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[RP] Le prix du sang

Gnia
L'échauffourée violente provoquée par l'armée "Proméra Aur e Flamenca del Peiregord e Englomès" qui défendait la capitale du Périgord n'avait amené que ruine et désolation dans les rangs du groupe qui composait la petite escorte de la comtesse du Lavedan.
Aucun membre n'avait échappé à son triste sort, quand bien même ils avaient été surpris de l'attaque puisque détenteurs d'un laisser passer, ils s'étaient tout de même âprement défendus pour leur vie.

Cependant personne n'en était sorti indemne et la saint Just avait vu sa plaie à la poitrine qui avait lentement cicatrisé s'ouvrir derechef sous la violence de l'effort, ruinant des semaines de convalescence en quelques instants.
les effets s'étaient aussitôt fait sentir, la quantité de sang qui emplissait les poumons d'Agnès faisant craindre qu'elle ne se noie dans son sommeil et ne réchappe cette fois-ci pas à la mort.

L'accalmie avait mis du temps à venir, mais comme se plaisait à le répéter la Saint Just avec un sourire forcément mauvais aux lèvres, "L'on ne se débarrasse pas aisément de l'engeance artésienne que je suis, foi de Saint Just !"

Dès lors, à la faveur de nuits moins agitées et d'une respiration qui devenait moins pénible, elle n'avait point attendu et ce malgré un affaiblissement général. Faisant fi des conseils des médicastres et de ces gens, elle se présenta en place publique et fit lire par crieur public payé pour l'occasion afin que chacun puisse ouïr puis fit porter au conseil la missive suivante.


Citation:
    Faict à Angoulême, le onzième jour du mois de juillet de l'an de grasce mil quatre cent cinquante huit.


    De Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith dicte Gnia, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies,

    Au nom de nos vassales,
    Rose Deldor de Plantagenet, Dame de Longastre,
    Melina de Franchimont-Bragança, Dame de Croisilles,

    En celui de Marquis de Franchimont dict Sakou, Patriarche de la très noble famille de Franchimont,


    A vous, Autorités du Périgord,


    Dans la nuit du 3 au 4 juillet 1458, alors que notre lance faisait route depuis la bonne ville d'Angoulême jusqu'à Périgueux, votre capitale, l'armée sous agrément périgourdin qui en défendait les murs a attaqué sans sommation l'intégralité de notre groupe et ce malgré laisser passer en bonne et due forme reçu plus tôt dans la nuit.

    Dès lors cette missive n'a d'autre but de nous insurger quant au sort que vous réservez à ceux qui voyagent sur vos terres. En effet, l'état de loi martiale en Périgord Angoumois n'est su que de bien peu de personnes de par votre incapacité à communiquer efficacement sur cet état de fait. Pas de relai d'annonce par biais des crieurs publics du Porte Parole, pas d'article à l'AAP, pas d'annonce via les mairies. Rien de ce qui se fait de coutume pour tel état d'alerte.


    Et quand bien même, ayant appris au dernier moment qu'il fallait user de laisser passer pour se déplacer sur vos terres, nous nous sommes exécutés.
    Mais il semble aussi flagrant que vous ne savez tenir les hommes qui composent vos armées et les laissez attaquer groupes composé de nobles gens, pour la plupart des femmes et de leur escorte, ici composée du Sieur Dyruvia, chef de la garde de sa Grasce Arielle de Gilraen de Dénénré et du sieur Thworn, écuyer de Messire Aramis, vicomte de Saint Priest.

    Aussi, demandons réparations de nos pertes pour vos erreurs de jugement et n'entendons pas taire ou laisser enterrer cette affaire au coûts et préjudices aussi élevés.

    Vous nous opposerez que le laisser passer n'avait effet que le lendemain. Nous vous répondrons qu'il ne comporte aucune date de prise d'effet et que nous savons de source sure que votre chef d'armée qui est aussi votre capitaine l'avait pris en compte durant la nuit et que notre tête de groupe n'a pris la route qu'une fois le laisser passer en sa possession.

    Vous nous opposerez le fait que Nous et notre dame de compagnie, Dame Melina de Franchimont-Bragança sommes soupçonnées de complicités avec l'organisation du Lion de Juda, et nous vous répondrons avec force et fermeté qu'il n'en est rien, que vos services de renseignements sont aussi médiocres que votre commandement d'armée et que si d'aventure pareille rumeur devait encore être entendue sur vos terres, nous exigerons de laver notre réputation et notre honneur et s'il le faut dans le sang.
    Exigeons donc que nos noms soient immédiatement retirés de toute liste en votre possession car il est clair que vos sources sont peu fiables.

