[RP] quand la frustation est au rendez-vous

Ombeline

Ombeline chercha son fils dans le domaine, et l'appela sans cesse, le cherchant de plus en plus inquiète. Sa voix ne trouvait que l'écho du silence... Elle interrompit ses recherches, réfléchissant où ce dernier pouvait bien se trouver ... Il lui ressemblait beaucoup ... Où elle irait, elle si elle était au plus mal ? Songeuse, l'image des tombes du père et du beau père de son fils apparurent en ses pensées ... Oui, c'était évident, pourquoi n'y ai-je pas songé plutôt ? Elle leva les yeux au ciel, de ne point avoir tilter de suite, et se hâta de rejoindre le grand chêne. Elle le retrouve là, endormi sur les tombes glacées.

Ployant le genou, elle le prit délicatement, caressant son visage et déposa un baiser sur sa joue. Le pauvre était glacé, d'ici qu'il attrape un mal. Elle le frotta doucement dans le dos afin de le réchauffer. Une fois qu'il fut bien cramponné, la mère quitta prestement les lieux pour l'emmener dans sa chambre (celle de nathy), au chaud.

Sur le chemin, elle put entendre quelques sanglots et des baragouinements desquels elle comprit : j'veux pas, j'veux qu'il parte la haut, j'veux pas. Son cœur se serra à nouveau, elle comprit fort bien à quoi le petit faisait allusion. Les yeux rougis, elle le dévêtit et le coucha. Elle resta quelques instants auprès de lui, gardant sa main dans la sienne, puis, rassurée de le voir reprendre des couleurs et dormir plus paisiblement, elle alla s'occuper du second loustik pour le coucher lui aussi dans son propre lit. Les gestes furent à l'identique que pour son fils. Les enfants avaient rejoint chacun leur chambre, elle retourna dans la sienne où Lou dormait encore tout comme Rufus. La scène aurait pu être amusante dans un tout autre contexte. Elle posa une main sur le front du blessé, pas de fièvre ... C'était rassurant. Elle laissa les deux hommes et repartit en son bureau afin de rédiger une missive à Sylvine et Choupette afin de les rassurer et de stopper les recherches ... avec toutes ces derniers rebondissements, Rufus n'avait pu aller au village les prévenir.

Citation:

Domaine d'Ytres,

Chère Sylvine,

Petit mot pour te rassurer, Killian a été retrouvé. Il est sain et sauf et dort en ce moment même où je t'écris cette note. Je te remercie beaucoup pour l'aide apportée, ainsi que tout ceux qui t'ont accompagné, notamment Choupette.

Mon fillio s'en sortira avec quelques bleus, et tout cela ne sera que de vieux souvenirs dans quelques temps et vous le reverrez bientôt en taverne faire le Jacques.

Lou par contre, a été blessé dans une échauffourée, je te rassure de suite, ça va du moins, la visite d'un médicastre ne sera pas inutile. Si tu veux passer demain ou les jours suivants, n'hésite pas, comme tu le sais ma porte t'es ouverte ainsi que pour Choupette. Je te raconterai l'histoire tout en détails.

A bientôt.
Amicalement.
Ombeline

Citation:

Domaine d'Ytres,

Chère Choupette,

Lou a retrouvé Killian. Je te raconte pas en détails les circonstances, bien trop long, on se reverra sous peu pour cela en ta taverne. Killian est sain et sauf, avec quelques bleus de plus. Il se repose en ce moment même où je t'écris. Je te remercie beaucoup pour l'aide apportée, ainsi que les personnes qui t'ont accompagné.

Lou par contre, a été blessé dans une échauffourée, la visite d'un médicastre ne sera pas inutile, même si j'ai exécuté les premiers soins. Si tu souhaites venir, n'hésite pas...peut-être même avec Sylvine.

A bientôt.
Amicalement.
Ombeline

Les missive furent scellées. Elle les confia à deux pigeons du domaine, puis retourna voir Lou.

***

Quelques jours plus tard ...

Les jours suivant se ressemblèrent. La Vicomtesse resta auprès des enfants et de Lou, prodiguant soins et paroles rassurantes à chacun, enfin paroles surtout entendus par les enfants qui eux avaient repris plus vite du poil de la bête. Nathy avait retrouvé presque le sourire mais tout comme Killian, il ne cessa de quérir des nouvelles de leur chef chef Lou. La jeune femme tâcha de ne délaisser aucun des trois et remercia le ciel de ne plus avoir le poids des responsabilités sur ses épaules pouvant ainsi vaquer comme elle l'entendait. Lou resta comateux plusieurs jours, bredouillant parfois quelques paroles mais en rien compréhensible. Elle le veilla toutes les nuits sous les marmonnements de Rufus qui avait décidé de veiller aussi une partie des nuits.

Elle était dans la chambre de Killian, avec son fils papotant tout en étalant un onguent sur la gambette du fillio pour ses bleus quand la voix de Lou retentit. Elle mit quelques minutes à réaliser que c'était lui qui braillait ainsi ...

Et bien, je crois que nostre grand blessé a délaissé Morphée ... Allons donc le voir de ce pas. Reboutonne bien ton col, Nathy, et toi, Killian file toi un coup de peigne que tu n'es pas l'air de t'être coiffé avec un râteau.

Elle s'essuya les mains, se leva et suivi les deux garnements qui avaient déjà pris de l'avance .... détallant comme des lapins faisant fi de ses demandes.

Oh, mais attendez moi, il ne va pas se sauver !!!!

Elle passa rapidement dans la salle d'eau, prendre un verre d'eau fraîche puis arriva devant la porte déjà grande ouverte par les garnements. Elle prêta l'oreille aux dires des chenapans, et resta là hésitante à entrer. Finalement elle vérifia prestement sa mise, et oui coquette tout de même, petit coup de main dans ses cheveux laissés en liberté et pénétra dans la chambre avec son verre d'eau en main.

Les enfants, laissez le donc respirer voyons !!!
C'est un grand blessé, hein^^

Elle s'assit à son tour au bord du lit et lui tendit le verre d'eau.

Voilà, voila l'eau fraîche mon beau seigneur.
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--Nathy

Nathy racontait avec plaisir sa journée à sa mère et son comparse alors qu'elle soignait ce dernier d'un truc aux herbes qui ne sentait guère la violette. Berk berk berk ...

J'AI SOIFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF......

C'est Louuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Et bien, je crois que nostre grand blessé a délaissé Morphée ... Allons donc le voir de ce pas. Reboutonne bien ton col, Nathy, et toi, Killian file toi un coup de peigne que tu n'es pas l'air de t'être coiffé avec un râteau.

Froncement du nez, il n'écouta rien et fila comme un lapin voir le chef chef Lou. Il débarqua à fond de train dans la chambre de sa mère où se reposait le chef, tout en entendant au loin sa mère crier.

Oh, mais attendez moi, il ne va pas se sauver !!!!

Bondissant comme un cabri sur le lit, il fonça dans les bras du blessé qui grimaça légèrement.

Louuuuuuuuuuuuuuuuuu

Olalaala, j'ai eu peur, t'as drôlement dormi .... comme la princesse au bois dormant, dis donc, dis t'étais un prince dormant toua ? Dis ?
En tout cas, t'as mis du temps à t' réveiller, hein, dis ?
T'étais drôlement fatigué dis ?
Pourtant, m'am est souvent venue te voir et pis, dis, j'ai bien vu qu'elle t'a bisouillé des fois, un peu comme nous quand elle nous bisouille et pas toujours comme nous.
Et pis dis, elle a dormi même avec toi la nuit parce que tu gigotais beaucoup. Dis tu faisais des cauchemars ? Dis, t'as vu le croque mitaine ? Dis, alors t'es comme le prince, dis ?

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Leportel62

Louuuuuuuuuuuuuuuuuu

Olalaala, j'ai eu peur, t'as drôlement dormi .... comme la princesse au bois dormant, dis donc, dis t'étais un prince dormant toua ? Dis ?
En tout cas, t'as mis du temps à t' réveiller, hein, dis ?
T'étais drôlement fatigué dis ?
Pourtant, m'am est souvent venue te voir et pis, dis, j'ai bien vu qu'elle t'a bisouillé des fois, un peu comme nous quand elle nous bisouille et pas toujours comme nous.
Et pis dis, elle a dormi même avec toi la nuit parce que tu gigotais beaucoup. Dis tu faisais des cauchemars ? Dis, t'as vu le croque mitaine ? Dis, alors t'es comme le prince, dis ?

Les enfants, laissez le donc respirer voyons !!!
C'est un grand blessé, hein^^

Elle s'assit à son tour au bord du lit et lui tendit le verre d'eau.

Voilà, voila l'eau fraîche mon beau seigneur.

Ouch, un ouragan venait d'atterrir dans le lit lui arrachant un léger rictus.
Il prit le verre qu'il descendit d'une traite.

Merci. J''avais la gorge complétement désséchée.
Hum, j'ai dormi tant que ça? Un prince charmant, euh....non je ne crois pas.
Fatigué, je ne sais pas mais épuisé, oui.
Ah! ta maman me bisouillait pas comme à vous. Hum, étrange et dommage, je n'ai rien senti. Il faudra qu'elle me remontre comment elle faisait.
Oh! elle a dormi avec moi. Elle est vraiment trés gentille alors. J'ignore si j'ai bougé beaucoup. Des cauchemards, hum....oui pleins; je voyais un normand qui vous courrez aprés et qui voulait vous couper la tête. Mais le normand.......vous n'avez pas besoin de savoir ce qu'il lui est arrivé.
J'ai vu un ange aussi. Il avait les traits de ta maman et il est toujours resté prés de moi.
Par contre, pas vu de croque mitaine. Ca n'existe pas donc difficile d'en voir.
Non Nathy, je ne suis pas un prince, je suis lou, tout simplement.

Il regarda Omby, lui sourit et lui prit sa main.

Et toi ça va bien......
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Ombeline

Ses yeux remplis d'angoisse et d'amour étaient rivés sur lui. Elle l'observa boire et répondre à son fils. Ses paroles la firent rougir bien malgré elle. Cachant ses joues rosies d'une main, elle ne sut où porter de nouveau son regard pour ne point perdre pied et rester imperturbable devant les jeunes garnements. Un frisson la parcourut quand sa main rejoignit la sienne et elle ne put que river de nouveau son regard vers lui.

Et toi ça va bien......

Le visage de la jeune femme s'illumina et sa voix devint toute tendresse en prononçant son prénom.

Lou ...

Courte hésitation avant de reprendre ... Sa gorge se serra. Des larmes lui montèrent aux yeux. Le visage d'Ombeline se contracta tandis qu'elle luttait pour retenir ses larmes ... échange silencieux de regard ...

Tu m'as euuu enfin tu euu nous a fait peur ... ne recommence plus cela, je t'en prie pour l'amour du ciel !!!
Plus de prises de risque pareil.
Killian m'a tout raconté ...

dit-elle émue, laissant échapper malgré tout une larme ...

Lou

Oh Lou .... lui dit-elle d'une voix étouffée avant d'écarter tendrement les mèches qui recouvraient le visage de Lou. Elle frôla de ses lèvres sa tête puis se blottit contre lui à peine une minute. Elle recula prestement, en se souvenant de la présence des enfants à leurs côtés. Elle le pinça gentiment soufflant d'un air légèrement plus enjoué.

m'suis fais un sang d'encre, espèce de maroufff.
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Leportel62

M'suis fais un sang d'encre, espèce de maroufff.

Hey, ce n'est pas de ma faute si ce normand n'a pas voulu être ami avec moi. Il a dû me prendre pour un tronc d'arbre.

Lou essaya de se lever afin de se dégourdir un peu les gambettes mais la douleur le fit rester sous les couettes.

Arf.....nom de diou, ça fait encore mal.

(Quelques jous aprés)

Pendant quelques jours, toute la famille était aux petits soins pour lui. Même le grognon de service était gentil. Les forces lui revenaient rapidement.
Omby était plein de tendresse avec lui. Il aurait tant aimé pouvoir la serrer dans ses bras quand les enfants étaient présents. Mais, ils était encore un peu gêné vis à vis du fiston et du fillot. Il fallait qu'il s'attende à une multitude de questions en ce qui concerne la relation de la belle et la bête.

Ce matin là, lorsqu'il ouvrit les yeux, le soleil envahissait déjà la chambre.
Il se leva ne ressentant qu'une légère gêne au niveau du ventre.
Il se dirigea vers la fenêtre, l'ouvrit et respira profondément l'air pur.
Il prit ses affaires soignement rangées et les revêtit
Il sortit de la chambre et chercha les autres membres de la famille.

