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1er Tour : Les Qualifications

Della
[Dans les tribunes.]

C'est un Baron sûr de lui que Della allait défendre.
En effet, lorsqu'il avait su qu'il se mesurait à un Dénnéré, son visage avait pris des traits fermes et décidés. L'envie de gagner se lisait sur chacune de ses rides. Oui, n'oublions pas que pour la Blonde, tous les gens ici sont "vieux". Certains plus que d'autres, c'est vrai. Wolfar, avec ce côté sage et assuré qu'il donnait à voir, se rangeait parmi les "anciens" dans l'échelon-âge de la Blonde. Et si il leur était arrivé de se friter, Della estimait beaucoup le Baron de Cudot.

Elle lui avait promis, il y avait de cela plusieurs mois, d'aller le soutenir au festival de la Couronne mais un voyage l'en avait empêché.
Aussi, était-elle là, maintenant pour lui, pour honorer sa promesse...avec du retard.

Ma foi, elle en eut pour sa satisfaction.
En deux temps trois mouvements, Wolfar mit à terre son adversaire, de façon fort adroite.
Della applaudit.

Bravo, Baron, bravo !!!!

Elle lui fit un petit signe de la main et le regarda quitter la lice.

Elle, elle resta car allait venir un autre Baron qui lui avait proposé un dîner.
Elle espérait aussi que celui-là mette à terre son adversaire mais...il en fut tout différemment.
Eusaias était opposé à Asdru. Ca démarrait mal...Si Eusaias était connu pour sa tête de bois, Asdru était réputé pour gagner les joutes.
Et la légende ne mentit pas.
Le Baron de Digoine fut expulser de sa selle comme une brindille au vent d'automne.
La chute fut rude et Della se cacha les yeux pour ne pas assister à cette cruelle déchéance morale. Après tout, le Vilain était son ami et voir choir un ami est toujours douloureux.
Mais comme elle ne voulait pas froisser non plus Asdru - déjà qu'ils n'étaient pas souvent sur la même longueur d'ondes - elle applaudit le vainqueur qui s'adressa à Eusaias mais sans qu'elle put entendre ce qu'il lui disait...Peut-être un petit mot de réconfort genre : "On va s'en jeter un !".

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Z'êtes pas sauvés, mais Della SI !
Eoghan
Citation:
Joute de qualification

Que se rendent sur la lice Eoghan Dongenan de Dénéré, et Roland Wallère, dict Wolfar, Baron de Cudot et Seigneur de Tillenay.



Première lance…
Les deux jouteurs s’avancent, les drapeaux s’abaissent et les chevaux s’élancent au triple galop. L’expérience est une chose, la témérité en est une autre. Et le choc fût violent. Le jeune Eoghan de Dénéré est percuté par la lance de messire Rolland Wallère. Un coup très précis et donné avec une grand force, puisque la lance se brise contre l’armure de l’adversaire. Eoghan tombe de sa monture, il reste à terre, le public se lève… Il est bléssé une blessure moyenne certes, mais il est blessé.


Roland Wallère remporte la passe.



Pfff, mais quelle idée stupide que d'avoir voulu représenter les couleurs de la famille. Sans doute la pire depuis... de toute sa vie, en fait. Il n'y connaissait rien et était bien trop petit comparé aux autres de son âge, car signalons qu'il était quand même très jeune par rapport à nombre de concurrents. Autant dire qu'en sus, la confiance en soi n'était pas au rendez-vous, autant que l'assurance.
Heureusement, grâce au Comte des lieux et à sa préceptrice, il avait pu dégoté au dernier moment mais à temps un destrier et une armure, en gros tout ce qu'il fallait pour jouter, vu que ça c'était décidé au dernier moment.

Le Baron qui pensait sans doute son adversaire plus âgé et aguerris, et sans doute aussi au moins orgueilleux que nombre de Dénéré, ne savait donc pas qu'il avait à faire à un très jeune homme, plutôt un adolescent encore, qui n'avait jamais manié de sa vie une quelconque arme ni porté d'armure, et qui possédait autant d'orgueil qu'un écureuil a de plumes.

Instant fatidique.

Tous deux sont à un bout de la lice, à s'observer de loin.

Les oriflammes se baissent, les deux concurrents se lancent.

Et puis, la douleur.