    Vous nous opposerez que les torts nous reviennent, nous vous répondrons que l'on ne tente pas de tuer impunément quatre membres de la noblesse de France, encore plus lorsque l'un de ses membres s'était en sus placée sous la protection de l'un des vassaux du Périgord et dont deux sont officiers royaux, nous-même, secrétaire à la Grande Chancellerie de France et Rose Deldor de Plantagenet, Ambassadrice Royale pour l'Ecosse.

    En conséquence, exprimons le souhait de nous voir intégralement dédommagés des conséquences de vos actes et mandons entrevue avec au moins l'un des représentants des autorités du Périgord Angoumois afin que cette affaire se résolve rapidement et sans conséquences diplomatiques fâcheuses.


    Le sang a toujours un prix.
    Qu'il en soit ainsi et heureusement.




Lorsque le crieur eut achevé sa besogne, quelques pièces lui furent glissées dans la paume et, stoïque, drapée d'une dignité sereine et sûre de son fait, Son Infâme Grandeur Agnès de Saint Just s'apprêta à patienter le temps qu'on lui fasse réponse.

_________________
Rosedeplantagenest


7 journées de tortures et de douleurs, 7 nuits à souffrir le martyre depuys que la soit disant armée avait décidé d’attaquer son groupe, de nuit et sans aucune sommation…

Blessée à plusieurs endroits, Rose sentait l’affaiblissement la gagner chaque jour un peu plus, refusant de se nourrir et de voir du monde tant qu’elle ne saurait pas si sa tante allait mieux…

Ce matin là, une jeune servante vinct la prévenir que la Comtesse du Levadan estait debout et souhaictait mander des comptes aux autorités comtales de cette région. Bien s’en fasse, Rose décida de la rejoindre et c’est blessée qu’elle se dirigea vers la place centrale du comté.

En arrivant, elle pu entendre le crieur et un léger sourire naquit sur ses lèvres, maugré sa faiblesse, sa tante ne perdait jamais sa prestance et c’est le menton haut qu’elle se dirigea droit vers elle
.

« -Ma tante, je suis contente de vous voir icelieu maugré vos douleurs… »

Un regard est jeté sur la place, à la recherche des dirigeants de cette province, prend place sur l’un des bancs de pierre aux cotés de sa tante

« -Personne n’a osé pointer son nez encore ? »

_________________
Melina
Mélina n'était pas très loin de Rose, mais n'avait pu marcher aussi rapidement qu'elle, sa jambe trop endolori. Elle l'avait donc laisser marcher au devant. Une fois arrivée, elle finit par prendre place , ne voyant point encore les autorités présentes. Avec un soupir, elle regarda à nouveau.

- Bonjour Dame Gnia, Dame Rose! Je suis heureuse de vous voir debout! Prêtent pour cette jolie entrevue?


Mélina se voullait légère avec une touche d'humour. Elle ne désirait que rentrer chez elle, voir ses enfants et ne plus avoir mal. Oui surtout ce dernier point.

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Brunhilde
[Dans le placard judiciaire, quelques heures plus tard]

Il faisait chaud, le temps était lourd et malgré l'épaisseur des murs et la faiblesse clarté, la grande sentait l'orage grondé — au propre comme au figuré.

Elle entendait les soupirs des gardes à l'extérieur et les mouches volées, la journée s'annonçait passionnante comme toutes les journées depuis qu'elle avait été remisée icelieu. Son choix était vaste : chercher une nouvelle cache du pépécé en espérant qu'il ne l'est pas chapardé pendant l'un de ses absences, chercher les dossiers dans lesquels Mussidan ou l'un de ses sbires auraient encore bien pu mettre son nez, à condition d'avoir du temps à perdre avec du rien, ou encore compter ses doigts de pied, pratique ô combien intéressante pour l'élévation de l'esprit, néanmoins toujours plus intéressant que le vide abyssal qui occupait le conseil comtal.

