Joffrey
ce Rp est ouvert , par contre , toute interférence dans le RP initial du duel sera censuré.. vous pouvez regarder , penser en rapport avec ce rp ... mais pas intervenir dans le duel
Quelques temps plus tôt
Le cavalier arriva enfin en vue du Manoir.
Il monta les escaliers , cogna à la porte et attendit avec impatience qu'on lui ouvre .
Sa mission était importante , secrète et urgente.
Enfin la porte béa et il put pénétrer dans la bâtisse:
-Je suis porteur d'une missive urgente pour la Vicomtesse Joffrey.
Annoncez moi au plus vite . déclara t il d'un voix sèche et forte.
Le vieux Bertrame le toisa avant de le reprendre.
- J'avions vu que vous portez couleur d'Anjou, mais l'jeunot , c'est y pas pour ça qu'y faut vous donnez de l'importance... j'avions porté même tenue que vous et z'ètiez certainement pas né en ce temps.
Donc vous avez une missive pour Ma Dame.. Donnez que je lui porte..
Et si une réponse il doit y avoir , passez donc en cuisine l'attendre. on vous y servira un repas pour vous requinquer.
Bertrame prit la missive scellé de rouge et l'amena à la vicomtesse sans laisser le temps au cavalier de réagir. Ce dernier ne put que se résigner à rejoindre la cuisine.
Jo se trouvait au petit salon lorsque son intendant lui remit la missive.
Elle en prit connaissance de suite et après première lecture , ce fut d'abord la stupéfaction qui l'envahit , ainsi que l'effroi puis l'incompréhension. ce qui l'amena à relire , et surtout à répondre.
A la suite de cela , un échange ininterrompu de missive s'engagea.
C'est ce qui amenait la Vicomtesse en cet endroit perdu de la campagne française, ce petit matin d'un jour du mois hivernal de Février.
Elle avait bien essayé de dissuader son amie d'acter ce geste elle -même, d'envoyer un champion en lieu et place, mais rien n'y fit.
Elle avait aussi penser décliner la demande , mais son honneur , son lien de vassalité ne lui permettait pas.
Sa suzeraine et amie lui confiait une mission de confiance , elle l'exécuterait donc.
Petit matin, une clairière, quelques part en Royaume de France.
Le ciel étoilé s'effaçait doucement devant le levé de l'astre diurne.
L'aube nimbait la clairière d'une lumière douce, faisant scintiller la rosée sur l'herbe drue .
Jo ne marquait aucune impatience. le matin arriverait assez vite.
Elle était accompagnée de deux gens en armes et ils fouillaient, inspectaient l'étendue herbeuse du lieu.
De temps en temps , elle marquait un endroit, puis continuait l' examen, ne laissant rien échapper à son regard.
Enfin, elle se tourna vers les deux hommes qui l'accompagnaient.
- Vous me reboucherez ces trous , et enlèverez ces pierres , je veux que cette parcelle soit aussi plate que possible. Le risque de blessure sera bien assez conséquent sans que cela soit du à un mauvais terrain.
Les hommes se mirent au travail pendant que Jo reprenait place dans le coche qui l'avait amenée.
Elle attendait simplement.
_________________