Lorsque la lance se brise sur son armure, plus que le choc lui-même, ce qui était porté comme une protection se plia et s'enfonça dans les cotes du jeune garçon. Projeté hors de la selle en arrière, le Breton chute sur le dos, et la douleur déjà bien présente au torse est décuplée, comme si l'on venait de lui broyer les cotes. D'ailleurs, ça devait pas être bien loin de la vérité. Son adversaire avait été fort et précis, autant dire que la blessure dans la même logique serait à la mesure du coup reçu.
Le souffle est court, la vision brouillée par les larmes de douleur qui font leur apparition. La bouche elle, est pâteuse, comme un goût de cuivre. Quelques efforts, mais Eoghan n'arrive pas à se lever, la douleur est encore trop présente. À chaque tentative, ses cotes semblaient vouloir transpercer sa chaire.

Comme s'il ne suffisait pas de se faire rétamer comme une bouse de vache et c'était peu dire, fallait-il en plus qu'il se rende ridicule en n'arrivant pas à se lever. Enfin ridicule, à ses yeux en tout cas.

Bon, que faire ? Parce qu'il n'allait pas attendre trente ans le temps que ça aille mieux pour réussir à se lever. Déjà, retirer le casque. Oui voilà, c'est bien mieux. Même si la vue n'est pas nette, le Dénéré-Dongena se sentait moins comme une boîte de conserve. Et puis comme ça, tout le monde pouvait se rendre compte qu'il n'était ni mort ni inconscient.

Et enfin, il lève le bras gauche et la main qui va avec, histoire de signifier que si on voulait bien l'aider, ça serait pas de refus. Parce que là, ça n'allait vraiment pas fort.

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Chimera
[Dans les tribunes, à se demander pourquoi ce n'est pas elle qui est dans la lice]

Premier tournoi.
Pour lui.
Pour elle aussi, à cette place du moins. Ca n’est pas tous les jours que l’on voit son fils ainé jouter pour la première fois…

Les yeux fixés vers l’entrée de la lice, n’attendant que le champion breton -son petit champion tout juste retrouvé qui avait insisté pour porter les couleurs de sa mère et de leur famille- la baronne tend le cou, maudissant la coiffe de sa voisine qui lui bouche la vue.


Chimera….
Elle sursaute et se retourne. A sa gauche, se tient le duc du vannetais, qui la regarde, sourit doucement.
Ta main….
Les yeux d’azur se posent sur le bras du duc, enserré dans un étau de doigts blancs fermement agrippés.
Oh… pardon…
Penaude, la main retrouve sa place dans son giron, et trouve quelque chose d’autre à tortorer, l’étoffe, et sa propre main. L’autre, pauvre infortunée, qui se réjouit peut-être, au final, de se trouver une compagne d’angoisse.

Elle risque un regard vers les destriers qui lui semblent des monstres, elle qui connait pourtant les chevaux… Des monstres écumants et fumants…. Pourtant presque moins impressionnants que les colosses de métal qu’ils portent bravement. Il faut en avoir du mérite, pour accepter ces… choses sur son dos…
Ils sont beaux, ils sont nobles, confiants, parfois moins, vainqueurs, ou pas…
Et la baronne de Bubry se meurt, se meurt d’inquiétude, rongée déjà par la culpabilité d’avoir envoyé son fils si jeune parmi ces bouchers expérimentés.

Elle n’a pas le loisir de ruminer davantage. Déjà l’on annonce le duel qu’elle attend autant qu’elle redoute. L’instant de fierté a voit ainsi les armes de sa famille brandies est de courte durée, tant elle appréhende le moment où les étendards s’abaisseront, lâchant les deux hommes, ou plutôt concurrents, l’un contre l’autre.
C’est chose faite….
Croire en lui, croire en lui… facile à dire l’autre en face doit faire le triple de son poids ! Au moins !
L’amour maternel rend aveugle…. Il suffit de dire que l’on pèse l’expérience avec.
Le galop des chevaux est régulier et sans faille. Son cœur à elle cesse de battre lorsqu’Eoghan se retrouve durement projeté au sol, terrassé par un adversaire implacable.

Aedhan !
La main précédemment torturée se plaque sur sa bouche.
Il va bien….
Non, il ne se lève pas !
C’est le choc, Chimera, c’est le principe des joutes.
Mais il est blessé !!
C’est le principe des jo…
Mais il saigne !!
C’est le…

Et l’autre… l’autre… goujat, scelerat, monstre !! Qui le laisse là sans s’enquérir de son état.
Elle hurle.
Pendez-le !!!!
En liste noire des armées bretonnes !
Il a blessé mon fils !