C'est donc avec une joie non dissimulée qu'elle accueillit l'arrivée du freluquet blondasse dans son placard. Joie vite dissimulée, car s'il était là, il n'était pas à l'atelier, et s'il n'était pas à l'atelier, le travail ne risquait pas d'avancer.


M'ame Bryn !!!
Oui, c'est mon nom bougre d'âne !
Vous savez pas ?
Si je sais que c'est mon nom, je n'ai pas encore descendu assez de cette mirabelle qui devient si rare céans pour l'avoir oublié !
Non, vous savez pas ce que je viens d'entendre en place publique...
...
Bon, d'accord je vous raconte... J'ai pas tout bien compris... Mais je vous raconte... Alors y'avait un crieur... et il parlait pour m'ame Agnès tralala de noble... enfin j'ai entendu Dublith.. Ca m'a marqué... Dublith vous savez ?
Oui comme les deux louis...
Voilà... donc la ma'me Agnès... Vous la connaissez ?

Cherchant dans sa mémoire.
Oui et non... J'ai entendu parler d'elle... Poutrée il y a peu en Poitou...
Ah ben, non, M'ame Bryn... Moi j'ai entendu poutrer à Périgueux... J'ai entendu laissez-passer... J'ai entendu réparation... préjudice... erreur de jugement...
...
Enfin, elle est pas contente et je m'suis dit..."Tiens, c'est quequechose pour M'ame Bryn, ça ! Vu que c'est elle qui s'occupe des pas-contents"...
Euh... Tu as bien fait Jehan... Je te rédige une missive, et tu prends la mule pour trouver cette Dame Agnès et lui remettre. Et tu presses le train... Je te donne deux jours... Et tu seras payé moitié si tu reviens plus tard... Tu te rappelles son titre au moins ?
Comtesse des lave-dents...
...
'fin, presque comme ça.
Oui, donc je suis bonne pour chercher dans mes dossiers... Jehan, tu me désespères...
Je sais M'ame Bryn, je sais.


Citation:
A Sa Grandeur Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith, Comtesse du Lavedan

Faict à Périgueux, le douzième de juillet de l'an de grasce mil quatre cent cinquante huit.

Votre Grandeur, mes respects.

Suite à vos déclarations aboyées en place publique, au nom de la procure du Comté, que je représente, je vous invite à venir m'enquérir de votre demande en notre office au Tribunal du Comté où je me ferais un honneur d'enregistrer votre plainte. Toutefois, si votre état ne le permettait pas, je vous ferais envoyer un clerc pour en prendre note et diligenter l'enquête qui se doit.

Brygh Ailéan McFadyen, dyct Brunhilde,
Procureur du Périgord-Angoumois

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Tu n'es pas responsable de la tronche que tu as, juste de la gueule que tu fais...
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Lotx
[Bureau du porte-parole, château de Périgueux]

Le petit matin blême venait à peine de se lever et le PéPéCé était déjà à son bureau, travaillant sans repos et sans relâche pour la seule gloire du comté, œuvre dure et désintéressée mue par le simple désir d'altruisme et de... enfin bref... ça c'était ce qu'il venait de répondre à son secrétaire qui venait d'avoir le malheur d'entrer sans frapper et l'avait trouvé la tête derrière une tapisserie, l'un des divers endroits dans le château où il planquait ses bouteilles... Par chance, le secrétaire eût la présence d'esprit de ne pas faire de commentaire et d'ôter de sa tête les différents scenarii quant aux véritables raisons de la présence de son supérieur ici, se contentant d'un:

Le courrier maître...

Le gamin sortit alors la tête de derrière son morceau de tapisserie pour jeter un regard torve à son sous-fifre.

Combien d'fois j't'ai déjà dit d'pas m'appeler comme ça? J'suis quelqu'un du peuple moua!

Le secrétaire grimaça.

Veuillez me pardonner votre magnificence...
-Bon... M'enfin ça va pour ste fois hein?


Vrai quoi, on pouvait être du peuple et avoir le goût des bonnes choses.

Bon alors quesqu'y veulent?
-Eh bien, tout d'abord j'ai une missive du responsable des jeunes orphelins lépreux de sarlat qui n'a plus le moindre denier pour nourrir ses pensionnaires.


Silence lourd et pesant.

Il nous demande de faire quelque chose...

Nouveau silence.

