1er Tour : Les Qualifications

40 jouteurs s'étaient ainsi inscrits. Des éliminatoires devaient donc avoir lieu pour en arriver au chiffre de trente deux jouteurs.

Les duels tirés au sort, fait par une main innocente, furent les suivants.

Que le Duc pouvait-il espérer de mieux que de commencer des joutes en mettant une raclée à l'Affreux ? Rien, assurément. C'est donc empli de motivation et bien décidé à montrer au tout récent Baron de Digoine ce qu'étaient les joutes, pas un combat de chiffonnier dans une basse taverne à prostituées.
Une fois les lourdes plaques de métal constituant son armure posées, il monta sur son destrier avec l'aide de ses écuyers. Fidèle à son habitude, il n'allait laisser aucun répit à son adversaire : la première lance serait déjà l'occasion d'un assaut brutal et franc.

C'est donc lancé à pleine puissance que le Duc s'en va affronter Eusaias, la lance fermement tenue paraissait être un prolongement de sa solide armure. L'expérience jouant son rôle, ce fut l'adversaire qui fut projeté au sol alors qu'Asdru ne fut même pas touché.

Arrivé en bout de lice il fit demi-tour et le visage orné d'un sourire mesquin, il lança du haut de son destrier :

Et bien l'Affreux, je t'avais dit de rembourrer ton armure au niveau de l'arrière train, cela t'aurait à coup sûr éviter un hématome si disgracieux.
Apprends également que même si tu as pu obtenir par on ne sait quelle magouille un titre de noblesse, l'essence même de la noblesse ne s'usurpe pas.
Nous nous reverrons certainement au campement ! Hahaha

Quel bel état d'esprit ! C'était ce genre de choses qui manquait au Duc d'Amboise depuis le départ de Coluche.

Après avoir salué son public, le récent vainqueur des joutes en l'honneur des épousailles de Juliette et Morkar s'en fut vers sa tente.

[Dans la lice - premier tourL:Mélina De Franchimont-Bragança, Dame de Croisilles, et Argael Devirieux, Pair de France, Premier secrétaire d'Etat, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour-du-Pin, Seigneur de Saint Giraud. ]

Exaspéré des jeux entre sa maistresse et son écossais aux allures d'un rebelle désinvolte, le majordome s'éclipsait afin de rejoindre les camps de lices, les duels avaient commencés et celui ci n'avait même jamais participé à l'un d'eux... les mains dans les poches, il marchait au hasard des limites de chaques cordages qui en séparait les terrains dangeureux !

Un combat attira son attention........... Un combattant à l’armure pesante, tentait de maintenir sa lance péniblement et sans succès pour la redresser, céda sans effort sous le coup de son adversaire, la lance dans le flanc pointant sous l’armure qui manque de se décrocher à moitié, et emportant avec elle le bois qui la fit s’écrouler à terre, après une raideur visible qui l’aida à s’affaler plus lourdement encore sur ce sol poussiéreux !

La chute fut rapide, entraînant un choc à la tête, laissant ce corps inerte… l’arbitre appelait à l’ordre les gens qui étaient de la famille sans doute, puis demandant une aide médicale, il s’avança rapidement afin de prévenir de ne pas bouger le corps sauf pour le trainer sur une planche, pour l’emmener dans la tente médicale…

Je vais chercher le médecin… mais pour la transporter au plus vite, veillez à la bouger le moins possible, sauf peut être en la faisant mener dans la tente sur un brancard !

Puis se tournant vers Yanci….

Pourriez vous venir avec le blessé afin de lui retirer son armure, mais cela auprès de ma maistresse, Donà Atirenna ?

La jeune femme acquiesça, cependant elle fit les gros yeux en lui faisant remarquer que le « combattant » était une combattante…

Le majordome confu, s’excusa tout en marchant vers la tente du médecin Atirenna, signifiant que sous un haume, tous ne pouvaient être reconnus !!!

[ Au bord de la lice ]

Le vicomte de Ravel, suivi de son fidèle intendant mais aussi écuyer pour l'occasion, arriva à pied au bord de la lice.
L'activité était à son comble.
Les pages étaient aux abords surveillant la lice, tendant les lances aux premiers jouteurs qui se présentaient pour les qualifications.
Beaucoup de participants étaient inconnus pour Jazon mais il savait qu'ils faisaient partie de la fine fleur de ce que comptait le royaume en jouteurs.

Il suivit avec attention les premières passes.
Pour la plupart, ces cavaliers possédaient une grande expérience. Cela se voyait dans leur attitude , leur position à cheval en approche et puis ce léger mouvement vers l'avant en baissant la lance, prêt à contrecarrer le choc de la lance adverse sur leur écu.

Jazon assista à de bien beaux affrontements.
Certains mordirent la poussière, d'autres restaient de justesse en selle.
Il resta très attentif, tentant de retenir les couleurs de ceux qui se qualifiaient. Ils seraient très certainement ses futurs adversaires.
Il se rappela de ce que lui disait son premier maitre d'équitation, un fermier éleveur de chevaux qui lui avait appris à monter à cheval quand il était gamin : "Jazon, tu apprendras autant en regardant les autres qu'en montant !"

Pfff, mais quelle idée stupide que d'avoir voulu représenter les couleurs de la famille. Sans doute la pire depuis... de toute sa vie, en fait. Il n'y connaissait rien et était bien trop petit comparé aux autres de son âge, car signalons qu'il était quand même très jeune par rapport à nombre de concurrents. Autant dire qu'en sus, la confiance en soi n'était pas au rendez-vous, autant que l'assurance.
Heureusement, grâce au Comte des lieux et à sa préceptrice, il avait pu dégoté au dernier moment mais à temps un destrier et une armure, en gros tout ce qu'il fallait pour jouter, vu que ça c'était décidé au dernier moment.

