je comprend mieux maintenant. Merci pour tout ces renseignement et soyez assurée de ma participation à la milice.
Evanescence
Eva sourit à Dame Anzie. Il suffisait parfois d'un éclaircissement pour apaiser les esprits.

Je vous en prie Dame Anzie, merci à vous comme à tous ceux qui défendent dans notre Duché.


Avec un peu de retard pour l'un et à l'heure pour l'autre, elle afficha les voeux du Conseil aux nouveaux maires



à xxxbe devenu maire de La Teste depuis le 19 octobre afin de ne pas laisser la mairie sans gérance
à Sancte réélu maire de Montauban le 22 octobre

Le Conseil Ducal vous adresse toutes ses félicitations et vous souhaite toute la réussite possible pour votre mandat
Evanescence
Finissant sa journée au Palais, Eva récupéra les dernières consignes et revint au comptoir un parchemin sous le bras.

Citation:
De Betoval, Duc de Guyenne par la grâce de Dieu et la volonté des urnes.
Aux courageux sujets de Guyenne

L'armée Memento Mori a attaqué cette nuit notre armée qui stationnait à Agen.

Cette armée sous étendard royal avait pénétré en Guyenne sans notre autorisation.

Au vue des traîtrises qu'a connues la Guyenne par le passé de la part de ce capitaine, nous ne voulions pas que les Guyennois puissent souffrir une nouvelle fois de cet homme. Nous avons donc, comme il en est notre droit, refusé son passage.

Il pouvait tout à fait passer par d'autres voies, terrestres ou maritimes. Son armée est pourtant restée six semaines à nos frontières, nous obligeant à mobiliser des hommes contre cette potentielle menace.

Le Connétable de France et le Grand Maître de France m'avait assuré que Memento Mori ne pénétrerait pas en Guyenne.

D'après le Connétable de France, cette entrée était due à une erreur d'ordre. Elle a donc immédiatement ordonné à son capitaine de faire demi-tour.

Il n'a pas obéi à cet ordre.

Ne voulant pas laisser Agen sans protection avec une armée incontrôlée à proximité, nous avons décidé de positionner une armée sur Agen.

Si le capitaine Namay avait obéi aux ordres, il serait sorti de Guyenne avant son arrivée.

Depuis quelques jours, il se trouvait donc entre Marmande et Agen entre les armées que la mesnie Hyrglas-Blanquefort avait mis à disposition du Duché.
Nous rendons hommage au Vicomte de Blanquefort et la Baronne de Luzech qui ont fourni leurs armées et leurs gens pour la protection de notre Duché.
Ces armées étaient renforcées de trés nombreux soldats et volontaires de toute la Guyenne.

Au vue des provocations multiples dont a fait preuve le capitaine Namaycush, nous avons demandé Justice à notre souverain.
Alors que les négociations étaient en cours, le capitaine Namaycush a pris l'initiative d'attaquer Agen.
Il a été grièvement blessé dans la bataille ainsi que la plupart de ses hommes.
Son armée sans doute détruite.
Nous regrettons que les choses en soient arrivées là, mais la Guyenne ne laisse pas des armées sans contrôle errer en ses terres.

Nous félicitons personnellement tous les volontaires et soldats qui ont valeureusement mis leur vie en péril pour la Guyenne.
Nous prendrons toutes les mesures pour leur montrer que la Guyenne ne les oubliera pas.


Advienne que pourra, la Guyenne brillera.

Scellé à Bordeaux le vingt deuxième jour d'Octobre de l'an de grâce 1458.
--.radegonde.
La p'tite vieille s'en était rendue pour son marché , ça faisait des mois qu'elle n'avait pas mis les pieds au comptoir du porte parole de la Guyenne.
S'approchant de plus près pour y lire les nouvelles affichées, elle finit par prendre un siège .
Tournant les pages une à une , son visage avenant par nature se durcit à certaines lectures.
La dernière lecture la fit pâlir de honte , elle savait son duché mis à mal dans sa foi Aristotélicienne depuis déjà longtemps .
Le Duc n'avait donc aucun respect de rien !
Pas d'honneur, pas de respect, utilisant les armes du pouvoir pour se justifier de l'injustifiable .
La vieille se releva difficilement et à l'adresse de la dame:


M'dame !
Vous n'y êtes sans doute pour rien , vous n'avez pas connu Guyenne d'antan mon p'tit.
Seulement Honte sur nous et qu'Aristote par sa grande clémence sacheeeeeeeee ................hic ...... qu'Aristote ne nous punisse pas pour les actes inconsidérés de ce gratte parchemin aussi menteur que les mots qu'il écri .................hic ..