Donc... euh... on fait quoi?
-On fait quoi qui?
-On fait quoi... votre magnificence...
-L'comté peut pas s'permettre de jeter d'l'argent par les fenêtres! Dites leur qu'on les soutient et envoyez-leur un portrait de moua dédicacé.


Cette fois-ci le silence provint du conseiller.

Allez! Exécution!
-Grumpf!
-Stout?
-Non, il y a aussi une missive de votre décorateur. Il n'a plus les pierres que vous vouliez pour refaire votre bureau mais il propose de mettre du marbre à la place...
-Ah! Mais sparfait ça!
-Ben... euh... ça va coûter très cher ça...
-Et alors? C'est l'comté qui paye! Et l'comté y peut se l'permettre!
-Mais... euh... vous aviez dit... pour les lépreux...
-Ah oui mais nan! Les lépreux tfaçon y vont pas survivre longtemps alors à quoi ça sert d'jeter d'l'argent par les fenêtres hein? Mon bureau par contre y va permettre à des générations de PéPéCé de travailler dans de bonnes conditions.
-...
-C'est tout?
-Il y a aussi une missive de remontrances au conseil comtal... euh... des gens qui ont fait la rencontre de la capitaine et qui sont pas très contents...
-Ah ben ouais ça arrive ça... faut dire qu'elle a son petit caractère hein mais j'vois pas en quoi je suis concerné par des incompatibilités d'humeur. Notez bien qu'il faudrait trouver un responsable qui dovrait s'occuper de ça hein? M'enfin vous imaginez le boulot qu'il aurait?
-Oui non mais là ils l'ont rencontré très profondément contre le pavé apparemment...
-Ah ouais je vois...
-On fait quoi?
-J'ai pas entendu...
-Humpf... on fait quoi... votre magnificence?
-Ben on leur dit qu'on s'en occupe et on fait rien ste question!
-Ah oui mais non, ce sont des agents royaux, nobles qui exigent réparation.
-Ah? Bon... On leur fait une réponse alors...


Le secrétaire s'empara d'un écritoire.

Alors... Notez... De Lotx à... comment y s'appelle l'émetteur?
-Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith dicte Gnia, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies.
-Mazette!
-Oui... je pense que les gens comme cela doivent tout noter sur un papier pour s'en souvenir.
-Bon alors mettez de Lotx, porteur de parole du comté du Périgord et de l'Angoumois... l'est toujours plus long son nom à elle?
-Oh que oui!
-Bon... Alors porteur de parole du comté du Périgord et de l'Angoumois, curé de Bergerac.
-C'est toujours trop court.
-Et en remplaçant curé de Bergerac par archiprêtre diocésain?
-Aussi...
-Bordel! Je savais qu'j'aurais du m'faire anoblir... Bon alors tant pis, rayez tout et mettez votre grandeur.
-C'est pas péjoratif ça?
-Ben non pourquoi?
-Ben je sais pas, on me dit tout le temps que plus c'est grand plus c'est con alors votre grandeur ça signifierait pas votre connerie?


Lotx se massa les globes oculaires. Las, très las.

Nous attestons réception de vostre missive et regrettons le euh... t'as pas un mot pour dire qu'y se sont fait poutrés mais que spa de la faute du comté?
-"Incident fâcheux"?
-Ah oui, bien ça. Nous regrettons l'incident fâcheux dont vous avez été victime et vous assurons que nous allons faire remonter vos doléances à... euh... tu sais à qui y faut que j'en parle d'un truc pareil?
-Aucune idée...
-Bon... alors mets "aux autorités compétentes". Voilà et ensuite tu mets la tartine habituelle, veuillez recevoir nos sentiments les plus distingués, embrassez votre grand-mère pour moi, saluez le chien gna, gna, gna...
-Pas d'attouchements du Grand Machin?
-C'est une Dublith... si elle est comme les autres que j'connais alors pas d'attouchements!
-Bon...
-Ensuite tu signe pour moua, tu scelle et tu lui envoie ça tout d'suite.
-Ce sera fait mess... votre magnificence...

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Rosedeplantagenest


Juste après son arrivée, son amie Melina fict son apparition, un sourire, crispé de douleur apparut alors sur ses lèvres rosées.