ALLEZ LA BLEUSAILLE, AU RAPPORT. IL Y A DU BOULOT QUI NOUS ATTEND.......
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--Nathy

Nathy sentait bien qu'il se tramait un truc dans l'air. Il le voyait bien, quand il épiait en cachette le duo. Sa mère papouillait le chef chef lou ... un peu différemment de lui, avait-il noté, et certainement cela, qui faisait que le chef chef reprenait des forces plus vite. Pas que ça l'embêtait, au contraire, il était bien content que Lou aille mieux mais bon, c'était sa mère quand même, sa m'am à lui ... Il se renfrognant songea à ses prières au Très Haut ... et se reprit, avait promis, ça aussi ça avait du y faire ... Il devait s'y faire même si c'était bizarre tout ça. Alors qu'il jouait dans sa chambre avec sa flopée de soldats de bois, il entendit l'appel du chef chef.

ALLEZ LA BLEUSAILLE, AU RAPPORT. IL Y A DU BOULOT QUI NOUS ATTEND.......

Il déboula dans le couloir donnant sur la chambre du chef, les cheveux hirsutes, le souffle court.

Bleuzaille Nathy, au rapport, chef chef Lou !!!

Plus malade, dis, chef ? T'es tout guéris, dis ?
C'est reparti dis ?
L'on va s'amuser comme avant, dis ?

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quand la frustation est au rendez-vous

Killian

ce RP a débuter en taverne à Bertincourt et concerne donc les personnes qui était présente mais tout le monde peux se raccrocher si vous trouvez quelque chose pour tant que sa reste cohérent

Killian suite a la dispute avec sa marraine en taverne décida de partir, il pris du pain dans les réserves de Choupette les fourra dans son petit sac. Il fit promettre a cette dernière de bien s'occuper de son chaton Duenn qu'il venait de recevoir pour ses 6 ans par une autre petite fille.

Killian sortis de la taverne passa devant le manoir et cria :

Marraine t'a etre messante, t'a pas m'aimer vraiment alors ben tu sera tranquille za part.

et il partis en courant vers la Normandie, au bout d'une trentaine de minutes il était fatigués il faisait nuit noire, il décida donc de s'arrêter là. Les bruits de la nuit lui faisait peur il se lova donc dans le creux d'un tronc d'arbres pensant être en sécurité et la fatigue domina la peur.
Il fit un cauchemar dans lequel loulou qui lui posait des questions auxquels il répondait tout naturellement et a chaque réponse sa marraine lui donnait une gifle.
Au petit matin il mangea un morceaux de pain et s'enfonça dans les bois vers je ne sais ou. Ou allez que faire ? Son papa ? Certainement pas, il était trop occuper puis c'était en voulant le copier qu'Ombeline c'était fâchée quand il lui avait mis la main aux fesses. Et sa moman ? Il aimerait bien la rejoindre mais il ne savait pas comment. Il erra ainsi plusieurs heure jusqu'à ce que son ventre lu dise" stop mange"

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Choupette

Hier était un grand jour pour Killian, c'était son anniversaire.
Mais, killian était comment dire, un peu déchaîné et il avait tenu des propos toute la soirée qui avait légèrement énervée sa marraine.

Il ne tenait pas en place, après avoir voulu monter sur le toit, il était même tombé et c'était cassé le doigt.
Le cumul des sottises de Killian avait poussé Ombeline à le disputer.

Chou avait vu killian se faufiler dans la cuisine, elle pensait qu'il avait été se servir un verre de lait .

Au moment de partir, il lui avait demandé de s'occuper de son chaton Duenn,
Chou avait accepté, sachant qu'Ombeline n'était pas ravie de ramener cette boule de poils chez elle.

Mais ce matin, en arrivant en taverne, elle se rendit compte que le petit Killian, lui avait chipé du pain.

Pourquoi a-t-il fait cela ? Il ne meurt pas de faim ce petit !
Pff !! Petit chenapan. Je dois en parler à sa marraine

Ombeline

[Soirée mouvementée en taverne ...]

Cela faisait quelques semaines que la Vicomtesse faisait grise mine. A force de patience et de tenacité, Lou l'avait décidé de prendre l'air et de profiter de la bourgade et de ses tavernes, au lieu de rester sans cesse enfermer au manoir ou au castel d'Arras.

Bref, depuis quelques soirs, grâce à ce dernier et les convives forts sympathiques, elle avait réussi à se dérider un peu même si ses pensées sombres étaient toujours là. Elle était bien trop à fleur de peau ces temps-ci, elle l'avait enfin reconnu. Un mot, une allusion pouvait faire resurgir ses peines, ses inquiétudes, sa lassitude aussi... qui plus est sa santé n'était guère folichonne ... ses vertiges et nausées revenaient malgré qu'elle avait repris les décoctions proposées par son amie médicastre. Son épaule la lançait encore, arggg maudites joutes, maudit Tonnerre ... M'enfin, ainsi en était la vie, avec son lot de mauvais côtés ...

Cette soirée là en taverne, avait particulièrement divertissante. Les hommes faisaient les fanfarons glissant leurs blagues tendancieuses. Tout se déroulait au mieux, les tracasseries bien loin de la jeune femme jusqu'à ce que son fillio remette sur le tapis un sujet qui s'il l'avait laissé sourire dans un premier temps, là, l'idée fixe de ce galopin commençait à prendre trop d'ampleur. Ces histoires de graine et de ventre, et comment faire un n'enfant voir un cousin ... grgrr ... Un bébé n'était point d'actualité et encore moins avec ses charges et pis flûte, elle avait le droit de choisir après tout, pas un garnement qui allait décidé pour elle et avec qui elle devait le faire. Arggg, les mouflets, vl'a pourquoi un seul lui avait suffit en fait ...

Après sermonnage aux latrines entre le fillio et la marraine, elle pensait le sujet clos. Que nenni !!! vl'a ty pas qu'il avait trouvé un allié de taille avec Lou, qui entrait avec un plaisir non dissimulé dans le jeu du garnement. De surcroit, le voilà lui enseignant comment draguer et égarer les paluches sur les dames. Diabolo ne disait mot mais semblait point contredire Lou à ce sujet. Grumph les hommes, les hommes, songea-t-elle.

La mimine du garçonnet sur son propre séant puis sur la poitrine de Jehanne fut la goutte de trop. Esclandre en taverne, coups de cravache fendant les airs, refus de prendre la bestiole à poil au manoir pour la peine, claquement de porte ... La marraine avait confié son fillio dans les mains de Lou, après tout, il lui avait appris toutes ses bêtises qu'il gère la suite le temps qu'elle aille prendre l'air et calmer son courroux.

[Quelques heures plus tard dans la soirée, au domaine d'Ytres ...]

La Vicomtesse était rentrée et faisait les cents pas devant l'âtre. Point de nouvelle du fillio....

Aussi têtu que ses parents celui-là, arggg, il avait vraiment de qui tenir. Et que six ans, là, ça promet pour l'avenir !
Bon, il doit sans doute dormir chez Choupette ce soir avec la bestiole à poil offerte par camille.

En songeant à la bête, elle repensa à un détail d'importance. Elle devait en toucher deux mots à Rufus. Elle connaissait sa réticence pour les chats et ses crises d'urticaire quand il en touchait. La venue du chaton devait être discutaillée avec tact. D'avance, elle savait que cela ne serait point une mince affaire. Brefle, là n'était pas le sujet mais plutôt ...

Mais que font-ils bon sang de bonsoir, tous deux. Nathy est déjà au lit depuis belle lurette. J'espère qu'il ne lui apprend pas encore des sottises !!! A ces deux là !!!

Marmonnements de la jeune femme et reprise de sa marche devant l'âtre. Elle finit par se poser dans la bergère et s'assoupir.

edit : spacio temporel rajouté
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Choupette

Chou arriva devant le manoir avec le chaton Duenn

Dame Ombeline, Dame Ombeline !

Voyant Ombeline arriver, Chou fait une belle révérence

Je m'excuse de vous déranger, de si bon matin.
Vous allez m'en vouloir pour si peu de choses
Mais sachez que votre filleul Killian m'a heu... emprunté du pain dans ma réserve.

Chou rougit

J'adore killian, c'est un gamin mignon, mais j'ai vraiment été déçue de découvrir son acte.
Ce petit homme à tout de même la chance de vous avoir et je doute que son ventre crie famine !
J'espère que vous me comprenez. Et je m'excuse encore de vous avoir importuné

Chou sourit à Dame Ombeline

Il est parti hier soir de la taverne, en me confiant son chaton. Je venais lui ramener.

Stella...

[Au Domaine de Brucamps à la tombée de la nuit]

JOHANNAAAAAAAAA !!!!!!!!! JOHANNAAAAAAAA !!!!!!

Voilà que la Stellou se mettait à hurler le nom de sa fille dans la Cour du Domaine... Mais où était-elle passée ??? Encore un coup qu'elle faisait à Gudulle la Mini Pestouille sauf que là, elles devaient partir en direction de la Normandie pour Le rejoindre et le ramener en Artois... Elle en avait parlé brièvement à son Amiralou mais n'en avait dit guère plus... Elle lui faisait une surprise et pas n'importe quelle surprise... Elle allait lui présenter un homme qui comptait beaucoup pour elle... Et qu'elle avait choisit pour... Devenir son Parrain...

Enfin bref, après cinq bonnes minutes à s'égosiller la gorge, la Demoiselle ajouta :

SI DANS UNE MINUTE PAS DE JOHANNA EN VUE JE PARS SANS ELLE !!!

A cet instant voilà t'y pas une petite Damoiselle, joliment vêtue qui faisait surface... D'où sortait-elle aucune idée... Une chose était sûre, c'était qu'elle avait de sacrées cachettes...

Petit baiser sur le front et la Casaviecchi lui murmura :

Tu te rappelles où on va hein ? On va chercher mon futur parrain... Je crois qu'il a une fille en plus... Tu ne te sentiras pas seule du tout comme ça... Tu as dis au revoir à notre Pégasou ?

Elle jeta un coup d'oeil au Palefrenier qui apportait le deuxième Pégasou et Eclair sellés... Et oui envie d'une ballade à cheval avec sa fille et un bon exercice pour en faire une bonne cavalière comme sa mère...

Regard sur sa Petite et hop elle l'aida à grimper sur le mini destrier... Une fois qu'elle était en place, Stella enfourcha à son tour son cavale et hop toutes deux partirent en direction de Dieppe...

[La route sera longue, très longue avec un poney pour monture]

Et voilà nos deux Blondinettes parties en expédition vers le Duché le plus nul du Royaume... La Normandie... Lieu où quoi qu'il arrive, Normands et Etrangers se font poutrer à longueur d'année...
Misères... Elle espérait qu'à elles, il n'arriverait rien... Puis, elle connaissait deux ou trois normands, avec un peu de chance elle réussirait à obtenir un LP dans la journée et son parrain lui en ferait part par pigeon...

Elles en avaient pour une bonne journée et demie de route... C'est que Stella ne voulait pas épuiser le petit poney qui n'avait pas l'habitude de faire de si longs trajets... Puis sa Princesse allait avoir besoin de repos, dans la nuit elle s'arrêterait dans une Auberge du coin... Il devait bien y avoir ça sur la route entre Bertin et Dieppe...

Après trois bonnes heures de chevauchée, l'Etoile s'arrêta et descendit de son fidèle compagnon... Elle aida sa Puce à descendre et lui dit :

Tu t'éloignes pas Johanna hein... Il fait nuit et j'ai ni envie qu'il t'arrive quelque chose, ni envie de te perdre... On fait reposer les chevaux une petite demie heure et on repars à la recherche d'une Auberge pour passer la nuit...
Je vais écrire une missive à Pégasou pour lui dire que tout se passe bien pour l'instant et que demain vers midi nous seront à Dieppe... Enfin, si tout va bien de cette façon...

Elle la regarda et s'en alla trouver un tronc d'arbre confortable non loin du petit monde et commença à rédiger sa missive en jetant un coup d'oeil de temps à autre sur sa Tornade Blonde...

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Ombeline

[Le lendemain, au domaine d'Ytres ...]

La Vicomtesse avait sombré dans les bras de Morphée devant l'âtre. Un claquement de porte la fit réveiller avec sursaut.

AHHHH , qu'est-ce ???

Parbleu, quel réveil... qui plus est, elle avait froid et était toute courbaturée d'avoir dormi ici ... Rien ne valait un bon lit, marmonna-t-elle. Elle se leva, mira l'âtre éteint, personne ne l'avait réactivé ... Bizarre les enfants n'étaient pas encore debout. Des pas se rapprochèrent en direction de la pièce. Elle passa machinalement sa main dans sa chevelure détachée et porta son attention vers la porte, se souvenant des évènements de la veille.