Le Baron qui pensait sans doute son adversaire plus âgé et aguerris, et sans doute aussi au moins orgueilleux que nombre de Dénéré, ne savait donc pas qu'il avait à faire à un très jeune homme, plutôt un adolescent encore, qui n'avait jamais manié de sa vie une quelconque arme ni porté d'armure, et qui possédait autant d'orgueil qu'un écureuil a de plumes.

Instant fatidique.

Tous deux sont à un bout de la lice, à s'observer de loin.

Les oriflammes se baissent, les deux concurrents se lancent.

Et puis, la douleur.

Lorsque la lance se brise sur son armure, plus que le choc lui-même, ce qui était porté comme une protection se plia et s'enfonça dans les cotes du jeune garçon. Projeté hors de la selle en arrière, le Breton chute sur le dos, et la douleur déjà bien présente au torse est décuplée, comme si l'on venait de lui broyer les cotes. D'ailleurs, ça devait pas être bien loin de la vérité. Son adversaire avait été fort et précis, autant dire que la blessure dans la même logique serait à la mesure du coup reçu.
Le souffle est court, la vision brouillée par les larmes de douleur qui font leur apparition. La bouche elle, est pâteuse, comme un goût de cuivre. Quelques efforts, mais Eoghan n'arrive pas à se lever, la douleur est encore trop présente. À chaque tentative, ses cotes semblaient vouloir transpercer sa chaire.

Comme s'il ne suffisait pas de se faire rétamer comme une bouse de vache et c'était peu dire, fallait-il en plus qu'il se rende ridicule en n'arrivant pas à se lever. Enfin ridicule, à ses yeux en tout cas.

Bon, que faire ? Parce qu'il n'allait pas attendre trente ans le temps que ça aille mieux pour réussir à se lever. Déjà, retirer le casque. Oui voilà, c'est bien mieux. Même si la vue n'est pas nette, le Dénéré-Dongena se sentait moins comme une boîte de conserve. Et puis comme ça, tout le monde pouvait se rendre compte qu'il n'était ni mort ni inconscient.

Et enfin, il lève le bras gauche et la main qui va avec, histoire de signifier que si on voulait bien l'aider, ça serait pas de refus. Parce que là, ça n'allait vraiment pas fort.

Agnès de Saint Just, avec un nom pareil, elle devait être qu’une grenouille de bénitier. Eusaias tout armuré et attendant son tour, son heure de gloire ou il fera manger la poussière à Sombernon, découvrit le visage de la grenouille. Teint pâle, chevelure noire et visage fin arborant les mimiques d’une bêcheuse suscitèrent encore plus l’intérêt du Balbuzard. A l’attention d’un de ses hommes de main.

Toi ! Vas trouver la dame de Saint Just et porte lui mes mots : « Madame, n’ayant pu que m’émerveiller de votre manière de chevaucher et de tenir lance, j’aimerai pourvoir m’entretenir avec vous afin que vous puissiez me montrer toutes vos subtilités en matière de joute. Je conçois que vous soyez fort prise, mais si vous acceptiez que nous nous entretenions sur le sujet, vous me trouver au meilleur endroit de ce lieu : Le campement Bourguignon. Respect et salutations. »

Eusaias tout sourire s’imaginait déjà entrain de claquer le fessier satiné de la grenouille. C’est pour cela qu’il ne pu retenir qu’un Baoum ! du duel impliquant Wolfar. Le Baron ayant fait son œuvre applaudit dans un retentissant « Magnifique !» alors qu’il n’avait rien vu. Les combats furent menés les uns après les autres sans attirer le regard du Baron de Digoine. Eusaias était plutôt occupé à chercher son messager dans la foule quand il fut invité à rejoindre la lice.

Ne le quittez pas des yeux monsieur le baron. Concentrez-vous sur l’impact ! Lui conseilla Hector.

Tu as raison Hector, on verra si la petite a toujours le menton haut et garde son air coincé quand elle sera passée entre mes mains.

Il répondait à côté ? Il n’en avait pas l’impression. Lors de la charge son regard passa de Sombernon à ah il est... Ce furent ses mots avant de quitter la selle de son cheval et de rouler dans la poussière.

Merde de merde et de re-merde.

Et l’autre qui le raillait.

Votre grâce, sachez que j’ai fait exprès de perdre ! La baronne de Cruzy-le-châtel me l’a demandé en y mettant toute sa force de persuasion. Elle niera de toute évidence, mais vous savez désormais la vérité. J’espère que votre victoire n’aura pas un gout amer.

Il rejoignit la sortie de la lice dans un :

- Toi pas un mot ! à Hector.
- Baronne vous pouvez me remercier. A Angélyque.
- Della, en toute amitié, je crois que j’ai besoin de faire passer un onguent sur certaines parties meurtries de mon dos et bas dos, même si le bas dos reste rebondi et ferme comme vous l’aimez. Notre amitié ferait elle que vous m'aidiez en me passant l'onguent ? Je vous laisserai profiter de la vue.Appuyé d’un sourire provocant

- Alors qu'à-t-elle dit ? à son messager de retour.

[Bord de la Lice]


Jason de son endroit regardait les joutes , beaux duels.