« -Le Bon Jour Melina, je suis…contente de vous voir aussi bien portante maugré l’incident… » Les mirettes parcourent alors la place puis revinrent sur Melina « -Apparemment les dirigeants de cette province ne craignent aucun incident diplomatique ni aucune retombée de la part de nos familles…Ils ne se pressent pas pour venir parlementer en nostre compagnie… C’est à se mander si le Coms luy mesme se moque royalement de la Noblesse de ce royaume…»

Un garnement fict son apparition, tentant de se plier dans une sorte de réverence plus ou moins réussi si l’on peut dire…mais il tenait entre ses mimines un parchemin enroulé et tendu à sa tante.

Premier acte qui débute ou tentative de noyer le poisson ? La réponse lorsqu’Agnès aura faict la lecture à ses vassales…

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Melina
Mélina avait utilisé sont seul moyen de défense qu'elle aimait à dire qu'il l'avait sauver à plusieurs reprises: l'humour. Le bras gauche en écharpe, elle regarda son interlocutrice.

« -Le Bon Jour Melina, je suis…contente de vous voir aussi bien portante maugré l’incident… »


Souriant elle répond pendant que Rose regarde autour, pour terminer avec un visage inquiet.


- Je ne saurai me plaindre, Dame Rose, la situation aurait pu être bien plus catastrophique. Je pense surtout aux enfants en ce moment qui eux souffrent de notre absence.


« -Apparemment les dirigeants de cette province ne craignent aucun incident diplomatique ni aucune retombée de la part de nos familles…Ils ne se pressent pas pour venir parlementer en nostre compagnie… C’est à se mander si le Coms luy mesme se moque royalement de la Noblesse de ce royaume…»

- J'avoue aussi être troubler par la réponse, ou plutôt l'absence de celle ci face à une requête bien simple de vouloir parlementé. À quoi celle-ci peuvent -elle engagé si ce n'est à l’honnêteté et franchise des dirigeant? Il est certain que les conseillés semble préféré nous laissez choir sur nos lauriers et espérer rétribution là ou ils ne semblent vouloir avouer leur tord, mais il est vrai que je doute que nos familles accepte de laisser cet incident sans réagir dans l'absence d'un compromis acceptable. Dame Gnia, des nouvelles intéressante? Accepte-t-il enfin de nous rencontrer enfin?

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--Otto...
Mise au fait des événements et demandes de la Comtesse, le Dublith lui fit porter missive par un huissier en livrée de circonstances.
Il ne sera pas dit qu'une possible parente, fleuron de la noblesse du Royaume restera ainsi dans l'expectative...


Citation:
A, Dame Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies.

De, Louis Vonafred de Dublith, Baron de Segonzac et Seigneur de Prigonrieux, ci devant Chancelier du Périgord Angoumois.

Votre Grandeur, mes hommages et salutations.

Soucieux de faciliter votre demande et faire lumière sur cette malencontreuse affaire,
Animé d'un esprit de conciliation et de vérité,
Particulièrement attaché à nostre réputation et nostre diplomatie de part nos charges et responsabilités,

Sollicitons une entrevue et nous tenons à votre disposition en nostre Chancellerie ou en tous lieux qui vous conviendront.

Faict et scellé en la chancellerie du Périgord Angoumois le XIII juillet de l'an de grâce 1458.

Louis Vonafred de Dublith.



L’huissier remit son pli en s'inclinant et sans mots dire attendit une éventuelle réponse.
Gnia
Calée sur son banc de pierre, la Saint Just observait la frénésie, qui a mesure que la journée avançait, s'emparait de la ville, la faisant ressembler à une vaste fourmilière. Allées et venues incessante en direction du château et des institutions, étals sur les marché, échoppes aux volets ouverts, paysans venus vendre qui du bétail, qui quelques légumes.
Un sourire à sa nièce Rose qui vint la rejoindre et à Melina qui se joignit au groupe rapidement, sourire qui se mue en moue moqueuse à sa question.


Ma chère Rose, personne ne pointera son nez, je connais suffisamment le fonctionnement des conseils pour le savoir, mais c'est d'autant plus drôle car ainsi l'on nous fera l'offense de nous ignorer. Ou pas.

Agnès continuait de contempler la ville prendre vie, spectacle qui l'avait toujours hypnotisée et dont elle ne se lassait pas. Ses vassales commentaient la visible nonchalance des autorités du Périgord Angoumois mais elle gardait quant à elle bouche close. Avant d'écrire et rendre publique sa lettre, Agnès avait déjà anticipé réactions et déduit les prochains coups à jouer. Patience et pugnacité pour une nouvelle partie d'échecs qu'elle entendait bien gagner.