Sans doute Rufus qui rentrait de sa nuit d'ivresse, depuis quelques temps, il errait comme une âme en peine. Bon, peut-être encore trop tôt pour aborder avec lui la question du chaton de son fillio. Elle se dirigea vers la porte quand elle reconnut avec surprise la silhouette dans l'encadrement de celle-ci.

Lou ??? J' me suis endormie au salon. Hum ...

Hésitations ... mordillement de la lèvre supérieure ...

T'es seul ? Les enfants sont encore au lit ?
J'vous ai point entendu rentré hier avec Killian. J'espère qu'il s'est calmé.

Elle le mira étonnée de son silence.

Lou ???

De l'extérieur des cris l'appelant retentirent ...

Dame Ombeline, Dame Ombeline !

Qui est-ce ? J'ai pas entendu sonné ... Rufus a du laissé les grilles ouvertes ... Lou ???

Froncement de sourcils ... plissement de nez ...

Lou, Killian est bien rentré avec toi ?
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Leportel62

(Le veille, en taverne)

La soirée était exquise, les choppes s'entrechoquaient et se vidaient rapidement. Chou ne chômait pas.

Le grand sujet de la soirée, lancé par killian, comment cette fameuse graine allait dans le ventre de sa marraine. Lou en remettait une couche à chaque fois avec la façon de draguer les femmes.

Les rires résonnaient dans la taverne mais la main aux fesses de la marraine, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Claquement de porte, voilà la noblesse qui se fait la malle. Arf......pas le même humour que nous ces nobliots.

La bonne humeur retomba d'un coup.

Killian se trouvait prés de choupette et il crut comprendre qu'il allait passer la nuit à la taverne avec choupette et son chat.

C'est donc l'esprit tranquille qu'il quitta les lieux pour essayer de retrouver la noble envolée.

(Au cours de la nuit)

Coups de neuneuilles rufusiens à droite, à gauche, Pfffffffffffff disparue la donzelle.

Et puis zut, au diable la comtesse pleines de vices. Lou décida de se rendre vers le lac pour aller pêcher un peu, ça lui changerait les idées. Cela l'énerva rapidement et s'est nu qu'il alla faire quelques mouvements dans le lac légérement éclairait par la lune.
Peu de temps aprés, il ramena la barque et décida qu'il était enfin temps de rentrer vers le domaine.

(Retour et arrivée au domaine)

Arf.....encore une raison de la maudire ce soir, il devait marcher; Tonnerre se remettait doucement. Il savait en lui même que ce n'était pas de sa faute mais bon il fallait bien que quelqu'un porte le chapeau.
Il arriva enfin devant les grilles qui, chose surprenante, était restée ouverte. Hum, il n'avait pas vu le vieux débridé depuis un bout de temps mais il devait se passer quelque chose pour qu'il néglige à ce point son travail. De plus, il y a bien longtemps qu'il ne l'avait taquiné.

Il monta au salon et sans bien s'en rendre compte, il claqua la porte. Il fut tout surpris de voir Omby se réveiller en ces lieux.

La Vicomtesse avait sombré dans les bras de Morphée devant l'âtre.

AHHHH , qu'est-ce ???

Lou ??? J' me suis endormie au salon. Hum ...

Hésitations ... mordillement de la lèvre supérieure ...

T'es seul ? Les enfants sont encore au lit ?
J'vous ai point entendu rentré hier avec Killian. J'espère qu'il s'est calmé.

Le grand vide, un moment de silence qui parut une éternité. Bah!!!!Quelle question idiote se pensa-t'il

Lou ???

De l'extérieur des cris retentirent ...

Dame Ombeline, Dame Ombeline !

Qui est-ce ? J'ai pas entendu sonné ... Rufus a dû laisser les grilles ouvertes ... Lou ???

Froncement de sourcils ... plissement de nez ...

Lou, Killian est bien rentré avec toi ?

Non, il est resté avec choupette.

Il accompagna la dame des lieux jusqu'à Choupette et se sentit anéanti en entendant son récit.

Il cogita rapidement. Killian aurait-il fait une fugue. Qu'il en voulait à sa marraine, il comprenait mais pas à lui. Aurait il mal compris lorsqu'il avait cru entendre qu'il allait passer la nuit à la taverne avec son chat.

Lou était assez proche de Killian et il pense qu'il l'aimait bien aussi. Il essaya de se rémémorer un mot, une phrase qui puisse lui donner une information sur la destination du fillot.
Il avait évoqué sa mére mais bon. Une phrase lui revint en mémoire quand il avait dit à Killian que l'on pouvait voir les étoiles de n'importe quel endroit.

Je prends ton cheval, enfin celui sans nom, étant donné que le mien est blessé dit-il méchamment.

Se dirigeant vers les écuries, il se retourna une dernière fois vers Omby :

de ta faute ça, si tu n'étais pas partie en claquant la porte, Killian serait encore là. Pfffffffffffffff

Arrivé aux écuries, il réconforta un peu Tonnerre et prépara le cheval sans nom.

Où aller? Le mot étoile lui revenait sans cesse en tête. En plus, Mascotte qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Avant de partir, instinctivement, il fila vers les cabanes aux aigles.

Non de diou, je comprends mieux. Désolé, Mascotte, j'ai besoin de toi. Il l'attrapa et le fixa sur son épaule.

Allez, en route vers les étoiles......
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Ombeline

[ Domaine d'Ytres]

Non, il est resté avec choupette.

Bon ...

Elle n'aimait pas trop qu'il découche mais bon, il avait pris l'habitude de vivre seul ... bien trop jeune pour cela ... Tout pour lui donner des rides plus rapide ... Arff, les enfants, les enfants ... Elle secoua la tête et prit la direction du hall pour sortir et allait dans la cour, Lou sur les talons. Elle reconnut la femme qui venait de l'appeler. Choupette, la tavernière de la veille. Ah, elle venait ramener Killian à la maison, songea-t-elle toute rassurée de la voir. C'est donc le sourire aux lèvres qu'elle vint à sa rencontre.

Je m'excuse de vous déranger, de si bon matin.
Vous allez m'en vouloir pour si peu de choses
Mais sachez que votre filleul Killian m'a heu... emprunté du pain dans ma réserve.

Son sourire s'effaça bien vite. Rooo, le fripon, Choupette l'héberge gentiment pour la nuit et il lui chaparde des quignons de pains comme s'il n'avait rien à manger ici. Elle bougonna intérieurement tout en cherchant le garnement de six ans des yeux.

J'adore killian, c'est un gamin mignon, mais j'ai vraiment été déçue de découvrir son acte.
Ce petit homme à tout de même la chance de vous avoir et je doute que son ventre crie famine !
J'espère que vous me comprenez. Et je m'excuse encore de vous avoir importuné
Il est parti hier soir de la taverne, en me confiant son chaton. Je venais lui ramener.

Plus la dame parlait, plus son visage se décomposait. Elle s'accrocha machinalement au bras de Lou ... puis décocha enfin quelques paroles ...

Et bien, euu, j' vous rembourserai le larcin, promis. Il ne pensait pas mal, j'en suis certaine mais eu ... enfin comment dire ... Il n'est donc pas avec vous alors ??? Je eu je enfin, je le croyais rester avec vous, cette nuit avec le chaton ... Parbleu, Lou, lou, il s'est sauvé .... Killian s'est sauvé encore ... Dieu sait où il est passé !!!

Elle se tourna vers Lou.

Je prends ton cheval, enfin celui sans nom, étant donné que le mien est blessé

dit-il si méchamment, qu'elle en eut un noeud à l'estomac et resta les bras ballants, médusée. Elle le suivit du regard prendre la direction des écuries, y entrer puis en ressortir et filer tout en lui jetant de nouveaux reproches. Il se disputait de temps à autre mais là, son regard ... Quelle idiote, elle était, voilà toujours sur les nerfs et elle loupait encore tout ... Elle n'avait rien vu venir et s'était énervée de suite...

de ta faute ça, si tu n'étais pas partie en claquant la porte, Killian serait encore là. Pfffffffffffffff

Elle se tourna vers Choupette qui était encore là, et se mit à parler avec moult émotions.

J'pensais pas qu'il se serait sauvé ... j' pensais pas ... vais prendre soin de sa chaton, confiez le moi ... Ohh Choupette, croyez-vous qu'il va le retrouver ? Où a-t-il pu bien aller ??? A cet âge, tout est encore dangereux ... mon dieu, mon dieu .... Arfff, il est vraiment temps que je sois disponible rien que pour eux que de courir par mont et par vent pour le comté. Mon dieu, faîte qu'il le retrouve, j' me pardonnerai pas s'il lui arrivait malheur ... Il a beau être terrible, je l'aime cet enfant ... Oui, j' l'aime autant que mon propre fils Nathy... Oh, si vous saviez, Choupette ...

Son visage ruissela soudain de larmes. Les disputes, les débats houleux, la fatigue, la lassitude, et ses tracas de santé ajoutés à cette nouvelle inquiétude mirent à mal son masque de marbre qu'elle s'efforçait de garder depuis temps de jours ...
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Killian

[Quelques part entre Bertincourt et Dieppe.]

Killian continua a marcher il avait dormis pourtant le jour se levait a peine, quel heure était-il, ou était-il? Il s'assit et regarda en l'air ...bah on voyait pas grand chose avec tout ses arbres. Il resta là assis a contempler les animaux qui s'approchaient craintifs mais curieux. Il aurait aimé jouer avec mais il savait qu'au moindre mouvement ils fuiraient tous.

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Johanna.

[Au domaine de Pegasou ... quand la nuit tombe, la fillette fait la belle]

La journée avait était assez mouvementée, quoi surtout pour Bidulle comme aimer l'appeler sa mère.
Johanna, pestouille débutante sur les traces de sa mère, avait fait tourner en bourrique sa nourrice la faisant courir d'un bout à l'autre du domaine, se roulant dans l'herbe mouillée, se jetant dans le foin des écuries, bref Gudulle avait lâchée prise et était rentrée dans la demeure, presque familiale.
Et alors même que la nourrice, enfin si on peut appeler ça comme ça se faisait littéralement engueuler, la blondinette c'était hissait au premier étage, avait enfilée, bien difficilement il faut l'avouer, sa plus belle tenue, et était redescendu aussi silencieusement qu'à l'aller, si bien que personne, ne savait où elle se trouver.

Bref, un tour au potager, les genoux à terre, et bien évidemment la robe par la même occasion, la fillette fait la belle, s'amusant seule, quoi avec ses légumes et ses mini instruments.

Et puis bien évidemment c'est toujours quand on s'amuse que les grands viennent semer la zizanie.... alors ben elle a pas le choix, elle laisse tomber son potager quand la grande blonde lui crie que elle part sans elle !
Ah ça non pas popotib, pas question ....

Rapliquant illico presto, la petite blonde tend donc à la grande blonde son petit front pour une grand baiser.
Sourire aux lèvres et après avoir embrasser le Pégasou à deux jambes, la mini étoile, fini par monter sur le Pégasou à quatre pattes avec l'aide de sa mère.

En route Pégasou, hu, hu ...

Et le poney se lance .... au pas !
Mouai ben pas gagné, je vous le dis moi.

[Chemin faisant, quand une étoile se bat contre le vent, ou que sa voix menace de déclencher une tempête]

Un bâton à la main, qu'elle a chipper à un arbre au bord du chemin, la Johanna, qui suit l'exemple de sa maman, se bat contre le vent. Oui, un bâton pour une épée, quelque chose d'invisible comme adversaire, et le tour est joué, la gamine elle fait pas chier sa mère pendant ce temps là ... enfin jusqu'à qu'elle se commence à chanter ... et là ... ben c'est un peu le drame, parce que là, personne ne pourra le nier, la petite ben c'est sa mère tout crachée !
A base de chansons dirons nous, enfantines, la blondinette parcours encore quelques mètres ... et alors que le ciel s'assombrit .... ben non c'est pas à cause de sa voix, mais simplement parce que la nuit s'installe, enfin plus qu'au départ mais moins que plus tard, la pestouille descend de sa monture et file jouer sans vraiment tenir compte des objections de sa mère !

Un grimpage d'arbre par là, une roulade par ci, et bientôt les deux Casaviecchi se remettent en route ... direction l'auberge, parce que quand il fait tout noir .... c'est l'heure !

Un diner tout prêt d'un feu, un tavernier quelque peu mal aimable et la gamine, elle continue ... ça ne fera que la onzième fois !

Dis m'amn, pourquoi qu'on va zes les normands? tu dis touzours qu'sont mézants, mais z'ai était zage moi... ze veux pas puni... hein dis m'man

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Stella...

[En route vers une Auberge de passage... A croire que les proprios et leurs Taverniers ne savent que râler...]