Elle rougit soudain. Regard à droite puis à gauche.
Ses voisins n’ont pas bougé.
Ce n’était donc que le fruit de ses pensées.

Il relève la main vers son heaume et le retire, laissant apparaître un visage juvénile et grimaçant. Il vit…
Merci…


Bravo, Baron, bravo !!!!
Chimera ne hait point…. Chimera est d’un naturel très avenant….
Mais celle-ci, ne l’eut-elle pas reconnue, elle l’aurait étranglée, folle de fureur qu’on puisse applaudir quelqu’un qui venait de verser le sang. Ce sang. Son sang.
Respire.
Respireuh !
Là.
Après avoir posé la main sur le bras d’un duc qui ronge son frein, en proie surement à une culpabilité similaire à la sienne, elle bondit tout de même de son siège et se faufile jusqu’au bord de la lice.

Si elle croise celui qui a fait ça a son fils, alors Chiminator ne se retiendra pas, alors il lui en coûtera, tout comme au duc d’Artois, autrefois. C’est ainsi….
Regard autour d’elle.
Quelqu’un… à l’aide…
Elle cherche de ses yeux paniqués quelqu’un qui lui portera assistance.

Elle est folle d’inquiétude, mais une étincelle de raison la retient de courir dans la lice.
Veux-tu le ridiculiser à son premier tournoi en te précipitant vers lui comme s’il était un gosse à peine sorti des langes ? Assurément, là, la défaite serait complète. Il est jeune. Il s’en remettra…

Morale de l‘histoire :
Elle est aussi peu experte à voir les siens dans la lice que son fils l’est sur un cheval.
C’est en joutant que l’on devient jouteur…
Oui… mais….


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Eusaias
Agnès de Saint Just, avec un nom pareil, elle devait être qu’une grenouille de bénitier. Eusaias tout armuré et attendant son tour, son heure de gloire ou il fera manger la poussière à Sombernon, découvrit le visage de la grenouille. Teint pâle, chevelure noire et visage fin arborant les mimiques d’une bêcheuse suscitèrent encore plus l’intérêt du Balbuzard. A l’attention d’un de ses hommes de main.

Toi ! Vas trouver la dame de Saint Just et porte lui mes mots : « Madame, n’ayant pu que m’émerveiller de votre manière de chevaucher et de tenir lance, j’aimerai pourvoir m’entretenir avec vous afin que vous puissiez me montrer toutes vos subtilités en matière de joute. Je conçois que vous soyez fort prise, mais si vous acceptiez que nous nous entretenions sur le sujet, vous me trouver au meilleur endroit de ce lieu : Le campement Bourguignon. Respect et salutations. »

Eusaias tout sourire s’imaginait déjà entrain de claquer le fessier satiné de la grenouille. C’est pour cela qu’il ne pu retenir qu’un Baoum ! du duel impliquant Wolfar. Le Baron ayant fait son œuvre applaudit dans un retentissant « Magnifique !» alors qu’il n’avait rien vu. Les combats furent menés les uns après les autres sans attirer le regard du Baron de Digoine. Eusaias était plutôt occupé à chercher son messager dans la foule quand il fut invité à rejoindre la lice.

Ne le quittez pas des yeux monsieur le baron. Concentrez-vous sur l’impact ! Lui conseilla Hector.

Tu as raison Hector, on verra si la petite a toujours le menton haut et garde son air coincé quand elle sera passée entre mes mains.

Il répondait à côté ? Il n’en avait pas l’impression. Lors de la charge son regard passa de Sombernon à ah il est... Ce furent ses mots avant de quitter la selle de son cheval et de rouler dans la poussière.

Merde de merde et de re-merde.

Et l’autre qui le raillait.

Votre grâce, sachez que j’ai fait exprès de perdre ! La baronne de Cruzy-le-châtel me l’a demandé en y mettant toute sa force de persuasion. Elle niera de toute évidence, mais vous savez désormais la vérité. J’espère que votre victoire n’aura pas un gout amer.