Voilà. Un petit messager vint porter missive, suivit bientôt par un autre. Un petit sourire satisfait éclaira le visage sévère de la Comtesse tandis qu'elle décachetait les plis. Et la lecture, elle ne put réprimer un ricanement qui n'augurait rien de bon. Missives émanant du procureur et du porte parole du comté dont elle fit la lecture à ses vassales avant de se saisir de son nécessaire à écrire dans sa besace. Elle tendit à Rose le minuscule flacon d'encre, posa sur ses genoux la tablette de bois sur laquelle s'appuyer, tailla sa plume toujours son sourire énigmatique aux lèvres et fit réponse au procureur tout en commentant à voix haute.


La lettre du Porte Parole ne vaut même pas la peine qu'on y réponde. Pour l'heure. L'incident fâcheux est certainement regrettable, oui, puisque le coût des pertes financières pour chacun d'entre nous se monte à au moins la valeur d'un champ. Fâcheux, certainement.

Une pause le temps de mettre le laïus d'usage en en-tête d'épistole avant de reprendre.

Mes déclarations aboyées... Vous trouvez que le crieur aboyait vous ? Moi, j'ai trouvé qu'il avait bonne élocution, une voix faite pour son métier, il n'aurait pas dénoté dans un choeur d'église à mon sens. M'enfin, l'on aura dû encore rapporter à la Dame procureur la version des faits selon la valetaille, jamais très fiable tout ça.

Et la plume de courir sur le parchemin avant de terminer l'opération par sa partie la plus délicate, la cire à cacheter et le sceau. Toujours un instant pénible où l'on espérait ne pas en foutre partout, déborder, rater sa cible, etc.

Citation:
    De Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith dicte Gnia, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies,
    A vous, Brygh Ailéan McFadyen, dicte Brunhilde, Procureur du Périgord-Angoumois

    Salutations.


    Apprécions réponse rapide à notre missive quoique déplorons que le comté n'ait pas daigné nous accorder entrevue.
    Votre proposition d'enregistrer plainte serait venue fort à propos si, nous pensons ne rien vous apprendre, il était permis de mettre en procès les membres composant une armée ou leur chef.
    Dès lors, nous craignons fort que déposer plainte ne soit totalement inutile puisqu'aucune poursuite ne pourra être engagée.

    En sus, le but de notre missive est de demander réparation aux comté et non de poursuivre certains des membres du conseil qui ne peuvent de toute façon pas être poursuivis.




La Comtesse au Dentifrice - oui oui, n'ayons pas peur des jeux de mots foireux - tendit avec un sourire évidemment émail diamant la réponse cachetée au gamin qui se tortillait non loin lorsqu'un huissier en livrée vint ensuite à leur rencontre leur remettant encore du courrier.
La valse des vélins, le tango du parchemin, une invitation à danser que chacun d'entre eux aurait préféré décliner.

Sourcil haussé dénotant une certaine surprise à la lecture. Restait à découvrir si cela était encore destiné à noyer le poisson sous couvert de déférence ou si quelqu'un dans ce comté prenait au moins une partie de la mesure du pouvoir de nuisance que pouvait offrir une engeance d'artésienne têtue doublée d'une Dublith. Agnès tendit le pli à ses compagnes d'infortune et d'attente et reprit son exercice d'écriture en plein air.


Citation:
    De Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith dicte Gnia, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies,
    A Vous, Louis Vonafred de Dublith, Baron de Segonzac et Seigneur de Prigonrieux, Chancelier du Périgord Angoumois,

    Salutations et Paix.


    Par la présente, prenons acte de votre missive et proposition d'entrevue et y répondons par l'affirmative, espérant qu'il s'agit là d'une initiative officielle nous permettant d'être entendue des autorités du Périgord Angoumois.

    Vous remercions quoiqu'il en soit de l'intérêt que vous portez à notre demande et vous faisons savoir que nous vous attendons le jour et l'heure qui vous siéra en notre suite à l'auberge sur la grand place où nous avons pris quartiers.






Le pli fut remis à l'huissier qui patientait et la comtesse se leva du banc de pierre. Le soleil commençait à monter haut dans le ciel et il convenait de ne pas gâcher son teint en s'exposant outre mesure à ses rayons. Se tournant vers les dames de Longastre et Croisilles, elle donna le signal du départ.

