Allégeances de la noblesse Limousine au Comte Trokinas

nebisa

nebisa a écrit:

Citation:

Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.

LLyr di Maggio a écrit:

Exemple de missive si empechement
Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Limousin-Marche,

à vous, [NOM du COMTE], Comte de Béarn par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du COMTE], Comte de Limousin Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du COMTE], Comte de Limousin Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en Béarn, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du donjon de [LIEUX], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

ICI

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Trokinas

Le Comte entra dans la salle des allégeances. Il vit Nebisa et alla la saluer.

Bonjour Votre Grandeur, merci d'être présente. Cette salle n'est pas le lieu idéal pour faire cela, mais nous n'avons pas le choix, je le sais. Il serait plus que temps que vous puissier revenir parmi nous, le Limousin a besoin de vous, et votre disponibilité actuelle est peu en regard de ce que nous attendons de vous. Vos fonctions supérieures vous accaparent, et c'est bien dommage.
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mic31

Mic arriva dans la salle , il n'y avait pas encore grand monde il salua la comtesse Nebisa puis se présenta devant le nouveau comte

Moi, Mic31, Seigneur de Laprugne, te reconnais, toi, Trokinas de Perpezac le Noir comme Comte du Limousin et de la Marche.
Je te promets désormais respect (obsequium),.....aide (auxilium)..... et conseil (consilium).
Si un conflit venait à t'opposer toi, Trokinas de Perpezac le Noir, Comte du Limousin et de la Marche, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, mon souverain, je jure que je prendrais cause pour lui.
Et si un conflit venait à t'opposer toi, Trokinas de Perpezac le Noir, Comte du Limousin et de la Marche, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour toi.
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nebisa

Le soucil haussé, la Malemort salue le Comte du Limousin, les poings crispés sous l'effort qu'elle fait pour se dominer et répondre avec une froide politesse...

Si le Limousin a à se plaindre de son héraut, le Roy d'Armes l'entendra sans nul doute. La Chapelle Sainct Antoyne est là pour ça, en attendant, le travail est fait et c'est l'essentiel.

Mon "chez moi" me manque, et j'ai beau traversé le Royaume, je ne vois nulle province plus chére à mon coeur que celle à qui j'ai lié ma vie. Cependant, force est de m'interroger... Ai-je encore un "chez moi" ? Si tout ce qui m'attend au retour c'est la trahison et la critique dissimulée... j'aurais mauvaise grasce de m'imposer là ou ma présence n'est pas désirée.

Pour ce qui est du lieux... si la salle du Trône n'est pas assez bien, ce n'est pas à moi qu'il faut s'en plaindre, il y a des charpentiers et des tisserands en Limousin il me semble...

En attendant, Vostre Grandeur... nous allons pouvoir débuter, si vous voulez bien prendre place...

Se tournant vers Mic, elle soupire...

La cérémonie d'allégeance a-t-elle été déclarée ouverte ? Non. Nous commencerons pas les annoblissements de la Comtesse Ewaele, suivie par sa remise de fief de retraite et en suite les nobles du Limousin viendront faire allégeance au Comte Trokinas.

J'appelle donc Dame Sindanarie, Messire Shiska et Messire Kremoseu à s'avancer.
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Aliénaure

Aliénaure entra dans la salle encore bien vide. Comme toujours, aucune invitation à montrer aux gardes, mais leur sourire suffisait à penser qu'ordre leur avait été donné de la laisser passer.
Sa belle robe bleue avait été nettoyée avec soin et aucune odeur de prune ne venait relancer ses narines. Longs cheveux bruns rassemblés en un chignon lâche sur la nuque, la jeune fille prit place dans un rang assez éloigné, d'où elle voyait sans être vue.
Elle avait reçu réponse qu'elle n'avait pas besoin de se donner la peine de prêter allégeance. Aussi savait-elle que LA Malemort serait là, présente pour diriger le tout, comme à son habitude. Et la voir, après des mois d'absence, ne lui fit ni chaud ni froid. Le ventre redevenu plat, elle n'avait en rien changé. Droite, stricte, à la limite de la froideur. Comme le démontrait le ton employé pour s'adresser ou au Comte, ou au procureur. A croire que la bienséance et la politesse avaient été laissé au détour d'une route du Royaume...
Pas étonnant qu'on se méfiait tant d'elle, désormais. Elle comprenait aisément que son nom était une entrave à toute volonté de carrière ici. Lui restait à prouver que son patronyme ne faisait pas d'elle ce qu'elle était.

Coup d'œil vers le Comte. Plus détendu. Plus sûr de lui et de ses mots. Prêt à dire ce qu'il pensait, même à une personne comme sa mère. Sourire naissant sur ses lèvres. Décidément, le destin faisait bien les choses...
Jouant avec l'émeraude qui ornait son doigt, la jeune fille observa la scène.

kremoseu

Kremoseu ayant reçu invitation pour se rendre au château se mit en devoir de ce rendre présentable … après un dernier passage a la mairie de Bourganeuf il se mit en route … l'invitation parlait d'une salle du château qu'il n'avait encore jamais visité … d'où son étonnement, mais il verrait bien de quoi il en retournait arrivé sur place …

… un salut aux gardes et prendre le couloir menant a destination … entré dans la salle sans faire trop de bruit pour ne pas se faire trop remarquer … intention bien veine quand a son arrivé il entendit prononcer son nom par la Comtesse Nebisa … le Heraut d'arme était la en compagnie du Comte du Limousin et de quelques personnes … et d'anoblissement il était question apparemment … la Comtesse Ewaele … il était un peu perdu avançant sans vraiment comprendre ce qui se jouait la …

… un salut bien appuyé au Heraut puis au Baron Trokinas … ne connaissant pas vraiment les usages ni comment s'adresser en de telle cérémonie a ces hauts personnages …

- Je vous présente mes respects Comtesse Nebisa de Malemort … me voici répondant, moi Kremoseu, a votre invitation …

… quoi que se présenter paraissait idiot, elle le connaissait ayant guerroyé ensemble en Bretagne l'année passée .. lui revint en mémoire d'ailleurs la charmante image de sa chef de lance … mais bon, ce genre de réunions imposant sans doute une certaine présentation, il s'y plierais donc bien volontiers, attendant la suite ...

Laurre de Lasteyrie

La vescomtessa do Lautrèc revenue en Limousin pour y recevoir la dot de son père arriva en salle du trône pour participer à la cérémonie de remise de fiefs et des allégeances. Laurre n'avait pas reçu d'invitation, mais de part son nouveau statut elle se permit, patente en main, de venir icelieu.
Elle attendait son père et sa mère qui ne tarderaient point à venir la rejoindre.

La jeune femme s'assit tranquillement et attendait la suite.
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nebisa

Sourrire bienveillant au soldat, au conseiller mis à l'honneur ce jour, une fois encore, elle avait reçu la patente en hochant la tête, une fois encore le Limousin récompensait un serviteur exemplaire et dévoué, une fois encore la noblesse Limousine se voyait octroyer un vassal à la hauteur de ses attentes...

Soldat, même si nous sommes loin des allures militaires et de la poussiére bretonne ma mémoire vous avait bien identifiée... Je suis chargée ce jour d'une bien agréable mission.

Depuis déjà bien longtemps vous êtes au service de nostre Comté, depuis bien longtemps déjà vous donnez de vous même sans compter . Aujourd'hui, de par la volonté de la Comtesse Ewaele, je vous demande de mettre genoux à terre pour jurer, au Comte Trokinas, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) et recevoir de vostre suzerain protection, justice et subsistance, car, Soldat Kremoseu, vous vous reléverez Seigneur vassal du Limousin et de la Marche.

Laissant un instant son regard parcourir la salle, elle entrevoit la présence de son ainée et lui adresse le tendre sourrire d'affection maternelle que tout enfant est en droit de recevoir de sa mére.
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sytral

Sytral s'etait un peu retardé dans le méandre des salles . En entrant il constatat que la ceremonie des annoblissement avait deja commencée.
Tiens pour une fois t'as failli etre à l'heure....
Il sourit de loin à la Comtesse Nebissa et hochat du chef à l'intention du comte puis pris place pour assister aux l'annoblissement
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Trokinas

Le Comte Trokinas ne prit pas la peine de répondre à la Comtesse de Ségur. Il avait dit ce qu'il avait à dire. Il se contenta donc de sourire. Le fait que cela ne lui plaise pas était bien la preuve que ce qu'il avait dit n'était pas entièrement faux. Il décida donc que ce n'était ni le moment ni le lieu pour débattre de cela, mais il savait que cela allait encore revenir sur le tapis. Les Malemort avaient tendance à avoir de la mémoire et à être rancunière.

Le Comte monta donc sur le trone pour que la cérémonie puisse commencer.

En voyant arriver Mic, il sourit, car celui-ci était tellement pressé de bien faire, qu'il fut remis en place de façon sèche par la Comtesse. Rien de grave, maintenant qu'elle avait démarré, elle n'allait pas s'arréter. Les personnes présentes feraient bien de ne pas la chercher.

L'entrée d'Alienaure fit sourire largement le Comte, pour lui signifier qu'il était content de la voir. Elle ne porterait pas allégeance au Comte, mais peut être que bientot elle lui ferait une autre promesse...

Kremoseu approcha, et lui aussi eut droit à un signe de tête amical. En voilà un qui promettait d'être un grand homme, comme le prouvait son annoblissement en cours.

Laure entra à son tour, et le Comte la salua mais de façon plus formelle.

Enfin, le recteur entra. Grand homme pour le Limousin, homme de l'ombre mais d'une efficacité rare, le Comte lui adressa un signe de tête respectueux.
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Gerfaut

Pour une fois, la Vicomtesse lui avait demander de venir porter une missive à Marche et ne s'était pas contenter de la lui envoyer par coursier.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait parcouru les couloirs du Château mais sa mémoire était bonne et il trouva donc rapidement la salle du trône.

Il s'était rasé, baigné, habillé de neuf, bref avait fait d'énormes efforts parce qu'elle avait été claire la patronne. Si jamais elle apprenait qu'il s'était mal comporté, l'enfer lunaire lui paraitrait doux à côté de ce qu'elle envisageait de faire.

Il jeta un coup d'oeil pour situer la Comtesse et s'approcher d'elle aussi discrètement que possible.

Il restait à attendre qu'elle soit libre pour lui remettre et en attendant, boire un tit coup, voire manger quelque chose.
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Childebert de Béarn

Le page à l'entrée de la Salle d'Allégence fit l'appel du nouveau venu.

Monseigneur Childebert Albus Jehan de Béarn, Vicomte d'Argentat.

Le vieil homme s'avança devant le nouveau Comte, qu'il ne connaissait malheureusement pas. Toute l'assistance le regardait avancé lentement s'appuyant sur sa cross d'Archevêque.

Monsieur le Comte de Perpezac,

Moy Childebert Albus Jehan de Béarn, Vicomte d'Argentat, Archevêque de Bordeaux, Père de l'Ordre Grégorien, te reconnais, toi, Trokinas de Perpezac le Noir comme Comte du Limousin et de la Marche.

Je te promets respect, aide et conseil.

Si un conflit venait à t'opposer toi, Trokinas de Perpezac le Noir, Comte du Limousin et de la Marche, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, mon souverain, je jure que je prendrais cause pour lui.

Et si un conflit venait à t'opposer toi, Trokinas de Perpezac le Noir, Comte du Limousin et de la Marche, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour toi.

Que le Très Haut soit avec toi et qu'il te guide sur les chemin de la sagesse.
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nebisa

hiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!

hooooom ....

Monseigneur... les allégeances n'ont pas commencées, nous en sommes aux annoblissements... Merci de rejoindre vostre place et de laisser Messire Kremoseu proférer son serment au Comte...

Mais qu'est ce qu'ils ont tous ? La distribution de prune a déjà commencé ou quoi ? Et si tel est le cas, pourquoi personne ne lui en a apporté ?
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finitou

Une porte grinça quelque peu et une tête passa par la lourde porte de la salle des allégeances.
Tout le gratin était là et avec la sauce béchamel en sus pour certains d'entre eux.
Elle fit un tour d'horizon et ne vit personne de prime abord...sauf le Comte juché sur son estrade comme une bête de foire. La basse cour caquetait à ses pieds pendant que son regard vagabondait dans la salle.