La demie heure passa tranquillement... L'Etoile avait perdue des yeux sa Petite mais bon, elle l'entendait et c'était ça le plus important... Sifflement pour faire rappliquer sa Colombe, elle attacha la lettre à l'aide d'un ruban rouge à sa petite patte et la laissa voler en direction de Brucamps...
Une fois ses affaires rangées, elle appela :

JOHANNAAAA !!! Allez descends de la haut et te casses rien... On va aller se chercher un endroit pour dormir...

Bon elle avait beau dire que c'était à la Mini Blondinette de se reposer, la Belle Blonde en avait tout autant besoin... Peut être même plus que sa fille... Mais chut... Faut pas le dire...

Bref, toutes deux remontèrent sur leur canasson et prirent la route tranquillement... Fallait croire que la Mini Choupette était fatiguée... Ben quoi... Brasser de l'air en se prenant pour un Chevalier c'était du sport toussa... Mais en attendant, elle avait eut la paix et puis elle savait qu'elle était là, surtout quand elle chantait... Là en revanche, le calme plat... Fallait que la Pestouille se retourne de temps à autre pour veiller à se que sa Douce soit encore sur sa monture... Quoi que une chute, Stella l'aurait entendue ou du moins aurait entendu sa Fille hurler...
Elle avait de la voix la Damoiselle, et pour sûre elle en aurait plus que sa génitrice dans les années à venir...

C'est en ralentissement le pas, qu'elle aperçut au loin de la lumière... Enfin, elle allait pouvoir manger et s'allonger... Et oui le bidou de la Stellou commençait à hurler famine... Pis celui de sa fille ne devait pas en être loin non plus...
C'est donc après avoir attaché les chevaux près de l'abreuvoir et des feuillages, qu'elles entrèrent... A sa non surprise, un vieux tout rabougri vint à leur rencontre... Encore un aimable celui là... M'enfin bon tant qu'il faisait son travail, la Casaviecchi s'en foutait royalement...
Elle lui donna une bourse remplit d'écus, prit Johanna dans ses bras et commanda de quoi manger un bout... Jambon sec, pain, lait et biscuits leur avait été apporté... C'est tout en grignotant qu'elle écouta sa fille...

M'enfin ma Puce... T'es pas punie... Je t'ai expliqué pourquoi on va là-bas... On va chercher mon futur parrain... Je sais que ces foutus normands n'ont rien pour plaire mais bon... Pas le choix... Quand faut y aller, ben faut y aller... Enfin... Ça dépend pour quoi hein ?

Elle espérait que sa Princesse ne retienne pas l'expression "Quand faut y aller, ben faut y aller" car la Stellou redoutait le pire avec cette phrase...
Bon réflexion de blonde pour changer de sujet, elle lui dit :

On va aller se reposer ma Puce, on a encore de la route demain et faut se lever tôt...

Elle lui prit les derniers biscuits qui restaient pour manger dans la chambre et tenant sa fille de l'autre main, elle l'emmena à l'étage...

[Un réveil difficile... Ben ouai quand on est habitué à dormir comme une marmotte en se disant qu'au réveil ya rien à faire...]

Les premier rayons de soleil vinrent éclaircir la pièce... Stella se réveilla et c'est après s'être arrangée (ben ouai ya pas le confort d'un Château là) qu'elle réveilla sa Mini Etoile...
Ha ben oui elle ronchonnait aussi mais la Stellou avait plus d'un tour dans son sac :

Allez ma Puce, debout... Faut qu'on y aille là... Puis Pégasou et Eclair nous attendent tu sais... Ils ont dormi dehors dans le froid eux... Une bonne ballade leur fera du bien et les réchauffera... Puis t'as du lui manquer à Pégasou... Allez vite, on descend les rejoindre...

En moins de temps qu'il fallait, elles étaient toutes les deux dehors... C'est qu'elle y tenait la Tornade Blonde à son destrier... Et Stella ben savait en jouer... Pas bête pour une blonde la Demoiselle... Enfin... c'était toute une éducation que d'être une Peste et une Chieuse... Mais elle en était fière et était fière de sa Fille qui prenait le même chemin...

Regard amusé sur cette dernière qui essayait de monter toute seule sur le poney, et la Maman vint l'aider...

A son tour elle monta sur son cheval et elle repartirent pour une cavalcade de quelques heures...

Dieppe n'était plus très loin... Voilà que les Demoiselles quittaient le sentier pour s'enfoncer un peu plus dans la forêt... (Ben faut croire que les Normands sont forts pour le poutrage mais débiles pour la construction d'un setier) Regard sur sa Puce qui combattait les moucherons avec son morceau de bois, elle lui dit :

Il y a un bout de clairière la bas, j'entends un petit coulis d'eau, on va y faire un bref arrêt et ensuite on ne s'arrête plus jusqu'en Normandie...

Voilà une nouvelle qui réjouissait la fillette... Elle allait pouvoir se dégourdir les gambettes et cueillir des fleurs... Heu... Non... C'est pas Johanna qui va aller cueillir des fleurs... C'était plus du genre, grimper au arbres, chasser les papillons, creuser un peu partout à la recherche d'un éventuel trésor... 'Fin bref, tout ce qui n'avait de rapport avec la petite fille modèle de nobliotte...

C'est en arrivant sur le tapis d'herbe verte, qu'elle posa pied à terre et qu'elle posa sa fille au sol...

Allez file mais tu t'éloignes pas trop... Imagine que tu tombes face à un méchant Normand^^

Elle aimait lui faire peur, mais bon la petite perdait pas le nord... Quoi qu'il arrivait sa Mère irait la sauver... Quoi que... (

)

En attendant la Stellou s'assit, jambes croisées près des canassons, et se laissa bercer par le coulis de l'eau et les bruits terribles que faisait sa Fille...

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Choupette

Chou était plantée là devant Ombeline.

Elle avait trouvé les propos de Sir Leportel bien dur vis-à-vis d'Ombeline
de ta faute ça, si tu n'étais pas partie en claquant la porte, Killian serait encore là. Pfffffffffffffff
Au lieu de consoler sa douce, il s'était énervé.

Elle écoutait Ombeline et ne savait quoi faire.
J'pensais pas qu'il se serait sauvé ... j' pensais pas ... vais prendre soin de sa chaton, confiez le moi ... Ohh Choupette, croyez-vous qu'il va le retrouver ? Où a-t-il pu bien aller ??? A cet âge, tout est encore dangereux ... mon dieu, mon dieu .... Arfff, il est vraiment temps que je sois disponible rien que pour eux que de courir par mont et par vent pour le comté. Mon dieu, faîte qu'il le retrouve, j' me pardonnerai pas s'il lui arrivait malheur ... Il a beau être terrible, je l'aime cet enfant ... Oui, j' l'aime autant que mon propre fils Nathy... Oh, si vous saviez, Choupette

Elle-même était effrayée de savoir ce petit garçon seul dans la nature.
Elle tenta tout de même de réconforter Ombeline

Ne vous inquiétez pas Dame votre Lou il va vite le retrouver, Killian est très mûr pour son âge, il ne va rien lui arriver, ne vous rendez pas responsable, il ne doit pas être loin, nous le savons que vous aimez ce petit garçon.

Chou débitait ses paroles, sans être elle-même persuadée, que Killian ne risquait rien.

Elle prit doucement Ombeline dans ses bras et la réconforta

Ne pleurez pas Dame, je vous en prie, nous allons chercher Killian.

Elle lui sortit un beau mouchoir brodé

Séchez vos larmes, vous allez inquiéter votre fils Nathy.

Je vais de suite retourner en taverne et avertir mes amis, nous allons fouiller chaque coin de Bertincourt.

Johanna.

[Quand le plus beau des trésors s'appelle Killian...]

Ce matin là, alors que sa mère lui parlait de Pégasou qui avait dormi dehors, la Johanna avait croqué dans un des biscuits de la veille tout en émergeant, bien difficilement, de sa, trop courte, nuit de sommeil.
Après s'être préparée et avoir avalé un grand verre de lait frais, la blonde et sa blondinette c'étaient mises en route.

Toujours un bâton dans la main, que cette fois ci elle avait piqué à un autre arbre, la mini pestouille continuer de battre le vent ou plutôt les moucherons, normands, obligés! En même temps y a rien d'autre à faire hein! Et puis elle préfère s'imaginer en pleine bataille que de se dire qu'elle va chez les normands !

Quand faut y aller, ben faut y aller .... ben oui mais non, parce que non quoi ! C'est quand même des normands, et sa m'man ben elle arrête pas de dire du mal d'eux, alors la gamine elle comprend pas bien pourquoi se serait pas "Quand faut y aller, on y va pas !".

Bref, à force de soupirs, de batailles contre le terrible dragon, la fillette est vite épuisée, et c'est tout sourire qu'elle accueil la pause dans la forêt. Et là, secret d'enfants, une fois qu'elle met pied à terre, elle retrouve sa force.
Cadre idyllique !
Une forêt, une clairière, un ruisseau, des hautes herbes et des fleurs, des cachettes en veux tu en voilà ... s'impose donc à l'esprit de la petite étoile ... une chasse au trésor !

Chipant un bout de parchemin à sa mère, et sous son regard attendrie.... ou pas ... la Johanna se met à griffonner, un plan.... ou pas. Déposant plume et encrier tout prêt de Stella, la Casaviecchi en herbe se lance à la poursuite de méchants, des gentils, de sorcières et de magiciens, bref du trésor !
Bien évidemment, après la remarque quelques peu vilaines de sa mère, Johanna à tendance à lancer des regards à sa mère... sait on jamais qu'un vilain normand arrive, et puis au bout d'un moment, plus rien de compte, enfin si une chose ....

La z'est la rivière ....

Tournant la "carte" dans tous les sens, la gamine cherche une signification aux dessins quelque peu abstraits qu'elle avait fait.

Alors z'est par là normalement...

Et la voilà qui part, remontant, ou descendant le petit cours d'eau qui traverse la clairière. Bien sur, elle arrive bien vite à s'enfoncer dans la forêt en suivant un papillon.

Le papillon z'est la mazicienne, zui zur !

Sautant d'une rive à l'autre, grimpant sur les roches qui bordent le ruisseau, la jeune fille, continue son périple, quand soudain, elle voit au loin .... un normand !
Immobile, comme jamais elle ne l'était, elle hésite .... aller voir ou retourner auprès de sa mère ? Question idiote, parce que c'est une gamine, et qu'elle est blonde alors elle avance en direction de ce qu'elle croit être un méchant normand, laissant tomber sa carte au passage.
Discrètement, silencieusement, elle continue et soudain ....

Han mais z'ai cru que t'étais un normand !
Et pi qu'est ze que tu fize là toi ?!

Grand sourire, la pestouille princesse amoureuse de son prince, grimpe avec bien des difficultés sur le petit rocher. Posant ses fesses tout près de celle de Killian, elle dépose un bisous sur la joue de son ami, amour ... au choix, lui offrant son plus beau sourire.

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--Gwendoline.

Juchée sur sa mule, elle trouva enfin le domaine qu'elle cherchait.

Elle avait pris soin de porter sa plus belle robe, enfin peut-être pas la plus jolie mais celle qui permetait aux sires d'avoir une vue plongeante sur le don que la nature lui avait octroyé généreusement.

De loin, elle reconnut la comtesse et une dame qui se donnaient l'accolade.

Elle s'approcha d'elles et aprés être descendue de sa mule fit une révérence à la comtessse.

Bonjour, comtesse, vous vous souvenez de moi. Oui, merci, ça fait plaisir. Pourriez-vous me dire si le maître de cérémonie est présent ou l'autre sire avec ses cheveux longs. Cela me ferait plaisir de saluer l'un ou l'autre.

Elle attendit la réponse tout en se passant de bout de sa langue sur ses lévres désséchées......

Killian

Killian vit surpris sa petite princesse

Zohanna ma princesse.

Killian rougis après avoir reçu un bisous de la petite Johanna, il la serra dans ses bras.

Han mais z'ai cru que t'étais un normand !
Et pi qu'est ze que tu fize là toi ?!

ben nan hein za suis pas un messant normand moi et pis ben ze suis la parce que marraine meme pas pour de vrai alors za vais serser a rejoindre ma moman ou aller en Bretagne rezoindre la famille de moman. Tu veux venir avec moi ? comme ça on vivra ensemble et on se mariera sans que les rands nous embete ......

Le ventre de Killian se mit a gargouiller, mais il vit bien la grimace que Johanna fit lorsqu'il proposa a celle-ci de le suivre il s'empressa donc de rajouter :

Mais zolie princesse si tu me suis pas promet moi une soses ne dis a personne ou ze suis et ou ze veux aller.

Avant qu'elle lui file entre les doigts Killian deposa un bisous sur les levres de sa princesse comme il avait vu les amoureux faire

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Johanna.