Il rejoignit la sortie de la lice dans un :

- Toi pas un mot ! à Hector.
- Baronne vous pouvez me remercier. A Angélyque.
- Della, en toute amitié, je crois que j’ai besoin de faire passer un onguent sur certaines parties meurtries de mon dos et bas dos, même si le bas dos reste rebondi et ferme comme vous l’aimez. Notre amitié ferait elle que vous m'aidiez en me passant l'onguent ? Je vous laisserai profiter de la vue.Appuyé d’un sourire provocant

- Alors qu'à-t-elle dit ? à son messager de retour.

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angelyque
La Baronne avait suivi avec un grand interêt les premieres joutes de qualifications.

Avec un plaisir non dissimulé elle vit le Baron Wolfar mettre à terre son Dénéré d'adversaire en criant fort


Bien fait!!!

Puis elle s'installa confortablement afin d'assister au combat du bellissime contre le grinchissime

Elle agita sa main en direction du Baron Eusaias pour lui souhaiter bonne chance, sachant dès l'annonce du combat qu'il ne ferait pas le poids.

Fut-ce son petit signe qui le déconcentra, ou la perpective de combattre le vainqueur des dernières joutes données en l'honneur du mariage de Juliette...tant est si bien que le malheureux baron se retrouva planer dans les airs quelques secondes après avant de se retrouver sur le sol.


Elle se leva et s'approcha du vaincu après avoir fait un clin d'oeil de connivence au vainqueur

Baron, je suis déçue!! vous n'avez même pas essayé de tenir quelques secondes sur votre destrier! vous avez perdu, les joutes, et notre pari! vous devriez vous mettre à la broderie je suis sûre que vous seriez plus doué!!

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Jason
[Bord de la Lice]


Jason de son endroit regardait les joutes , beaux duels.

Pour l'instant tout ce déroulait selon les règles émises par les organisateurs
Alcalnn Blackney
[Dans le public]

Le Chat assistait au qualification. Par chance, il y avait échappé. Mais il attendait de voir son frère d'arme, Patsy, et d'autres qu'il connaissait.
Assis tranquillement dans la tribune réservée à la noblesse, il vit malheureusement choir son ami. Peut être la fatigue accumulée après la campagne de Provence? Il fut rassuré quand le héraut annonça qu'il n'était pas blessé.
En revanche, ce vieux renard d'Argael, ainsi que Llyr s'en sortirent.
Tsampa
[Duel opposant Tsampa d'Eusebius, dame de la Vanoise, à Aramis, Vicomte de Saint-Priest]

Spoiler:
 
Citation:
Joute de qualification

Que s’avancent Tsampa d'Eusebius, Dame de La Vanoise, Héraut d'Alençon, et Aramis, Vicomte de Saint-Priest.



Première lance…
Et première expérience pour le héraut d’Alençon. Les chevaux s’élancent dans une nuage de poussière. Tant bien que mal la Dame de la Vanoise vise, et alors que son adversaire semble gêné par quelque chose, elle le touche à l’écu sans briser sa lance. Ce dernier reste en scelle mais semble surpris par la performance de la Dame.

Deuxième lance…
On ne l’y reprendra plus semble avoir décidé le dauphinois ! Les deux jouteurs se font faces, et c’est le Vicomte qui touche cette fois, il ne semble pas vouloir épargner son adversaire, sa lance se brise et la Dame de la Vanoise chute. Quelques seconds se passent, et même si le choc fût violent le héraut n'est pas blessé.


Aramis remporte cette passe.


Par Dieu qu'il fait chaud sous cette armure.
Sous son séant, la brune hérautique devine plus qu'elle ne sent son destrier s'agiter. C'est qu'elle le connait peu le bougre.
Cadeau... Et vous parlez d'un cadeau! Un monstre de muscle et de détermination, qui ne doit même pas se rendre compte qu'il a sur son dos une jeune femme en armure.
Il faudra qu'elle en parle à qui de droit ! Et voir si à l'occasion, elle ne pourrait pas en choisir un autre, plus... ou alors moins... enfin, un autre quoi!

Face à elle, le Vicomte de Saint Priest.
Elle l'a croisé dans le campement, mais ne lui a pas adressé la parole, timide elle est Tsampa. Drôle de manière de faire connaissance que de se lancer l'un contre l'autre au grand galop, avec pour seule envie celle de faire chuter l'autre...
Sous son heaume, dont il a baissé la visière, elle ne devine rien de son expression, mais elle sent son regard qui pèse sur elle.

Chacun en bout de lice, les oriflammes dans leur dos, Tsampa sait que son seul atout, outre la montagne équine entre ses cuisses, réside dans le soleil qui au vu de sa position, ne peut qu'éblouir son adversaire...