Un pas qu'elle a voulu faire de trop , elle s'écroula la main posée sur son coeur.
La pt'ite vieille ne verra pas la fin de l'histoire.
Flex
Aucune encombre pour rejoindre son propre appartement à Bordeaux, situé non loin des quais du port. La vie marchande était bien différente de celle du Périgord. Active, elle ne pouvait que lui donner l'inspiration qu'il était venu rechercher pour la rédaction de son recueil. Par conséquent, remercier le duc de sa bienveillance fut la moindre des manières que le borgne pouvait octroyer au grand duché du Sud. Il rejoignit le bureau du porte-parole, bien connu de mémoire.
« - Bonjòrn, prononça-t-il en occitan, je suis le vicomte Enguerrand de la Mirandole et de Dublith. » Il rejeta en arrière sa tête afin de remettre en place une mèche rebelle collée sur son front.
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Evanescence
les évènements se suivaient tellement vite qu'Eva avait à peine le temps d'apposer ses affiches qu'une autre était déjà prête.
Sans perdre de temps, sachant que la journée serait encore bien chargée elle accrocha la suivante.


Citation:

La prise de la Mairie de Blaye par le sieur Kronembourg à été rendue nécessaire par la démission de son Maire. Le Duché remercie tous ceux qui ont participé a cette action.

Scellé à l'Ombrière, le vingt troisième jour d'Octobre 1458

Betoval, Duc de Guyenne.



Entendant une voix elle se retourna et observa la vieille dame qui lui faisait un discours...et.. s'écroula sous ses yeux...
Un grand soupir accompagna sa stupeur de la voir gisant à même le sol...
Allons bon... elle aurait pu aller s'écrouler ailleurs, va falloir s'occuper de son cas maintenant...
Un Sire entra et Eva se retourna vers lui.


Bonjour Vicomte, que puis-je pour vous ?

Alternant du regard entre la vieille qui gisait par terre et le Sire présent, elle se demandait qui aller chercher pour faire enlever le corps...médicastre ou garde hum...
Flex
L'attention sur la mort d'une vieille dame ne lui incombait peu. Bien qu'il titillait du bout du pied pour s'assurer de son état de vie, un froid glacial lui parcourut l'échine. Le jeune vicomte fit face à Evanescence tout en retirant son chapeau marin.
« - Je déduis que vous êtes le porte parole de ce gracieux duché. Il fit référence de la manière avec laquelle elle venait d'afficher une déclaration provenant de l'Ombrière. J'aimerai que vous transmettriez mes hommages à Sa Grâce, et qu'il s'assure de mon bonne conduite dans mes appartements Bordelais. Néanmoins, ma suite, composée de la Dame de Chassenueil, du seigneur de Montcaret et du maitre piquier Pierobero - mes intendants - aurait tout autant besoin de moy que d'être assurés sur leur sécurité au sein de la Guiene. Nous ne sommes point belligérants. »
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Evanescence
Eva manquant à tous ses devoirs, se mordilla les lèvres se rendant compte qu'elle se s'était pas présentée. C'est que perdu dans l'immense panneau contenant toutes les affiches, elle en oubliait le principal.
Un sourire se dessinant sur ses lèvres, elle salua le Vicomte


Je suis Eva, porte parole en effet. Pardonnez moi j'en viens à oublier le minimum.


Espérant avoir effacé sa bévue elle continua d'un trait

je fais part de votre message au Duc, Vicomte. Soyez assuré qu'il sera transmis ainsi que votre demande dans les plus brefs délais.


