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[RP] Presque mariés....un jour peut-être..

Kaolyn
A cette heure tardive, dans le silence de son bureau, dans l'enceinte du clan, la grande prêtresse mettait la dernière touche aux ikebanas qu'elle avait passé toute la soirée à confectionner. Elle avait aussi attrappé une vieille boîte dans laquelle, bien pliée dans du papier de soie et à l'abri de la lumière, sa tenue de cérémonie, la plus belle qu'elle ait, était minutieusement pliée.Avec maintes précautions, le kimono lumineux aux couleurs rouges et ors est déplié et préparé pour le lendemain.
Elle se lèvera tôt dès demain car il lui faut préparer le sanctuaire, une cérémonie de mariage doit avoir lieu....enfin....
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Kaolyn
Elle s'est levée aux aurores malgré la visite tardive qu'elle a reçu la veille au soir et qui la laisse dubitative. Sa soeur et sa cousine n'ont de cesse de lui faire rencontrer, qui un général , qui un membre du conseil waki-daisho et la jeune fille soupire et partage poliment son thé avec eux mais sait pertinemment que les mariages arrangés ce n'est pas pour elle, trop rebelle en son âme la jeune grande-prêtresse. La veille, et toute la nuit, elle a confectionné des ikébanas pour cette cérémonie que tout le clan attend avec impatience.

L'ikebana est quelque chose de très différent du simple fait de décorer avec des fleurs. Il donne bien davantage qu'un décor de la table ou du tokonoma. Il apporte l'art. Et elle modelait ces choses vivantes comme le sculpteur modèle la glaise ou le plâtre ... C'est à ce moment que le miracle s'accomplit. Une poignée de fleurs, un plateau de feuilles devient autre chose que le simple total de ses éléments. Fleurs et tiges ont été combinées et comme recréées en quelque chose de nouveau en un ikebana qui exprime à la fois l'esprit des fleurs et le coeur de son auteur. Tout en préparant les compositions, Kaolyn marmonne quelques mots à l'égard de son kami.





Suis la voie des fleurs, agis à l'écoute de la nature, respecte la nature et la vie, concilie la terre et le ciel, vois la fleur en toute chose, trouve l'attitude juste, ressource ton jardin intérieur et modèle ton paysage intime. Donne forme à ta vie, exprime la grâce du naturel, va au simple, à l'essentiel, fais chanter les couleurs de la vie. Danse avec les vivants, contemple la beauté de l'automne sans oublier la beauté des fruits, patiente avec l'hiver, souviens-toi des belles choses, soigne-toi par les fleurs, accueille le terrible et le beau, change la douleur en fleur, apprends à dire adieu.


Les ikébanas de Kaolyn, étaient porteurs d'un secret, d'une vérité suggérée plus que dévoilée et qui a un rapport avec le mystère du monde, l'unité des choses, notre origine. C'est pourquoi il donne le sentiment de frôler une harmonie profonde, cachée. Comme un vitrail il tamise une lumière et celle-ci éclaire l'énigme de nos vies. C'est une clarté diffuse, assez forte pour pouvoir tout éclairer sans se perdre, assez douce pour ne pas projeter d'ombres autour d'elles ; une lumière fluide, sans foyer apparent ni ombres accompagnantes, qui imprègne sans éblouir, tend à immatérialiser les choses, à les rendre légères, à fusionner leur matière et leur éclat, le contour des formes et la vibration des couleurs. Un autre monde affleure qui n'est autre que notre terre d'origine, un mixte de gravité et de bonheur. C'est ainsi que la jeune fille percevait ce mariage qui la ravissait d'autant plus qu'un peu plus tôt dans la journée, chacun des futurs époux étaient venue la trouver, aussi préoccupés l'un que l'autre et la jeune fille les avait écouté et avait fait de son mieux pour les guider, les rassurer. C'est qu'elle les appréciait particulièrement ces deux-là et rien, absolument rien, ne devait venir ternir cette merveilleuse journée.
C'est à la fois avec le coeur serré et une pointe de fierté, que la grande prêtresse se glissa dans son kimono de cérémonie qu'elle avait fait faire alors qu'elle pensait devoir marier Chihiro-sama et Tsuna-san. Au lieu de cela, c'est une cérémonie funéraire qu'elle venait de célébrer. Elle caressa machinalement le tissu fluide et vaporeux, presque transparent de son kimono aux couleurs du clan et se para de ses bijoux sacrés avant de se diriger vers le sanctuaire...



Kaolyn ouvrit grand les portes du sanctuaire et éleva la bannière du clan afin que celle-ci flotte haut et porte fièrement les couleurs des Sanada. C'était la nièce des jumeaux qui se mariait, et jour de liesse pour le clan.