Pour l'instant tout ce déroulait selon les règles émises par les organisateurs

[Duel opposant Tsampa d'Eusebius, dame de la Vanoise, à Aramis, Vicomte de Saint-Priest]



Par Dieu qu'il fait chaud sous cette armure.
Sous son séant, la brune hérautique devine plus qu'elle ne sent son destrier s'agiter. C'est qu'elle le connait peu le bougre.
Cadeau... Et vous parlez d'un cadeau! Un monstre de muscle et de détermination, qui ne doit même pas se rendre compte qu'il a sur son dos une jeune femme en armure.
Il faudra qu'elle en parle à qui de droit ! Et voir si à l'occasion, elle ne pourrait pas en choisir un autre, plus... ou alors moins... enfin, un autre quoi!

Face à elle, le Vicomte de Saint Priest.
Elle l'a croisé dans le campement, mais ne lui a pas adressé la parole, timide elle est Tsampa. Drôle de manière de faire connaissance que de se lancer l'un contre l'autre au grand galop, avec pour seule envie celle de faire chuter l'autre...
Sous son heaume, dont il a baissé la visière, elle ne devine rien de son expression, mais elle sent son regard qui pèse sur elle.

Chacun en bout de lice, les oriflammes dans leur dos, Tsampa sait que son seul atout, outre la montagne équine entre ses cuisses, réside dans le soleil qui au vu de sa position, ne peut qu'éblouir son adversaire...

Respirer, surtout ne pas oublier de respirer.

Et c'est la charge, lance pointée vers son adversaire, les yeux fermés, dans un nuage de poussière elle se laisse emporter par son cheval et PAF! sa lance frappe l'écu du Vicomte.
Une espèce d'abominable vibration lui part du bras descend à ses orteils, et revient à son point de départ.

Elle ouvre les yeux, jette un oeil sur le jouteur en face d'elle.
Morbleu il est toujours en selle! Faut il donc encore recommencer?
Grimaçant dans la marmite qu'elle a sur la cruche, elle fait volter son destrier et prend place le long de la lice, face au soleil cette fois ci.
Sa seule chance devient maintenant son handicap.
Et quand la lance percute son armure et se brise dans un fracas horrible, Tsampa sent son cheval se dérober sous elle, ou alors c'est elle qui s'envole, elle ne sait, et c'est avec un bruit sourd qu'elle vient s'écraser sur le sable de la lice de Saint Omer.

Avant de se relever, elle teste une par une ses articulations, même les plus petites, et péniblement tente de se redresser mais peine perdue. Dans cet amas de tôle, elle est comme un cétacé échoué et reste clouée au sol, ne parvenant qu'à faire un signe de la main, prouvant que la belle n'est point morte et a ôter son heaume.

[Duel opposant Sa Mirifique bientôt presque mais néanmoins Infâme Grandeur, Agnès de Saint Just... et de Dublith - on choisit pas sa famille - vs Bel.Garath, seigneur d'un bled au nom imprononçable sans se planter à tous les coups.]



L'on s'était activé sévère sous la tente de la Maison Saint Just. La vicomtesse était des joutes éliminatoires, le harnois n'avait pas été porté depuis plus d'un an et l'on s'inquiétait tout de même de sa récente blessure contractée suite à la rencontre fâcheuse entre la Saint Just et un carreau d'arbalète poitevin.
Toutefois, après avoir été forcée de garder la chambre des semaines durant, l'impétueuse artésienne avait décidé de faire fi de la prudence - fidèle à un tempérament qui se voulait relativement belliqueux - et de participer aux joutes données chez sa suzeraine.
Qu'il en soit ainsi et au Très Hauct de décider si heureusement ou non.

Juchée sur sa monture, le heaume sous le bras, la mine concentrée, l'expression du visage sévère et hautaine comme à l'accoutumée, Agnès attendait en bord de lice que résonnent les cors ouvrant les joutes.
Le destin avait voulu que ce soit elle qui ouvre les duels. Et en l'honneur de ses suzerains, hôtes et organisateurs des festivités, son destrier portait couverture d'apparat aux couleurs d'Herlies, terres du Comté de Lille et elle avait passé tabard aux armes de la seigneurie par dessus l'armure étincelante. Seule concession, son écu peint aux armoiries familiales, sombre à la salamandre d'or.

A l'appel, elle entra sur la lice, effectuant son tour d'honneur, heaume toujours coincé sous le bras, s'arrêta un instant devant les tribunes pour saluer Leurs Grandeurs Cassel d'Ailhaud et prit enfin place à l'une des extrémités du champ clos.

L'on enfile le casque, la visière est abaissée, réduisant le champ de vision à quelques mètres. La lance est affermie dans le gantelet et au signal, le destrier est éperonné. La bête, bien dressée, suit la lice telle un guide et permet à la Saint Just de briser dès la première passe.

Son adversaire tient bien la selle puisqu'au demi tour effectué en bout de lice, elle s'aperçoit qu'il n'a pas chuté. Qu'à cela ne tienne ! Galvanisée par la première passe, la Bapaume s'élance à nouveau. Mais la cavale semble cette fois-ci avoir fait un écart, s'éloignant de la lice et les adversaires se manquent.

La troisième lance est plus rude. A l'instant où la lance du Seigneur d'Aunay-sous-Auneau touche son écu, la violence du choc la déséquilibre. Rester en selle n'est consenti qu'au prix d'un effort considérable, les cuisses serrant ferme les flancs de la monture, à en arracher un cri de douleur tant les muscles sont mis à dure épreuve.