[Oui parze que même quand non est ptit ben non aime d'abord !]

Et dans les bras de son homme, enfin presque, la jolie blondinette se laisse aller, et pause sa tête sur l'épaule, de son chevalier....
Mais d'où sort elle cela ? ben de chez elle !
Heureuse fillette qu'elle est, elle espionne souvent sa mère et Pegas, lorsque au coin du feu, les deux adultes se retrouvent, et profitent d'un moment avant de monter dans leur chambre et de faire ... des occupations de grands comme dirait la Stella !

Mais Killian tu po pas faire za ! Dézà paze que Ombeline elle va z'inquiter, mais en pluz z'est cro danzereux ! Z'est mézant des normands, faut pas y aller!
Et puis moi ze veux me marier avec toi, mais pas en Bretagne ! Ze veut être en Artois pour za !

Petit bruit, non pas un poisson frétillant dans l'eau bien trop calme du ruisseau mais simplement de le ventre du garçon qui réclame pitance !

Viens y m'man là bas ... et pi on a du pain et des biscuits.

Ah ben non parce que là, le petit prince il demande à sa princesse de jurer de garder sa langue. Bon ça elle sait pas faire normalement, mais pour son namoureu elle est prête à essayer !

Ze dirai rien mais quand même viens avec moi !
Tu veux que zaille te zerzer à manger ?

Petit sourire et grosse rougeur quand il dépose sur les lèvres enfantines un baiser, comme font les grands ! Bien évidement la gamine lui rend; souriante, fière d'elle ! Ben oui, même quand on est petits on aime d'abord ! na !

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Killian

Mais Killian tu po pas faire za ! Dézà paze que Ombeline elle va z'inquiter, mais en pluz z'est cro danzereux ! Z'est mézant des normands, faut pas y aller!
Et puis moi ze veux me marier avec toi, mais pas en Bretagne ! Ze veut être en Artois pour za !

Serrant sa princesse contre lui Killian tenta de la rassuré

Zohanna les normands me font même pas peur, puis za va passer sur la cote cassé dans les bois y me verront même pas, pis za mon épée. sourire du petit Si t'as veux te marié en Artois ben alors za reviendrais rien que pour toi, quand a marraine ben elle s'inquiètera pas parce qu'elle m'aime pas vraiment za dois crop ressembler a mon popa hier za voulu lui faire plaisir et ben elle na ma zifler ......

petit ventre qui gargouille et plus de pain les fourmis se sont incrustées dans le sac et Killian l'a laisser par terre.

Viens y m'man là bas ... et pi on a du pain et des biscuits.

Nan zolie princesse si ta moman me vois elle va me ramener de force et moi za veux pas, za va aller en Bretagne voir la famille de moman et pis peut-etre qu'il m'aimeront beaucoup vraiment eux

Killian sourit et regarda le ciel il devait être environ 10h du matin maintenant et ... Killian fit signe de se taire a Johanna et lui montra la louve blanche qui les observait ...Celle-ci poussa un hurlement et tourna le dos aux enfants.

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Ombeline

[ Domaine d'Ytres]

Ne vous inquiétez pas Dame votre Lou il va vite le retrouver, Killian est très mûr pour son âge, il ne va rien lui arriver, ne vous rendez pas responsable, il ne doit pas être loin, nous le savons que vous aimez ce petit garçon.
Ne pleurez pas Dame, je vous en prie, nous allons chercher Killian.

La jeune femme l’écouta la rassurer, ne fit point attention au vostre Lou, seul lui importait de retrouver au plus vite son fillio que des détails de vocabulaire. Elle se laissa prendre entre les bras de Chou et prit le fin mouchoir entre ses doigts et essuya ses joues et yeux humides.

Séchez vos larmes, vous allez inquiéter votre fils Nathy.

Je vais de suite retourner en taverne et avertir mes amis, nous allons fouiller chaque coin de Bertincourt.

oh, j’espère qu’on va le retrouver, mon dieu, je l’espère, je l’espère … Pourvu qu’il ne lui arrive rien … Trop jeune pour se débrouiller seul … Je n’aurai pas du céder à la colère hier, mais des jours et des jours qui me harcèle avec son idée fixe de p’tit cousin, de surcroit avec un ami proche et pis son geste a été la goutte d’eau … La fatigue et pis …. Arfff, j’n’ aurai pas du, j’n’aurai pas du … Faiblesse de ma part … Stupide que j’ai été encore … Lou a raison, tout est de ma faute encore et encore … Je ne sais pas me maîtriser et faire la part des choses parfois … Stupide, oui stupide j’ai été…

La Vicomtesse ravala ses larmes et mira Choupette.

Pensez-vous trouver du monde pour une battue ? Je ne sais moi-même, si je trouverai des gens acceptant de laisser choir leur activité pour cela … et pis, je …

Sa voix se tut à l’approche d’une silhouette féminine jugée sur une mule. Mais, que vient-elle faire ici ???? Rufus l’aurait-il inviter ???? Ombeline ne se rendit point compte, chamboulée qu’elle était, qu’elle dévisageait Gwendoline.

Bonjour, comtesse, vous vous souvenez de moi. Oui, merci, ça fait plaisir. Pourriez-vous me dire si le maître de cérémonie est présent ou l'autre sire avec ses cheveux longs. Cela me ferait plaisir de saluer l'un ou l'autre.

La Vicomtesse mit quelques temps à réagir aux paroles de la jeune femme. Elle ne savait que dire, et regarda tour à tour Choupette puis Gwendoline, Choupette et encore Gwendoline …

Eu … et bien …. Eu c’est-dire que …. Parbleu, elle allait passer pour une vraie godiche si elle ne réagissait pas plus là … N’avait-elle pas eu pire situation ? N’avait-elle pas été Capitaine d’Artois, nom de nom … Sa voix intérieure lui botta les fesses, enfin de manière imagée, hein^^ Ombeline respira une goulée d’air et répondit avec un léger trémolo dans la voix.

J’suis navrée hum Gwendoline, j’ crois ? Oui, donc, je suis navrée, mais Rufus, je ne sais où il se trouve en l’heure actuelle et hum, enfin Messire Lou et bien, vous venez tout juste de le manquer de peu. Vous pouvez rester ici les attendre mais enfin, nous sommes en plein …. Hum comment dire …. Mon fillio a fugué et Choupette, ici présente vient à mon secours afin de trouver du monde pour mener une battue et le retrouver au plus vite. Il faut absolument que nous le dénichions avant la tombée de la nuit.

En disant ses derniers mots, elle réalisa leur teneur … la nuit …

Oh Choupette, nous devons absolument le trouver avant … Déjà tout seul, ce n’est pas rassurant mais en plus seul, dans le noir, à la merci de n’importe qui, n’importe quoi sur les chemins … Qui sait ce qu’il peut rencontrer … Les routes sont si peu sures en ce moment !!!
Il faut qu’on lance les recherches au plus tôt !!! Lou a pris déjà les devants, je ne peux rester là à attendre.
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--Gwendoline.

Oh je suis désolée dame devant votre désarroi.

Elle remonta un peu sa poitrine qui au moindre mouvement ne manquerait pas de jaillir de son corsage.

Il m'aurait été agréable de faire plus amples connaissances avec l'un d'eux, enfin discuter un peu; vous voyez bien, ils sont si attirants; hum, j'en frissonne.

Bon, je vous souhaite bonne chance dans vos recherches et dîtes à Rufus ou Lou que je me trouve à la taverne. S'ils veulent venir à deux, je n'ai aucune objection, la conversation n'en serait que plus....intéressante. Bonne soirée dames.

Elle se retourna, se déhancha plus qu'à l'habitude et remonta sur sa mule.......

--Guestrel

Ce normand de pure souche était entrain de chasser quand il entendit deux voix.

Il s'avança doucement et surpris deux enfants qui se faisaient des bisous

Arrivé prés d'eux, il les saisit par les épaules.

Je ne vous connais pas vous. Vous n'êtes pas d'ici? Vous êtes en Normandie ici, montrez moi vos laissez-passer. Vous êtes encore de sales petits artésiens qui venaient envahir nos terres. Etes-vous seuls? Allez, répondez avant que je ne vous soumette à la question.......

Killian

Je ne vous connais pas vous. Vous n'êtes pas d'ici? Vous êtes en Normandie ici, montrez moi vos laissez-passer. Vous êtes encore de sales petits artésiensn qui venaient envahir nos terres. Etes-vous seuls? Allez, répondez avant que je ne vous soumette à la question......

Killian se leva brusquement sortant sa petite épée de bois de sa ceinture

Princesse retourne a ta moman vite ze m'occupe du messant.

Il se mit en garde devant sa princesse pour la protéger .

on est pas des sales petits artésiens, on n'est des fier artésiens et ta ma fais pas peur

Puis l'ordre tomba

ZOHANNA COURS VITE VA T'EN

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Stella...

[Une Pestouille qui appelle sa fille cela s'entend à l'autre bout de la forêt...]

De longues minutes s'écoulèrent et toujours pas de Johanna en vue... Elle avait bien vu sa Damoiselle prendre parchemin et plume pour dessiner quelque chose, mais elle ne s'en inquiéta guère... Encore une idée farfelue de la Mini Etoile en quête de trésors perdus pour sûr... M'enfin bref, là, elle était partie depuis trop longtemps et c'est en se levant qu'elle appela :

JOHANNAAAAA !!! JOHANNAAAAAAAAAA !!!
ON REPART !!!!!!!!!!!

Elle donna une petite caresse à Eclair au passage et commença à arpenter les recoins tous prêts de la forêt à la recherche de sa Douce...

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Sylvine

[Jour de la disparition de Killian]

[Entre la ville de Bertincourt et le manoir d’Ytres]

Sylvine avait pris la direction du domaine d’Ytres et remontait le chemin, d’un pas calme mais alerte serrant bien fort son escarcelle. Elle avait mis dedans le présent pour le filleul de la Baronne.

La veille, Killian avait eu six ans mais la belle se trouva dépourvue lorsqu’elle l’apprit en taverne, n’ayant que sur elle des cadeaux qui lui avaient offerts par des proches ou des amis.
Elle avait eu une idée au fil des discussions et s’était empressée au petit jour d’aller couper un roseau qu’elle avait taillé et avait gravé l’initiale du garçonnet dessus. Elle remplit un petit pot d’encre de seiche qu’elle ferma bien et fourra le tout dans un petit sac de toile.

En taverne, Killian avait été très agité. Etait-ce le fait d’avoir atteint l’âge de six années?.Possible.

Il posait de plus en plus de questions sur les bébés, la manière de les avoir...sur sa mère. Sa mère le préoccupait beaucoup...Il en était orphelin et cette absence se ressentait dans ses paroles.

Il devenait plus intrépide aussi...Il avait voulu voir les étoiles de plus près et avait commencé à escalader le fait de la taverne en passant par la fenêtre avant que la brune damoiselle n’eut le temps de le retenir. Elle avait vu le chenapan glisser et n’avait réussi à le rattraper. Heureusement quelqu’un d’autre, le messire Siny, le fit.
Bilan: une blessure au doigt pour l’écervelé.

Elle secoua la tête...Quel petit bonhomme !!
Elle allait en profiter pour quérir de ses nouvelles.

Elle entendit au loin le galop d’un cheval s’éloignant.
Puis au tournant d’un virage, les grilles du manoir lui apparurent mais elles étaient ouvertes.

[Au manoir d’Ytres]

Elle fut surprise de ne trouver aucun garde et commença à remonter l’allée jusqu’au porche où elle manqua de se cogner à Chou.
Chou ??? Toi ici ??

Choupette

Chou était en train de consoler Ombeline, Quand une Dame fit son apparition. Une Dame du nom de Gwendoline, Chou la salua rapidement.

Ombeline, je file au plus vite en taverne. Rassurez vous, nous allons mener une battue. Il serait plus sage que vous restiez là, on ne sait jamais si Killian rentrait.

Chou sentit une présence derrière elle.

Oh !! c'est toi Sylvine, je dois repartir d'urgence en taverne, c'est affreux Killian a disparu, il a fugué, pauvre petit bonhomme. Il a passé la nuit en pleine nature

Ombeline est effondrée, j'ai tenté comme je le pouvais de la réconforter.

Mais le plus urgent est de prévenir le maximum de personnes et que l'on recherche tous ensemble le petit.

Je file Sylvine, désolé je dois me dépêcher chaque minute est précieuse.

Chou salua les Dames et parti en courant jusqu'à sa taverne

--Guestrel

Oui sauves toi la gamine, pas besoin d'une morveuse dans mes pattes.

Il regarda le petit qui s'était mis en position de combat. Aprés avoir reçu quelques coups sur les bras, il lui arracha des mains et la jeta au sol. Il le prit dans ses bras.