Elle s'inclina et d'un pas rapide repartit vers le Palais en pensant à ce qui lui restait à faire.
Pffff et ce corps qui traine là!! faut aussi que je m'en occupe et qu'on m'en débarrasse...De l'ordre il faut, pas envie de me prendre les pieds dedans en revenant
Sancte
Avec le temps, il eut été triste que la Guyenne n'en prenne de la graine. La requête du Vicomte lui arracha un triste souris qui ne tarda pas à s'évanouir. Car c'est la lippe dédaigneuse qu'il scruta le Guyennois d'honneur, avant de s'incliner légèrement devant le porte-parole.

Ne prenez donc pas la peine de vous excuser. Tous les Guyennois sont au fait que vous êtes porte-parole en ces lieux.

Il ne montra pas le moindre gramme de complaisance envers ceux qui ne méritaient que de se faire appréhender par la maréchaussée. Et ce, non point par hostilité gratuite envers les mécréants du Nord, mais dans le but avoué de ne point les laisser empreindre trop longuement les esprits de Guyenne d"une fausse légitimité concernant leur présence en la capitale, fruits de trop évidents calculs destinés à malmener l'union des efforts conjugués des responsables de Guyenne dans le maintien de l'ordre en leur merveilleuse Province.

Quant à la demande fantaisiste du Mirandole, nous espérons également être assurés qu'elle n'aboutira pas.

Il s'agissait là de laisser les pourvoyeurs de pagaille Périgourdine aux seuls Périgourdins. Sans se départir de son austérité Huguenote, le Gouverneur de Montauban obliqua un regard chargé de mépris sur le borgne Teutonique. Un mépris dont il fallait pourtant se déprendre, puisque les deux hommes étaient néanmoins complices sur un point, outre la forte estime qu'ils avaient d'eux-mêmes: leur franche hostilité à l'encontre du Vicomte de Nérac. Au sommet de sa popularité, au dehors de Montauban comme en dedans, le Lecteur Réformé ne craignait point de laisser échapper ses avis sur une situation qu'il jugeait déstabilisante, et ce, malgré l'entière confiance qu'il portait au présent Conseil Ducal.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Flex
Dans un tout premier temps, sans se rendre compte entièrement qui fut l'interlocuteur supplémentaire - le maire de Montauban - Enguerrand rajouta d'un ton de malice :
« - ... Et de Dublith. De la Mirandole, et de Dublith. Le temps de remettre sur son visage mutilé le couvre-chef qu'il fut flatté de la manière avec laquelle Sancte le dévisageait. Flex y son posa son lourd regard, tandis qu'Evanescence était déjà partie. Qui plus est, féru des articles AAP il en venait d'apprendre le jour même la reconduction de la mairie de Montauban. Populaire, songea-t-il, alors qu'il mima une fausse moue indécise - et n'ayant plus besoin de se présenter - le jeune Mirandole affirma son point de vue d'une voix chantante.

Je vous trouve bien cavalier monsieur le maire, d'accueillir un ami de la Guiene de la sorte. Puisque les effets d'inspirations qu'il était venu rechercher à Bordeaux pour continuer son recueil poétique s'étaient déjà manifestés à l'entrée des quais, on considérerai le geste suivant comme hyperbolique : ce serait bien le cas, puisqu'amateur de théâtre, il s'en donnera à cœur joie.
Flex baissa donc le buste, chose rare qu'il n'aurait jamais penser exécuter de son gré fût un temps, puisqu'il découvrit récemment dans la roture une matière grise exploitable.


