Eikorc
[HRP : Ames et estomacs sensibles s'abstenir. RP privé, merci d'attendre l'ouverture pour répondre. Et si intervention sur ce topic, la copier en gargote angevine.[HRP]
Ombre parmi les ombres, la silhouette gigantesque avance dun pas vif dans les ruelles sombres Les bottes massives claquant à contre temps sur les pavés recouvert dimmondices, les habitants des bas quartiers senfuyant pour retrouver leur cloaque alors quil savance, sans même leur jeter un regard Personne ne se mettra en travers de son chemin malgré le boitement quil ne peut dissimuler, peut-être est-ce dû à la hache gigantesque accrochée dans son dos ou alors cest lazur métallique qui brille dun feu destructeur
Il y a des semaines, des mois peut-être, un jeune homme se présentait chez lui en se présentant comme son neveu, le surprenant dans une retraite amplement méritée Et dans son esprit il avait noté la description du guide qui lavait mené jusquà lui Un forgeron, édenté, puant du bec et habitant près du quartier aux putains Quartier quil vient à peine de traverser en sattirant quelques sifflements aguicheurs
Seul un sourire mauvais vient étirer le coin de ses lèvres alors que devant ses yeux se dessinent enfin sa cible Large dépaules mais court sur pattes, son ombre se détache face au feu de la forge qui brûle même au milieu de la nuit Les coups de marteaux sur lenclume se mettent à remplir lesprit du Nerra qui sapproche, ralentissant lentement son pas en serrant les poings, respirant profondément pour préparer son assaut Il veut juste leffrayer assez, juste le faire hurler de peur et lui imposer dans le crâne que jamais plus il louvrira pour donner son adresse, sous peine de voir sa caboche dissociée de son corps
La main gauche, couturée de cicatrices, vient se poser sur le battant dune porte alors quil sappuie de tout son poids sur le bois qui se met à grincer Le nez se plisse alors quil entend ce grincement résonner dans toute la forge, faisant se hérisser sa nuque douloureuse alors que ses yeux sétrécissent quand une flamme jaillit plus forte que les autres dans le foyer
Le forgeron se retourne dun bloc pour lui lancer un regard mauvais en suspendant ses gestes Tout le corps du mercenaire se crispe, lambiance change tout à coup. Sa main droite glisse lentement dans son dos, pour attraper sa hache et pouvoir mettre son manège en route, juste assez pour impressionner ce vieil homme
Mais cest sans compter sur le reflexe de survie dun vieillard entraîné à manier autant quà créer les armes Dun coup dun seul tout bascule dans la tête du colosse, ses yeux se retrouvant dun seul coup envahis dune lumière aveuglante qui loblige à fermer les paupières alors quun grognement sourd sélève dans sa gorge
Et lorsquil rouvre les yeux quelques secondes plus tard, cest pour voir le forgeron fondre à toute vitesse vers lui, ses deux mains enserrant son marteau pour lenvoyer de toutes ses forces vers son visage Un rugissement de bête séchappe de la gorge du de Nerra dont les bras senvolent dans un réflexe dû à ses nombreux combats, quils aient été mené en taverne ou en campagne, pour saisir le malheureux par le col de sa chemise émaillée Et dun coup de rein il le soulève, profitant de sa vitesse pour lenvoyer par-dessus lui alors que le métal chaud vient frapper sa pommette qui éclate sous la puissance du coup
La montagne de muscles titube en arrière, venant écraser ses reins contre enclume en lâchant un grondement de douleur alors que devant ses yeux dansent les étoiles blanches de la douleur Vive, cuisante Tout autant que le pourpre qui macule sa joue et sécoule vers son menton, ses lèvres Et le gout métallique de son sang le fait frémir de tout son être alors que sa rage intérieure vient embraser son regard, faisant palpiter son cur à toute allure
Dans ses oreilles résonne le rythme sourd de son palpitant, mais aussi autre chose Ce léger geignement, ce gémissement ininterrompu quelque part devant lui Il serre les dents, réprimant avec peine le hurlement de colère qui couve dans sa gorge alors quil avance, sarrachant à latelier pour se rapprocher de ce bruit Le voile blanchâtre sévadant légèrement de devant ses yeux pour quil puisse fixer le forgeron à lorigine de la souffrance sur son visage
Pas après pas, il se rapproche, alors que le sang goutte de son menton jusquau sol Un sourire bestial étirant le coin de ses lèvres alors quil se penche, lazur autrefois froid et métallique envahit par la fureur de sa folie Ses mains puissantes se refermant lune sur lautre en faisant craquer les phalanges avant que cette massue improvisée vienne sabattre violemment sur le crâne du forgeron Encore et encore Sans sarrêter Jusquà ce quun mugissement désincarné séchappe de la gorge du colosse quand le crâne cède sous ses assauts Tout son être vibre, tout son corps réclame plus de souffrance, plus de douleur pour les autres El Diablo porte maintenant véritablement son nom et dans un grognement il se redresse, passant une main sur son visage, le recouvrant du sang et de la cervelle de sa victime avant de rire
Ce rire que tant de personnes redoutent et qui ne cesse de séchapper de sa gorge alors quil sélance en courant hors de la forge, renversant le foyer dun coup de botte pour que le bois sembrase Et il court malgré sa jambe, se nourrissant de cette douleur pour accélérer, pour faire vivre le démon qui vient de naître et quil ne retient plus Rien ne pourra larrêter alors quil a choisi sa destination
Pour le massacre dun diable qui vient de naître, quoi de mieux quun couvent remplit de nonnes aussi pures que leau de roche ? Et tandis que dans le coin de son esprit, la dernière partie de son humanité explose comme une bulle de savon pour espérer rejoindre une âme déjà perdue, le colosse massacre chacune des femmes quil croise
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"Pour toujours... Et à jamais."