Si je t'entends crier ou parler, je te coupe la langue, t'as bien compris.

Il allait se mettre en route quand il fit quelques pas en arriére pour ramasser l'épée en bois et la passa à sa ceinture.

Il s'enfonça dans la forêt qu'il connaissait comme sa poche. Cela faisait déjà plusieurs années qu'il vivait, tel un ermite, en ces lieux. Depuis que sa famille avait été massacrée par des brigands, il vivait seul. Il avait perdu sa femme et son fils alors qu'il était parti à la chasse.

Il regarda le gamin. Il se dit que son fils aurait à peu prés cet âge là.

Cela faisait plusieurs heures qu'il marchait à grands pas. Il releva un de ses piéges où un lièvre s'était laissé prendre. Il arriva enfin à l'un de ses campements établi dans une ancienne mine.

Il emprunta le long tunnel et malgré l'obscurité, il marchait d'un pas alerte. Il arriva enfin dans une espéce de salle seulement éclairée par un feu.

Il posa le mioche.

N'essaies pas de te sauver, tu te perdrais. Assis toi prés du feu.

Il enleva la lourde peau qu'il avait sur le dos pour la déposer sur celui de l'enfant; laissant apparaître des bras énormes dus à cette vie de sauvage et aus nombreux arbres abattus.

Alors qu'il était entrain de dépecer l'animal pris au piége, il demanda au mioche comment il s'appelait.

Il embrocha la bestiole avec son épée et commença à la faire cuire doucement.

Tu vas voir, on va se régaler. J'espère que tu as faim.

Killian

Killian fut soulager qu'il ne s'emprenne pas a Johanna, il tenta de se défendre tant bien que mal mais son arme lui fut arracher des mains, Il se mit a hurler mais se tut bien vite

Si je t'entends crier ou parler, je te coupe la langue, t'as bien compris.

L'homme trimbala killian qui couinait et se débâtait jusqu'à ce qu'il pénètre dans une grotte, après quelque minutes de marche dans cette grotte il déposa Killian par terre

N'essaies pas de te sauver, tu te perdrais. Assis toi prés du feu

Killian préféra ramper jusqu'à l'une des parois de la grotte et replia ses genoux sur lui même regardant l'homme faire a manger. Il avait faim certes mais encore plus peur.
Malgré la recommandation de se dernier il se dirigea discrètement vers le tunnel, arrivé a celui-ci il le regarda et dis en tremblant

Tu vas voir, on va se régaler. J'espère que tu as faim.

zamais un normand me retiendra, et ze suis pas un sale artesien

et il partis en courant dans le sombre tunnel, rencontrant parfois un mur, se prenant les pieds dans je n'sais quoi qu'il ne voyait pas, il se blessa les mains, les genoux et même la joue mais la peur coupait sa douleur et un main poser contre la paroi il courait pensant que mieux valait être perdu dans ses tunnels qu'être au mains d'un normand.

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--Guestrel

Impassible, le normand regarda la gamin détaler comme un lapin et disparaître dans le tunnel.

Tranquillement, il se leva et alluma quelques torches qu'il fixa sur la paroi aux abords de la salle.

Allez reviens. Diriges toi avec la lumière. Si tu ne reviens pas, c'est la mort assurée pour toi.

Il entendait sa voix circulait dans les galeries en faisant écho.

Il retourna prés de son feu et continua à faire griller le repas du soir.

De temps en temps, il regardait vers l'entrée du tunnel s'attendant à chaque instant à le voir arriver.

C'est cuit, hurla-t'il.

Il découpa la bête en deux et commença à manger tranquillement.

Killian

Killian entendit la voix résonner dans le couloir mais il ne comprenait pas l'écho se mélangeant, il continua et déboucha dans une salle avec une ouverture au bout il s'y précipita mais s'arrêta net car cette dernière se situait au milieu d'une falaise et débouchait a pique sur la mer. Killian se retourna déçu il s'était finalement bel et bien perdu, il fit demi tour mais trébucha et se fit mal, après s'être relever il alla se lover dans une anfractuosité et se mit a pleurer. Finalement il n'aurait jamais du partir de chez lui le petit.

Il hurla en pleurant MAAAAAAAAAAARRAAAAAIIIIIIIIINE

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--Guestrel

Il avait fini son repas et le gamin n'était pas revenu. Comme il l'avait pressenti, il avait dû se perdre.

Il prit une torche et commença à s'enfoncer dans les galeries.

Un écho lui parvint aux oreilles où il crut comprendre le mot marraine.

Il essaya de se diriger aux sons et c'est en arrivant aux abords de la falaise qu'il le vit, récroquevillé, entrain de pleurer.

Il le prit dans ses bras.

Je ne te veux pas de mal tu sais. Pourquoi appeles tu ta marraine? Où sont tes parents?

Il retourna vers la salle principale en attendant les réponses àn ses questions.

Killian

Killian se débattait après tout il était dans les bras d'un normand qui l'avait traité de sale artésien, il finit par le mordre très fort a la base du coup pour que celui le lâche. Killian tomba sur les fesses et réprima un grognement

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Sylvine

[Sur le porche du manoir d’ytres]

Chou semblait agitée et son visage était décomposé.
Sylvine tendit les mains vers les épaules de la boulangère pour la calmer et connaître la raison de son agitation.
Oh !! c'est toi Sylvine, je dois repartir d'urgence en taverne
La meunière la regarda avec un brin d’incompréhension.

c'est affreux Killian a disparu….disparu
…il a fugué…fugué
Les mots retentissaient dans sa tête comme le martèlement d’une cloche.
pauvre petit bonhomme. Il a passé la nuit en pleine nature
Killian n’était pas rentré !!! Elle se mordit la lèvre pour ne pas l’ interrompre…

Ombeline est effondrée, j'ai tenté comme je le pouvais de la réconforter.
Mais le plus urgent est de prévenir le maximum de personnes et que l'on recherche tous ensemble le petit.
Je file Sylvine, désolé je dois me dépêcher chaque minute est précieuse.

Sur ce, Chou se dégagea, la salua et partit en courant.

La brunette essayait de digérer cette nouvelle, avait-elle bien tout compris ? Ne rêvait-elle pas ?
Elle leva la tête et vit la silhouette bien connue de la baronne. Son air accablé était bien réel.

Elle ne savait que faire: courir rattraper chou et amener le plus possible de personnes à la recherche de l’enfançon ou participer aux premières recherches avec les gens du domaine…
Elle resta bêtement plantée au beau milieu des marches du perron

--Guestrel

Le gamin venait de le mordre et il le laissa tomber. De colére, il lui asséna un coup de pied dans les jambes.

Sale petit morveux. Attends je vais te faire passer l'envie de mordre.

Il attrapa le mioche par un pied, lui mit la tête en bas et s'avança au bord du trou dans la falaise.

T'as envie que je te laches; c'est tout ce que tu mérites. Regardes comme la mer est jolie vue d'ici.

Aprés l'avoir secoué un peu dans le vide, il l'attrapa par les cheveux et se mit à marcher rapidement. Le gamin perdit vite fait l'équilibre et fut traîner ainsi jusqu'à la salle.

Dans celle-ci le normand fouilla dans un sac et en ressortit des cordes. Il colla le gamin contr'une poutre de soutien et lui ligota les mains dans le dos ainsi que les pieds. Pour finir, il lui mit un sac sur la tête.

Voilà t'as gagné. Tiens, pour la peine tu te passeras de viande également.

Il attrapa le morceau destiné au gamin et mangea en se demandant bien ce qu'il allait faire de ce morveux.

Au fait, comment s'appelle ta marraine? Je te conseille de vite répondre avant de t'en prendre une autre.

Ombeline

[ Panique à bord - Domaine d'Ytres]

Ombeline, les joues encore humides, regarda partir Choupette hors du domaine afin de trouver des hommes pour une battue. Elle devait elle aussi se secouer. Elle ne serait pas d'une grande aide en rester ici, les bras ballants. Elle crut apercevoir une silhouette et leva les bras afin de l'inviter à la rejoindre. Le temps de .... elle hurla le nom de Rufus dans la cour.

RUFUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!!

RUFUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!!

Ce dernier arriva en trombe, de la paille dans les cheveux, et se renfilant à la vavite sa chemise en ses braies. Dans sa précipitation, il faillit se gameler devant sa patronne. Elle osa les sourcils, prête à lui mander se qu'il traficotait pis, au final, elle n'en avait vraiment cure là ... La priorité était pour son fillio. Les directives furent simples et débitées sous le ton d'antan de Capitaine... ce qui attira bien plus l'attention du coursier et lui fit comprendre l'importance de la chose.

Fais seller les chevaux, on part !!!

Préviens la Marie de veiller sur Nathy.

Killian a fugué, faut le retrouver au plus tôt. On tâchera de prévenir du monde sur la route, notamment Nefi afin d'être un plus grand nombre pour les recherches. Le temps est toujours compté dans pareil cas.

J'vais voir qui vient, une aide de plus est toujours cela de pris.

File !!!

La Vicomtesse en quelques foulées arriva à la hauteur de Sylvine qu'elle avait reconnu.

Oh, Sylvine, Sylvine !!!
Killian n'est pas rentré de la nuit, il a fugué. Je ne sais où il se trouve.
Je pars sur le champ avec Rufus à sa recherche.
Lou nous a déjà devancé.
Si tu as du monde pour nous aider, il faut fouiller partout, chemin, sentier, bois village, alentours.

J' me rappelle qu'il voulait aller sur Calais, où sa mère fut enfin un lieu important pour lui ... peut-être là bas ... à moins que de colère, il soit retourné chez la famille qui l'a élevé en Normandie ... Arggg, je ne sais, je ne sais ... mais nous devons nous hâter .... Hors de question, qu'il passe une seconde nuit dehors.
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Jehanne66

Jehanne trainait ses braies du côté du manoir, en quête d'un sanglier.
Elle ne se rappelait plus si elle avait eu l'occasion de manger la veille...

Qui c'est-y qu'y avait hier soir dans la taverne ?!?!
Faudra que j'pense à arrêter la boisson moi !

Ah oui ! ça me revient !!!
Y'avait Diab !
Pas eu l'temps d'bien l'manger avec la vicechose qui m'en a empêché...
Pour ça que j'ai une faim de loup !!!
Bon, c'est-y par où que j'vais aller chasser moi ???

La soldate était arrivée à la grille du manoir et hésitait entre aller à gauche... ou peut-être à droite...

Killian

Killian reçu le coup de pied dans les jambes et étouffa un cri, puis il fut saisi par un pied et pendu dans le vide, Killian se mit a hurler

AAAAUUUUUU SSSSSSSSEEEEEEEEEECCCCCCCCCCOOOOOUUUUUUUUUUURRRRRRRSSSSSSSSSSS NNNNNNNNNAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNN, MMOOOOOOOOOOMMMMAAAAAAAAANNNNNNNNN, MAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNEEEEEEEEEEEEEE

Il fut ensuite trainer par les cheveux par terre et plaqué contre une poutre ou le normand lui attacha les mains dans le dos et lui mis un sac sur la tête. Son ventre grognait, ses membres lui faisait mal il était écorché de partout et les larmes coulait sur ses joues d'enfant.

Au fait, comment s'appelle ta marraine? Je te conseille de vite répondre avant de t'en prendre une autre.

Killian hésita avant de répondre puis ayant déjà mal partout préféra éviter de se prendre d'autre coup puis il ne voulais pas que l'homme voit qu'il avait peur au point de se faire pipi dessus, entre 2 sanglots il lâcha :

Ombeline

il espéra soudain vivement qu'avoir prononcé ce nom ne jouerais pas en se défaveur, c'est qu'elle avait été comtesse et qu'elle était toujours un personnage important d'Artois.

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Sylvine

[Sur le porche du manoir d'Ytres]

RUFUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!!

Sylvine tressaillit. Son cœur bondit comme un fou cherchant à s'échapper de sa poitrine….
Elle sentit un courant d’air. Quelqu’un venait de passer devant elle enfin le personnage l’avait frôlé sans façon tout juste si elle n’avait pas été jetée à terre.
Il s’arrêta après une glissade devant la dame du lieu.

La meunière reconnut Rufus.
Il écouta les directives de la vicomtesse et repartit tout aussi vite dans un couloir.
Dès que celui-ci eut disparut, Ombeline s’approcha rapidement de la brunette.

Sylvine la salua comme il se dut: les lieux l’impressionnaient un peu.
Elle fit une petite génuflexion et se releva.

Bonjour Ombeline.

Oh, Sylvine, Sylvine !!!
Killian n'est pas rentré de la nuit, il a fugué. Je ne sais où il se trouve.
Je pars sur le champ avec Rufus à sa recherche.