Voilà de quoi décupler la pugnacité de la brune artésienne. Nouveau demi tour en bout de lice ponctué d'un soupir que personne ne peut entendre à part elle. Résolue, la môme Saint Just serre les dents, empoigne ferme la lance qu'elle espère être la dernière, le demi-trait s'élance, et l'on touche et brise. Victoire !

Calmer l'allure de la monture, retirer son heaume, faire demi tour et elle avise que son adversaire a chuté. Elle s'enquièt de sa santé, le salue avec déférence. Un adversaire retors, de ceux qui inspirent de fait le respect au petit coq de combat artésien.


Il était temps de laisser le champ libre aux autres jouteurs et Agnès voulait profiter du fait qu'elle n'ait pas chuté pour assister aux prochains duels. Elle s'apprêtait à suivre le défi opposant une vieille connaissance artésienne qu'elle espérait voir gagner lorsqu'un grouillot lui fit signe qu'il avait un message à lui délivrer. Elle écouta les premiers mots d'une oreille distraite, le regard concentré sur la lice, ne retenant pas une exclamation de joie lorsque la Dame de Mercatel fit chuter dès la première lance son adversaire. Le duel suivant opposait sa vassale Melina au Premier Secrétaire d'Etat. Agnès grimaça, oubliant un instant le messager et son message qui s'était perdu dans le vent. Tandis que l'on préparait à nouveau la lice, la Saint Just lui manda de répéter puisqu'elle n'avait rien suivit la première fois.

Aux paroles, d'abord un haussement de sourcil surpris et un discret sourire cynique esquissé. Tiens, un flatteur. Mais un flatteur qui devait savoir vivre, puisque qui disait Bourgogne disait vins de Bourgogne. Et il n'en fallait pas beaucoup plus pour attirer la Saint Just aussi surement que le miel attirait les mouches. Heureusement pour le Baron de Digoine, la vicomtesse répondit au message avant de voir sa vassale chuter, sinon il aurait eu fort à parier qu'il n'aurait jamais reçu de réponse.

L'homme de main bourguignon rapporta donc à peu de choses près les propos suivants à son maître :

Dites à vostre maistre que s'il lui sied de discuter joutes et duels, je m'y plie de bonne grasce pour peu qu'il y ai un excellent vin de Bourgogne propice à délier ma langue qui accompagne cette conversation.

Un instant de reflexion avant d'ajouter, le sourire s'étant fait carnassier.

Je me rendrai au campement bourguignon à la fin de ce tour et après le bain. Si d'aventure ton maître était de ceux qui n'ont pas de patience, qu'il me rejoigne donc aux étuves de Saint Omer. Mais pas sans vin, toutefois.

Dans toute organisation de joutes qui se respectait, il y avait une tente aux cuves. Bains bouillants aux huiles propices à détendre les membres endoloris. Réunissant dans les volutes de vapeurs, hommes et femmes venus prouver leur valeur sur la lice. Et s'il était un de ces petits plaisirs dont la saint Just ne voulait pas se passer, c'était bien celui-là. D'autant que le castel de Sainct Omer jouissait de sa propre salle des bains. Restait à espérer que le baron soit bien fait de sa personne.

Et de donner congé au grouillot d'un geste vague de la main pour se concentrer sur le duel de Melina.

La Broderie ? Je vais vous y coller à la broderie, puis si vous voulez j’ai mes braies à repriser.

Non mais, la Baronne se moquait de lui ? Les rôles s’inversaient ? Jamais ! Puis regardant le valet qui venait de délivrer son message

Elle a dit ça ? Les étuves ?

D’abord ravi puis déçu Eusaias grimaça. La Saint Just aux étuves, l’idée ne pouvait être qu’intéressante, mais la déception de savoir qu’elle n’avait rien d’un cul-coincé était bien là. Le Balbuzard était de ses hommes qui aimaient emmener les filles à la débauche et les hommes à la guerre. Nulle guerre de prévue, la grenouille était plutôt du genre sauterelle avec de longues jambes qu’elle devait lever à tour de bras. Il avait perdu contre Asdrubaelvect, non décidément rien n’allait comme prévu. Ceci dit, la Saint Just, n’était pas vilaine du tout et elle occuperait bien son temps.

Bien débarrassez moi de cette armure qui pue et qu’on me donne de quoi me changer. Préparez aussi une jarre de vin que vous laisserez dans ma tente avec deux hanaps et des draps propres, on ne sait jamais.

Regardant Della.

Voilà une belle entorse à notre amitié. Mais étant bon prince je ne vous en tiendrez pas rigueur. Oh, faites dire à Wolfar, que je l’encourage vivement à démolir sa Grace.

Œillade pour la dame de Railly avant de se diriger vers le campement. N’est pas dit qu’Eusaias se pliera aux invitations des dames, il se doit de décider toujours. Mais si la sauterelle montrait son museau, ou plutôt ses cuisses, il lui montrerait en retour qu’il tient plus de Charles Martel que de Pépin le bref.

Tout est allé très vite..

A peine les chevaux sont-ils lancés que déjà les lances s'affrontent..

Et le choc, sans violence excessive, mais sans retenir les coups..

La jeune femme est défaite..

Il fait virevolter sa monture, et en descend près d'elle..

"Dame, vous n'avez rien, j'espère?"

Puis s'adressant à son écuyer..

"Mande au médicastre de venir voir cette jeune femme, veux-tu"

Il se relève, elle n'a pas l'air en danger..