"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..." Zoko & Fablitos
Ombre parmi les ombres, la silhouette gigantesque avance dun pas vif dans les ruelles sombres Les bottes massives claquant à contre temps sur les pavés recouvert dimmondices, les habitants des bas quartiers senfuyant pour retrouver leur cloaque alors quil savance, sans même leur jeter un regard Personne ne se mettra en travers de son chemin malgré le boitement quil ne peut dissimuler, peut-être est-ce dû à la hache gigantesque accrochée dans son dos ou alors cest lazur métallique qui brille dun feu destructeur
Il y a des semaines, des mois peut-être, un jeune homme se présentait chez lui en se présentant comme son neveu, le surprenant dans une retraite amplement méritée Et dans son esprit il avait noté la description du guide qui lavait mené jusquà lui Un forgeron, édenté, puant du bec et habitant près du quartier aux putains Quartier quil vient à peine de traverser en sattirant quelques sifflements aguicheurs
Seul un sourire mauvais vient étirer le coin de ses lèvres alors que devant ses yeux se dessinent enfin sa cible Large dépaules mais court sur pattes, son ombre se détache face au feu de la forge qui brûle même au milieu de la nuit Les coups de marteaux sur lenclume se mettent à remplir lesprit du Nerra qui sapproche, ralentissant lentement son pas en serrant les poings, respirant profondément pour préparer son assaut Il veut juste leffrayer assez, juste le faire hurler de peur et lui imposer dans le crâne que jamais plus il louvrira pour donner son adresse, sous peine de voir sa caboche dissociée de son corps
La main gauche, couturée de cicatrices, vient se poser sur le battant dune porte alors quil sappuie de tout son poids sur le bois qui se met à grincer Le nez se plisse alors quil entend ce grincement résonner dans toute la forge, faisant se hérisser sa nuque douloureuse alors que ses yeux sétrécissent quand une flamme jaillit plus forte que les autres dans le foyer
Le forgeron se retourne dun bloc pour lui lancer un regard mauvais en suspendant ses gestes Tout le corps du mercenaire se crispe, lambiance change tout à coup. Sa main droite glisse lentement dans son dos, pour attraper sa hache et pouvoir mettre son manège en route, juste assez pour impressionner ce vieil homme
Mais cest sans compter sur le reflexe de survie dun vieillard entraîné à manier autant quà créer les armes Dun coup dun seul tout bascule dans la tête du colosse, ses yeux se retrouvant dun seul coup envahis dune lumière aveuglante qui loblige à fermer les paupières alors quun grognement sourd sélève dans sa gorge
Et lorsquil rouvre les yeux quelques secondes plus tard, cest pour voir le forgeron fondre à toute vitesse vers lui, ses deux mains enserrant son marteau pour lenvoyer de toutes ses forces vers son visage Un rugissement de bête séchappe de la gorge du de Nerra dont les bras senvolent dans un réflexe dû à ses nombreux combats, quils aient été mené en taverne ou en campagne, pour saisir le malheureux par le col de sa chemise émaillée Et dun coup de rein il le soulève, profitant de sa vitesse pour lenvoyer par-dessus lui alors que le métal chaud vient frapper sa pommette qui éclate sous la puissance du coup
La montagne de muscles titube en arrière, venant écraser ses reins contre enclume en lâchant un grondement de douleur alors que devant ses yeux dansent les étoiles blanches de la douleur Vive, cuisante Tout autant que le pourpre qui macule sa joue et sécoule vers son menton, ses lèvres Et le gout métallique de son sang le fait frémir de tout son être alors que sa rage intérieure vient embraser son regard, faisant palpiter son cur à toute allure
Dans ses oreilles résonne le rythme sourd de son palpitant, mais aussi autre chose Ce léger geignement, ce gémissement ininterrompu quelque part devant lui Il serre les dents, réprimant avec peine le hurlement de colère qui couve dans sa gorge alors quil avance, sarrachant à latelier pour se rapprocher de ce bruit Le voile blanchâtre sévadant légèrement de devant ses yeux pour quil puisse fixer le forgeron à lorigine de la souffrance sur son visage
Pas après pas, il se rapproche, alors que le sang goutte de son menton jusquau sol Un sourire bestial étirant le coin de ses lèvres alors quil se penche, lazur autrefois froid et métallique envahit par la fureur de sa folie Ses mains puissantes se refermant lune sur lautre en faisant craquer les phalanges avant que cette massue improvisée vienne sabattre violemment sur le crâne du forgeron Encore et encore Sans sarrêter Jusquà ce quun mugissement désincarné séchappe de la gorge du colosse quand le crâne cède sous ses assauts Tout son être vibre, tout son corps réclame plus de souffrance, plus de douleur pour les autres El Diablo porte maintenant véritablement son nom et dans un grognement il se redresse, passant une main sur son visage, le recouvrant du sang et de la cervelle de sa victime avant de rire
Ce rire que tant de personnes redoutent et qui ne cesse de séchapper de sa gorge alors quil sélance en courant hors de la forge, renversant le foyer dun coup de botte pour que le bois sembrase Et il court malgré sa jambe, se nourrissant de cette douleur pour accélérer, pour faire vivre le démon qui vient de naître et quil ne retient plus Rien ne pourra larrêter alors quil a choisi sa destination
Pour le massacre dun diable qui vient de naître, quoi de mieux quun couvent remplit de nonnes aussi pures que leau de roche ? Et tandis que dans le coin de son esprit, la dernière partie de son humanité explose comme une bulle de savon pour espérer rejoindre une âme déjà perdue, le colosse massacre chacune des femmes quil croise
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"Pour toujours... Et à jamais."
"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..." Zoko & Fablitos