Sylvine ne disait rien mais écoutait très attentivement.
Lou nous a déjà devancés.
Ah c’était sûrement le galop que j’ai entendu.

Si tu as du monde pour nous aider, il faut fouiller partout, chemin, sentier, bois village, alentours.
Du monde !! Elle se tourna un peu malgré elle. Elle était seule !!!

J' me rappelle qu'il voulait aller sur Calais, où sa mère fut enfin un lieu important pour lui ... peut-être là bas ... à moins que de colère, il soit retourné chez la famille qui l'a élevé en Normandie ... Arggg, je ne sais, je ne sais ... mais nous devons nous hâter .... Hors de question, qu'il passe une seconde nuit dehors.

Calais ? Normandie ? Ce n’était pas la même direction !!! Les deux villes étaient à l’opposé de Bertincourt !!

Elle regarda Omby :
Il est jeune. Il ne peut être bien loin. Il a dû marcher en une direction moins fatigante pour lui. Le chemin vers Dieppe est plus facile car il descend…La route vers Azincourt est, elle, très valonnée.Certaines pentes sont bien raides pour de petites jambes.

Je ne savais pas qu’il avait vécu en Normandie !! pensa la jeune femme en fronçant légèrement les sourcils.

--Guestrel

Ombeline.

Ce nom me dit quelquechose. Ombeline, Ombeline, mais oui nom de diou elle a été comtesse s'te femme là. C'est une noble. Bah voilà, j'ai trouvé le morveux, si ta marraine veut te revoir en entier, elle va devoir sortir les écus.

Combien tu peux valoir toi, un morveux pareil. Je vais demander 5000 écus. J'ai bien envie de te couper une oreille pour l'inciter à payer plus rapidement.

Il rédigea vite fait sa demande de rançon et fit un plan détaillé où il indiquait l'heure et l'endroit où devrait être apportée la rançon. Il avait précisé que s'il sentait une entourloupe, il lui ferait parvenir une oreille pour commencer.

Il donna un coup de pied au morveux :

Sois sage toi, je ne suis pas loin.

Il se dirigea vers les abords du village et n'eut aucun mal à trouver un jeune qui, contre quelques écus, était d'accord pour emmener le parchemin à ladite comtesse.

Fais attention aux artésiens. Allez, oust.

Il retourna dans la mine désaffectée. Il avait encore du temps avant le lieu du rendez-vous.

--Carambouille

Carambouille vit un homme s'approcher de lui. Il accepta la mission en échange de quelques écus.

Aller en artois, ne lui faisait pas peur, il y avait déjà été quelque fois. Il enfourcha son cheval et fonça sur Bertin. Aprés s'être renseigné auprés de quelques jeunes, il trouva enfin le domaine.

Il y avait de l'agitation dans la cour.

Il hurla un bon coup, secoua le parchemin et le glissa dans la grille.

Il ne demanda pas son reste et fila à toute allure.

Leportel62

Lou cherchait toujours en vain le petit bonhomme. Enfin de compte, il avait décidé de longer la côte en direction de la Normandie.

A plusieurs reprises, il avait lancé Mascotte. Pas de Killian mais quelques lapins avaient rempli son sac.

Il s'en voulait d'avoir enlevé Mascotte à son bonheur mais sa fidélité faisait qu'il restait avec lui comme si elle savait qu'il a besoin d'elle.

Il s'en voulait également d'avoir houspillé Omby avant de partir. Il était en partie responsable aussi de cette fugue. Comment avait il pu comprendre qu'il allait rester avec choupette ce soir là en taverne.

Que pouvait-il faire à cette heure? Arf...il devait lui être arrivé quelquechose sinon il serait revenu au domaine pensa-t'il. Des larmes coulérent sur ses joues.

Même lui ne savait pas s'il était en normandie ou encore en artois. Il redoubla d'attention. Le cheval marchait doucement les patttes dans l'eau.

A droite la mer, en face la plage et à gauche la falaise. Aucune âme à perte de vue. Une nouvelle fois, il lança Mascotte rigolant en se demandant ce qu'elle allait lui ramener ce coup ci.
Il la regardait monter dans les airs et trouvait qu'elle émetait des sons bizarres contrairement à son habitude. Il la suivait des yeux alors qu'elle se dirigeait vers la falaise.
Il n'en crut pas ses yeux, dans un trou de la falaise, un enfant se débattait
au bout d'un bras d'une personne. Serait-ce killian?

Instant de panique, regard à peu partout sur la falaise. Comment accéder là haut? Arf...Il y avait forcément une autre entrée sur la falaise.

L'homme et l'enfant disparurent. Mascotte tournoya encore un peu et Lou fut surpris de la voir se poser au bord du trou.

Plissement de nez.... Ah bah voilà qu'il attrapait les manies de la vicomtesse. L'instant ne s'y prêtait pas mais il sourit néanmoins car il adorait la voir faire ça.

Zut, aves ses rêvasseries, son aigle avait disparu. Il regarda vers le ciel, rien. Serait il possible qu'elle se soit engagée là dedans? Etait elle capable de ressortir à un autre endroit?

Lou fit demi-tour et chercha une sente afin de pouvoir escalader cette falaise. Arrivé là haut, il se retrouva bien vite aux abords d'une forêt.

Comment retrouver une entrée dans un pareil endroit? Il finit quand même par découvrir un passage qui s'enfonçait au milieu des arbres. Il espérait entendre les cris de Mascotte afin de lui indiquer une direction. En plus, quelle poisse, impossible avec les feuillages de voir le ciel, seules de petites parcelles bleues donnaient un peu de couleur à ces lieux onbragés.

Il s'arrêta un peu découragé. Il tentait d écouter le moindre bruit mais à part le vent soufflant dans les feuilles et quelques gazouillements d'oiseaux rien ne pouvant lui indiquer où chercher.

K I L L I A N, K I L L I A N

Silence......Puis des cris qu'il reconnaîtrait parmi des centaines; Mascotte criait bizarrement. Lou se dirigea au bruit et émit un soupir de soulagement quand il aperçut Mascotte posée sur une poutre donnant accés probablement à une mine abandonnée.

Il sauta du cheval et regarda ce tunnel noir. Il attrapa son aigle et le posa sur son épaule. Il commença à s'avancer doucement en tatonnant les parois. Lou s'arrêtait par instant pour écouter........le silence. Il continua à avancer prudemment. Ses yeux commençaient à s'habituer au noir et mascotte semblait s'agiter.

Il sortit son épée. Il sentait une présence. D'un seul coup, il entendit des pas qui s'enfuyaient. Aussitôt, lou se mit à suivre au bruit en laissant sur la paroi, sa main qui commençait d'ailleurs à lui brûler sérieusement.
Enfin une lueur pointait. Lou pensa aussitôt au trou dans la falaise. L'homme lui faisait fasse, un hâche à la main. Pourquoi l'avait il amené ici? Lou regarda les lieux et ne repéra aucun autre passage.

Où est Killian?

Pour toute réponse, il eut droit à un grognement et à une charge, hâche à la main. Il esquiva l'attaque mais c'est lui maintenant qui était dos au vide. Nouvelle attaque, nouvelle esquive mais douleur effroyable au niveau du ventre. Une sensation de chaud se fit sentir. Il porta une main sur son ventre et voyant celle-ci rouge, comprit que l'énerguméne l'avait touché. Il était toujours au mauvais endroit. Le monstre chargea de nouveau; Lou réussit à bloquer la hâche de son épée mais ce mouvement lui arracha un cri de douleur.

Enfin la manoeuvre, lui avait permis de s'éloigner du trou. C'est alors que les cris de mascotte résonnérent dans la galerie. Il le sentit passer prés de lui en volant. Pas le temps de réagir que les serres du rapace s'enfoncérent sur le visage de son adversaire. Il hurla, recula et bascula dans le vide. Lou se précipita mais ne put voir que l'homme s'écraser en bas de la falaise, complétement disloqué.

Lou enleva sa chemise, regarda sa blessure et appuya le tissu sur la plaie. Il frissonna tant cette galerie était glaciale.
Il fit demi tour et s'avança de nouveau dans la galerie en espérant ne pas croiser un autre individu. De nouveau, une lueur. En se rapprochant, il put apercevoir des torches. Arrivé prés d'une salle, il remarqua un enfant attaché à une pourtre. Il reconnut Killian à ses habits. Un rapide coup d'oeil le rassura, Killian était seul.

Killian, c'est Lou.

Il se précipita, lui enleva son sac et coupa ses liens avec sa dague. Il le prit dans ses bras, le serra trés fort et entre deux sanglots parvint à lui demander :

ça va mon bomhomme? Tu nous a flanqué une sacré trouille, tu sais?

Lou ramassa sa chemise et la reglissa entre lui et Killian. De sa main libre, il attrapa une torche et c'est rapidement qu'ils se retouvérent à l'air libre.

Killian ne patrlait pas, probablement encore choqué.

C'est terminé mon grand, on rentre au domaine.

Avec bien du mal, il installa Killian sur le cheval et il prit place derrière. Sortis de la forêt, il se mit à siffler. N'ayant aucune protection sur lui, il s'empressa de jeter un lapin au sol. L'attente ne fut pas longue et Mascotte vint se poser rapidement sur sa proie. Lou descendit et rédigea quelques mots sur un bout de parchemin qu'il glissa à l'endroit prévu de la patte du rapace.

"Killian est avec moi, nous rentrons par la route".

Lou attendit un peu qu'il termine son casse-crôute et le poussa du pied pour l'inciter à s'envoler.

Allez file retrouver Omby......
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Ombeline

[ En selle - Domaine d'Ytres - au Matin]

Il est jeune. Il ne peut être bien loin. Il a dû marcher en une direction moins fatigante pour lui. Le chemin vers Dieppe est plus facile car il descend…La route vers Azincourt est, elle, très vallonnée.Certaines pentes sont bien raides pour de petites jambes.

Votre raisonnement est judicieux, Sylvine et vous avez sans doute raison. Nous commencerons par là, les recherches mais un escadron devrait tout de même, sait-on jamais ce qui se trame dans la tête d'un bambin, faire un tour vers la route d'Azincourt.

Les sabots des destriers d'Ytres résonnèrent sur les graviers, faisant tourner la tête en leur direction d'Ombeline.

Bien, Rufus a préparé les chevaux. Je pars avec lui. Si vous savez monter, l'on peut vous préparer une monture pour vous aussi, à moins que vous désiriez retourner en ville, trouver du monde pour fouiller les bois environnant ?

Rufus arriva à la hauteur des dames, et tendit les rênes à sa patronne qui les prit et se hissa de suite sur l'un des chevaux du domaine.
Une fois dessus, elle mira Sylvine.

Alors ? Que décidez-vous ?

Sylvine

Bien, Rufus a préparé les chevaux. Je pars avec lui. Si vous savez monter, l'on peut vous préparer une monture pour vous aussi, à moins que vous désiriez retourner en ville, trouver du monde pour fouiller les bois environnant ?
Le vieux coursier arriva sur ce, avec des deux montures sellées.
Alors ? Que décidez-vous ?
Elle regarda quelques instants les destriers.
Je vous retarderai. Le temps joue contre nous.
Je m'en vais retourner à Bertincourt glâner des informations, peut-être que des voyageurs ou des habitants auront aperçu Killian.

Tenant le mors du cheval d'ombeline et levant les yeux vers elle.
Portait-il quelque chose qui puisse retenir l'attention?

Si je ne trouve rien de nouveau, je rejoindrai l'équipe de Chou.
Sylvine lâcha la lanière de cuir libérant la monture qui piaffa.

Elle les regarda s'éloigner puis elle partit les cheveux au vent dans la direction de la bourgade.

Ombeline

[ En selle, sur le pied de guerre - Domaine d'Ytres - au Matin]

Je vous retarderai. Le temps joue contre nous.
Je m'en vais retourner à Bertincourt glâner des informations, peut-être que des voyageurs ou des habitants auront aperçu Killian.

La Vicomtesse hocha de la tête d'un air entendu.

Portait-il quelque chose qui puisse retenir l'attention?
Si je ne trouve rien de nouveau, je rejoindrai l'équipe de Chou.

et bien ... ses vêtements habituels, je suppose ceux de la veille. Il n'est pas repassé hier au manoir, donc il n'a pu prendre des affaires de rechange.
Une culotte courte marron et il me semble une chemisette blanche.

Arfff, il me semble ... avec tout cela, je n'en suis pas certaine ... un petit de cet âge ne passera certainement pas inaperçu. Merci de votre aide en tout cas, remerciez ceux qui vous accompagneront dans cette entreprise.

Elle se retourna en direction de Rufus.

Marie est-elle bien prévenue de notre départ et qu'elle devra s'occuper de Nathy ?