"Je suis votre serviteur, ma dame"

[Dans la lice: auprès de Mélina qui était tombé.]

Les voilà partis vers Melina... près d'elle une autre jeune femme, certainement celle qui s'occupe de son armure... l'une allongée inanimée et l"autre la suppliant de se réveiller, tel était le tableau que la médicastre et médecin trouva en les rejoignant sur les lieux...

Atirenna s'agenouillait près d'elle en regardant l'armure encore sur elle... il aurait été dangereux de la retirer sans qu'elle ne soit là, et en cela la jeune femme avait eu raison de patienter...

Bonjour... je suis médecin, veuillez m'aider je vous prie... il faut avant de retirer d'abord le plastron lentement... le heaume, le gantelet, les cubitières, et la côte de maille nous aviserons en voyant ce que nous dévoilera l'état de la blessure, après avoir retiré autant de matériel que nous pourrons !

Elle regardait Giacomo qui était tout près et lui fit signe de poser la besace à proximité, afin d'administrer en cas d'éveil de la jeune femme, quelque décoction calmante...

un morceau de lance dépassait d'entre deux morceaux de métal, son épaule était touchée, il s'agissait d'en estimer la gravité !!!

[Dans la lice, aux pieds d'Aramis]

Un bruit de cheval qui trotte vers elle.
Et s'il ne s'arrête pas? Aïe avec quel genre d'instrument on sort un héraut de sa coquille écrasée par un demi trait énorme?

A cette pensée elle tente encore une fois de se relever. Humpfff!
Pas moyen. Telle la tortue Caroline, elle gît sur le dos, et rougit de cette infamie sous son heaume.

Le cheval s'arrête et une voix lui parvient au travers de la ferraille.
Si tout à l'heure il lui semblait incongru de faire connaissance en se ruant l'un sur l'autre, là, la situation est encore pire!

"Dame, vous n'avez rien, j'espère?"

Sourire sous le heaume.
Rien, non... Rien de cassé, si ce n'est mon orgueil, mais cela se répare, non? Et il est probable qu'un jour je vous retrouve en lice et vous fasse mordre la poussière à votre tour!

"Je suis votre serviteur, ma dame"
La jeune femme déconfite relève la visière de son heaume, et le regarde.

Non, pas besoin, Messire. Mais si vous aviez l'amabilité de m'aider à me relever, je suis prête à vous pardonner de m'avoir fait perdre aux qualifications de mes premières joutes!

Alors qu'elle s'aprête à lui tendre la main pour qu'il laide à se hisser sur ses deux pieds, le médicastre arrive. une jeune femme qui semble tout à fait charmante.

C'est gentil de vous préocuper de moi, mais je crois que je n'ai rien de mal, pas de blessure, pas de douleurs suspectes... Non, juste pas de chance!

Et quand à vous, Vicomte, je compte sur vous pour aller loin dans ces joutes, pas que vous ne m'ayez fait perdre pour rien. J'avais promis de battre le Comte d'Ailhaud, puissiez vous le faire pour moi!

[auprès de Mélina]

Yanci avait presque oublier de respirer quand elle sentit sa cousine bouger a peine, puis semblait inconsciente à nouveau. Elle n'étais pas sure de ce qu'elle avait marmonner. Puis la médicastre arriva enfin. C'est avec un grand soulagement qu'elle obéit à sa demande.

Elle retira le deuxième gantelet, puis sans bouger la tête de Mel, avec attention, elle arriva a détacher son heaume et le retirer. Voir le visage de sa cousine la rassurait un peu, ayant encore le teint un peu rosé. Mais elle ne bougeait toujours pas, à ce moment précis.

- Elle a sembler bouger un peu, puis dans un délire elle marmonna quelques chose, je crois que c'était le nom de sa suzeraine, mais elle est retomber dans l'inconscience. Ce juste avant que vous arriviez.

Puis Yanci hésita à poursuivre un court instant. Elle enleva en premier la spalière droite, mais elle regarda en premier la médicastre pour être sure qu'elle était prête pour agir si la lance bougeait une fois la spalière enlevé. Avec douceur, elle essaya de retenir le bout de lance pendant qu'elle enlevait la spalière. mais malgré tout, le bout de lance bougea un peu ce qui fit réagir Mélina et Yanci eu que le temps de la retenir pour ne pas qu'elle fasse plus de dommage. Le bout était bien enfoncer dans l'épaule de Mélina. Une grimace à cette vu, Yanci avait mit sa deuxième main pour retenir Mel de bouger plus, la retenant au sol. Elle avait maintenant les yeux ouvert et elle fixait le vide. La pression des deux pièces de métaux ensembles avait servit de pression pour le bout de lance, cette pression maintenant retirer, la plaie commençais à saigner. Yanci s'adressa doucement mais fermement à sa cousine.

- Mélina bouge pas, je t'en prit.

Yanci ne savait de quoi parlait Mélina, ce fut elle qui avait demander à sa présence ici pour lui servir d'écuyer. Levant ses épaules pour signifier la chose à la médicastre un regard d'incompréhension, elle regarda ensuite Mélina.

- Mélina, tout vas bien et les enfants aussi. Ne t’inquiète donc pas et ne boude surtout pas... Mais tu sais ou tu te trouve?

Toujours la main sur son épaule, l'autre retenant le bout de lance, Yanci n'osait faire plus, et attendait qu'on lui donne instruction. Elle se voullait rassurante, mais la réaction de sa cousine l'effrayait un peu. Elle s'assura que Mélina ne se relèverait pas et prit une chance avec sa main qui la retenait pour commencer a détacher le plastron.