Elle ressortit pour se donner du courage. Les dernières fois qu'elle s'était présenté dans la même pièce que lui, les joutes verbales fusaient tous azimuts.

Elle s'adossa à l'extérieur de la salle...elle pensa peut être repartir et prendre un parchemin pour faire ça par écrit.
Cela serait mal vu en tant que Conseillère du Comte.

Corenthine fit une moue dubitative et se lissa sa robe fourreau noire, qui moulait les courbes harmonieuses de son corps. Elle était ceinte d'une cordelette couleur argent. Un galon argent ornait son décolleté qui soulignait le galbe de sa poitrine et ses longues manches. Elle avait autour de la tête un fin fil d'argent surmonté d'une agathe noire en forme de goutte qui lui tombait sur le front. Ses longs cheveux ébènes étaient lachés et ondulaient à chacun de ses pas.

Sa sombre élégance de noir et d'argent, contrastait avec les couleurs chatoyantes de la salle.

Ajustant sa perle noire au milieu de son front, elle décida qu'il était temps de rentrer dans cette salle, a la recherche une âme charitable qui voudra lui donner son bras pour la soirée.
Avec une chance inespérée, elle pourrait peut être y voir un ami...un camarade....même une connaissance mais elle pria pour avoir quelques visages familiers.

Un soupir puis une grande inspiration et elle passa enfin l'huis.
Elle essaya de se frayer un chemin dans un angle de la pièce et attendre sagement son tour pour prêter allégeances à son Comte.
Corenthine marcha le regard au sol...essayant d'être la plus discrète possible malgré sa haute stature et sa robe noire qui se voulait sobre et qui devenait presque excentrique.

Elle trouva un coin pour nicher quand ses yeux se portèrent sur Laure la jeune épousée, sur kremoseu qui se faisait anoblir puis sur Mic et d'un sourire lumineux, elle releva sa main, cachée jusqu'à lors par ses longues manches et lui fit un salut.
Deux amis....une connaissance, voeu exaucé.

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Nulle Défaite quand on se bat avec Honneur

Trokinas

Le Comte ne réagit pas en voyant l'Archevèque de Bordeaux. Il se souvint lui avoir envoyé une missive du temps où il envisageait la carrière dans les ordres. Mais le regard posé sur Alienaure lui permit de voir pourquoi il n'avait pas suivi cette voie. Et la voir aujourd'hui la conforta dans son choix.

Il sourit en voyant la réaction du Héraut lorsque celle ci manqua d'exploser en constatant une nouvelle entorse au protocole. Le Comte ne fit pas paraitre plus qu'un léger sourire, car cela aurait pu passer pour une boutade aux yeux de l'Archevèque, et on ne vexe pas ce genre de personnes quand on est Comte, c'est très mal vu.

Puis la porte s'ouvrit, et pour essayer de se donner une contenance (pas facile de paraitre au milieu de toutes ces personnalités), le Baron essaya de voir qui rentrait. Il reconnut Finitou, et ses yeux s'écarquillèrent légèrement en voyant la façon dont la belle avait mis ses formes avantageuses en valeur. Le regard fut cependant fugace, avant de se tourner à nouveau vers la douce Alienaure. Le Comte espéra secrètement que cette dernière n'avait pas vu l'oeillade appuyée. Bon, il était temps de se reconcentrer sur la cérémonie.
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Allégeances de la noblesse Limousine au Comte Trokinas

nebisa

nebisa a écrit:

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LLyr di Maggio a écrit:

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Trokinas

mic31

nebisa

Aliénaure

kremoseu

Laurre de Lasteyrie

nebisa

sytral

Trokinas

Gerfaut

Childebert de Béarn

nebisa

finitou

Nulle Défaite quand on se bat avec Honneur

Trokinas

kremoseu

Kremoseu se voyait donc offrir reconnaissance et honneur part la volonté d'Ewaele … ses soupçons en voyant l'invitation furent donc confirmés … servir … oui … il pensait l'avoir fait … bien qu'il aurait sans doute pu faire plus … et on ne sert bien que les gens qu'on respecte, voir qu'on admire, et dans le cas de la comtesse aux cheveux roux cela allait de soit …après quelques entrées en la salle … il fallait se décider avant que la porte ne s'ouvre de nouveau ...

… il se mit donc face au Comte et posa genoux a terre …

- Moi Kremoseu ... jure, au Comté du Limousin et a vous Comte Trokinas, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) et souhaite recevoir protection, justice et subsistance ...
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur - Sergent

bradbury

Une fois n'était pas coutume, Brad put assister à l'ensemble de la cérémonie et des allégeances. Nébisa était là, dans toute sa splendeur et voyant sa tête, elle comprit qu'il y avait déjà de l'action.

Elle sourit, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vue. La cérémonie était déjà commencée, elle entra donc discrètement.
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Nicotortue de Brassac

Le tout est de savoir arriver en retard mais au bon moment afin de ne pas trop l'être, afin que tous les présents se rendent compte de l'entrée comtale. Depuis le temps, le Comte était passé expert dans le timing. Etre en avance ou à l'heure ne seyait guère à son rang, le retard était don essentiel. Par ailleurs, ils avaient pris plaisir à rester à l'hostel à deviser tranquillement dans la bibliothèque, un feu ronflant dans l'âtre. Ils n'avaient guère envie d'affronter la froidure de l'hiver limousin mais il avait finalement fallu se décider et se forcer à sortir pour gagner le château où elle était attendue pour la cérémonie d'annoblissement.

Le trajet en coche avait été rapide, l'hostel de Brassac étant situé non loin du château comtal. Il n'en avait fallu pas moins s'emmitoufler dans d'épaisses fourrures pour se prémunir du froid, ce qui avait donné lieu à plusieurs fou-rires.
L'entrée dans la salle du trône ne fut ni discrète, ni exagérée. Juste 2 personnes arrivant ensemble et visiblement attachées l'une à l'autre. Aucune gêne décelable pour le retard. Leurs préoccupations immédiates étaient bien au-delà.
La cérémonie semblait déjà commencée, ce qui paraissait surprenant puisque la Comtesse sortante venait juste d'arriver. Le Comte fronça les sourcils, cherchant à expliquer ce manque flagrant au protocole mais il décida de ne pas s'encombrer les mérangeoises avec ça et sourit plutôt à sa compagne, la guidant jusqu'à la place où elle devait officier, aux côtés de sa cousine à qui il adressa un sourire chaleureux. Un signe de tête salua le Comte nouvellement élu. Il serait toujours temps de le saluer plus convenablement d'ici quelques minutes, lors des allégeances.
Portant la main de la Comtesse à ses lèvres, il la libéra ensuite, avant de gagner le reste de l'assistance où il assisterait simplement en spectateur aux événements de la soirée.
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Sindanarie

Quand elle avait reçu la lettre d'Ewaele, Sindanarie avait d'abord cru à une blague. Qu'irait-elle faire à la salle de l'Aula Noblia du chateau de Limoges? N'étant pas noble, et surtout pas de grande famille, elle n'aurait rien à y faire. A part, peut-être, comme certains l'avaient suggéré, balayer l'estrade... Toujours est-il que la toute fraichement nommée Gouverneur de Guéret avait décidé, une fois n'est pas coutume, d'abandonner son uniforme pour tenter de ressembler à quelque chose de sortable. Bref crochet par son coffre à la caserne, dénichage de robe bordeaux mettable, enfilage de ladite robe, toute simple d'ailleurs, et voilà Sindanarie dans les couloirs, la lettre d'Ewaele serrée dans sa longue manche.

Dernier tournant du couloir avant la salle... La jeune femme prit une grande inspiration. Le beau monde, elle n'en avait pas (plus?) l'habitude. Quel décallage entre elle et ce qu'elle devinait,ou imaginait, derrière ces portes... Le Comte, et la noblesse réunie, et... Oui, sans doute quelques amis et connaissances... Relachant son souffle, tentant de maitriser le tremblement qui agitait imperceptiblement ses main, Sindanarie prit son courage à deux mains, et se présenta aux portes. La cérémonie avait commencé, Kremoseu prêtait serment, un genou en terre. De la porte, elle balaya la salle du regard, tentant de faire une entrée discrète. Et, se dit-elle, comme d'habitude, elle était en retard... Incroyable, ça ne devrait pas être permis...

Sindanarie se glissa dans la salle, remarquant, ou croyant remarquer, Finitou, et Mic. Elle salua respectueusement la Comtesse Nebisa, qui avait l'air, disons, comme lors d'un pétage de plombs au Conseil... Oui, ce devait être quelque chose de ce goût là. En essayant de se fondre dans la masse, la jeune femme se fit aussi petite que possible, espérant presque que le courrier qu'elle avait reçu était une plaisanterie. Ca ne pouvait pas lui arriver, pas à elle...

Et pourtant, elle fut appelée, d'après ce qu'elle avait entendu. Ne sachant trop quelle contenance adopter, elle se rejoignit ceux qui l'avaient également été, aussi discrètement que possible.
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur

Shiska

Pas de chichi, pas de froufrou outre mesure, juste sa traditionnelle garde robe bleu qui lui allait si bien en ces soirs de fête. Fête à laquelle il avait été convié avec le plus grand étonnement du monde...après tout cela faisait des lustres (et encore des gros lustres, pas des trucs avec deux bougies consumés qui se battent en duel) qu'il n'était plus venu icelieu prêter allégeance, et encore car son su serin légitime avait du faire faux bond à la cérémonie. Peut être que les règles ont encore une fois été changés après tout hein...faut venir porter allégeance même quand on le mérite pas. Bah...anoblissement, tu passe rapidement faire la courbette et alléger ta conscience...ah non ça c'est l'Église...quoi que à la réflexion ça s'y ressemble un peu, à par les robes qui sont pas portées par les même mais bon...

C'est donc un tit loup un peu là par hazard qui attendait sagement dans son coin son tour pour présumé lorsqu'il entendit son nom de la voie mélodieuse, envoûtante, sucrée genre betterave et fort peu nasillarde (quoi que...) de la charmante héroïne scander son nom. Il regarda autour de lui avec de grands yeux en se demandant si il n'y avait pas eu de faute commise sur la feuille d'héroïne puis, se rendant compte que non apparemment c'était bien lui qui était visé, il jeta un regard en biais en direction de l'ancienne (fort jeune tout de même) comtesse en lui faisant comprendre qu'il y allait avoir droit à des explications en fin de cérémonie...Quelques pas pour rejoindre les appelés de la dernière minute devant la héraut.

Heu...ben bonsoir Nebisa votre...heu...je sais plus comment qu'on dit dame au loup chuis désolé...
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Ewaele

Elle avait passé le début de cette journée loin du château, loin de tout. Simplement avec lui, tranquillement sans que quelqu'un viennent les ennuyer avec un problème quelconque de second ordre. La chaleur de la bibliothèque était rassurante, et quand il l’invita à partir ce fut une Ewa grimaçante qui le suivi…

Il avait tout prévu, comme à son habitude… La froideur de l’hiver était mordante, et le fait de se retrouver sous des peaux là tous les deux avant cette cérémonie ou elle devait prendre part, la réconfortait… Des sourires aux rires… Le temps… Il y avait le temps de la nature, la douce chaleur du soleil, le temps des pluies, celui de la neige qui recouvrait les chemins de son blanc manteau et le temps ou fleurs et arbres bourgeonnaient, et tout cela on l'appelait temps. Mais il y avait surtout celui qui s’écoulait en sa compagnie, et il était toujours trop court… Ils arrivèrent rapidement là où ils avaient été convié à se rendre…

Tous les deux dans un autres monde, sans doute le leur, furent débarrassé de leur manteau sans qu’ils s’en aperçoivent vraiment et le moment de faire leur entrée arriva…Elle plissa le nez quand elle s’aperçut que les anoblissements avaient commencé et qu’ils ne passeraient pas inaperçu. Non point qu’elle ne voulait pas être vu en sa compagnie, loin de là, mais elle qui n’aimait déjà pas ce style de festivités… Elle se laissa guider sans toutefois être convaincue d’être à sa place… Des événements récent l’avait fait plus que douter sur son devenir… Mais pour l’heure au bras du Comte elle alla rejoindre La Comtesse de Ségur, héraut de la cérémonie… Elle lui fit un signe de tête ainsi qu’a Trokinas, gênée d’arriver comme un cheveu sur la soupe…

Elle ferma les yeux en sentant ses lèvres sur sa main et lui adressa un tendre et triste sourire en le regardant s’éloigner… Ses lèvres remuèrent, mais bien en mal aurait été celui qui aurait pu déchiffrer ce qu’elle lui disait… Et c’était une Ewa, vêtue d’une robe bustier en soie verte aux lignes épurées, une étole sur les épaules, qui se tenait debout une nouvelle fois face aux nobles Limousins… Il fallait maintenant faire abstraction de tout et se concentrer sur ce qu’elle voulait vraiment… Réfléchir avant que son nom ne soit appelé par Nebisa… Avant surtout qu’il soit trot tard… Mais prendre une décision de cette importance, ne se faisait ni facilement, ni rapidement… Encore une fois le temps lui était compté…
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Dans le fracas des armes,
l'ange de la paix devient démon...