Respirer, surtout ne pas oublier de respirer.

Et c'est la charge, lance pointée vers son adversaire, les yeux fermés, dans un nuage de poussière elle se laisse emporter par son cheval et PAF! sa lance frappe l'écu du Vicomte.
Une espèce d'abominable vibration lui part du bras descend à ses orteils, et revient à son point de départ.

Elle ouvre les yeux, jette un oeil sur le jouteur en face d'elle.
Morbleu il est toujours en selle! Faut il donc encore recommencer?
Grimaçant dans la marmite qu'elle a sur la cruche, elle fait volter son destrier et prend place le long de la lice, face au soleil cette fois ci.
Sa seule chance devient maintenant son handicap.
Et quand la lance percute son armure et se brise dans un fracas horrible, Tsampa sent son cheval se dérober sous elle, ou alors c'est elle qui s'envole, elle ne sait, et c'est avec un bruit sourd qu'elle vient s'écraser sur le sable de la lice de Saint Omer.

Avant de se relever, elle teste une par une ses articulations, même les plus petites, et péniblement tente de se redresser mais peine perdue. Dans cet amas de tôle, elle est comme un cétacé échoué et reste clouée au sol, ne parvenant qu'à faire un signe de la main, prouvant que la belle n'est point morte et a ôter son heaume.



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Chocolat hérautique de la Comtesse
Yanci
[Dans la lice: auprès de Mélina qui était tomber.]

Yanci avait acquiescé aux paroles de sire Giacomo. Elle se disait Mais n'osa le dire haut et fort. Après tout , elle connaissait ses limites personnelles. Oui oui, Yanci connaissait sa place et avait toujours appuyer sa cousine Mélina dans tous ses idées folles, comme celle de faire une joute suite à sa convalescence, sans avoir au préalable prit le temps de bien s'entrainer. Ho elle avait bien voulu s'opposé, mais Mélina qui avait une tête plus dure que tout ce qu'elle avait vu dans sa vie, lui avait dit dit Ho la la, elle en avait du caractère, même si elle ne montrait que sa douceur par apparence. Mais la voir ainsi.. ça la troublait et elle ne pensait en ce moment que au pauvres enfants de celle-ci. Que deviendraient ils sans elle? Non, elle survivrait, ce n'était qu'une petite chute... mais elle en doutait et essayait fort de se convaincre de cela. Elle resta auprès de Mélina espèrent qu'elle reprenne vite connaissance.

- Aller réveille Mel!

Elle se doutait que l'armure n'aidait pas à respirer, et elle voyait un bout de lance dépasser de sous la spalière gauche de celle-ci. Le cœur serrer, elle regarda, mais ne vit pas de sang couler... elle espérait vivement aucune perforation de l'épaule. Elle enleva doucement le gantelet de Mélina et lui teint la main en attendant la médicastre pour ensuite la lui flatter doucement. Elle priait pour elle tout en observant si sa cousine bougeait par elle même, mais elle restait ainsi, sans vie.
gnia
[Duel opposant Sa Mirifique bientôt presque mais néanmoins Infâme Grandeur, Agnès de Saint Just... et de Dublith - on choisit pas sa famille - vs Bel.Garath, seigneur d'un bled au nom imprononçable sans se planter à tous les coups.]
Spoiler:
 
Citation:
Joute de qualification

Pour cette première joute des qualifications, que s’avancent sur la lice Agnès de Saint-Just et de Dublith, dicte Gnia, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies, et Bel.Garath, Seigneur d'Aunay-sous-Auneau !



Première lance…
La première joute de ce tournoi, deux nobles s’élancent enfin sur la lice pour le bonheur des spectateurs. Mauvaise tenue de lance de la part du Seigneur d’Aunay-sous-Auneau qui manque complètement l’écu de la Vicomtesse. Au contraire, cette dernière percute le milieu de l’écu de Bel.Garath, et brise sa lance. Un coup bien placé qui ne surprend néanmoins pas le Seigneur d’Aunay-sous-Auneau qui tient bien en selle sans blessure.

Deuxième lance…
Les deux jouteurs se lancent à nouveau sur la lice mais ne croisent que le regard. Aucune touche.