Puis, silencieuse, elle désigna à ses porteuses les endroits où déposer les ikebanas, n'hésitant pas à se déplacer pour redresser une branche ou incliner un vase dans la direction voulue. Ceci étant fait, c'est vers le kami-dana qu'elle se dirigea, et y déposa les deux sakazukis qui allaient officier pendant la cérémonie du san-san-ku-do. Elle déposa tout près le tokkuri qui contenait un saké nommé Junmai-daiginjō-shu. Ce saké que la jeune fille était allé choisir elle-même était considéré comme le sommet de l'art du brassage, donnant un bouquet subtil mais aromatique, une saveur fruitée-complexe et surtout sans alcool. Elle avait également fait provision de plusieurs autres futs de saké bien plus alcoolisés qu'elle réservait ceux-là pour le banquet qui suivrait la cérémonie.



Ainsi,la grande prêtresse préparait tout minutieusement en attendant l'arrivée des invités et des mariés.
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Mahiro
Anxieuse ? Non. Angoissée ? Non plus... c'était bien pire que ça en fait. Elle ne savait plus comment réussir à contrôler son stress. Elle avait demandé à Suzuni à l'aider à se préparer. Chihiro avait fait les retouches nécessaires.. mais la jeune fille ne tenait plus en place. A chaque nœud que l'intendante faisait Mahiro se tournait, allait vérifier sa coiffure, les plis du tissu, couleur de ses lèvres.

Vous croyez que ça ira ? Mes lèvres ne sont pas trop pâles ? et mes joues ? ce n'est pas trop rose ? Il aime pas quand le maquillage est trop forcé...

A force d'angoisser de la sorte, elle finirait par rendre chèvre l'intendante de son oncle. Elle voulait que tout soit parfait. Il fallait que ce jour le soit malgré tout. Ses oncles avaient disparu depuis un bout de temps mais Amateratsu et le conseil avaient validé son mariage. Quoi de mieux pour le clan que de la voir épouser le chef des Guerriers de Sanada ? Une alliance extérieur ? Non... pas pour le moment, ça viendrait surement avec ses enfants à elle.

Enfin, après de longs mois, des voyages incessants, elle allait devenir son épouse. Elle allait faire de lui un prince, il allait faire d'elle la plus heureuse de femme... mariage d'amour et de raison mêlé... quoi rêver de mieux ? Des enfants... oui bien sur pour couronner le tout. Elle soupira.

Elle porta les yeux sur elle, dans le miroir. Elle avait choisit de remettre la robe qu'elle portait le jour de leur première rencontre. De la soie rose pâle et vert pâle. Longtemps, elle avait hésité à porter une tenue aux couleurs de Sanada. Mais elle avait finalement décidé de la garder pour la fin.

ça lui plaira je crois. A part un petit détail, on dirait vraiment que je suis telle qu'il ma vu la première fois.

Elle posa les mains sur son ventre. Les retouches avaient été merveilleusement réalisées. Rien n'y paressait.

Je suis anxieuse... ne serait il pas temps de nous rendre au temple ? Avez vous des nouvelles de mes oncles ? seront ils là ? j'aimerais tellement.

Elle continuait de se regarder dans le miroir. ne s'écoutant pas trop, déjà à penser à Samouraie. Dans quel état était il ? A quoi pensait il ? se sentait il aussi prêt qu'elle se sentait prête ?
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Samouraie


[Préparatifs du futur marié...]

Sam avait bûcheronné une partie de la journée, contrarié, bougon, il ruminait dans sa barbe de deux jours lorsqu'il retrouva quelques amies en gargote.

La proximité de Taira lui avait fait du bien. Son innocence, sa candeur et sa joie de vivre lui avait fait oublier ses soucis, et c'est le cœur plus léger qu'il retrouva Kaolyn pour fignoler les derniers détails avant les noces.

La prêtresse avait su trouver les mots justes pour le rassurer et alléger sa peine. Il y voyait plus clair à présent et son esprit se clarifiait tout comme son cœur.
Bien sûr qu'il devait être patient et compréhensif, les humeurs de sa fiancée ne devaient en rien le contrarier, et il n'était pas au bout de ses peines à en croire les filles qui gravitaient comme des satellites autour de lui.

Tout était déjà oublié, il était pas rancunier le Sam, et avait déjà tourné la page sur les petits désagréments de la journée.

Il se rendait au palais des plaisirs avec sa sœur Chanichan qui avait tout organisé pour ses séances d'essayages et de mise en beauté
Parait qu'on allait le raser, le parfumer, l'emmailloter et le pomponner.
Ce n'était pas pour lui déplaire, surtout qu'il avait encore jamais mis les pieds chez les Geishas de Sanada

Les premières mésaventures ne tardèrent pas lorsque Chanichou le poussa dans un étroit cagibi pour...pour se changer... du moins l'avait il cru
Tranquilou, il avait tombé le kimono pour essayer ses habits de fête, et là!