Aliénaure

Si elle en avait eu la possibilité, si la bienséance n'était pas aussi rigide en ces instants là, Aliénaure aurait bien volontiers ri. Entre un Mic qui arrivait tout pimpant et un homme d'Eglise aussi guindé que sa tenue, sa mère avait de quoi perdre le peu de sang froid et de patience qu'elle possédait. Elle s'attendait à tout moment à la voir leur scander qu'on ne tutoyer mais un Comte et qu'ils avaient les oreilles aussi bouchées qu'une fosse à purin. Chose assez comique pour celui qui connaissait les éclats malemoriens.
Et le Comte... Là aussi, si le protocole avait été à mille lieues, elle n'aurait pas hésité à le prendre par la main et l'entraîner dans la neige, comme à Meymac. Mais ce n'était pas le moment, même si les yeux bleus posés sur elle lui soufflaient le contraire.

La valse des personnages continuait, laissant entrevoir certains visages connus. Tiens, la Finitou. Comment aurait-elle pu ne pas être là, elle? Elle avait allégeance à prêter, dans une robe noire des plus...serrées! Bon sang mais comment avait-elle pu rentrer dans une tenue aussi ajustée? Décidément, chacune de ses apparitions frisait l'indécence vestimentaire!
Et lui qui... Se mordant la lèvre, la jeune fille ne put que constater le regard qu'il posa sur la nouvelle venue. Elle connaissait ses sentiments à son égard. Il les lui avait dit et répété. Et le pendentif du Limousin en argent qui ornait son cou et l'émeraude qui brillait à son doigt en étaient des preuves matérielles. Mais jamais il n'avait posé sur elle ce regard qui avait eu pour Finitou. Certes, elle n'avait pas la maturité féminine qu'offrait la maternité à la Prévôt. Mais tout de même... Epouse elle voulait bien devenir, mais elle ne voulait en aucun cas devenir celle qu'il sortait seulement pour les occasions officielles.

Redressant le menton, sa décision était prise. Demain, à la première heure, elle irait rendre visite au sire Shiska et passerait commande d'une nouvelle garde-robe.

Trokinas

Le Comte avait regardé Kremoseu s'approcher, et il se leva. Il descendit les quelques marches pour se retrouver au même niveau que lui. Il n'avait pas l'intention de faire une cérémonie d'allégeancesà distance. Le protocole était écrasant, mais tant pis pour la Comtesse de Ségur si elle frisait l'apoplexie. Il allaitessayer de faire une réponse personnalisée pour toutes les personnes qu'il connaissait même peu, plutot qu'une longue série de réponses bien faites.

Sieur Kremoseu, je vous ai connu lors d'évènements facheux, j'ai pu vous suivre au début de votre carrière de Commissaire aux mines. Force est de constater que vos compétences se sont développées à vitesse époustouflante. Vous faites partie de l'avenir du Limousin, et votre élection au poste de Maire ne fait que le confirmer. Je vous souhaite de la réussite dans la suite de votre carrière.

Puis parce qu'il fallait bien prononcer les paroles officielles :

Sieur Kremoseu, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance. Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien du Limousin.
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Childebert de Béarn

Le vieil archevêque émérite, le vicomte d'Argentat ne connaissait pas grand monde ici. Ses occupations à Rome et au monastère Grégorien d'Argentat lui prennaient tout son temps. De plus sa longue retraite n'avait rien arrangée. Il était mal à l'aise...
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Dame_Ned

Dame_Ned avait assisté à la cérémonie en essayant de restée concentrée sur ce qui se passait, mais ses yeux ne cessaient des aller retour entre le trone et la porte. Elle trotillait nerveusement le bas de sa houpelande. Les différents invités qui si ils avaient pu la voir, avaient franchi cette maudite porte auraient vu qu'elle souriait de toutes ses dents avant d'afficher une mine déconfite.

Le comte Trokinas aurait pourtant mérité plus d'attention de sa part mais entre l'épuisement et l'angoisse elle avait bien du mal à être tout à fait là.
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nebisa

L'allégeance réalisée, la Malemort s'avance et donne lecture de la patente.

[list]A tous présent et advenir salut.

Nous, Nebisa de Malemort, dicte « Marche », Héraut du Limousin et de la Marche,Maréchal d'Armes Royale après consultation des édicts de l'Hérauderie de France, validons et contresignons les procédures d'anoblissement proposée par la comtesse Ewaele.

Messire Kremoseu est élevé au titre de Seigneur de Pierrefitte et portera :

De gueule à l'épée d'or chapé d'argent accosté de deux hermines de sable

Afin d'attester de la conformité de nos mots, nous imposons de nostre mains nostre scel et cachetons ce jour la présente déclaration rédigée en la Chapelle Sainct Antoyne le 12 éme jour de Janvier 1457 sous le glorieux régne du Roy Levan.

Toutes mes félicitations Seigneur Kremoseu de Pierrefitte.

Se tournant vers la salle...

Que s'avance à présent Dame Sindanarie.
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Sindanarie

Son coeur avait bondi déjà quand elle s'était entendue appeler de l'extérieur de la salle. Ce fut pire encore quand la Comtesse Nebisa l'appela de nouveau à s'avancer. Un éblouissement, impression de genoux qui fléchissent... Mais Sindanarie obéit à celle qui avait été sa Comtesse. Il fallait donc y aller, puisqu'apparemment ce n'était pas une plaisanterie... Bien. La jeune femme s'avança donc, regrettant d'un coup, de manière parfaitement irrationnelle, qu'autant de monde fût présent. Rougissant bien involontairement, tâchant néanmoins d'avoir l'air de savoir se tenir, Sindanarie rejoignit le lieu que lui avait désigné le Héraut.
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur

Trokinas

Avant que Kremoseu ne reparte, le Comte eut le temps de lui spécifier un :

"Félicitations, et à bientot, je suis sûr que nous allons nous revoir".

Puis Sindanarie s'approcha, la jeune femme qui était la timidité et la discrétion personnifiée, tout cela combiné à l'efficacité. Le Comte lui sourit chaleureusement, et attendit que le Héraut fasse son office.

kremoseu

Et voilà … Seigneur de Pierrefitte … que penser de ca … cela le laissait songeur aussi bien que fier de son parcours … il s'inclina devant la Comtesse Nebisa … reprit ses genoux et se retira pour laisser la place …

… un sourire discret au Comte Trokinas … bien sur qu'ils allaient se revoir … servir le Limousin etait chose noble avec ou sans titre et il comptait le servir encore longtemps …

… il s'éloigna un peu … il avait vu quand sa vision était plus basse entrer dans la salle une Vicomtesse reconnue pour ses bisous baveux … il se dirigea donc vers la dame …

… une question le titillait pourtant ... que devait il faire maintenant ... y avait il quelques actions particulières a exécuter maintenant ... penser a voir le heraut des que possible ...
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur - Sergent

nebisa

Voyant s'avancer la jeune Sinda, le temps sembla remonter sons cours... La jeune fille avait fait ses premiéres armes au cour de ses derniers mandats et il lui était plaisant de voir le beau papillon sorti de sa chrysalide... Assurément, il y a parfois en politique de belles rencontres et de vrais bénédictions... La preuve en était là une nouvelle fois...

Dame Sindanarie, voilà des mois que vous servez le Comté du Limousin et de la Marche avec dévouement et constance. La Comtesse Ewaele a souhaité ce jour vous mettre à l'honneur et vous récompenser.

Mettez genou à terre devant vostre Comte, Dame Sindanarie et jurez au Comte Trokinas, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) affirmant ainsi accepter ce fief que l'on vous octroi et les obligations qui s'y greffent, autant que les droits qui en découlent.
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Sindanarie

Sindanarie, dont le regard allait et venait entre le Comte qui lui adressait un sourire, le Héraut qui lui indiquait ce qu'elle devait maintenant faire, et Ewaele, scilla quand il fut question de la précédente Comtesse. La Comtesse Ewaele... Sindanarie lança dans sa direction un bref regard, accompagné d'un léger sourire, quand Nebisa la mentionna. C'était donc à elle qu'elle devait cet honneur insigne... Un regard qui exprimait sa reconnaissance, du moins elle l'espérait, aux deux Comtesses successivement.

Ne pas s'absenter d'elle-même ! La jeune femme se reprit, s'arracha à sa crainte, et, se tournant vers le Comte, elle sembla ployer en mettant un genou en terre. Une brève seconde, elle tenta de chasser la boule qui bloquait sa respiration. Prenant une grande inspiration, elle prononça, d'une voix claire, tête tournée vers le sol en signe de respect :

Moi, Sindanarie, jure au Comté du Limousin et de la Marche ainsi qu'à vous, Comte Trokinas, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium).

Respiration bloquée. Est-ce qu'elle avait fait une erreur ? Ce serait vraiment une splendide manière d'entrer dans ce monde...
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur

Ginger

Le chemin entre Ventadour et Limoges ne lui avait jamais paru aussi long, les souvenirs du BA encore tout proche ne devaient certainement pas être étrangers à cette impression. Il était convenu qu'il devait représenter sa famille pour l'allégeance au Comte. Il entra, peut-être pas comme son habitude, dans la salle et regarda où prendre place. La cérémonie était commencée...
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Seigneur de Lubersac, Baron de St Martial du Mont.
Epoux de Dame Ned, papa de Fairy, Thiouin et Nedger, Equite de l'Ordre du Grand Couvain.

Dame_Ned

Ned qui attendait toujours les yeux rivés sur la porte, les oreilles tournées vers la cérémonie, vit entrer son époux. Elle afficha un sourir radieux qui disparu aussi vite qu'il était venu. Il ne la regarda même pas et alla s'installer, l'air absorbé. Elle commença par serrer les poings et se pinça les lèvres pour ne rien dire. Elle savait ce que tout celà signifiait. Tout ce qu'elle avait fait pour sa famille jusque là allait voler en éclat. Elle qui croyait que son nez poux était différent de tous les hommes, ne pu que constater qu'elle s'était fourvoyée. Comment pouvait-il agir ainsi? Elle aussi avait rencontré tant d'homme qui aurait mérité qu'elle leur apporta toute son attention, mais jamais elle n'avait ne serait-ce qu'un instant, pensé qu'il puisse prendre la place de son époux. Elle avait tant de fois manqué cruellement de sa présence, mais jamais elle n'avait regardé ailleur. Même lorsqu'elle était au plus mal et qu'il n'était pas là, jamais elle n'a eu tel agissements. Elle se ressaisi, desserra les poings, détourna les yeux et se consacra entièrement à la cérémonie, le visage impassible.
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Trokinas

Le Comte aida Sindanarie à se relever.

Sindanarie, vous incarnez la noblesse d'esprit à l'état pur : efficacité, discrétion et dévouement. J'espère sincèrement avoir l'occasion de retravailler avec vous, et ce titre devrait vous montrer que le Limousin croit en vous. Soyez en remercié.