Troisième lance…
A l’inverse de la première lance, c’est la Vicomtesse de Bapaume qui voit la lance de son adversaire percuter son écu en son centre et se brisé. Ne touchant pas le Seigneur d’Aunay-sous-Auneau, elle reste difficilement en selle, mais s’en tire indemne.

Aucune chute et une lance brisée de chaque côté, et l’arbitre annonce la quatrième lance…
Alors que les nobles se jettent sur l’adversaire, Gnia touche et brise sa lance avec assurance. Bel.Garanth est déstabilisé et chute. Le Seigneur n’est pas blessé.


Agnès de Saint-Just remporte la joute par chute de son adversaire.



L'on s'était activé sévère sous la tente de la Maison Saint Just. La vicomtesse était des joutes éliminatoires, le harnois n'avait pas été porté depuis plus d'un an et l'on s'inquiétait tout de même de sa récente blessure contractée suite à la rencontre fâcheuse entre la Saint Just et un carreau d'arbalète poitevin.
Toutefois, après avoir été forcée de garder la chambre des semaines durant, l'impétueuse artésienne avait décidé de faire fi de la prudence - fidèle à un tempérament qui se voulait relativement belliqueux - et de participer aux joutes données chez sa suzeraine.
Qu'il en soit ainsi et au Très Hauct de décider si heureusement ou non.

Juchée sur sa monture, le heaume sous le bras, la mine concentrée, l'expression du visage sévère et hautaine comme à l'accoutumée, Agnès attendait en bord de lice que résonnent les cors ouvrant les joutes.
Le destin avait voulu que ce soit elle qui ouvre les duels. Et en l'honneur de ses suzerains, hôtes et organisateurs des festivités, son destrier portait couverture d'apparat aux couleurs d'Herlies, terres du Comté de Lille et elle avait passé tabard aux armes de la seigneurie par dessus l'armure étincelante. Seule concession, son écu peint aux armoiries familiales, sombre à la salamandre d'or.

A l'appel, elle entra sur la lice, effectuant son tour d'honneur, heaume toujours coincé sous le bras, s'arrêta un instant devant les tribunes pour saluer Leurs Grandeurs Cassel d'Ailhaud et prit enfin place à l'une des extrémités du champ clos.

L'on enfile le casque, la visière est abaissée, réduisant le champ de vision à quelques mètres. La lance est affermie dans le gantelet et au signal, le destrier est éperonné. La bête, bien dressée, suit la lice telle un guide et permet à la Saint Just de briser dès la première passe.

Son adversaire tient bien la selle puisqu'au demi tour effectué en bout de lice, elle s'aperçoit qu'il n'a pas chuté. Qu'à cela ne tienne ! Galvanisée par la première passe, la Bapaume s'élance à nouveau. Mais la cavale semble cette fois-ci avoir fait un écart, s'éloignant de la lice et les adversaires se manquent.

La troisième lance est plus rude. A l'instant où la lance du Seigneur d'Aunay-sous-Auneau touche son écu, la violence du choc la déséquilibre. Rester en selle n'est consenti qu'au prix d'un effort considérable, les cuisses serrant ferme les flancs de la monture, à en arracher un cri de douleur tant les muscles sont mis à dure épreuve.

Voilà de quoi décupler la pugnacité de la brune artésienne. Nouveau demi tour en bout de lice ponctué d'un soupir que personne ne peut entendre à part elle. Résolue, la môme Saint Just serre les dents, empoigne ferme la lance qu'elle espère être la dernière, le demi-trait s'élance, et l'on touche et brise. Victoire !

Calmer l'allure de la monture, retirer son heaume, faire demi tour et elle avise que son adversaire a chuté. Elle s'enquièt de sa santé, le salue avec déférence. Un adversaire retors, de ceux qui inspirent de fait le respect au petit coq de combat artésien.


Il était temps de laisser le champ libre aux autres jouteurs et Agnès voulait profiter du fait qu'elle n'ait pas chuté pour assister aux prochains duels. Elle s'apprêtait à suivre le défi opposant une vieille connaissance artésienne qu'elle espérait voir gagner lorsqu'un grouillot lui fit signe qu'il avait un message à lui délivrer. Elle écouta les premiers mots d'une oreille distraite, le regard concentré sur la lice, ne retenant pas une exclamation de joie lorsque la Dame de Mercatel fit chuter dès la première lance son adversaire. Le duel suivant opposait sa vassale Melina au Premier Secrétaire d'Etat. Agnès grimaça, oubliant un instant le messager et son message qui s'était perdu dans le vent. Tandis que l'on préparait à nouveau la lice, la Saint Just lui manda de répéter puisqu'elle n'avait rien suivit la première fois.