[auprès de Mélina]


La jeune femme agissait comme il se devait de faire en ces cas là... maintenant la pression sur la plaie pour éviter tout effusion de sang, et Ati l'aidait lentement à retirer le reste, afin de dégager au maximum la blessure...

Giacomo avait apporté des fioles préparées avec soin par Ati, elle prend parmi ses flacons... une décoction à base de mandragore, qu'elle dilue de deux gouttes dans un peu d'eau chaude apportée par Giacomo avec la besace... Puis avec la plus grande délicatesse et attention, elle tamponne un tissu et l'étale aussi doucement qu'elle pouvait le faire, l'effet est presque immédiat, endormant la plaie qui se voulait assez mal placée...

La médicastre prit du savon de marsiglia pour suppurer la blessure, retirant lentement les saletés qui se trouvaient sur et autour de l'ouverture à l'aide de petites pinces... et fait couler de l'eau tiède dessus pour libérer la plaie de toute impureté, dont le sang était encore retenu quelque peu par le bout de lance...

Atirenna se tourna vers Yanci...

Comment vous appelez vous ?

je suis contente que vous soyez là... votre présence est indispensable... parlez lui... ne la laissez pas sombrer... elle a besoin d'une voix familière et réconfortante... elle va délirer un peu, ne vous affolez pas... mais parlez lui...

Elle esquissa un sourire et continua de soigner la belle à demi consciente encore...
Puis elle prépare pour des Bains de lavages, compresses avec une infusion de millepertuis, aigremoine, gentiane, primevère, alchemille ou plantain... préparer aussi en infusion 2 à 3 tasses par jour : 5 parts d'arnica fleurs, 1 part de millepertuis, 1 part de pervenche.

vous devrez lui donner cela, je vais tout te noter... on va tenter de lui faire boire un peu maintenant ...ce afin de soulager l'éveil de la blessure, ainsi que ralentir l'hémorragie...

Le sang coulant plus lentement, la belle retira avec précaution le bout de métal qui était planté dans son épaule... ce fut une chose qui devait se faire avec beaucoup de soin et de rapidité, même si elle avait d'abord prit son temps avant...

Le métal sortit, la plaie béante, macculée de sang, était impressionnante pour quelqu'un qui n'en avait pas l'habitude... cependant le savon de marsiglia était encore là pour suppurer l'intérieur des chaires...

Tout va bien rassurez vous... parlez lui encore et toujours... ne cessez de la rassurer, et rassurez vous, cela va aller maintenant !

Le fil de soie dans une aiguille incurvée et voilà qu'elle retrouvait la joie de son ancier métier de tisserand, recousant avec minutie les chairs bien serrées, ne laissant pas d'espace afin de ne laisser qu'une cicatrice qui mettrait longtemps avant de se fermer, et qui sans aucun doute, lui laisserait une marque à vie sur cette belle épaule fine et féminine !

Ensuite elle applique La feuille de plantain broyée qui déposée sur une plaie arrête le saignement et facilite la cicatrisation. Giacomo sans attendre apporte des bandages propres au médecin, qui commence à recouvrir la blessure en maintenant fermement les points sans compresser le sang qui se devait de circuler normalement afin de ne pas nécroser la plaie...

Elle regarde Yanci en souriant...

Voilà jeune fille ! demandez à quelques brancardiers de l'emmener dans la tente médicale, ou encore si vous le souhaitez, dans la votre, mais il vous faudra la surveiller... ^^

[mélina soigner...]

Yanci souria difficilement, mais elle repris sur elle même, pour Mélina.

Comment vous appelez vous ?

- Yanci! Et dame Mélina est ma cousine.

je suis contente que vous soyez là... votre présence est indispensable... parlez lui... ne la laissez pas sombrer... elle a besoin d'une voix familière et réconfortante... elle va délirer un peu, ne vous affolez pas... mais parlez lui...


Ce commentaire la rendit reconnaissante. Elle ne laisserait pas sa cousine ainsi, même si sont aversion pour le sang était fort, les liens familiaux l'était plus.Puis suivant les conseils de celle-ci, et aussi pour changer le mal de place, elle regarda droit dans les yeux sa cousine.

- Les enfants sont à l'hostel, mais si tu le veux je peux envoyer pigeon pour les faire venir. Rassure toi, reste calme et tout ira bien.

Heureusement que la médicastre l'aidait car aillant tenu la lance, elle n'avait qu'une main pour tout détacher. Elle en avait vu des blessure, mais de loin, elle arrivait à ne pas trop y pensée, mais la, sa cousine. .. Elle qui venait de partir dans ses pensées, elle revint vers sa cousine qui semblait vouloir dormir à nouveau.

- Ho non ma chère, tu restes ici, avec moi. Je n'ai pas fait tout ce chemin pour te voir me laisser en plant à cette joute que je t'avais supplier de pas faire. Aller, réveille ma belle.

vous devrez lui donner cela, je vais tout te noter... on va tenter de lui faire boire un peu maintenant ...ce afin de soulager l'éveil de la blessure, ainsi que ralentir l'hémorragie...

Yanci avait acquiesce a ces recommandations. s'était retourner pour essayer de ne pas voir la médicastre à l’œuvre, surtout lorsqu'elle retira le bout de lance. Le sang, c'était pas pour elle mais une plaie ouverte ainsi, encore moins.

Tout va bien rassurez vous... parlez lui encore et toujours... ne cessez de la rassurer, et rassurez vous, cela va aller maintenant !