Dame Sindanarie, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance. Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien du Limousin.
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Ginger

Balayant la salle des yeux, Ginger constatait qu'il manquait du monde en Limousin, certainement que les nobles avaient mieux à faire ailleurs, il vit toutefois Sytral et Nicotortue, leurs présences étaient distinguées comme toujours.
Pourtant son regard se posa ailleurs, il eut un étonnement inouïe! Ned est là, lui qui l'attendait depuis des mois à Ventadour, elle était revenue à Limoges, c'était étrange. Il devait se déplacer afin de la rejoindre, une fois encore il allait perturber la cérémonie, il s'excusera plus tard auprès du Comte. Il fit un signe à Ned lui indiquant qu'il essayait de venir à elle.
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Seigneur de Lubersac, Baron de St Martial du Mont.
Epoux de Dame Ned, papa de Fairy, Thiouin et Nedger, Equite de l'Ordre du Grand Couvain.

Dame_Ned

La Vicomtesse de Gimel les casscades essayait d'être ravie pour les deux nouvelles recrue de la noblesse. Du sang jeune et frais apporterait surement un nouvel élan. Elle sourit à cette pensée. Dire que son petit flan c'était trouvé par hasard près de sa chariotte lors qu'elle avit pris la route de la guerre. Il en avait fait du chemin depuis, ce petit soldat toujours pret. Et Dame Sindanarie, toujours aussi prompte à servir le comté sans jamais baisser la garde. Deux beaux parcours et elle savait qu'on pouvait compter sur eux pour ne pas s'arrêter en si bon chemin. Son visage s'assombrit à la pensée du chemin qu'elle allait devoir prendre. Elle n'avait fait aucun choix et c'est bien ce qui lui pesait le plus. Elle regarda Kremoseu revenir parmis les invités et lui adressa un sourir de fièreté. Pensons au temps présent et laissons les soucis au foyer.
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Nicotortue de Brassac

Comme toujours à ce genre de cérémonies, le Comte s'ennuyait. Et ferme ! Cela durait toujours trop longtemps, il faisait toujours trop chaud dans la salle et lorsqu'on finissait par passer aux réjouissances, les plats étaient toujours froids, la bière toujours tiède et les esprits toujours échauffés. Bref, il aurait été bien mieux dans son hostel, à discuter tranquillement avec la future nouvelle Comtesse de choses et d'autres, peut-être à faire des plans d'avenir ou, plus simplement, à apprécier la présence de l'autre.

Comme toujours à ce genre de cérémonies, le Comte ne s'occupait guère de ce qui se passait autour de lui, absorbé par son ennui. Il était pour l'heure occupé à choisir dans lequel de ses fiefs il allait se retirer pour quelques semaines, ayant besoin d'un peu de calme après l'agitation limousine. Son esprit prit le chemin tortueux que lui seul pouvait expliquer pour en arriver aux prochains travaux de printemps et l'organisation qui allait en découler. Guillaume se faisait très vieux et peinait de plus en plus à gérer les biens de son maître qui, par conséquent, se trouvait, lui, davantage impliqué. Ce qui, à sa grande surprise, lui plaisait fort.
Lorsque le printemps viendrait, il le trouverait sûrement à Turenne, observant d'un oeil toujours émerveillé le renouveau de ses terres et, d'un oeil calculateur, le travail de ses serfs. Du haut du puissant donjon de la forteresse, il avait une vue sur quasiment tout son Comté et il ne se repaissait jamais de l'observer, savourant le temps qui s'égrenait lentement, au fil des saisons. Il avait travaillé et peiné pour obtenir ce qu'il possédait aujourd'hui, quoiqu'on en dise, et il en était fier. Il n'avait aucun remords et n'en aurait jamais, n'ayant jamais rien fait à l'encontre de sa conscience et de son honneur. Tous ne pouvaient en dire autant...

Comme toujours à ce genre de cérémonies, le Comte était somptueusement attifuré de velours brodé et de dentelles. Mais, pour une fois, il n'y avait pris aucun plaisir. Cela devenait presque machinal et il commençait à se lasser de ces mondanités, d'autant plus qu'elles s'enchaînaient à un rythme qui paraissait toujours plus rapide et que la vieille garde de la noblesse limousine s'était manifestement clairsemée. Isolé dans sa tour d'ivoire, il n'avait pas pris la peine de connaître les nouveaux nobles du Comté et n'en ressentait d'ailleurs pas vraiment le besoin, plus par paresse que par dédain ou mépris. Ce qui faisait de ces cérémonies un long monologue intérieur.

Soupirant, il jeta cependant un regard scrutateur sur l'assemblée. Quelques miraculés des temps anciens seraient peut-être présents, ayant quitté leurs retraites ou ayant fait uen halte dans leurs pérégrinations, le temps de faire allégeance. Aussi, surpris, vit-il Ned et Ginger, l'un et l'autre séparés par quelques courtisans. Cela faisait une éternité qu'il ne les avait vus et un sourire éclaira sa face aux souvenirs qui remontaient à la surface. Il attendrait que la cérémonie se termine pour aller les saluer chaleureusement et les inviter à lui rendre visite, afin de se rappeler le bon vieux temps et de renouer une amitié amoindrie par le temps et l'absence de nouvelles. Pour l'heure, il n'était que temps de se remettre à penser...
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nebisa

Les serment échangé, la Malemort s'approche et donne lecture de la patente...

Dame Sindanarie est élevée au titre de Dame de Viam et portera :

D'argent à l'arbre de sinople surmonté d'une colombe de gueule, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or

Afin d'attester de la conformité de nos mots, nous imposons de nostre mains nostre scel et cachetons ce jour la présente déclaration rédigée en la Chapelle Sainct Antoyne le 12 éme jour de Janvier 1457 sous le glorieux régne du Roy Levan.

Dame de Viam, voici vos armes, symbole de vostre condition nouvelle.

Toutes mes félicitation Sindanarie, continuez ainsi, vous faites honneur au Limousin.

Dernier sourire avant que de se retourner vers l'assistance... Il lui restait une personne a appeler avant que de remettre son fief à Ewaele... Une personne à part, une personne qu'elle n'était pas peu fiére de voir aujourd'hui récompensée...

J'appelle à présent Messire Shiska Rouben à s'avancer .
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Ginger

Entendant le nom de Shiska, Ginger s'efforçât de regarder la cérémonie. Il était heureux pour cet ami qu'il croyait revoir à Ventadour et qui visiblement avait fort à faire ailleurs. Il n'était pas facile de se glisser entre les convives afin d'arriver à Ned, mais il n'était plus très loin, il avait eu le temps de saluer le Vicomte de Turenne, qu'il avait connu avant sa renommée et était sûr de pouvoir enfin converser bientôt avec lui.
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Seigneur de Lubersac, Baron de St Martial du Mont.
Epoux de Dame Ned, papa de Fairy, Thiouin et Nedger, Equite de l'Ordre du Grand Couvain.

Shiska

Quelques pas en avant afin de sortir du rang et de rejoindre l'avant de la scène. Il sent les yeux rivés sur lui avec un peu d'apréhension, lui qui a toujours l'habitude d'être à l'abri des regards et non devant. Il jeta un coup d'oeil en direction d'Ewaelle qu'il avait repéré, se jurant d'aller la voir en fin de cérémonie pour lui demander plus de détails sur qu'est ce que je fous là?

Il fit un signe de tête en direction du comte puis se présenta avec une petite moue timide devant le héraut.

Vous m'avez fait mander?
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alenya12

Ils étaient arrivés à Limoges tôt ce matin là. La chevauchée l'avait fatiguée et ils étaient passés se reposer quelques heures à l'auberge avant de se rendre au château. Elle avait dormi du sommeil du juste jusqu'à ce que des coups soient frappés avec insistance à la porte de sa chambre. L'heure était venue. Elle se leva, se rafraîchit un peu et revêtit sa plus belle tenue. Sobre et discrète, comme elle.

Ils avaient convenu de se rendre au château séparément. Il était parti en avance, besoin sans doute d'évacuer un peu la tension qui l'habitait.... à moins que ... Elle savait que cette journée risquait d'être décisive et s'y était préparée. Elle l'aimait et avait confiance en lui.

Elle savait dans quelle salle elle devait se rendre et n'avait eu aucun mal à se faufiler parmi la foule. Après avoir cherché un peu son chemin, elle trouva enfin la salle des allégeances et entra. Elle chercha du regard son ami et le trouva rapidement. Comme a son habitude, il était droit et fier, sans doute un peu tendu par l'importance de l'événement ... ou des événements qui risquaient de se produire. Un seul regard et elle lui répondit d'un sourire.

* Je suis là pour toi *

Elle resta au fond de la salle, s'assurant toutefois que la place qu'elle avait choisie lui permettrait de voir la cérémonie et de le soutenir du regard quand il le faudrait ...

Ewaele

La cérémonie continuait après Kremoseu, ce fut le tour de Sindanarie d’être appelé, elle suivait ça avec un sourire au coin des lèvres aux côtés de Nébisa… Puis vient le tour de Shiska et le regard qui la traversa l’interpella… Elle garda son sourire, il n’y avait pas de raison, ils avaient mérité ce qu’ils leurs arrivaient en ce jour…

Son visage se détourna pourtant… Elle cherchait un regard… Mais ne trouva qu’une absence, bizarrement tout cela la refroidi un peu, et un frisson recouvra sa peau… Elle se perdit dans sa contemplation…

[D’elle à elle... l'instant.]
Tout ce qui passe par la tête, les double-fonds, quoi ! Les coups de gueule, les coups de coeur, les coups au coeur, les blessures, les espérances fragiles, les rêves inachevés, ceux qui vivent encore, ceux qu'on aurait voulu rêver… Enfin tout ça ! Faudrait y passer une nuit, une vie, on pense toujours, on ne cesse pas de penser et tout ce qui traverse l'esprit, c'est bordélique, doux et douloureux à la fois...

Dans l'instant, elle pense que la vie est dégueulasse, qu'elle nous lie les poignets derrière le dos pour être sûre que nous ne pourrons pas nous en servir, le faire exploser dans son coeur qui n'en peut plus de tant de manque, qui n'en peut plus des chemins qui se croisent sans se confondre...

Dans l'instant, elle pense qu'à force d'aimer, d'aimer vraiment, d'aimer comme ça, gratuitement, d'aimer les autres pour ce qu'ils sont, sans rien changer de ce qu'ils sont, avec leurs failles et leur force, ça fait très mal, une vraie douleur physique, un tremblement permanent de l'être, de l'âme, une nécessité, l'essentiel.

Dans l'instant présent, elle saigne tout cela, et rien que cela.
Non. Pas rien que cela. Amoureuse de la vie, amoureuse de l'Amour, amoureuse de l'Amitié, mais sans cesse à remplir, à remplir, à faire déborder pour être sûre d'être remplie de cela. Et l'instant meurt vers demain, celui qui vient la trouver à nouveau vide, vide à ne plus en pouvoir...
Elle voulait quoi ? Dire à tout le monde il est beau, la vie est belle ?
Non. Elle est terrifiante, la vie. Elle est incompréhensible.

[Retour au présent…]
Ses émeraudes essayaient de l’accrocher… D’attirer son regard… Arrêt sur cette image, statufiée, les os glacés… Ce n’était pas facile… Elle avait peur… D’elle…

Elle était restée longtemps comme ça… On aurait dit une suspension provisoire, le tremblement d’un sursis avant qu’il ne se prononce, on aurait dit une hésitation, presque un doute… Un temps mort en fronce vie… Enfin un silence... Elle abandonna ne sachant plus quoi penser ou faire… Retour à la scène qui se déroulait sous ses yeux… Effacer d’un revers de la main comme si elle balayait une mèche de sa rousse chevelure ses maux… L’air de rien… Rester fidèle a elle-même… Ca serait bientôt a elle, ensuite elle pourrait reprendre sa place au milieu de l’assistance… Et là peut être… Oui là peut être…
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Dans le fracas des armes,
l'ange de la paix devient démon...

