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Info:
La Catalogne vient d'offrir 740 sac de blé au Languedoc après le pillage du château. Le convoi transportant le don arrive enfin à destination.

[RP] L'aide du peuple catalan

Roger_de_gracia
De longs jours au conseil à parler et debatre sur le sujet. Les voisins avaient été attaqués et pillés par des mauvaises personnes, des individus sans profession ni morale, disposés à voler les caisses de là où ils iraeint dans le but de se faire avec le pouvoir. L'avarice les corrompait et ils avaient commis un acte très grave aux français du Lengadoc.

Il y a à peine quelques semaines les habitants de cette terre ont été la proie de bandits qui les ont assailli et se sont emparés du château du Lengadoc, en volant ainsi tout l'argent qui s'y trouvait et toutes les provisions et marchandises des honnêtes travailleurs français.

Le conseil catalan a, donc, décidé de les aider, puisque le Lengadoc a aidé la Catalogne quand celle-ci en avait besoin. Une bonne manière d'aider était de leur procurer les aliments ou marchandises dont ils pourraient avoir besoin. Sept cents quarante sacs de blé a été le chiffre de sacs de blé qu'il fut décidé de donner au gouvernement legitime di Lengadoc, une fois l'ordre rétabli, en signe de bonne volonté et amitié.

Ansi donc, Roger donna l'ordre à un de ses fidèles et efficaces serviteurs pour qu'il obtienne ce blé, tout le nécessaire se trouvait dans le grenier du gouvernement, et se dirige au Lengadoc.


Citation:
Par la présente, Moi, Dom Roger de Gràcia, très illustre Gouverneur du Principat de Catalogne par la grâce Dieu Notre Seigneur et du peuple, j'ordonne à Enric Santacreu i Valsell, fils de na Maria et d'en Pere, de reunir 740 sacs de blé des greniers de Barcelone pour les charger et les envoyer au Lengadoc.

Pour qu'il reste constance et pour donner validité a cet ordre, Moi, Dom Roger de Gràcia, très illustre Gouverneur du Principat de Catalogne par la grâce Dieu Notre Seigneur je signe et scelle cette lettre de mon nom et mon sceau.

Fait à Barcelone le troisième jour du mois d'aoust de l'année de Dieu notre Seigneur 1456 par Dom Roger de Gràcia, très illustre Gouverneur du Principat de Catalogne par la grâce Dieu Notre Seigneur et du peuple



J'ai dit.

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Roger_de_gracia
Un groupe d'hommes à cheval se dirigerait vers la capitale du Principat de Catalogne, Barcelone, avec l'objectif d'accomplir les ordres données par le Gouverneur et entreprendre le chemin vers les lointaines et, maintenant, dangereuses terres françaises.
Ils ont depassé la muraille de la ville portuaire, ça faisait déjà un moment qu'on pouvait même palper la chaleur de l'été, cette chaleur presque insupportable que beaucoup de paysans devaient souffrir pour éléver des animaux et travailler leurs terres. Il n'y avait pas trop de gens dans les rues, la plupart se trouvaient dans leurs ateliers ou à leurs champs, travaillant du lever au coucher du soleil pour pouvoir donner à manger à leurs familles.

Enric, le chef du groupe des 6 mandatés, avança de quelques mètres et d'un coup sur la cuisse droite du cheval a galopé jusqu'à une bâtisse qu'il y avait juste à l'entrée de la ville. En fait de bâtisse, c'était un grenier, pas très grand, cependant, propriété du gouvernement et dans lequel on gardait les céréales, ou au moins une partie, du gouvernement.
Il descendit de cheval et entra dans le grenier, il ne semblait y avoir personne là dedans, la chaleur y était même plus notable et insupportable. Au fond on pouvait apercevoir un homme assis avec un chapeau et endormi, à côté de la fenêtre là où arrivait l'ombre et où de temps en temps passaient quelques gouttes d'air qui essayaient de rafraîchir dans cette chaleure opressante.

Enric toussa par deux fois, mais le préposé qui se prelassait avec un épi de blé en bouche ne semblait pas vouloir se reveiller.


- Bonjour, exclama l'envoyé, c'est une belle journée pour dormir, n'est-il pas?

- Oh, bonjour... veuillez m'excuser, mais avec cette chaleur c'est difficile de travailler, je m'étais assis pour jouir un peu du peu d'air qu'il passe par ici, et j'ai fini par m'endormir...