Elle soupira de soulagement.

- Tu m'as fait une de ces peurs, tu as décider de jouter malgré la fin de ta convalescence récente, il fallait pas ma chère cousine , mais heureusement tu es entre bonne main. Je sais je te ferai des remontrance plus tard. Je ne les oublierai pas en tout cas.

Mélina semblait s'abreuver de ses paroles, bien qu'elle ne répondait pas. Elle poursuivi alors son discourt, pour la garder réveiller. Yanci lui souriait en lui parlant, et utilisait un ton de plus en plus calme et rassurant.

- D’ailleurs les enfants t’ont fait une surprise, ils tenaient à ce que leurs cadeaux te soient remis après les joutes, mais je peux bien enfreindre cela et te les donner plus tôt.

Voilà jeune fille ! demandez à quelques brancardiers de l'emmener dans la tente médicale, ou encore si vous le souhaitez, dans la votre, mais il vous faudra la surveiller... ^^

Ce tournant vers la médicastre, elle sourit timidement.

- Si cela ne vous dérange pas trop dame, j'aimerais mieux qu'elle soit dans la tente médicale, elle viens tout juste de sortir d'une longue convalescence, et avait déjà encore des douleurs au ventre. Je resterai par contre à son chevet mais cela me rassurerait. Dois-je la garder encore éveiller longtemps?

Puis elle demanda aux personnes présente.

- Puis-je avoir de l'aide pour la transporter je vous prit?

Yanci se prépara a aider en transportant toutes les pièces d'armure enlever.Avec l'aide de bon samaritain, mélina arriva enfin à la tente médicale.

[Près de Mélina]

La jeune femme se tourna vers Giacomo et Richard afin de les prier de l'aider à transporter la blessée !



Le bel étalon italien, toujours prêt à rendre service allait répondre oui, quand il entendit un cri et vit partir sa maistresse en trombes vers...... un autre blessé !

Il demanda à deux pages de transporter la belle en faisant attention de ne pas l'achever !

Veuillez m'excuser mais je vais assister ma maitresse, ne vous inquiétez de rien, les gens ici présents sont les serviteurs de la Vicomtesse et ils savent prendre soin des blessés... Vicky vous recevra sous la tente et ceux ci savent où elle se trouve !

Suivant Richard et Ati, courant de toutes parts, servant et assurant comme à son habitude chaque ordre donné, le majordome épuisé, sentait le poids des années lui voler son souffle !

Il n'était pourtant pas si vieux, cependant, il n'était partisant d'aucun effort physique, sauf celui de satisfaire les belles femmes qu'il parvenait à croiser et charmer de son bel accent italien et son allure d'étalon superbe !

L'accent ? oui l'accent s'était quelque peu estompé avec le temps passé dans le domaine, quelques bonnes âmes avaient prit soin de l'aider à manier la langue, à défaut de dégourdir son agilité à courir en tous lieux... même s'il aurait aimé réconforter une ou deux damoiselles dans la tristesse !

bref ! il était au service d'Atirenna et en cela il se devait de rester sérieux... enfin... à l'occasion !

Arrivé devant le blessé qui agitait son bras pour saluer la jeune femme au regard azur comme le ciel par une journée ensoleillée... devant laquelle il resta un instant sans voix... il se tourna d'un coup en reprenant ses esprits devant sa maistresse conseillant au jouteur de s'allonger, et se préparait à sortir ce qu'il fallait, après l'avoir aidé à retirer plastron et ce qui gênait aux soins de la blessure en question !

[En bordure de la lice, joutant contre elle-même]

Les battements furieux de son petit coeur de mère paniquée s'apaisent légèrement, alors qu'enfin l'on porte assistance à Eoghan.

Elle se maudit, elle se hait de n'avoir pas davantage de connaissances en ovatie, cette science des plantes et des remèdes attirante et en grande partie inconnue d'elle, qu'elle n'a, à son grand désespoir, guère le temps d'acquérir. En cet instant, pourtant, elle souhaite être Diancecht lui même, afin de soulager son fils du mal qui le cloue au sol.

L'avait-on remarquée alors qu'elle avait bondi sur ses pieds quand Eoghan, lui, faisait le parcours inverse? Il lui a semblé que la dame désormais agenouillée près de son rejeton avait noté son trouble, bien que silencieux, et le soucis qu'elle se faisait pour ce jeune jouteur aux cheveux d'or.

Elle se retourne vers Mumia. Ses yeux, partagés entre les honneurs dus à leurs hôtes et ses impulsions familiales, vont des joutes à son fils ainé. Il lui adresse un regard, repérant sans mal sa rousse épouse, puis semble se rassurer, sachant qu'elle veille à la prise en charge de leur synthèse à tous deux.

Une main sur la rambarde la séparant du sable de la lice, elle ne voit plus les joutes, focalisée sur le patient breton, impatiemment...
Quand pourra-t-elle enfin l'approcher sans aucun risque pour sa fierté ?

Lou, Lou, mais dis moi rappelle moi donc qui a jouté contre son Excellence Argael ???
J'ai comme qui dirait un doute là sur le nom ....
Ne serait-ce pas une certaine Mélina ????


ma si marraine elle s'appelle Mélina et même que ça n'était une amie de ma moman

il regarda sa marraine et sans attendre quoi que se soit d'autre il partis en courant bousculant tout le monde pour se diriger vers la tente infirmerie prendre des nouvelles de Mélina.