Ursin

Le vieux comte pour une fois était en limousin pour la traditionnelle cérémonie d'allégeance.
Que de nouvelles têtes présentes ici mais aussi de nombreux grands anciens. Le Limousin était toujours le limousin.
Le comte de Turenne, toujours aussi fier et richement habillé, un jour il faudrait lui demander la provenance de toutes ces étoffes.
Le baron Sytral, son vieil ami Giner et sa tendre épouse Ned.
La cérémonie s'annonçait comme ne manquant pas de piquant.
Le comte pris place sur un siège, il avait du mal à rester trop longtemps debout
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Comte de Comborn
Vicomte de Labourd
Baron de Saint Léonard de Noblat, d'Aubazine
Grand Maitre de l'ordre Hospitalier
Chevalier de Devotion de l'Ordre Hospitalier
Commandeur de la croix Gasconne
Commandeur du Grand Couvain
Ancien Juge du Limousin, ancien questeur de feu l'assemblée
Ancien Maire de Bourganeuf
Marié avec Marie Antoinette.

Dame_Ned

Elle parcourait la salle du regard, en attendant que Shiska, dont elle ne doutait point à quel point il était ravi d'être ainsi mis en avant, reçoive son titre. Elle les connaissait tous, enfin presque tous. Son regard s'arrêta sur une étrangère. Elle la détailla de la tête aux pieds. Son regard se porta aussitôt sur Ginger qui avait l'air d'essayer de s'approcher. Un regard noir rempli de fureur contenue s'accrocha à son nezpoux. Elle commençait à tapoter du pied sur le sol. Avait-il oser?
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Ginger

Il était presque à la hauteur de ned, lorsqu'il aperçut la silhouette d'Ursin. Il s'arrêta net!

Tintin Hé Oh, par ici mon vieux

Voyant le regard de Ned et sentant l'atmosphère pesante de cette cérémonie, il s'abaissa, et continua vers Ned

Ah vous voila, j'étais à Ventadour et vous attendais, je n'aurai jamais cru vous revoir ici.
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Seigneur de Lubersac, Baron de St Martial du Mont.
Epoux de Dame Ned, papa de Fairy, Thiouin et Nedger, Equite de l'Ordre du Grand Couvain.

Ursin

Ursin regardait du coin de l'oeil le manège de ses amis.
tout ne semblait pas au beau fixe. Il se demandait ce qu'il était en capacité de faire[i]
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Vicomte de Labourd
Baron de Saint Léonard de Noblat, d'Aubazine
Grand Maitre de l'ordre Hospitalier
Chevalier de Devotion de l'Ordre Hospitalier
Commandeur de la croix Gasconne
Commandeur du Grand Couvain
Ancien Juge du Limousin, ancien questeur de feu l'assemblée
Ancien Maire de Bourganeuf
Marié avec Marie Antoinette.

kremoseu

Kremoseu … Seigneur de Pierrefitte désormais, savourait béatement ce moment … observant les différents invités de cette cérémonie … le regard léger … perdu dans ses pensées … il lui revint a l'esprit une idée perdue entre deux saluts … la Vicomtesse … ben oui, il était parti pour la rejoindre et avait perdu le fil … l'émotion sans doute … elle était placée plus loin et il se mis en devoir d'aller lui rendre hommage … quelques pas de plus et il serait a destination …

… la vision d'un regard noir lui fit perdre toute assurance … l'avait pas l'air de bon poil la dame … une migraine peut être … enfin face a la dame il pria un instant que de bisou baveux, vu l'humeur présente, ne se transforme en morsure …

... une courbette … il s'appercu que seule la vicomtesse n'etais plus mais dans son elan continua ...

- Bonsoir chère Vicomtesse …
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur - Sergent

Dame_Ned

Ned accueilli son époux avec un sourir bien peu naturel. Elle allait déverser un flot de paroles lorsque son Flan arriva à point pour la saluer. Elle radouci son regard, et fit les présenations.
Mon cher nezpoux, voici le Seigneur de Pierrefitte.
Se tournant vers Krémoseu.
Mon petit flan mignon, vous tomber à point! Mon nezpoux que voilà semble se morfondre de mes absences et pour tuer l'ennuis il prend ce qui lui passe sous la main . Je suis certe en partie responsable mais n'étant point femme à baisser les bras surtout face à si piètre concurence je vais vous demander une grande faveur. Soyez mon témoins.
Elle plongea ses yeux dans ceux de son ginger
Mon tendre nezpoux délaissé pour le Limousin et par devant mon Flan mignon comme témoin...
Elle hausse le ton afin que les mots parviennent jusqu'au fond de la salle que tous puisse entendre.
Acceptes-tu que je te demande à nouveau ta main et que je renouvelle ma promesse faite envers toi?
Sans le quitter du regard, elle lui prend les deux mains.
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Ursin

Ursin entendait la scène de loin.
Marie lui ferait elle un jour semblable déclaration qu'il y déférerait sur le champs.
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Marié avec Marie Antoinette.

alenya12

Alenya parcourait les invités du regard quand elle vit Ursin. Elle quitta sa place et le rejoignit rapidement.
Elle le salua amicalement d'un sourire puis rechercha Ginger du regard. Celui-ci s'était rapproché d'un couple et semblait avoir quelque ennui. Se hissant sur la pointe des pieds, elle murmura à Ursin :

Que se passe-t-il ? Qui est cette dame de fort mauvaise humeur ?

Ginger

Ned qu'est-ce que ce cirque? Ce n'est pas l'endroit! Ne parles pas de Dame Alenya de cette façon, elle a tout mon estime, notre ami Ursin a fait sa connaissance, va lui demander

Montre Ursin du doigt

Il t'en parlera... Nous sommes unis alors pourquoi re-déclarer notre amour, il est toujours aussi fort, non? Ton courroux semble être à la hauteur de ta jalousie. Mais ma franchise est aussi grande que mon amour, alors tu peux prendre quiquonque à témoins en Limousin, tu auras toujours la même réponse.

Fît un signe vers Ursin lui demandant de venir, il se souvint également que Sytral était dans le coin, il devrait lui aussi apaiser Ned.
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kremoseu

Y a des jours ou tout ne se passe pas forcement comme prévu … une soirée qui se passe plutôt bien et l'on monte sur son petit nuage … et paf le nuage se prend un coup de vent et la météo merdoie … c'était pas vraiment le genre d'accueil auquel il s'attendait … par sa petite expérience il savait que le mieux dans les histoires de couple était de ne pas se trouver entre les combattants ou époux c'est celons … témoin ... témoin … c'était bien gentil ça mais … plutôt emprunté qu'autre chose il fit face a la situation par une un geste qui pouvait s'interpréter comme un « bonsoir messire enchanté de vous connaître même si j'aurais préférer vous rencontrer dans d'autres circonstances « ou même un « faite comme si j'étais pas la, heureux de vous avoir connu, le témoin se detemoigne et commence a fondre ...« … certains gestes valent tout les discours ... et les secondes passe pour des heures ...
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur - Sergent

Ursin

Le comte commençait à sentir la chaleur monter en lui.
Voilà une cémémonie que ne manquerait pas de piquant
D'abord Ned, puis la jeune dame croisée à Montbrisson et bientot son épouse qui ne tarderait pas et qui ne manquerait pas de lui demander ce qu'il faisait ici dans cette position.

Tout bas à la jeune Dame

Mademoiselle il s'agit de Dame Ned l'éternelle épouse de Ginger.

Puis entendant son ami hurler ce qui n'était pas dans son habitude Ursin glissa jusqu'à eux

Ginger mon ami que puis je donc pour toi ?
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Comte de Comborn
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Ancien Maire de Bourganeuf
Marié avec Marie Antoinette.

Marie*Antoinette

Marie était arrivé au bras de son tendre époux même si il a omis de le preciser! Et elle aussi avait pu entendre son amie se déclarer à nouveau, elle avait l'impression se voir elle quelques mois en arrière et pauvre Marie avait obtenue la même reponse, elle en etait attristée pour elle, ah ses hommes parfois. Marie elle voualait juste redire oui comme pour le première juste parce qu'elle aime toujurs on Ursin comme au premier jour.
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Marie Antoinette de Lasterye
Comtesse de Comborn
Vicomtesse de Labourd
Baronne de Saint Léonard de Noblat
Baronne D'Aubazine
Maitre d'arme et Ambassadeur Hospitalier
Mariée à Ursin de Lasteyrie

Ginger

Ah Tintin mon ami, j'ai toujours plaisir à te revoir mais ce jour ce plaisir est bien plus grand.

Parlant plus bas à Ursin

Ned est nerveuse suite à ma mission en BA, j'ai eu la fâcheuse idée de lui parler d'Alenya, et de l'étincelle qu'elle avait provoqué pour mon jeune coeur. Pourrais-tu la rassurer toi qui était présent à Murat dernièrement, tu m'as vu en compagnie de cette dame, et en toute honnêteté témoigne de mon amour à Ned.

Se retournant vers Ned et voyant Messire Kremoseu presque fuyant

Vous faîtes fuir le monde Ned ou votre ami est-il incommodé par ma présence?

Voyant arriver Marie, Ginger s'inclina pour la saluer, heureux de la revoir
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Epoux de Dame Ned, papa de Fairy, Thiouin et Nedger, Equite de l'Ordre du Grand Couvain.

Dame_Ned

Elle s'attendait à ce genre de pirouette, elle s'attendait à ce qu'il la défende. Pauvre petite chose... Oui en effet ça devait une pauvre petite chose. Cette pensée fit sourire Ned. Elle se tourna vers son Flan mignon.
Et bien mon cher, je crois que mon époux à tout dit. Il est donc inutile que vous vous portiez témoin de ce que j'aurais pu dire.
Elle lui colla un bisou baveux sur le front avant de se tourner vers son nezpoux qui cherchait lui aussi témoin.
Vous m'avez demandé par missive un signe fort de mon attachement à vostre personne, j'ai reconnu depuis des jours que je vous avez délaissé, que je le regretais, que puis-je faire de plus fort que de vous prouver à nouveau mon amour devant les Hommes et Aristote? Vous refusez soit, je ne suis plus à une humiliation près. Mais ne venez pas me dire que c'est par jalousie que j'agis ainsi. Si j'avais été guidée par cette dernière, vous et vostre douce amie qui se trouve près d'Ursin, vous seriez morts à cette heure-ci et sans que l'on ne me présuma ne serais-ce qu'une seconde coupable! Mais voyez vous, j'ai préférer écouter deux choses, vous et mon coeur. Faites comme bon vous semblera avec cette personne de peu de qualité, ne vous en déplaise, car honneste femme ne cherche point à briser ménage. Vous ne pouvez faire pire que ce que vous avez déjà fait.
Elle cessa de parlé, regarda une dernière fois son Nezpoux. Le monde s'était écroulé, elle n'aurait plus à se battre pour qui que soit. Elle regarda Marie, lui adressa un sourire vide et se dirigea vers la porte.
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Ginger

Ned ne part pas, pas ainsi. Tu dis m'aimer et tu m'enlèverai le bonheur d'être en famille. Je ne comprends plus.

S'assoit complétement abattu
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Seigneur de Lubersac, Baron de St Martial du Mont.
Epoux de Dame Ned, papa de Fairy, Thiouin et Nedger, Equite de l'Ordre du Grand Couvain.

Dame_Ned

Les paroles de Ginger lui parvinrent tellement le silence était lourd dans la salle. S'en était trop, non seulement il lui proposait ménage à trois mais en plus elle devenait responsable du fait qu'il soit malheureux. Elle ne se retourna pas, inutile d'ajouter quoi que ce soit tout avait été dit, les gens penseraient ce qu'ils voulaient, plus rien ne l'atteignait. En perdant Ginger elle avait tout perdu, plus rien n'avait de sens et tout ça pour une dame de petite vertue qui n'avait eu de cesse que de passer d'homme en homme en pleurnichant. Pauvre poule désoeuvrée qui à trouvé pour un temps un beau coq un peu trop délaissé. Elle franchi la porte, passa aux écuries prendre sa monture et disparu. La fête pourrait reprendre, elle ferait parvenir missive au comte pour l'allégeance de sa baronnie et de son vicomté. Il fallait rentrer au plus vite mettre les enfants à l'abris de tout ceci.
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alenya12

Alenya fut surprise par la tournure que prenait les événements. Alors c'était ainsi que les conflits se règlaient entre gens "de la haute". Finalement,à part leurs vêtements pimpants et leurs belles manières, ils ne valaient guère mieux que les paysans de son village. A bien y réfléchir, ceux-ci avaient au moins leur fierté et pouvaient régler leurs comptes entre eux, sans avoir besoin d'ameuter tout le village.