Réellement, messire. »
Pourvu qu'on puisse même l'inviter à consommer de la nouvelle drogue - alcool, tabac, shit et opium autant de produits obsolètes à son goût.
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Bardieu
Appelé à la rescousse en cette situation de crise, le bon frère Bardieu accourut à la vitesse d'un escargot asthmatique doté d'une colonne vertébrale complètement cabossée.
Il vit rapidement la situation. La morte au pieds du porte parole accompagné du périgourdain et du meneur de Montauban. L'œil observateur du prêtre vit la main de la victime sur son cœur. Mettre la main sur l'âme est une preuve d'une grande préparation à la vie après la mort ou, alors le signe d'une attaque cardiaque radicale. Ne voyant qu'amour, Bardieu préféra le choix de la première option. L'âme était désormais entre les mains de Dieu, il n'y avait plus rien à faire, à part s'occuper du corps pour qu'il reçoive les derniers sacrements.

Bardieu demanda à un de ses paroissiens de l'aider à prendre le corps pour l'emmener vers le cimetière paroissial. A son oreille, Dame Evanescence lui confia les dernières paroles de la défunte. Bardieu ne la connaissait pas, pourtant, il faisait partie des premiers guyennois. Apparemment, cette veille femme ne connaissait pas la Guyenne d'antan, sinon, elle n'aurait jamais prononcé ces phrases. Laissant les notables parler, l'aristotélicien préféra se consacrer à la défunte, en bon prêtre qu'il était.


Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une chose inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, que j'aime et je comprends.

Car elle me comprend, essence illuminant
Par elle seule, divine ! La chose est la chose-même !
Par elle seule, et sa forme dans la lumière blême,
Elle seule se sait façonner, en dansant.

Est-elle chose essentiellement ? - Je le sais.
Sa forme ? - Je me souviens qu'elle est belle, mesurée,
Comme celle des beautés que Dieu proportionna.

Son aspect est pareil à l'aspect de l'eau pure,
Et par son chant si clair et calme et grave, on a
L'impression que son chant recrée la chose, sûr !


Le paroissien et le prêtre mirent le corps de la défunte, sans connaître son nom, dans un linceul et le sortirent, sans autre mot ni forme de procès que celui de Dieu, en dehors de la pièce où la politique avait pris plus d'importance que la vie.
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Felina
Félina, désormais seule sur les routes de Guyenne depuis que son fils a embarqué en direction du Nord sur le raffiot d'un amiral chauve, se permet d'entrer dans le bureau du Porte Parole.

Elle prend connaissance, non sans laisser poindre un sourire amusé, de l'autorisation faite aux Résidents du Ponant de rester en terre alliée, mais restera pour elle cette interogation : le conseil y aurait il seulement songé sans son intervention. Peu importe après tout, tant que la bonne décision a été prise, seuls les effets comptent. La voilà libre de poursuivre son tour du Duché.

Ignorant le Cureton qui donnait les derniers sacrements à une machabée, puis saluant de loin le Bourgmestre de Montauban, sans pour autant le déranger alors qu'il semble en grande discussion avec un autre homme, elle s'approche du bureau de la Porte Parole.


Le Bon Jour m'dame, j'suis Félina Rastignac, celle qui vous a mandé d'transmettre mon message au Prévôt.
Je vous remercie d'la célérité d'vot'réponse.

Par contre ... Pourriez p'têt informer les douaniers, enfin surtout ceux d'Blaye, l'Sieur Hartemis l'dame Cybella, pour qu'enfin ils cessent d'm'harceler d'missives me d'mandant d'partir.

J'suis restée polie avec là jusqu'à c'jour, mais ma patience n'est pas légendaire ... Loin s'en faut.

Légère inclinaison de tête, en signe de respect. Après tout, la pauvre Porte Parole n'est pour rien dans la bêtise de certains, et la Rastignac lui témoigne même une certaine admiration, car nul doute que sa charge est de loin l'une des plus difficile à porter.
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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Evanescence
Eva revint du Palais les bras chargés d'un parchemin à afficher. Le bilan du Cam comme toutes les semaines.
En entrant dans le bureau elle croisa Frère Bardieu, qu'elle avait fait appeler, qui sortait le corps sans vie...pas qu'elle était insensible mais pas l'endroit pour se trainer des corps gisant à même le sol hein...


Merci Frère Bardieu d'être venu rapidement

Le saluant d'un hochement de tête accompagné d'un sourire, elle s'occupa de l'affichage en premier lieu, afin d'avoir les mains libres.