Aux paroles, d'abord un haussement de sourcil surpris et un discret sourire cynique esquissé. Tiens, un flatteur. Mais un flatteur qui devait savoir vivre, puisque qui disait Bourgogne disait vins de Bourgogne. Et il n'en fallait pas beaucoup plus pour attirer la Saint Just aussi surement que le miel attirait les mouches. Heureusement pour le Baron de Digoine, la vicomtesse répondit au message avant de voir sa vassale chuter, sinon il aurait eu fort à parier qu'il n'aurait jamais reçu de réponse.

L'homme de main bourguignon rapporta donc à peu de choses près les propos suivants à son maître :


Dites à vostre maistre que s'il lui sied de discuter joutes et duels, je m'y plie de bonne grasce pour peu qu'il y ai un excellent vin de Bourgogne propice à délier ma langue qui accompagne cette conversation.


Un instant de reflexion avant d'ajouter, le sourire s'étant fait carnassier.


Je me rendrai au campement bourguignon à la fin de ce tour et après le bain. Si d'aventure ton maître était de ceux qui n'ont pas de patience, qu'il me rejoigne donc aux étuves de Saint Omer. Mais pas sans vin, toutefois.

Dans toute organisation de joutes qui se respectait, il y avait une tente aux cuves. Bains bouillants aux huiles propices à détendre les membres endoloris. Réunissant dans les volutes de vapeurs, hommes et femmes venus prouver leur valeur sur la lice. Et s'il était un de ces petits plaisirs dont la saint Just ne voulait pas se passer, c'était bien celui-là. D'autant que le castel de Sainct Omer jouissait de sa propre salle des bains. Restait à espérer que le baron soit bien fait de sa personne.

Et de donner congé au grouillot d'un geste vague de la main pour se concentrer sur le duel de Melina.

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Della
Le plus grand Vilain de Bourgogne a écrit:
- Della, en toute amitié, je crois que j’ai besoin de faire passer un onguent sur certaines parties meurtries de mon dos et bas dos, même si le bas dos reste rebondi et ferme comme vous l’aimez. Notre amitié ferait elle que vous m'aidiez en me passant l'onguent ? Je vous laisserai profiter de la vue.

Un rire accueillit ces paroles, un clin d'oeil amical appuya la désinvolture de la réponse :
Baron, je tiens à ma vertu, l'oubliez-vous ? Jamais je ne supporterais de...profiter de la vue d'un autre homme que celui qui sera mon époux. Et puis...sait-on jamais...une jalousie féminine et je risque ma vie...Non non non, je ne peux, même au nom de notre amitié.



Déjà on annonçait d'autres joutes...un nom attira son attention Tsampa d'Eusebius. Souvent nommée, jamais rencontrée...Ce serait l'occasion, peut-être.

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Z'êtes pas sauvés, mais Della SI !
Eusaias
La Broderie ? Je vais vous y coller à la broderie, puis si vous voulez j’ai mes braies à repriser.

Non mais, la Baronne se moquait de lui ? Les rôles s’inversaient ? Jamais ! Puis regardant le valet qui venait de délivrer son message

Elle a dit ça ? Les étuves ?

D’abord ravi puis déçu Eusaias grimaça. La Saint Just aux étuves, l’idée ne pouvait être qu’intéressante, mais la déception de savoir qu’elle n’avait rien d’un cul-coincé était bien là. Le Balbuzard était de ses hommes qui aimaient emmener les filles à la débauche et les hommes à la guerre. Nulle guerre de prévue, la grenouille était plutôt du genre sauterelle avec de longues jambes qu’elle devait lever à tour de bras. Il avait perdu contre Asdrubaelvect, non décidément rien n’allait comme prévu. Ceci dit, la Saint Just, n’était pas vilaine du tout et elle occuperait bien son temps.

Bien débarrassez moi de cette armure qui pue et qu’on me donne de quoi me changer. Préparez aussi une jarre de vin que vous laisserez dans ma tente avec deux hanaps et des draps propres, on ne sait jamais.

Regardant Della.

Voilà une belle entorse à notre amitié. Mais étant bon prince je ne vous en tiendrez pas rigueur. Oh, faites dire à Wolfar, que je l’encourage vivement à démolir sa Grace.