Tout en regardant encore la scène, les paroles de plusieurs personnes au sujet de l'épouse de Ginger lui revinrent en mémoire. Elle ne s'attendait pas à découvrir toutes les pires facettes - d'ailleurs y en avait-il d'autres ? Pas d'après les dires des gens qu'elle avait croisés - concentrées en si peu de temps.

Elle regarda encore cette femme se déchaîner sur l'homme qu'elle prétendait aimer... et se prit à penser que quand on aime quelqu'un on ne réagit pas contre lui, mais avec lui....

Pauvre ami ... elle aurait tant voulu s'approcher de lui en cet instant, juste pour qu'il sache l'amitié qu'elle lui témoignait. Mais il ne fallait pas se faire remarquer pour l'instant. Elle resta donc à sa place, attendant un signe éventuel .

Daresha

Un charmant, jeune, beau et musculeux messager arriva à la cérémonie d'allégeance. Il chercha du regard celle dont on lui avait parlé. Lorsqu'il pu, il s'approcha de sa grandeur maréchalique héraldique, lui adressa un charmant sourire et un clin d'oeil et lui remit un pli scellé de la main de la Comtesse de Scye, veuve et douairière d'Isle. Il aurait pu porter un peu plus d'intéret au Comte, mais bon avouons, qu'il avait tout de même moins d'intéret que son autre grandeur... (^^)

Citation:

A sa Grandeur Nebisa de Malemort, Maréchal d'Armes Impérial

Salutations respectueuses et sincères,

Etant dans l'incapacité de nous déplacer et ne pouvant envoyer notre héritier remplir cette charge en notre nom et dans l'attente de lui remettre officiellement son héritage, veuillez trouver par la présente, le renouvellement de nostre allégeance envers le Comté du Limousin et de la Marche pour notre Vicomté d'Isle, détenue en douaire et en régence, selon la volonté de feu notre premier époux, le Chevalier Bralic Fauconnier.

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
Nous, Daresha de Jeneffe Riddermark, Vicomtesse douairière et régente des terres d'Isles,

A vous, Trokinas, Comte du Limousin et de la Marche

Salutations,

Par la présente, nous vous reconnaissons vous comme suzerain , Trokinas, Comte du Limousin et de la Marche,

Que nous vous devons désormais l'obsequium, l'auxilium et le consilium,

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Trokinas, Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Trokinas, Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Daresha de Jeneffe-Riddermark, avons écrit et ratifié,

Castel de Condé,
Le deuxième Jour du second Mois de l'An 1457,

Daresha de Jeneffe Riddermark

Ursin

Le comte de Comborn commençait à trouver la scène quelque peu déplaisante.
Il aurait eu grande volonté de se retrouver en tête à tête avec son ami et à parler avec lui de certaines choses.
Tout d'abord pourquoi diantre avoir conduit cette dame en cette salle.
Mais c'était là le choix de son ami.
Et maintenant il suffirait que d'un mot pour que les choses viennent à s'arranger.

Ginger mon ami, il serait peut être temps pour toi de répondre à ton épouse. Tu sais fort bien que quoi que tu fasses tu es et tu resteras toujours mon bien cher ami. Mais tu sais aussi que toi et moi mettons l'honneur et la droiture au zenith de la vertue.
Ginger viens me donner ta main que je la mette dans celle de ton épouse et que vous vous retrouviez comme bon époux.
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Comte de Comborn
Vicomte de Labourd
Baron de Saint Léonard de Noblat, d'Aubazine
Grand Maitre de l'ordre Hospitalier
Chevalier de Devotion de l'Ordre Hospitalier
Commandeur de la croix Gasconne
Commandeur du Grand Couvain
Ancien Juge du Limousin, ancien questeur de feu l'assemblée
Ancien Maire de Bourganeuf
Marié avec Marie Antoinette.

Alda

Parce que les morts ont cette formidable possibilité de pouvoir tout savoir sur la vie de leurs amis et famille restés à les pleurer, ils restent présents à leur côté lorsque ces derniers ont des soucis. D'une légère brise, d'une odeur, d'une caresse qui laisse juste une impression de chaleur sur le bras ou la joue ils savent leur manifester leur présence, leur tirer un sourire. C'est ainsi que Dame_Ned avait dû ressentir le bisou, non baveux, d'Alda qui n'avait rien manqué des échanges entre les ex plus vieux fiancés du royaume. Quant à ce pauvre Ginger une terrible envie d'uriner sans cesse avec force douleur n'allait pas tarder à l'obliger à reconsidérer ce que son cerveau et son coeur, organes assez proches chez l'homme et localisés à l'entre jambe, lui faisait vivre. L'homme était perturbé par une petite gueuse sans vergogne, le trouble ne devrait pas persister et la raison sans doute lui revenir. La transparente Alda s'approche donc de Ginger tout abattu qu'il semble être elle se concentre et lui expédie un coup pied bien senti qui lui causera les soucis évoqués plus haut. C'est là qu'elle regrette de ne pouvoir lui coller un coup de massue sur le derrière de la tête en plus mais elle a ses limites n'ayant pas les points suffisants pour obtenir l'artefact nécessaire aux manipulations d'objet des vivants. Avant de partir elle s'approche de la donzelle cause de tant de tourment et lui souffle un air glacial afin de la mettre en garde. Puis elle s'en retourne sur sa balançoire.

Trokinas

Le Comte regardait l'agitation qui régnait plus loin en se demandant ce qu'il pouvait bien se passer. Avec les nobles, on pouvait s'attendre à tout. Il regarda ensuite Nebisa pour voir si elle allait poursuivre, tout en prenant la missive pour y répondre une fois que les allégeances seraient commencées reellement.
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Marie*Antoinette

Marie se rapprocha de son tendre époux tout en souriant à Trokinas afin d'essayer de le rassurer un peu, quand elle fut près de lui elle se pencha vers Ginger et lui dit

Ginger mon ami, vous êtes-vous servi de nous afin de vous couvrir car au vue de la réaction de Ned, je crains le pir et de plus, vous auriez dû éviter d'amener votre soucis en ce lieu afin d'éviter tout conflit! Et vous dites que c'est vous le pauvre malheureux!
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Marie Antoinette de Lasterye
Comtesse de Comborn
Vicomtesse de Labourd
Baronne de Saint Léonard de Noblat
Baronne D'Aubazine
Maitre d'arme et Ambassadeur Hospitalier
Mariée à Ursin de Lasteyrie

Ursin

Ursin entendit son épouse parler

Quoi ma femme en lieu et place de tenter d'apaiser la situation vous venez remettre de l'huile sur le feu.
Hé bien moi je crois Ginger parcequ'il est mon ami. Et que l'on doit toujours croire la parole d'un ami
Ah mais vous réagissez en femme oui !
toujours prompte à faire parler vos hormones plus que votre raison
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Comte de Comborn
Vicomte de Labourd
Baron de Saint Léonard de Noblat, d'Aubazine
Grand Maitre de l'ordre Hospitalier
Chevalier de Devotion de l'Ordre Hospitalier
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Commandeur du Grand Couvain
Ancien Juge du Limousin, ancien questeur de feu l'assemblée
Ancien Maire de Bourganeuf
Marié avec Marie Antoinette.

Marie*Antoinette

La Comtesse jeta un regard furibond à son époux

Ah vous!!! Toute de suite mes hormones, ben v'la que ça être de ma faute aussi!! Et vous, vous autres les hommes avec quoi pensez vous hein, n'est-ce pas Ginger!!
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Marie Antoinette de Lasterye
Comtesse de Comborn
Vicomtesse de Labourd
Baronne de Saint Léonard de Noblat
Baronne D'Aubazine
Maitre d'arme et Ambassadeur Hospitalier
Mariée à Ursin de Lasteyrie

Ursin

Madame, souffrez que je puisse penser que mon ami est loyal et fidèle à sa parole
Souffrez que je considère qu'il n'est point femme qui change de parole comme de braies
et souffrez madame que nous sommes ici pour produire notre allégeance au lieu de vous entre médire sur un de nos amis
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Comte de Comborn
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Marié avec Marie Antoinette.

Marie*Antoinette

Je n'ai jamais dit qu'il ne l'était pas, je dis qu'il aurait du éviter d'amener cette charmante tourmenteuse de coeur ici même. Ned était aussi en droit d'être offusqué non?
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Marie Antoinette de Lasterye
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Mariée à Ursin de Lasteyrie

Tiboulola

Lola était arrivée en plein milieu de la dispute de Ginger et Ned. Elle était restée en retrait, lui rappelant de mauvais souvenirs. Tous le monde à droit à être pardonné de son erreur, la Vicomtesse espérait que cela s'arrange aussi bien que sa propre histoire s'était arrangée. La distance, la solitude amenaient les hommes à bien d'erreur.
Maintenant qu'elle croyait la scène de fini, voici que sa cousine et son mari s'y mettaient également. Avant que cela de dégénère, Lola s'avança vers eux pour faire distraction. Grand sourire et retrouvailles prirent place.

Bonsoir à vous Ginger, Ursin et cousine.

Comme de coutume, Lola colla un gros baiser à sa cousine tout en lui faisant un clin d'œil. Les deux femmes s'étaient plus d'une fois confié moults soucis sur leurs hommes, elles savaient à quoi s'en tenir. Les hommes étaient trop fiers pour laisser le dernier mot à leur femme malgré leur tort.

Comment allez vous depuis le temps ?
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Ginger

Se ressaisit et se tournant vers Ursin

Toi seul est tendre, j'ai fait une bêtise, mais je n'ai point pêché, visiblement personne ne le comprend, et l'on accuse des pires saletés. Je mérite certes une punition mais me séparer de mes enfants et un acte irréfléchi. J'aime Ned mais elle a choisit la solution la plus simple, la plus ferme et connaissant son caractère, irrévocable. Je lui pardonne et ne vais pas lui courrir après, je prendrai quelques jours de repos et reprendrai ma vie de vieux sans vieille près de moi.

Se tournant vers Marie

Marie, désolé de vous avoir ennuyé toi et Ursin, votre mari est un ange, gardez le bien, et sachez pardonner ces imperfections passées ou à venir. Merci de ne pas me juger, Ned l'a fait et cela m'est déjà bien difficile. Certes venir avec une étrangère est peut être malvenu, mais j'ai promis aide et assistance à cette dame comme je l'ai fait bien souvent dans ma vie.
Excusez ma franchise et croyez bien que je garde une grande place pour vous et Ursin.

Se rassieds et se tiens près à écouter la suite de l'allégeance, en attendant sagement son tour. De toute façon c'était à son tour de prêter l'allégeance pour sa famille, il le ferai quoi on en pense.
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Seigneur de Lubersac, Baron de St Martial du Mont.
Epoux de Dame Ned, papa de Fairy, Thiouin et Nedger, Equite de l'Ordre du Grand Couvain.

Ursin

Prenant son ami par le bras et lui glissant dans l'oreille

Mais dis lui au moins que tu l'aime et redemande lui sa main je pense que cela passera, je vous prêterai Comborn pour une folle nuit de retrouvailles
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Comte de Comborn
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Marié avec Marie Antoinette.

nebisa

Le ciel aurait put s'ouvrir en deux et déverser sur la salle du Trone comtal un flot de lave que la Malemort aurait été moins surprise... Ned et Ginger... un couple parmis les plus mythique et les plus solides qu'elle avait pu connaitre, un des rares à vous faire croire que le mariage est autre chose qu'une excuse pour engranger des bénéfices et se plier à une comédie sacralisée par le mensonge et l'hypocrisie... une des rares... Mais que leur arrivait-il à ces deux là ? Ned était-elle souffrante ? Ginger aurait-il trompé son épouse ? Non c'était impossible... ils allaient forcément dépasser cette crise et se retrouver unis comme jamais...

Mais pour l'heure la cérémonie devait reprendre... C'est un shiska défaillant qui lui faisait face, au supplice suremment avec tous ces regards braqués sur lui, encore que les comméres se préoccupaient d'avantage des Vicomtes de Gimel les Cascades là... mais bon...