- Je n'ai que faire de vos excuses, bon homme, je viens ici por accomplir une mission.
Par ordre de Son Excellence, Dom Roger de Gràcia, Gouverneur du Principat de Catalogne, vous devez reunir aujourd'hui même 740 sacs de blé et les charger sur des grandes et fortes charettes, preparées pour entreprendre un long et irregulier voyage vers les terres françaises.


Après quoi, Enric lui remis la lettre scellée et signée par le gouverneur qui disait ainsi,

Citation:

Par la présente, Moi, Dom Roger de Gràcia, très illustre Gouverneur du Principat de Catalogne par la grâce Dieu Notre Seigneur et du peuple, j'ordonne à Enric Santacreu i Valsell, fils de na Maria et d'en Pere, de reunir 740 sacs de blé des greniers de Barcelone pour les charger et les envoyer au Lengadoc.

Pour qu'il reste constance et pour donner validité a cet ordre, Moi, Dom Roger de Gràcia, très illustre Gouverneur du Principat de Catalogne par la grâce Dieu Notre Seigneur je signe et scelle cette lettre de mon nom et mon sceau.

Fait à Barcelone le troisième jour du mois d'aoust de l'année de Dieu notre Seigneur 1456 par Dom Roger de Gràcia, très illustre Gouverneur du Principat de Catalogne par la grâce Dieu Notre Seigneur et du peuple



J'ai dit.


Le préposé, après avoir lu la lettre, appella quelques valets et aidants pour charger les sacs sur les charios et qu'ils soient prêts pour le lendemain.

Tout était prêt, sur le point de partir vers Girona et puis Puigcerdà, dans la dernière ville s'uniraient plusieurs hommes vaillants et experts de plusieures batailles, pour escorter au mieux les chariots et les pouvoir mener ay lieu où ils devaient se trouver.
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Roger_de_gracia
A Puigcerdà Enric était attendu par un groupe d'hommes forts et armés, de confiance et connus pour leur bonne réputation, avec pour mission d'apporter du blé au Languedoc et ainsi suivre l'ordre et la volonté du conseil catalan.

Entre eux, se trouvait Guifré el Pelós, Chambelan du Principat de Catalogne et liaison diplomatique entre le Lengadoc et la Catalogne. C'était lui qui devait organiser la marche et le voyage, assurant et veillant sur la sécurité des marchandises, accompagné par RepOfCat, Galceran de Pinós, Festuquet et Carlemany, et plusieurs gardes de plus.

Guifré était déjà âgé et souffrait du dos, les douleurs ne cessaient jamais, mais il était vaillant et fort, et maintenant plus que jamais puisque il devait mener à bien une mission très importante.

Le groupe, après s'être reposé dans une auberge et de se remplir le ventre avec quelques plats, prepara les charrettes et les chevaux pour entreprendre le voyage et galoper sans repos pour arriver le plus tôt possible.

La peur, neanmoins, était présente, il n'était pas possible de voyager tranquillement en sachant que des maudits bandits sans scrupules avaient pris d'assaut, volé et pillé le Châteu comtal du Lengadoc et qu'ils seraient plus que contents de se faire 740 sacs de blé supplementaires.
Voyager de jour et surveiller la nuit, cela fut efficace et il n'eut pas trace d'un quelconque bandit, aller avec extrême prudence et rester ensemble fit que les voyageurs arrivèrent a Narbonne avec tout le blé et avec leur intégrité intacte.

À l'entrée de la ville les attendaient quelques personnalités du Lengadoc, quelques membres du gouvernement et voisins du village contents et satisfaits par la grande aide qu'allait leur donner le Principat de Catalogne.

Guifré descendit de cheval et s'approcha de la foule, il prit de l'air et dit,


Bonjour à tous et que Dieu notre Seigneur vous garde,
Je suis Dom Guifré el Pelós, Camerlingue de la Principauté de Catalogne et envoyé par le conseil de cette terre. Je suis ici pour mener à bien ma mission et livrer à vos seigneuries le cadeau de la Catalogne.
Pendant de longs jours nous avons gardé 740 sacs de blé, venant des meilleurs champs et terres de la Catalogne, pour vous les amener jusqu'ici les donner en signe de la solidarité du peuple catalan, vous aidant ainsi à lutter contre la crise et les vols auxquels vous avez été soumis il y a peu de temps.
Ains donc, moi, Dom Guifré el Pelós, Camarlingue de la Catalogne, par la grâce du peuple, du conseil, et du Gouverneur, Dom Roger de Gràcia, je vous fait livraison de sept cents-quarante sacs de blé.
J'espère, donc, qu'ils puissent vous servir et que ceci renforce encore plus les relations entre le Lengadoc et la Catalogne, un Comté et un Principat qui se sont toujours aidé mutuellement et qui, nous l'esperons, le feront toujours en bons frères, aristotéliciens, qu'ils sont.