Œillade pour la dame de Railly avant de se diriger vers le campement. N’est pas dit qu’Eusaias se pliera aux invitations des dames, il se doit de décider toujours. Mais si la sauterelle montrait son museau, ou plutôt ses cuisses, il lui montrerait en retour qu’il tient plus de Charles Martel que de Pépin le bref.

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Mélina
[Après la chute]

Mélina restait sans connaissance, par terre. Plusieurs minutes c'était déjà écouler, et malgré que sa cousine lui tenait et tapotait sa main, elle ne se réveillait point. Même les paroles de Yanci ne l'avait pas soutirer de se sommeil qui se voulait réparateur et salvateur. Oui, cette inconscience causer par la chute lui était plus bénéfique. Une réaction normal du corps, pour éviter la réalité douloureuse que cette joute avait apporter sur son corps déjà fragile. Si elle aurait été éveillé, ce serait avec beaucoup d’orgueil que Mélina se relèverait en prétendant que tout allait bien, non seulement elle ne le pourrait, mais son corps ne suivrait pas et aurait refuser d'obéir.

Ce ne serait pas facile de soutirer Mélina de son harnois bien ajuster à sa taille fine et muscles. Une guerrière d’expérience, cela ne l'avait pas aider. En fait, cela lui nuisait plus que tout, car la confiance qu'elle avait en combat singulier, lui donnait l'impression que la lice serait aussi innée pour elle. Mais ses muscles endolorie par le manque d'inaction des quelques mois passer s'était fait ressentir. Une invitation, une erreur de jugement, une mauvaise chute. Tel fut les événements en résumé.

La douleur intense qui se faisait ressentir dans son corps entier, Mélina la ressentait bien. D'ou venait-elle? Elle en avait aucune idée et avait de la difficulté à ouvrir les yeux. Les dernières images qui lui traversait la tête, était la chute de Gnia, sous ses yeux suivis de la vive douleur au ventre. Tellement cette vision lui était familière, elle en était devenu son cauchemar de tous les instants. Mélina bougea un peu, à peine en fait, mais elle grognait de douleur. Mais dans son délire, elle arrivait à dire le nom de sa suzeraine dans un murmure peu audible.


- Gnia!

Toujours les yeux fermer, elle essaya de prendre connaissance de la chahut autour d'elle, cette activité qui n'avait pas de lien avec sa dernière vision, son cauchemar récurent... Avec un effort presque surhumain, Mélina ouvra les yeux à peine quelques seconde, ne voyant que la lumière traversant les ouvertures du heaume. Cette vision la mit encore plus dans une confusion. Elle essayait de prendre connaissance de son corps, comme elle le faisait à la suite d'un combat amical, ou pas. Elle ressentait une main douce et agréable qui lui tapotait la main droite. Venant pour tourner la tête et essayer de voir la personne qui lui tapait la main, c'est les nausées qui monta en elle. Ne réalisant toujours pas ou elle était, étant encore à moitié dans les vapes, elle poursuivis ses efforts pour reprendre conscience complètement, mais cela semblait être tout un effort.

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Mélina de Franchimont-Bragança
Dame de Croisilles
Aramis
Citation:
| Duel opposant Tsampa à Aramis]


Tout est allé très vite..

A peine les chevaux sont-ils lancés que déjà les lances s'affrontent..

Et le choc, sans violence excessive, mais sans retenir les coups..

La jeune femme est défaite..

Il fait virevolter sa monture, et en descend près d'elle..


"Dame, vous n'avez rien, j'espère?"

Puis s'adressant à son écuyer..

"Mande au médicastre de venir voir cette jeune femme, veux-tu"

Il se relève, elle n'a pas l'air en danger..

"Je suis votre serviteur, ma dame"

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Thworn
Thammas, qui etait à coté des tribunes, ne voulant pas se mêler à la foule s'il devait aller aider le Vicomte se dit que ce fut une sacrée bonne idée quand il vit l'adversaire de son suzerain tomber à terre ; et ce dernier, faisant tourner brida à sa monture, aller à voir si la Damoiselle n'avait point de mal.

Thammas s'élança vers eux et lorsqu'il arriva, Aramis lui dit d'aller quérir la médicastre pour si la jeune femme n'a vraiment rien.

Thammas acquièsce et s'élance préstement à la recherche de la médicastre de St Priest
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