Hum... Shiska Rouben... depuis des années vous servez le Limousin et son peuple, avec altruisme, humilité et talent. Il était temps de vous voir remercié et c'est pour moi grande fierté de voir ce jour arrivé. Shiska Rouben, Sa Grandeur la Comtesse Ewaele a souhaité faire de vous le vassal du Limousin et de la Marche, pour accepter cet honneur, jurez fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) à vostre nouveau suzerain, le Comte Trokinas ici présent.

(avec mes excuses pour le retard, mais les humains ça tombe malade des fois...)
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Shiska

Que dire sur l'état d'esprit qui animait le Shiska en cet instant présent...lui qui avait horreur de se retrouver ainsi exposer et qui espérait que son tour passe rapidement avait du supporter de voir les plus vieux amis qu'il ai eu en terre de france se chamailler publiquement lors de son annoblissement. On l'appel, il sort de sa torpeur et écoute attentivement le heraut afin de retenir les mots latin. Bah oui quoi il parle pas courement le latin. Il se retourne en direction du comte et lui réplique:

Nous, Shiska Rouben, jurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxili...ai...um), et conseil (consor...consilium) à notre suzerin, le Comte Trokinas, ainsi qu'au peuple du limousin et de la Marche.
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Ginger

Tout en regardant Shiska et Nébisa, Ginger répondit à Ursin

Ursin, elle est partie, elle est certainement déjà loin, elle a trop de classe pour se retourner, pour se dire que nous vivons un cauchemar. Mais qu'ai-je fait de si mal? Je n'ai pas touché cette dame, ma seule bêtise est d'avoir écrit à Ned lors de mon voyage à Montbrisson en lui indiquant qu'une dame avait illuminé cette mission. Le terme était enfin doit être maladroit. Tu m'as vu à Murat avec cette dame, tu m'as questionné, ton étonnement passé, tu dois bien avouer avoir rien vu de contraire au bonnes moeurs? Même Marie si prompt a défendre Ned et la droiture féminine pourrait témoigner. Pourtant cela ne la ferait pas revenir, j'ai eu une chance, je devais lui signifier devant le Limousin mon amour, comme si celui ci n'était clair depuis des années, je n'ai pas saisie cette sommation, ne croyant pas à la sévérité de mon épouse.
Sans moi que va t'elle devenir, j'ai bien peur d'apprendre de mauvaises nouvelles.... Et moi sans elle.......

Le regard vide devennait noir, il s'en voullait
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Seigneur de Lubersac, Baron de St Martial du Mont.
Epoux de Dame Ned, papa de Fairy, Thiouin et Nedger, Equite de l'Ordre du Grand Couvain.

Marie*Antoinette

Marie était peiné pour Ginger et Ned, pui selle vit arriver sa cousinesi chère à son coeur.

Bonjour, ma cousine! Comment te portes-tu?

Puis se tournant vers Ginger

Mon ami , je sais très bien qu'il ne sait rien passé entre vous, mais je vous trouve maladroit d'avoir invité votre amie en cet instant. C'est tout et je ne vous juge pas en mal, croyez-moi. Je suis profondément désolée, je pense qu'avec le temps...
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Marie Antoinette de Lasterye
Comtesse de Comborn
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Mariée à Ursin de Lasteyrie

Arlecchino

La salle bruissait de mille conversations, illuminée d'autant de chandelles, parée des armes des grandes familles, orchestrée pour la gloire du nouveau régnant du comté. De quoi se sentir petit et mal né.

Arlecchino n'en avait cure. Il jouait un rôle, tout comme les convives venus honorer leur suzerains. Une bouchée gobée, une gorgée lampée... bonne chair et bon vin, ne manquait qu'un frais minois a courtiser pour que son bonheur soit complet.

Un croche pied au valet qui passe imprudemment à portée et le voici qui s'étale dans un grand fracas de verre brisé au milieu des murmures désapprobateurs et des froncements de sourcils. La vue d'Arlecchino est maintenant dégagée et il peut scruter tout à loisir les visages féminins de la noble assemblée....

- Mmmmh mmmhh... Qui remarquera un pauvre saltimbanque esseulé?

Aliénaure

Et après on se demandait pourquoi les nobles étaient aussi peu enthousiastes à venir à cette cérémonie? En plus d'être longues, ennuyeuses et soporifiques, ces allégeances là viraient au règlement de compte. Tout noble qu'ils étaient, certains ne devaient pas avoir appris la bienséance et la politesse.
Secouant la tête, Aliénaure écouta le pauvre sire Shiska donner son allégeance. Il méritait mieux que ce genre de souvenir pour un tel jour.
Soudain, bruit cristallin vers un coin de la salle. Un des valets était allongé sur le sol, le nez dans son plateau. Clôture de paupières malemoriennes. Inspiration profonde. Bon sang, mais qu'attendait donc Trokinas pour faire cesser ce cirque? Ouverture des yeux. Iris verts qui croisent des iris noirs. Tiens, elle ignorait qu'une troupe avait été demandée. Sans doute pour le bal qui devrait suivre, théoriquement.
Sourire poli vers l'arlequin. Et question muette adressée au Très-Haut.

Dites moi simplement qu'ils vont au moins faire en sorte que mon ennuie s'évapore...

Arlecchino

Ça crie, ça piaille de plus belle. Un seigneur au visage sympathique est aux prises avec une noble dame aux traits agréables, quoique légèrement tordus par la colère. Deux belles personnes, il n'y en a pas tant céant.

Arlecchino soupèse son baston, il pourrait trouver usage si la houle enfle encore autour de lui. Sur la valetaille uniquement, rosser un noble ne se fait qu'à visage couvert ou à de grands périls.

Eclat émeraude droit devant! Qui réhausse un sourire espiègle et curieux. La chair est jeune, mais pas suffisamment pour être complètement innocente. C'est la narine frémissante qu'Arlecchino joue des coudes auprès de baronnes empoussiérées pour filer près de la jeune beauté.

- Nan! Nanananan! Né dites rrrien ma chèrrre! Fit il en rrroulant les "r". Les comédiens italiens avaient un succès fou auprès des damoiselles françoises, et Arlecchino avait mis l'accent Napolitain au ratelier de ses armes offensives.

- Vous vous ennuyez morrrrtellement et cherrrrchez courrrrageux maciste pourrr vous enlever à la barrrbe de ces "cornutos"... bella regazza!

Aliénaure

Un italien. Tiens, au moins lui était original. A défaut d'autres...
Grand, mince, brun, le regard pétillant de... de... elle ne savait pas quoi mais qui brillait. Assez bel homme. Son costume coloré détonnait parmi l'assemblée vêtue de couleurs aussi sombres qu'ennuyeuses.

Je m'ennuie, certes, mais je ne recherche pas particulièrement un... courrrrageux maciste, répondit-elle en reproduisant l'accent sudiste.

Sourire malemorien, main gantée tendue vers lui.

Aliénaure de Malemort. A qui ai-je l'honneur?

Arlecchino

- Aliénaure de Malemort. A qui ai-je l'honneur?

Peste, il aurait du s'y attendre. Dans ces assemblées, un nom est aussi indispensable qu'une paires de braies!
Il saisit la main qui s'agitait sous son nez et remonta le long du gant qui gainait adorablement l'avant bras, pour poser ses lèvres sur la saignée de la jeune femme.
Il en profita pour proférer un: "Mhglblpop de Meugneumeugneu" incompréhensible. Ca gagnait toujours un peu de temps.
Contact frais de sa peau juvénile, léger gout de prune qui émoustille les papilles, fragrances de pommes délicatement sucrées. Difficile de ne pas tomber sous le charme.
Le contact fut bref, pour ne pas provoquer un nouvel esclandre, mais ... suffisant pour apporter un peu de feu aux joues soyeuses de la jeune damoiselle.

Comme les sourcils de sa presque cavalière s'arrondissaient d'étonnement, Arlecchino saisit quelques grains de raisin de Smyrne et entreprit de jongler avec. Avant d'en gober un, puis deux, puis trois, et d'expedier le quatrieme d'une pichenette dans le giron d'une grande dame sise pres du Comte et lisant un interminable parchemin.
La dite Dame, qu'il lui souvenait maintenant s'appeler du même nom que la jeune fille, en resta interloquée, le petit fruit disparaissant entre deux plus beaux ornements, célèbres dans tout le Limousin.

- Vous êtes parrrrentes? glissa Arlecchino à sa complice pouffant de rire.

Aliénaure

Juste un effleurement... Seulement une paire de lèvres souriantes déposée au creux du coude... Comme un souffle, là où la peau est si fine, si transparente, si sensible... Légèrement troublée -sans doute plus qu'elle ne l'aurait du-, Aliénaure ne comprit pas le nom de l'inconnu, mais peu lui importait. Ce n'était qu'un nom.
Elle le regarda jongler puis attendit une réaction de la Malemort face à l'audace de l'individu. Toujours aussi distante, stoïque, voire froide. La chambellan était égale à elle-même, en toute circonstance.

Son rire la sortit de ses pensées.

Parentes? Il s'agit là de ma mère. La connaissez-vous?

Arlecchino

La révélation du lien de parenté entre les deux femmes le prit au dépourvu.

- Votre mère? blêmit Arlecchino qui en oublia son accent.
Mais oui, la petite peste qui trainait partout où son âge lui interdisait d'aller...
Vous serez bientôt femme faite et bien faite... J'en suis ébloui.

Il se recula d'un demi pas et contempla sa cavalière, amusée de la brusque "francisation" de l'arlequin.
Les mêmes boucles noires, la peau lunaire, les yeux farouches, le menton volontaire.... la fifille à sa mère. est ce que ça changeait quoique ce soit?
La Comtesse etait un personnage éminent, et hautement explosif, comme un liquide alchimique... ca pouvait vous péter à la figure à la moindre secousse... Et ce grain de raisin qui n'en finissait pas de lui echapper dans son ... valait mieux ne pas y penser!

Il risquait la bastonnade, peut être même l'amputation d'un intime bout de chair si souvent coupable, à fouler les brisées de cette famille.
Mais la jeune Aliénaure, tout sourire à présent, lui boutait le feu aux tripes et obscurcissait son jugement.
Il regagna le demi pas perdu entre son corps frêle et lui, passa un bras autour de sa taille menue et reduisit dramatiquement l'espace entre leurs visages. Personne ne semblait preter attention à eux, isolés qu'ils etaient au bord du précipice de perdition.

- Je ne la connais pas non, je ne fais pas partie de ce monde, j'en franchis juste la lisière quand je le peux... pour voler ses plus beaux trésors.

Et il ponctua sa phrase d'un bref baiser de bouche, qui l'enflamma mieux que toute poix.

Aliénaure

Il l'amusait. Bigrement, même. Bien plus que toute cette assemblée guindée et à la limite de l'indécence.
Quoi que niveau indécence... Le rital la détaillait sans vergogne. Et semblait apprécier ce qu'il avait devant lui. Comme en témoignait le bras passé autour de sa taille...
Le brouhaha s'effaçait lentement autour d'eux. Les mégères n'étaient plus là, ni les époux colériques, ni sa mère, ni même le Comte... Il était beau parleur et elle était troublée. Et la raison lui disait qu'il fallait l'arrêter de suite.
Et alors qu'elle s'apprêtait à le lui signaler, il lui vola un baiser. Rapide, bref, léger. Rien de comparable avec ceux qu'elle avait échangé avec le comte. Et pourtant il lui coupa le souffle aussi sûrement qu'un coup de poing dans l'estomac.
Elle le fixait sans pouvoir rien dire quand une vieille rombière la bouscula.
Reprenant ses esprits, elle posa la main sur le torse de l'arlequin et tenta de le repousser doucement.

Vous êtes fou...

Arlecchino

- Vous êtes fou...
- Feu.. fol. C'est tout pareil.

La rombière les ayant presque écrasés contre la table chargées de mets, Arlecchino saisit la jeune Malemort entre ses bras. Les petites menottes se pressaient contre sa poitrine et devaient sentir les coups sourds de son palpitant en plein transport amoureux. Ca devait résonner comme les sabots sur une rue pavée.

Arlecchino resserra encore son étreinte, et entraina la jeune fille vers le sol, où, tous les deux accroupis derrière l'immense table, il l'embrassa cette fois avec toute la passion et l'ardeur que lui permettait cet instant de dissimulation aux yeux des convives.