[Dans les tribunes.]

ma si marraine elle s'appelle Mélina et même que ça n'était une amie de ma moman

Ombeline regarda son fillio toute estourbie. Pas possible, Mélinaaaaaaaa. Elle vit soudainement Killian courir comme un lapin, bousculant au passage Jehanne qui prenait elle aussi la poudre d'escampette. La jeune femme se tourna vers Lou.

Lou, faut que j'aille m'en quérir de suite de ses nouvelles !!!
C'est une amie de longue date.
Je t'en avais parlé, je ne sais si tu souviens, on a repris des échanges épistolaires toutes deux depuis le début du printemps ... Elle était partie dans le sud ... Parbleu, deux ans que je ne l'ai vu et elle est ici !!!
Lou, pressons-nous, elle est peut-être en plus gravement blessée.

Avant de se sauver comme une voleuse, elle mira Lndil.

Lndil, je eu désolé de te laisser en plan ainsi ... viens avec nous, si tu le souhaites, ou l'on se retrouve après ? Nefi, ne doit pas être bien loin du terrain avec son armure. Fais comme tu le souhaites ...

C'est donc avec inquiétude qu'elle prit le bras de son compagnon et la main de son fils pour filer à la suite de son fillio, direction la tente d'infirmerie.

Vous devriez vous allonger cher Messire... non que je veuille vous mettre au lit, mais cela empêchera votre blessure de s'ouvrir d'avantage et de là même de saigner plus encore !

Eoghan entendit à peine les paroles, un peu étourdit. Cependant, la jeune femme eut la bonne idée de lui retirer son plastron et l'attirail.
Soulagé, il perdit cependant conscience, surtout choqué par la douleur et le fait qu'il ait un peu perdu de sang, bien que ce n'était pas très grave.

Je me nomme Atirenna, et je suis médecin ! j'aurais aimé faire votre connaissance autrement, mais il semble que l'endroit ne s'y prête pas ! ^^ je suis désolée de vous imposer la position allongée... mais elle sera indispensable pour que nous puissions voir et soigner votre plaie !

Ces paroles là étaient incompréhensibles aux oreilles du jeune jouteur qui perdait conscience. D'ailleurs, il ne se réveillerait que quelques minutes plus tard, en la tente médicale de la médicastre.

[Après la joute d'Eoghan ]

Elle etendît les mots de sa chère Ati et s'empressa d'aller demander l'aide de la maison de Saint Priest.

Lndil, je eu désolé de te laisser en plan ainsi ... viens avec nous, si tu le souhaites, ou l'on se retrouve après ? Nefi, ne doit pas être bien loin du terrain avec son armure. Fais comme tu le souhaites ...
Ne réfléchissant pas 2 secondes et se relevant.
Je viens avec... Mélina est une très ancienne amie... j'aurai voulu la rencontrer dans d autre circonstance mais nulles doutes que cela lui fera tout de même plaisir.

Il sourit.

"Grand merci,Dame Tsampa, et je tenterai, oui."

Il se préparait à son prochain combat, lorsqu'il vit Deedlitt fendre la foule en tous sens.

Il se dirige vers elle.

"Ma chère, vous me semblez fort agitée!
Puis-je vous aider en quoi que ce soit?"

Personne ne semblait l'appeler et la belle se dirigea vers la tente médicale... elle espérait juste que cela ne deviendrait pas une bousculade de blessés, comme il s'en fut à Amboise.

Amboise............. que de souvenirs.... Un ami parmi tant d'autres... des visages reconnus... le Prince... son fils... les duels... elle secoua la tête pour revenir à la réalité, manquant de ne pas voir l'arbre devant elle qui risquait de frapper son front par son inadvertance !

Un soupir et la voilà replongée dans ses pensées... comment s'appelait déjà ??? .... hum hum !! oui Juju... elle l'avait approché... il avait été courtois et gratifiant ! et son fils.... Nicolas ? Di Jiuliani.... ??? peut être ! il avait été charmant même en son état comateux ! Ati se mit à sourire en y repensant !!! Une dernière profonde inspiration et la voilà dans la tente...

En effet Vicomte, je me dirigeais vers vos tentes. Je demande l'aide de votre médicastre pour prester main forte à la mienne !
Nous avons deux blessés, dont une blessée grave, je doute qu'Atirenna aussi douée soit-elle ait le don d'ubiquité. Aussi il nous faut des renforts.

La petite troupe s'était rendue dans les tribunes afin d'assister au tourt préliminaire de Nefi.

Il rigolait de voir son ange tout excitée.

Les questions fusaient de toute part.

Oui, oui, je me souviens, un nom qui finit par o.

Oui je sais qu'il est musclé ton Argael, j'étais là lorsqu'il était torse nu dans la tente de Brune.

Euh.....une mélanie de Fanchemont ou Franchimont si j'ai bien compris.

Nefi fut expéditive tandis que la nommée Mélanie semblait avoir morflé. Lou fut assez surpris d'apprendre qu'il s'agissait d'une amie de la mère de Killian.

Lou, faut que j'aille m'en quérir de suite de ses nouvelles !!!
C'est une amie de longue date.
Je t'en avais parlé, je ne sais si tu souviens, on a repris des échanges épistolaires toutes deux depuis le début du printemps ... Elle était partie dans le sud ... Parbleu, deux ans que je ne l'ai vu et elle est ici !!!
Lou, pressons-nous, elle est peut-être en plus gravement blessée.

Oui, oui, on y va, on y va.

C'est amoureusement qu'il se rendit avec elle vers la tente où se touvait son amie......