gnia
[On attrape pas les mouches avec du vinaigre, mais attraperai-t-on les sauterelles avec du Nuits Saint Geroges ?]
Elle s'était laissée guider au travers du campement bourguignon pour en atteindre le coeur, la tente qui était au camp ce qu'était une grand salle dans un castel. Le baron babillait, faisant montre de ce que la Saint Just avait cru déjà deviner à la lecture du mot, il la flattait, probablement dans l'espoir qu'elle lui octroie ses faveurs. De fait, elle ne releva pas les petits sous-entendus qu'il se plaisait à distiller et lui renvoyait sourire poli quoique matiné parfois d'une moue goguenarde.
Le messire de Blanc-Combaz n'était pourtant pas trop mal tourné de sa personne mais il en fallait un peu plus que cela pour susciter l'intérêt d'Agnès. D'autant que sans grande expérience, elle n'entendait en sus rien au jeu subtil de la séduction.
Elle était ainsi faite. Ceux qui l'avaient eue l'avaient prise. Ceux qui avaient demandé, tâtonné, marché sur des oeufs s'étaient vu éconduire.
Elle prit place, tentant d'humer l'odeur du vin tandis qu'un valet faisait office d'échanson. Levant ensuite son verre à l'adresse du Baron de Digoine, elle répondit à sa question.
Je ne connais malheureusement ni le domaine de Nuits ni même la Bourgogne si ce n'est au travers de ce que m'en raconte mon vassal qui s'y est établi et des tonnelets de vins issus de ses vignes qu'il me fait parvenir. Messire Puylaurens des Auteux. Je ne sais si vous connaissez...
N'y tenant plus, elle trempa les lèvres dans le liquide couleur sang savourant avec délice ses nuances et surtout l'idée de s'en enivrer. Car s'il était une passion voire un vice auquel la Saint Just s'adonnait sans se faire prier c'était bien le vin.
Toutefois n'étant pas en terrain connu, il convenait de se montrer prudente et de ne point trop tendre à l'excès, ce qui était loin d'être gagné dès lors qu'il s'agissait du pêché mignon de la vicomtesse.
Elle s'était laissée guider au travers du campement bourguignon pour en atteindre le coeur, la tente qui était au camp ce qu'était une grand salle dans un castel. Le baron babillait, faisant montre de ce que la Saint Just avait cru déjà deviner à la lecture du mot, il la flattait, probablement dans l'espoir qu'elle lui octroie ses faveurs. De fait, elle ne releva pas les petits sous-entendus qu'il se plaisait à distiller et lui renvoyait sourire poli quoique matiné parfois d'une moue goguenarde.
Le messire de Blanc-Combaz n'était pourtant pas trop mal tourné de sa personne mais il en fallait un peu plus que cela pour susciter l'intérêt d'Agnès. D'autant que sans grande expérience, elle n'entendait en sus rien au jeu subtil de la séduction.
Elle était ainsi faite. Ceux qui l'avaient eue l'avaient prise. Ceux qui avaient demandé, tâtonné, marché sur des oeufs s'étaient vu éconduire.
Elle prit place, tentant d'humer l'odeur du vin tandis qu'un valet faisait office d'échanson. Levant ensuite son verre à l'adresse du Baron de Digoine, elle répondit à sa question.
Je ne connais malheureusement ni le domaine de Nuits ni même la Bourgogne si ce n'est au travers de ce que m'en raconte mon vassal qui s'y est établi et des tonnelets de vins issus de ses vignes qu'il me fait parvenir. Messire Puylaurens des Auteux. Je ne sais si vous connaissez...
N'y tenant plus, elle trempa les lèvres dans le liquide couleur sang savourant avec délice ses nuances et surtout l'idée de s'en enivrer. Car s'il était une passion voire un vice auquel la Saint Just s'adonnait sans se faire prier c'était bien le vin.
Toutefois n'étant pas en terrain connu, il convenait de se montrer prudente et de ne point trop tendre à l'excès, ce qui était loin d'être gagné dès lors qu'il s'agissait du pêché mignon de la vicomtesse.
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