Le souffle court, il prit son visage entre ses mains et plongea ses yeux dans les siens.

- Arrivée d'air chaud, bella... (il avait encore du mal avec certaines locutions) et pour l'heure je disparais, vous laissant palpitante et tremblante comme le jeune faon qui vient de naitre... Nous nous reverrons.

Et il se glissa sous la nappe de la table, entrainant soupière et canapés succulents vers le bord de celle ci, avant de disparaitre completement.

Aliénaure

Il était fou, à n'en pas douter. Et elle n'était pas mieux! Quelques minutes auparavant, elle s'ennuyait fermement et maintenant, elle était dans les bras d'un homme qu'elle ne connaissait pas, qui n'était pas du tout celui qui lui été promis.
Et voila qu'il recommençait! A demi étouffée par son baiser fougueux, Aliénaure se retrouva sans force. Et quand il s'adressa à elle en une promesse de retrouvailles, elle ne put répondre, stupéfaite par le saltimbanque.

A genoux au milieu de badauds qui la regardaient d'un œil torve, la jeune fille attendit que ses jambes soient moins flageolantes pour se redresser. Un doigts sur ses lèvres, comme pour se demander si elle n'avait pas rêvé, elle regarda la scène autour d'elle. Toujours le même raffut, toujours le sire Shiska qui était devant le trône.
Bouche malemorienne soudain ouverte comme une carpe.
Le trône!
Trokinas!
La pensée du Comte ayant pu assister à cela lui fit affluer le sang à la tête. Elle était folle! Elle aurait dû repousser plus vivement cet homme. Elle aurait même dû le gifler! Même s'il n'y avait officiellement aucun engagement entre eux, mais pourtant, elle lui appartenait, elle ne pouvait le nier.
Elle se redressa brusquement, manquant de faire tomber une bouteille au passage, et lissa nerveusement sa robe.

Trokinas

Le Comte écouta attentivement le serment de Shiska. Puis il lui répondit, en souriant.

Shiska, nous ne nous connaissons que peu, mais un grand homme n'a pas besoin qu'on le connaisse, sa réputation le précède, vous êtes de ceux là.

Seigneur Shiska, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance. Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien du Limousin.

Puis un vacarme retentit dans la pièce, et le Comte se retourna vers le lieu en question. Il ferma les yeux, en se demandant si cette cérémonie ne finirait jamais, et si on ne pouvait pas passer à autre chose. Puis il vit un grain de raison volant, atterir au milieu d'un endroit bien incongru. Il vit un mouvement de foule, et essaya de voir ce qu'il se passait.

Il n'en crut pas ses yeux. Il s'approcha pour mieux voir, et fut estomaqué. Ses yeux s'écarquillèrent. Il venait de prendre un coup de poignard en plein coeur. Ses poings se serrèrent, et ses ongles entrèrent dans ses paumes. Léger saignement, mais la douleur était insignifiante en comparaison de la souffrance morale. Il regarda Alienaure se relever.

Ses traits étaient tirés, ses sourcils froncés, et sa main se porta sur la garde de son épée. Il ne dit rien, ne prononca pas unes phrase, pas un mot, se contentant de dévisager la belle jeune femme. Le mépris était pire que la colère.

Il se retourna, et se dirigea vers son trône. Sa fonction l'appelait. Il passa près de la Malemort Mère, et lui dit quelque chose que seule elle pu entendre.

Belle éducation que celle de votre fille. Pouvons nous poursuivre?
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Aliénaure

Le regard qu'il lui jeta lui glaça le sang. Il avait tout vu. L'arlequin, le baiser, son air hébété. Tout.
Pas besoin de miroir pour savoir qu'elle était blême. Elle aurait préféré qu'il ne vit rien, qu'elle puisse lui parler plus tard, ailleurs. Ou même qu'il se mette en colère. Elle aurait pu gérer. Mais ce mépris... Même lorsqu'elle lui avait appris son mariage avec Figeac, il n'avait pas eu ce regard. Et pourtant...
Mais là... Sentant les premières larmes brûler ses paupières, Aliénaure fit volte face, incapable de supporter plus longtemps la douleur qui lui vrillait le cœur. Serrant les poings pour ne pas pleurer devant ceux qui avaient les yeux posés sur elle, elle sentit l'émeraude s'enfoncer dans sa paume. La pierre avait tourné, lui égratignant la peau, mais elle n'en avait cure.
Elle étouffait, il fallait qu'elle sorte. Maintenant. Tout de suite.
Elle bouscula quelques dames, bredouilla quelques excuses, et finit par courir vers les portes ouvertes.
Les excuses viendraient plus tard.

Gerfaut

Gerfaut, impassible, regardait la noblesse qui avait empli la salle, tout en se goinfrant à qui mieux mieux.

Scéne de ménage ou du moins quelque chose y ressemblant fort et puis de l'autre damoiselle contre comédien.

Et une missive toujours à la main et une profonde impression qu'il serait aussi bien dehors. L'alcool faisait son office et il se sentait gaillard.

Missive posée sur un plateau qu'il suivit des yeux jusqu'à la Comtesse Nebisa avant de filer à l'angloyse visiter quelque aimable taverne avec une non moins aimable et gironde serveuse.

Citation:

Par la grâce d'Aristote,
nous, Marie Alice Alterac, humble Vicomtesse d'Arnac Pompadour en Limousin-Marche,

à vous, Trokinas, Comte du Limousin Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Trokinas, Comte de Limousin Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Trokinas, Comte de Limousin Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Marie Alice Alterac, humble Vicomtesse d'Arnac Pompadour en Limousin Marche, a écrit et ratifié,

Faict sur les routes de France, le 27ième jour du mois janvier 1457

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

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nebisa

L'échange de serments faits, la Malemort, qui tourne le dos à la salle et ne voit donc pas pour l'instant ce qu'il se passe derriére elle, donne lecture de la patente

Messire Shiska est élevé au titre de Seigneur de Vignols et portera :

De sable, au lion d'or, armé, lampassé et couronné de gueules.

Afin d'attester de la conformité de nos mots, nous imposons de nostre mains nostre scel et cachetons ce jour la présente déclaration rédigée en la Chapelle Sainct Antoyne le 12 éme jour de Janvier 1457 sous le glorieux régne du Roy Levan.

[/list]

C'est pour moi un honneur que de vous remettre ce blason, symbole de vostre vassalité vous liant au Limousin-Marche.

C'est alors qu'elle se retourne, manque de voir ses dents, parfaitement blanches et alignées cela va sans dire, au spectacle de son ainée aux prises avec un galant multicolore et visiblement fort audacieux... "Mais exploses lui les noix" semble-t-elle suggérer du regard à Aliénaure, se retenant d'intervenir, fidéle à la promesse qu'elle s'est faite de respecter l'indépendance et la liberté de ses ainés... Mais que c'est dur parfois...

Ce pendant qu'elle tergiverse, le malatrus a tôt fait de décamper, laissant retomber sur l'innoncente les conséquences de son audace à lui... Cette veulerie n'est pas sans mortifier la Malemort mére qui n'aurait, sur le champ, plus grand plaisir que d'épingler au mur le saltimbanque à l'aide de ses dagues...

Il semblerait par contre que le Comte ne suive pas le cheminement des pensées de la Malemort senior... misant sur le fait que le dépit est à la hauteur des sentiments éprouvés envers sa fille, la Malemort lui fait grasce d'une répartie cinglante pour oser mettre en doute l'éducation de sa fille et se contente de répondre, vaguement amusée...

Que voulez vous Vostre Grandeur... les dames Malemort attirent et fascinent... Sont-elles pour autant responsables des élans qu'elles suscitent ? Non vraiment... je doute qu'Aliénaure eut souhaité pareil incartade, en public, et sous vos yeux.... Pensez y avec calme, vous ne pourrez que vous ranger à mon avis... et faire en sorte que la garde recoive le signalement de ce plaisantin, une nuit dans nos geôles calmera ses ardeurs...

Coup d'oeil vers la derniére patente qui attend, en suite les allégeances pourraient commencer...

Vostre Grandeur, puis je vous laisser appeler la Comtesse Ewaele à présent ?
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Nicotortue de Brassac

Malgré son intensive application à ignorer ce qui se passait dans la salle, le Comte n'avait pu que remarquer l'éclat entre Ned et Ginger, dans lequel il s'était bien gardé d'intervenir, ne voulant se mettre à dos aucun de ses deux amis. Il serait toujours temps de voir ce qu'il pouvait faire plus tard, discrètement, ainsi qu'il avait toujours aimé agir.

Son attention fut ensuite attirée par le duo que formait sa jeune cousine avec un saltimbaque comiquement attifuré. L'attitude déplacée de l'histrion amena un éclair de colère dans les prunelles comtales dont le vert d'eau se figea instantanément, lourd de menaces et de reproche. Il savait que les filles de Nebisa avaient reçu une éducation particulière, ce pourquoi il les appréciaient autant d'ailleurs, mais il réprouvait le scandale que leur attitude pouvait parfois amener sur le clan Arduilet-Malemort-Brassac. Cependant, il se garda bien de dire quoique ce soit ; il ne connaissait que trop bien le caractère de feu de la jeune damoiselle, héritée de sa mère. Il serait toujours temps de lui en glisser deux mots, lorsqu'ils seraient plus au calme, un de ces jours. De plus, il était loin d'être certain que le fait d'appartenir à l'une des plus puissantes et influentes familles du Comté, si ce n'est du Royaume, lui importait vraiment.

Pour l'heure, il se força à revenir à la cérémonie. Tous les anoblis avaient défilé devant Neb et le nouveau Comte. Ce serait bientôt le tour d'Ewaele. Il la chercha d'un regard et lui adressa un petit signe, accompagné d'un sourire. Il savait le dilemne que cela avait représenté pour elle d'en venir là et les doutes, infondés, qu'elle nourrissait encore.
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Ewaele

Et voilà les anoblis venaient de recevoir fiefs et blasons… Elle n’avait rien suivit du tumulte de la salle trop préoccupée par d’autres sujets… Elle vit juste Shiska recevoir des mains de Nebisa sa seigneurie… Mais le doute était toujours là en elle… Elle n’en voulait pas, elle n’en voulait plus. Il lui avait fait mal avec ses mots en tir groupé. Avec ses suppositions, ses accusations, ses mises en doutes… Elle avait mal de ses yeux troubles... Il avait tué le rire, l’étonnement et la spontanéité et même le désir. Elle avait mal de ses mots. Ils réduisaient, ils flétrissaient, ils assombrissaient…

Il ne savait pas regarder, il faisait semblant de tout jusqu’à semblant d’être. Dans son mal de vivre il ne supportait rien… La vie… Il ne savait rien de ce qu’elle était, de ce qui la faisait vibrer, ployer et noyer… Il ne savait rien de ce qui l’emportait ni même de ce qui la désertait… Il ne savait pas, ses yeux étaient aveugles… Ils lui mentaient… Et il les croyait…

Elle soupira, ses yeux se fermèrent, elle devait faire le vide et abstraction de tout… Sa tête se redressa, ses émeraudes s’ouvrirent sur lui… L’esquisse d’un sourire qui en fit naître un sur ses lèvres… Il y avait dans ces deux regards soudés, l’improvisation de l’instant surprenant… Sourire. Joliesse d’un message que plus rien ne pourrait défaire. Le monde à portée de mains… Sans rien d’autre que la volupté d’un instant qui retenait quelque chose qui n’existait nulle part ailleurs qu’en eux… Il avait su trouver les mots en d’autres temps… Et encore maintenant cet échange muet mais particulier lui avait fait comprendre… Pouvait-on avec si peut de choses faire passer tout un monde de douceur et de sérénité, trois lignes d’horizon… Ses yeux, sa bouche, leurs rêves… Clair obscur aux courbes de son visage tranquille… Sa main reposait sur son cœur.
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Dans le fracas des armes,
l'ange de la paix devient démon...

Trokinas

Le Comte écouta ce que la Malemort mère avait à dire. Voici un allié bien étrange dans cette relation. Il ne releva pas, ce n'était ni le lieu, ni le moment.

Ewaele, approchez je vous prie.
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Allégeances de la noblesse Limousine au Comte Trokinas