Allons Mes Dames, nous n'allons point faire le pied de grue telles des puterelles sur la grand place tout le jour durant. Nous attendrons la suite des événements dans nos appartements puisqu'il est désormais clair que l'on ne recevra pas proposition plus intéressante que celle que nous propose le chancelier.
Et puis j'ai quelques missives à écrire encore et à faire partir au loin... Rose, je pense qu'il vous faut à présent écrire à votre mère et moi à mes suzerains.


Et durant les quelques pas qui les séparaient de la dicte auberge, elle tenta de se souvenir si elle avait rencontré le Dublith qui lui avait écrit, se mandant si elle avait pu le voir lorsqu'elle s'était présentée à la Casa Aussona.
_________________
Vonafred
-Posez ça là.
La cire était encore tiède, le contenu fort claire.
La derniere fois qu'il avait vu la comtesse, elle était en sang et aux soins des barbieres de la Casa.
Soignant son apparence, il prit soin de ne porter que son épée d'apparat et revétit insignes et parures de sa charge.


Il quitta la chancellerie en petit équipage et se rendit sur la grande place.
Sans ambage ni protocole il se fit annoncer par son Escuyer.

De maniere à convaincre de l'urgence, détestant faire le poiraud, le Baron lança un écu à l'aubergiste rougeaud qui s'empressa...

Signe discret à son éscorte, le Dublith voulait etre seul.
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Brunhilde
[Quelques heures plus tard.. Ben à dos de mules forcément... hein]

Le grand échalas blondasse vînt rejoindre la procureur non pas au Chateau mais, compte tenu de l'heure tardive, directement au Domaine du Loup Noir de Bergerac, là, où elle se remémorait moultes souvenirs d'un Périgord serein et accueillant, tout à l'opposé de l'immonde torchonade qu'il était devenu depuis la peur panique de la différence avait fait place à la bonhommie et la convivialité.

M'ame Bryn ?
Hmm...
J'ai la réponse de la Dame...
Ah ?
Aussi avenante que vous la Grandeur.
Ah ?
...
Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Passe moi plutôt ton parchemin avant de le broyer dans ta main, coquebert.


Arrachant presque la réponse écrite de la comtesse de la main de son apprenti toujours au sommet de son art, la grande fit sauter le cachet avant de le parcourir.

Encore une qui n'a aucune confiance en le Comte ? Pourquoi devrais-je m'en étonner ? Un Comte qui souscrit à toutes les bassesses que commet le capio creux qu'il a nommé capitaine...
Tout le Périgord le sait Ma'me Bryn, même moi, je le sais...

Dodelinant de la tête de découragement.
Quelle infâmie ! Quelle misère !

Citation:
A Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith dicte Gnia, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies,

Comtesse, mes respects.

Je suis fort marrie que vous pensiez autant de mal des institutions du Périgord-Angoumois que je m'efforce de servir. Je comprends néanmoins votre désappointement.

Il est évident que des fâcheux ont tenté de faire taire le crime de sang dont vous et votre compagnie avez été la victime et dont nous n'avions alas pas du tout été avertis.

J'ai relayé votre missive au conseil dès sa réception par mon office alors que je suppose ne pas avoir été la seule à la recevoir. Il est donc important que les fâcheux qui entachent la réputation de notre Comté, faisant fi des règles les plus élémentaires de savoir-vivre en paix, puissent être traduits en justice. Si vous ne souhaitez pas porter plainte, votre témoignage circonstancié, même épistolaire, nous sera néanmoins précieux pour en démasquer les coupables.

Je reste à votre entière disposition.

Bryn McFadyen,
Procureur du Comté


Roulant le parchemin à son tour, la grande le tendit vers le dadais.

Tiens... Même chose... Deux jours pas plus... Rejoins moi ici ! Le castel pue la charogne ! Je ne vois guère le besoin d'y rester plus que mesure ne doit.
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Lolodrogba24
Lolodrogba24 avait beaucoup à faire en ce moment avec la fermeture de la mine, heureusement , la plupart des Sarladais grâce aux initiatives de Dame Patbis et de Messire Michel de Cheynac arrivait à tenir le coup.

Cependant , il avait eu vent d'une histoire qui impliquait son amie d'Artois, Gnia, plus communément appelée maintenant Dame Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith.