Le tollé!

Chanichou avait bien faillit tourner de l'œil en voyant son beau katana rutillant.
Enfin c'est ce qu'il cru...bref passons cet épisode sans grande importance puisque sans véritables conséquences en dehors des cris et du malaise de sa sœur ainée...Sam ne reviendra pas non plus sur la petite curieuse qui passait également pas là...

En tous cas, cette journée s'annonçait bien chargée et riche en émotions et en surprises.

Inutile aussi pour Sam de s'étendre sur la cérémonie du saké et sur la migraine qui le tenaillait depuis le réveil.
Sam était de ceux qui oubliaient vite les petits désagréments de la vie pour ne garder en mémoire que les bons moments (j'insiste pour ceux qui suivent pas hein!)
...Mais bon sang, cette migraine, impossible de l'oublier, tellement elle lui déchirait le cervelet!

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Suzuni
Suzuni avait été convoquée par Mahiro afin qu'elle l'aida à se préparer pour la cérémonie de mariage. La petite intendante qui était aussi Shômin d'Imari ne savait plus ou donner de la tête. Elle courait de partout se partageant entre le marché, le bureau des Shômins, la défense du village et la pêche car il faut quand même bien vivre. Elle attrapa un cheval qui trainait par la sans même demander à qui il appartenait et lui sauta sur le dos, lui donna une grande claque sur la croupe ce qui fit partir l'étalon à toutes pattes surpris par cette baffe qu'il venait de se prendre. Elle arriva au galop devant les portes du clan des Sanada ce lieu qu'elle connaissait comme le fond de son panier et se mit à hurler sans même faire ralentir sa monture.

OOOOOOUUUUUUVREEEEEEEEEEEEE VITEEEEEEEEEEEEEEEEEE JE SUIS EN RETAAAAAAAAAAAAAAAARD ESPEEEEEEEECE DE BAKAAAAAAAAAAAA.

Le garde connaissait la jeune brunette toujours pressée et ne se fit pas dire deux fois d'ouvrir la lourde porte qu'il n'eut pas le temps de pousser jusqu'à l'ouverture complète que la brunette était déjà arrivée devant les appartements de Mahiro. Elle sauta au sol ses zoris à la main et déboula comme une furie dans la pièce ou se trouvait la futur mariée. Elle s'arrêta net devant Mahiro et se plia mettant les mains sur ses genoux pour la saluer et reprendre son souffle. Enfin remise de sa chevauchée fantastique, elle attrapa une tasse de thé qui était sur la table et la but d'une seule traite sans demander son reste.

Excusez moi du retard Mahiro-sama mais avec tout ce que j'ai à faire, j'ai failli vous oublier. Elle la regarda en affichant son sourire à pleines dents celui qu'elle savait si bien faire pour se faire pardonner; puis elle vit la tenue que son amie allait mettre pour le grand jour. OOOOOOOOOOUAAAAAAAAAAAAAH mais c'est superbe et l'étoffe est si douce. Elle l'attrapa délicatement, leva les bras le plus haut qu'elle put et se mit à balancer devant elle la tenue.

Bon ben nous allons commencer par se dévêtir n'est-il pas?

Suzuni aida Mahiro à retirer ce qu'elle avait sur elle, puis lui passa sur tout le corps une poudre fine parfumée aux pétales de rose qu'elle avait confectionné pour la circonstance puis elle lui fit enfiler sa tenue.

Tournez vous un peu .... Elle examina de toutes parts Mahiro mais non cela ne lui plaisait pas.

Pffffffffffffffffffffff y a pas idée aussi d'être dans cet état avant le mariage ... Quand je vous disais qu'il vous ferait voir les étoiles et que vous auriez l'impression de voler, c'était APRES votre union pas avant. Bon attendez retirons déjà ça.

Et hop ni une ni deux, sans attendre que la jeune femme ait compris quelque chose , la voila de nouveau nue comme un vers. Suzuni qui avait tout prévu, sortit de son panier de fines bandelettes de soie et elle emballa le ventre de Mahiro.

Mais aidez moi un peu cresnomd'unp'titgrainderiztropcuit rentrez un peu le ventre ou on ne va jamais y arriver.

Un tour après l'autre (et il y en eut beaucoup ) , elle l'emballa tel un beau paquet pour essayer de lui dessiner une jolie taille puis elle fit de même sur sa poitrine en pensant que le jeune marié aurait du temps pour déballer son cadeau.

Laaaaaaaaaaaaaaaaaa voilaaaaaaaaaaaaaaa nous allons pouvoir enfiler cette merveilleuse tenue. Elle s'empressa de lui passer et la regarda satisfaite de ce qu'elle avait fait. Alors Mahiro-sama qu'en pensez vous?
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