Citation:
Rapport d'activité des mines de Guyenne.
Fait à L'Ombrière le 24ieme jour d'Octobre mille quatre cent cinquante huit.

Première Partie: De la baisse de fréquentation.
En cette semaine, la fréquentation des mines n'a eu de cesse que de diminuer avec une perte de 15% environ par rapport à d'habitude. Ceci s'explique par le fait que la situation diplomatique actuelle est ce qu'elle est et que nous avons besoin de nos bras ailleurs que dans les mines.



Ce que nous avions prévus de faire n'a pu etre fait, le chantier Naval de Blaye ayant demandé une grosse quantité de fer, l'amélioration de la mine d'or n'a pu avoir lieu. Une mine de fer à baissée d'un niveau et nous venons de la remettre à son optimum.

Et vu le faible nombre de mineurs, nous n'avons pu rechercher correctement la meilleure répartition des travailleurs dans nos mines.


Deuxieme Partie: De la situation présente.
Dans un premier temps, un rappel de nos mines et de leurs caractéristiques.

Mine 1, Or, Bordeaux/La Teste-De-Buch, nombre de places: 67, niveau 7(10).
Mine 2, Pierre, Bordeaux/Blaye, nombre de places: 67, niveau 10(11)

Mine 3, Fer, Bordeaux/Bazas, nombre de places: 67, niveau 9(10), en cours d'amélioration
Mine 4, Pierre, Marmande/Agen, nombre de places: 75, niveau 11(11)
Mine 5, Or, Agen/Montauban, nombre de places: 50, niveau 9(10)
Mine 6, Fer, Cahors/Montauban, nombre de places: 75, niveau 10(10)

Les chiffres entre parenthèses indiquent le niveau optimum de la mine, pour lequel la production sera la plus rentable. Vous pouvez voir donc que nombreuses sont les mines à devoir etre améliorées.

Voici ci-apres un résumé de la production de cette semaine.





Et enfin, voici la fréquentation observée ( en nombre de mineurs) de nos mines durant cette meme période.
Mines de Bordeaux, partagées avec Blaye, Bazas et La-Teste-De-Buch.




Et celles des 3 mines restantes.


Troisieme Partie: De l'avenir.
L'avenir est bien sombre, nous allons tenter de maintenir la situation actuelle des mines et de la production. Peut etre si les stocks de fer le permettent de remonter une mine de Pierre à son niveau optimum et de maintenir les mines à flot.

Si la situation se dégage, nous tenterons une amélioration des mines d'Or.

Valornel, Commissaire aux Mines de Guyenne.



La chose faite elle se retourna vers ses interlocuteurs attendant patiemment ses réponses.
D'un sourire amusée elle constata que Sancte ne délogeait pas de son bureau. Peut être qu'il allait falloir penser à installer des petits fours et des collations...manquerait plus que certains tombent par terre en oubliant l'essentiel. Mais le Palais avait d'autres frais à faire que ce genre de futilités en ce moment.
Se retenant de pouffer à ses pensées, Eva reprit son sérieux et s'adressa au Sire Flex


Vicomte, je suis étonnée le Duc vous ayant déjà répondu personnellement.
Je vous confirme que vous seul autorisé à rester, et vous seul.
Vos gens doivent vous quitter sur le champ. Au besoin, nous pourrions vous fournir des serviteurs.
Merci donc de les informer de leurs situations et de veiller à ce que le nécessaire soit fait.


Nouveau demi tour pour répondre à Dame Felina.

Dame Felina, veuillez excuser les douaniers qui sont quelques peu débordés en ce moment, vous comprendrez j'espère.
Le temps que les autorisations soient faites, transmises et affichées, ils ont du se croiser dans leurs bureaux respectifs.
Vous ne devriez plus être importunée.


Eva lui sourit, calme comme toujours...elle s'en étonnait elle même d'ailleurs. De toute façon il lui fallait bien répondre à tout le monde, afficher tout ce qu'il fallait. Le tout étant de ne rien oublier pour ne froisser personne
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