Il eu vent de cette lettre ou le Comte n'avait pas donné suite et désira en savoir un peu plus sur les circonstances de ce malheureux évènement.
Il avait passé de si bons moments avec elle à Arras et dans le Comté d'Artois puis leurs chemins ne s'étaient plus croisés avant le Béarn.

Il décida donc d'aller voir son ami et se rendit aux appartements de Gnia.
La maison était gardée et lolodrogba24 s'avança.


Bonjour mes braves, pouvez vous annoncer la visite de Messire Lolodrogba24 à Madame Gn....., euh Dame Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith.

Lolodrogba 24 attendit le retour du garde.
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Rosedeplantagenest


Quelque part dans cette situation des plus grotesques, Rose s’amusait à palabrer avec Melina sur la façon dont les autorités locales allaient réagir…Qui ne faisaient guère soit dit en passant mais, car il y a toujours un mais quelque part, des parchemins se mirent à faire leur apparition. Sa comtesse de Tante leur fict la lecture et se plia en quatre pour leur répondre…Un pot d’encre sur les genoux, elle profita de ce temps pour relire les courriers reçus.

Les courriers de sa tante terminé, elle se leva et décida de rentrer à l’auberge, bonne idée, ses cotes commençaient à la titiller mais …elle ne dirait rien comme d’habitude…

Le visage se tourna alors vers sa tante, et elle luy sourit mais une boule au ventre naquit en mesme temps…Ecrire à sa mère pour la prévenir et l’angoisser…


« -Oui Agnès, il me faut la prévenir, tout comme il me faut prévenir Jean-Jacob aussi… » Les mirettes se perdent alors dans le vague « -Je ne sais comment ils vont réagir…Allez allons à l’auberge ! »

Elle glissa son bras sous celui de sa tante en luy souriant doucement puis se dirigèrent vers l’auberge. Une fois à l’intérieur, elles se dirigèrent droit vers l’une des chambres et s’y installèrent. Très rapidement, un autre courrier fut porter et l’on annonça une visite pour sa tante…Elle la regarda en souriant

« - Désirez-vous rester seule pour cette visite ? »

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Melina
Mélina commençait vraiment à se sentir agaça par la situation. Ho elle prendrait son mal en patience pour le moment, mais parlerait en temps voulu, en espérant qu'elle n'éclate pas. Elle décida de ne point commenter sur les missives apporter. Elle les écouta avec attention et laissa sa suzeraine répondre. Elle suivit sa suzeraine sans émettre un seul son. La situation était plus que désespérante et Mélina s’efforçait d’être fidèle à elle même et de sourire et rester calme, mais à l'intérieur tout bouillait de frustration. Le chemin vers l'auberge fut pénible pour Mélina, ce physiquement comme psychologiquement. Sa tête bouillait. Elle prit place accompagnant Gnia et Rose sans mot dire et resta dans son coin. Elle prit deux parchemins et se mit à écrire, restant dans son silence. Lorsque d'autres missives arrivèrent, et qu'ont annonça l'arrivé d'un visiteur pour dame Gnia, elle soupira et était prête à quitter pour sa chambre si cela était le désire de sa suzeraine. Elle poursuivit sa première missive en attendant la réponse de la question de Rose à celle-ci.
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Gnia
[HRP : Pour des raisons de fluidité dans le RP, je situe dans le temps la visite de Lolodrogba après celle de Vonafred et la lettre de Brunhilde trouvera réponse entre les deux. ]


[A l'auberge - Visite de Vonafred]


Comme à l'accoutumée dans un établissement de bonne réputation, la suite mise à disposition de la Comtesse offrait un salon de réception plus que convenable. A la question de Rose, Agnès prit quelques instants pour réfléchir avant de répondre

Non. Vous et Mélina resterez. D'une part, c'est vous qui vous vous êtes chargée à ma demande des préparatifs de ce voyage et d'autre part je trouve important que toutes deux vous sachiez de ce qu'il advient de la défense de vos intérêts.

Et en réponse à l'aubergiste qui était venu annoncer la visite, elle lui lança un simple


Faites entrer.

Elle laissa la nouvelle réponse reçue de la Dame procureur de côté se demandant s'il ne convenait pas que Rose et Melina fassent également témoignage. Il serait temps après la visite du chancelier d'y apporter réponse rapide.
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