Et Guifré attendit ensuite que les Français fassent leur replique.
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Marguerite
C'était un grand événement pour les relations entre le Languedoc et la Catalunya. Marguerite de Volpilhat, se sentait triplement concernée : tout d'abord, elle était Chambellan, et donc responsable des relations extérieures. Ce jour serait à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire catalano-languedocienne.
Ensuite, elle était Bailli ; et ce que la Principauté leur offrait là était ce qu'il manquait, après le pillage, pour élever des bêtes, et reconstruire l'économie du Languedoc.
Enfin, elle était la sœur du Roy de Catalnuya, Reginhart... Elle était émue de voir leurs provinces respectives si solidaires.

Tout cela fit qu'elle se rendit, avec un équipage important, dont le Comte du Languedoc, Phelipe de Saunhac, faisait partie, et d'autres dignitaires languedociens ; ils étaient escortés, car les brigands n'avaient pas tous fui le Languedoc, et il faudrait encore protéger le convoi de blé jusqu'à Montpellier.

Ils avaient rendez-vous à la porte sud de la bonne ville de Narbonne. Alors que le soleil d'août versait sa lumière sur les murs de la ville, dans la matinée qui s'avançait, ils prirent place de part et d'autre de la route ; et pour les quelques femmes, on avait apporté des sièges, au cas où l'attendent s'éternisât. Ce ne fut pas le cas : le convoi catalan, ponctuel - ce qui laissait augurer qu'il ne lui était arrivé aucune mésaventure en route - fut bientôt signalé par une jeune grouillot parti en éclaireur, décrivant la vue de charrettes soulevant de la poussière sur les routes des Corbières septentrionales.

La Vicomtesse de Cauvisson leva la tête vers le Comte, et dit :


-« Dois-je faire prévenir les queux et les échansons, Votre Grandeur ? »

Mais c'était une question de pure forme ; car tout était déjà organisé, et si le Languedoc n'avait plus sa richesse des mois passés, il savait tout de même recevoir ; Montpellier avait été pillé, mais pas les greniers d'huile d'olive, ni plus que les caves de certains fiefs, l'Anglade, Frontignan, les Corbières... On avait pu se procurer du vin, on avait apporté des châtaignes du Vivarais, et bien des fruits d'époque qu'il n'avait fallu que cueillir sur les vergers de Carcassonne.
Ce ne serait pas un festin royal, mais un repas heureux, célébrant la solidarité de deux peuples amis. De jeunes garçons s'empressèrent de dresser trois tables ; avec les gardes, ils seraient peut-être en tout une trentaine.

Le temps que tout fût mis en place, dans un champ qu'on avait moissonné quelques jours plus tôt et qui bordait la route, le convoi arriva. Le Chambellan en descendit, et parla d'une voix forte, une voix teintée de cet accent que Marguerite avait entendu, lorsqu'elle avait visité la Catalogne au bras de son frère. Un accent qu'elle ne parvenait pas à prendre, même quand elle parlait espagnol.

Le Chambellan se leva, et fixant sur son visage un sourire lumineux, accueillit la délégation en ces termes :


-« Le Très Haut vous bénisse, Catalans ! Il nous a donné un signe heureux. Dans le désastre qui nous accable, au moins avons-nous l'assurance qu'il n'y a aucune hypocrisie dans l'amitié entre nos deux peuples.
Dom Guifré el Pelós, vous porterez la parole du Languedoc au-delà des montagnes : jamais aucune province ne nous a aidé autant que vous le faites ; jamais notre suzerain le Roy de France, qui nous a promis subsistance et protection, ne nous a aidé autant que vous le faites.

