Keridil
Deuxième jour, et elle ne s'était pas réveillée, elle risquait d'ailleurs de ne pas le faire. Au risque de sombrer un peu plus encore dans la tristesse, Keridil persévéra et se rendit une seconde fois à la chapelle. Laquelle ? Pas important, il était dans la maison du Très Haut en tout cas, priant pour que Della n'y reste pas.
O Très Haut, ramenez ma tendre amie,
Je sais que je suis pas le mieux placer pour vous demander quelque chose
Mais je promet d'être pieux et vertueux tout le reste de ma vie si vous accomplissez ce miracle.
Ne la laissez pas partir comme ça...
Pas en pleine gloire, Della, morte au combat ? Certes la blonde aurait sûrement aimé, mais pas de la main des Angevins, et pas aussi loin de ses vignes, de sa Bourgogne...de son bureau diplomatique peut-être ? Celui où y'a un Orléanais dedans même...
Ce jour là, le jeune homme avait pris le temps de se changer, et tout de blanc vêtu, il passa la majeure partie de la journée à prier.
Il jeûna même.
Rarement, très rarement il avait été confronté à la mort. Celle de ses parents, il ne s'en souvenait pas. Son frère ? Il ne l'avait pas connu. Ceux qui l'avaient recueilli ? Etrangement il ne les avait pas pleurés...
Pour la première fois il portait le deuil, et pourquoi tant d'émotion ? L'on aurait pu se dire que Della n'était qu'une amie, et même pas la meilleure...mais peut-être le portait-il pour tous ces disparus qu'il n'avait jamais pleuré.
Mais elle, elle n'était peut être pas la meilleure amie, mais il était de ces hommes faibles qui s'entichent parfois d'une amitié un peu trop sincère pour une damoiselle, surtout de la trempe de la Volvent, et ça, si elle ne revient pas, il ne pourra jamais lui dire.
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O Très Haut, ramenez ma tendre amie,
Je sais que je suis pas le mieux placer pour vous demander quelque chose
Mais je promet d'être pieux et vertueux tout le reste de ma vie si vous accomplissez ce miracle.
Ne la laissez pas partir comme ça...
Pas en pleine gloire, Della, morte au combat ? Certes la blonde aurait sûrement aimé, mais pas de la main des Angevins, et pas aussi loin de ses vignes, de sa Bourgogne...de son bureau diplomatique peut-être ? Celui où y'a un Orléanais dedans même...
Ce jour là, le jeune homme avait pris le temps de se changer, et tout de blanc vêtu, il passa la majeure partie de la journée à prier.
Il jeûna même.
Rarement, très rarement il avait été confronté à la mort. Celle de ses parents, il ne s'en souvenait pas. Son frère ? Il ne l'avait pas connu. Ceux qui l'avaient recueilli ? Etrangement il ne les avait pas pleurés...
Pour la première fois il portait le deuil, et pourquoi tant d'émotion ? L'on aurait pu se dire que Della n'était qu'une amie, et même pas la meilleure...mais peut-être le portait-il pour tous ces disparus qu'il n'avait jamais pleuré.
Mais elle, elle n'était peut être pas la meilleure amie, mais il était de ces hommes faibles qui s'entichent parfois d'une amitié un peu trop sincère pour une damoiselle, surtout de la trempe de la Volvent, et ça, si elle ne revient pas, il ne pourra jamais lui dire.
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