De tels actes resteront gravés pour les siècles à venir, par leur force, leur grandeur et leur sens : nos langues se ressemblent, occitan et catalan, mais elles sont différentes ; nos peuples se ressemblent, mais leurs us ne sont pas les mêmes. Mais nous avons chacun l'amour du pays, de la culture, aussi fort l'un que l'autre. Nous nous aimons mieux que deux frères, car souvent les frères cherchent à se surpasser l'un l'autre ; entre la Catalunya et le Languedoc, c'est un lien plus fort encore : nous avons les mêmes valeurs.

Soyez les bienvenus en Languedoc, et soyez bénis pour vos bontés. »

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Phelipe
Phelipe se souvint des jours suivant l'attaque. Plusieurs fois déjà, il avait reçu des propositions d'aide de provinces voisines, et d'autres fois il était allé lui-même en demander, aux cotés de la commissaire au commerce. Cependant, c'était avec une certaine surprise qu'une après midi au ciel estival, Dòna Alpaïde était venue le trouver dans son bureau, avec une missive scellée du blason de la Catalogne. Celle-ci leur proposait une aide en céréale, mais plus surprenant encore avait été la quantité annoncée. 740 sacs! C'était tant que le Coms avait pensé un instant qu'il existait une sorte de conversion à effectuer, tel un taux de change, pour traduire un sac de blé de la Catalogne en un sac de blé du Languedoc. S'étant convaincu qu'il n'y avait aucune logique dans ce raisonnement, il avait bien été forcé d'admettre qu'ainsi, la Catalogne offrait à sa province pour plus de 9500 écus de marchandise.

Aujourd'hui, le groupe de leurs bienfaiteurs devait arriver à Narbonne avec la promesse pour les éleveurs du Languedoc de pouvoir continuer à travailler et gagner leur vie. Plus ou moins nerveux à l'idée qu'il soit arrivé quelque chose au convois, le Coms put pousser un long soupir de soulagement lorsqu'enfin, la poussière soulevée à l'horizon signa la réussite du voyage.


Citation:
-« Dois-je faire prévenir les queux et les échansons, Votre Grandeur ? »


On lui parlait. Mais Phelipe était alors totalement absorbé dans une pensée particulièrement frappante qui lui occupait tout l'esprit. Un raisonnement complexe mais non moins révolutionnaire et entièrement hérétique sur la façon dont les espèces s'adaptaient à leur environnement, évoluant ainsi pour certaines et laissant d'autre mourir dans une théorie de la loi du plus fort, ce qui revenait à dire que l'homme lui même, contrairement à ce que l'Eglise pouvait dire, n'avait pas été crée par Dieu mais descendait en fait de l'animal.

Malheureusement sa réflexion devait être coupée par la jeune Marguerite, et de la même façon soudaine dont cette idée avait germée dans son esprit, elle s'évapora tout aussi instantanément pour retourner dans les sphères impénétrables de la ligne de l'Histoire du Monde, attendant son heure pour se choisir un nouvel hôte moins distrait.

Cette étonnante manifestation de la puissance de l'esprit n'avait pas été sans conséquence. En sus de contraindre les deux siècles à venir à plonger dans une periode d'obscurantisme, elle lui avait totalement déformée les sons émanant de la bouche de la Grande Chambellan pour se tordre en quelque chose ressemblant alors à


Citation:
-« Dois-je faire prévenir les gueuses et les chansons, Votre Grandeur ? »


Si personne ne devait jamais rien savoir du drame mondial qui venait de se jouer par la faute de la perversion de l'esprit distrait d'un comte quelque part en Languedoc, la compréhension elle, de l'innocente question de la Fleur d'Oc allait connaitre son heure de gloire.

-"Pourquoi vouloir faire chanter des gueuses ? Avez vous perdu l'esprit ?"

Mais déjà, la troupe approchait. Et tandis que Dom Guifré el Pelós s'exprimait, la Vicomtesse observait Phelipe d'un œil perplexe.
Une fois les remerciements prononcés, le Coms de Lengadòc s'avança à son tour vers la déléguation.


-"Adieussiatz, frères!

Dòna Marguerite s'est exprimée au nom du Languedoc entier, aussi je n'aurais rien d'autre qu'un Merci supplémentaire à ajouter.
Votre voyage a dû être éprouvant, alors voici levé un banquet en l'honneur de votre visite et en remerciement pour votre inestimable aide.

Vous êtes ici en famille, et nous somme heureux de vous retrouver, en dépit des circonstances."
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