Acquiescement du vieux coursier après avoir crachoté au sol la chique entre les chicots.

Bon, alors ne perdons plus une minute. Partons et ...

Rufus la regardait soudain d'un air contrarié ... Plissement de sourcils ... Froncement de sourcils ...

Quoi ??? Parle ???

Ben zety za va pas vous plaire, patronne, ze qu'j'vais vous dire là ... Prenez pas la mouche mais ... Zety que m'enfin eu ... P'être pas recommandé, patronne de partir ainsi avec vostre épaule ? La Doc , elle l'a dit .... repos, repos, repos

Crénom d'une bobine, ne manquait plus que cela, songea-t-elle ... bien assez de chaperon comme ça ... Léger rictus des lèvres montrant sa contrariété aux propos tenus par son coursier et intendant du domaine.

Je supporterai ... Vu pire, j'suis pas en porcelaine non plus, et si je défaille, soyez heureux vous pourrez platronner d'être à mes côtés et de m'avoir sermonné avant, hein^^ Je confirmerai, allez zoup !

Dernier signe de tête adressé à Sylvine ... P'tit coup de talon, et le cheval partit au galop. Elle mena la bête à bride abattu sur le sentier, ne s'arrêta point devant la frêle silhouette inconnue qui marchait en direction de son domaine. Silhouette qu'elle n'avait point vu, trop tourmentée en ses pensées.

***

[ En selle, sur le pied de guerre - Recherche aux alentours - Que le temps défile ...]

Sur cette jument couleur d'ébène, Ombeline galopait contre le vent. Rufus avait bien du mal à suivre mais tâchait de ne point la perdre de vue. Son épaule la faisait souffrir mais elle n'en avait cure et poursuivait ses recherches. Elle s'était enfoncée vers des sentiers non familiers, avait fait plusieurs arrêts dès qu'elle rencontrait une personne ... et toujours la même réponse revenait sans cesse ... Alternance de réponses polies, de réponses indifférentes, ou encore sarcasmes et certains indiquant de fausses directions ...

B'en bien non D'me. Rien, vu pas d'là.

*

Un drôle ? C'est que ça manque pas par ici. T'enez, là bas, voyez si y'a celui qu' vous cherchez.

*

Jeannette !!! Arrête de fatrouiller et viens par ici causer !!! Vise moi ça, un peu. La Noblesse daigne v'nir à nous. Viens donc là, Jeannette !! La D'me, elle veut un drôle ...
Eu, non, non, je cherche mon ...
La vieille lui coupa le soufflet en arrivant avec un air patibulaire. Crénom, vais me prendre une soufflante, marmonna la Vicomtesse qui serra un peu plus les rênes qu'elle tenait d'une main.
Oh pardi, ceux-là c'est que c'est les miens, hein, zallez pas m'en grapiller un, j' les connais les noblios, ça vient jouer les oies blanches et hop, te rapine un marmot robuste pour en faire sien, ou t'le faire trimer comme une bête dans ses terres. Nous cherchez pas des crosses. Partez d'la !!!
Ohhhh, tais toi donc la Jeannette ! Va tout faire foirer la bougresse. T'y connais rien toi.
Le paysan se tourna vers Ombeline qui s'était penché vers lui pour prêter l'oreille. Il lui dit quelques paroles tout en soufflant son haleine aromatique au visage ... Berkkkk, pire que le Ruru...
Va vous zarranger za avec ma gironde. Elle est pas commode, mais ze calme vite. Suffit qu'vous soigniez généreuse, peut vous trouver le plus beau mouflet qu'vous voulez. Za nous f'ra une bouche en zen moins za nourrir et vous v'tre bonheur, mais faut causer et débourser, hein ?
Point besoin d'en ouir davantage, elle releva la tête, les salua et fila hors de là.

***

Un mouflet en culotte courte. Ah pour sur, ma p'tite dame, j'l'ai vu de mes yeux comme j'vous vois là devant moua !! C'est qu'ça vaut bien une cht'i obole pour vous enditter, hein ? Les temps zont durs pour un pauvre gueux comme moua, hein ... L'on croule sous la gabelle et les autres zimpots encore pendant que les nantis paraissent dans leurs fauteuils dorés ou votn s'faire la malle sur un raffiot encore au frais de la populace. Bonne qu'à s'échiner dans les mines.
Rufus lança piécette à l'escogriffe qui profitait de la situation.
Vais vous dire moua, où c'est qu'il est. L'ai vu vers le ruisseau au croisement de la route d'Azincourt.

Il joignit d'un air convaincant, le geste à la parole. La cavalière soupira. C'était la direction opposée à celle prise jusqu'à maintenant. Killian, contrairement à leur raisonnement n'était donc point parti en direction de Dieppe mais Calais. Que de temps perdu. Remerciant l'homme, le duo repartit sous un nuage de poussière.

Le temps avait défilé lui aussi. Le soleil commençait à décliner lorsque la vicomtesse arrêta son cheval, écoutant son cœur pulser dans sa poitrine. Elle balaya la zone d'un regard de plus en plus inquiet. Elle était dans une vallée, entourée par deux collines ... deux collines déjà verdoyantes, couverte d'une herbe dense et savoureuse. Azincourt était encore bien loin et Killian toujours point trouvé. Son épaule la lançait de plus en plus. Que faire, par Aristote, que faire ?

Patronne, zety qu'il ze fait tard là. Faut s'rentrer zavant la nuit. N'ai pas torche.
Chai d' quoi j'cause.
Za zert à rien de poursuivre à l'aveugloutte, zety moi qui vous l' dis.
Et piz za zert za rien de jouer les farouches, zhein, j'vois bien vous faites la grimace zavec v'tre bras, là. Et pis zi vous za va, pas les canassons. Zety qu'je vois là, pour sur, zont fatigués aussi. Regardez comment qu'ils tirent la langue là.

La jeune femme observa longuement Rufus, songeuse ...
Rentrer bredouille ? non, non impossible que cela ... Il ne pouvait pas passer une seconde nuit seul, dans le froid, à la merci de n'importe qui. Toutefois, Rufus n'a pas tord. Mon épaule me fait souffrir et les bêtes en tiendront pas le rythme non plus. Crénom de nom !!! Abandonnez si vite ... Elle lâcha un soupir et ne put acquiescer d'un air abattu, lâchant un simple mot.

Rentrons.

Le duo fit demi-tour reprenant la route du domaine dans un silence de plomb. Aucun des deux n'ouvrit le bec. Ce fut un battement d'ailes au dessus de leur tête qui les arracha à cette pesante atmosphère. Intriguée, Ombeline observa le volatile qui se rapprochait d'eux, rendant de plus en plus nerveux sa monture, qui se mit à piaffer.

Tout doux, tout doux ...

Caresses rassurantes ... Paroles apaisantes ... Regard en direction du zozzio. Elle le reconnut soudain ...

Mascotte !!!!

Écart du cheval sous l'effet du haussement de voix de sa cavalière.

Tout doux, tout doux ... Calme ... Voilà, c'est bien ... chuchuchutttt

Une fois la jument calmée, Ombeline se dépêcha d'enfiler l'un de ses gants de cuir et de tendre son bras droit afin que la bestiole se pose. Chose faite après quelques tours de Mascotte dans les airs. Elle récupéra non sans mal le message, un bras en attelle ça ne facilite pas la tâche et le Rufus ne semblait guère lui filer un coup de paluche. Point fan des plumes, le coursier^^ qui plus est si en lien avec Lou. Caresses et hop vl'a Mascotte qui filait de nouveau vers le ciel. Et ben, rapide, songea-t-elle. Elle prit connaissance du mot, reconnaissant les bafouilles de Lou.

Citation:

"Killian est avec moi, nous rentrons par la route".

C'est les yeux rougis et un visage soulagé qu'elle releva en direction de Rufus.

Killian est avec Lou !!!
Il l'a retrouvé !!!
Il l'a retrouvé !!! Oh, Rufus, Lou l'a retrouvé !!!

Information qu'elle répéta sans cesse comme un leit motiv. Ils reprirent la route afin de retourner au domaine d'Ytres au plus tôt, le cœur plus léger, malgré la fatigue.
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Killian

Killian avait mal partout et quand loulou le souleva sa douleur se fit plus forte surtout au niveau de sa jambe droite, Killian aurait voulu répondre a loulou mais aucun son ne sortait de sa bouche.

Quand il fut sur le cheval serrer contre loulou il s'agrippa fortement a lui et dit un mot un seul

Papa

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Leportel62

Lou faisait avancer le cheval le plus lentement possible; chacun de ses pas lui provoquait une douleur atroce au niveau du ventre.

Il serrait trés fort killian non plus pas protection mais pas besoin de se tenir en selle.

Ses yeux commençait à se voiler. Il fallait qu'il tienne jusqu'au domaine.

Il entendit Killian émettre un son à l'intonation de a mais il ne pouvait plus entendre, il n'avait pas compris ce que lui disait le petit.

La paysage commençait à tourner autour de lui. Il vacillait sur le cheval. Il vit le visage d'Omby lui sourire et lui tendre la main au moment où il tomba et s'écrasa au sol.

Dans un dernier mouvement, il tendit sa main vers elle.

Omby, je .......
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Killian

Killian tomba avec loulou le voyant sombrer il se traina jusqu'à lui et le secoua doucement, les larmes coulaient sur ses joues tendit qu'il tentait de le faire revenir.
Il finit par se coucher contre lui, attendant son réveil ou l'arrivée de quelqu'un.

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Sylvine

[Au manoir d’Ytres, le matin]
Arrivée à la hauteur de la grille, Sylvine vit un damoiseau faire de grands gestes et déguerpir à toutes jambes. Cette silhouette lui était parfaitement inconnue. Quelque chose avait été laissée entre les barreaux forgés. Un parchemin…
La jeune femme le prit hésitant entre la direction à prendre : courir après ce gueux ou revenir au manoir. Cette missive pouvait être d'importance. Quelle négligence de le laisser à tout va !!

L’homme courrait fort vite comme s’il avait le feu aux trousses, le rattraper eut été inutile.
Ombeline était partie, il ne restait plus grand monde au domaine.
SI… Il devait au moins rester la cuisinière..Comment déjà Killian l’appelait…Marie.
Sylvine rebroussa chemin, fit le tour du manoir essayant de trouver les cuisines n'arrêtant sa course que pour vérifier les pièces par les fenêtres.
J’espère au moins qu’ils n’ont pas lâché les chiens !!

Marie !! Où êtes-vous ?
Elle trouva une porte entrouverte et pénétra dans une vaste pièce qui devait être un cellier.
Des jambons pendaient....Une odeur de feu de bois et de brouet flottait dans l'air.

Elle vit se détacher de l'ombre une cohorte femme armée d'un bâton à pâtisserie.

Bonjour...Dame Marie? Je suppose. J'ai trouvé ceci au portail..

Elle lui tendit le parchemin se méfiant des réactions de la dite dame.

Une fois qu'elle l'eut en main, la meunière la salua.
Au revoir Dame, je ne peux rester plus longtemps . Killian a trop besoin de nous.

Elle tourna les talons, traversa le cellier, puis le parc, puis entama la descente à vive allure de la sente menant à Bertincourt.

[La matinée passe ….à Bertincourt]

Sylvine était passée par le marché interroger chaque camelot, paysan, ou client présent mais point n’avait vu un petit bonhomme brun haut de trois pieds portant un culotte marron et une chemisette blanche. Elle était entrée dans la taverne « Au plaisir de se retrouver » mais Chou était déjà partie.

Elle était donc en désespoir de cause revenue chez elle harnacher Giroflée qui à son habitude avait brai de désagrément. Elle avait ajouté des paniers contenant légumes pour la têtue, pains et gourdes d’eau pour le petit fugueur et au cas où elle devrait passer la nuit, couverture et sa bourse aux herbes médicinales. Elle avait revêtue sa cape de voyage et prit son bâton.

Elle allait descendre vers Dieppe, évitant de franchir la frontière, elle ferait les à-côtés du chemin puis se dirigerait vers les falaises afin d’éviter les malandrins ou du moins pour les voir venir.
Elle afficha un parchemin sur sa porte au cas où on la chercherait.

Je suis partie à la recherche du petit Killian. Je prends la direction de Dieppe. J’espère être de retour au plus tard demain en matinée.
Sylvine, éleveuse de gorets et meunière.

Elle prit la longe de Giroflée qui se mit à déposer un sabot devant l’autre. Elles dépassèrent le port et commencèrent la descente vers Dieppe.

--Rufus

[ Sur un satané canasson, en route vers la casa]

Rufus en avait plein le popotin d'être sur sa selle. La journée s'étendait et semblait interminable. Cela faisait des heures et des heures qu'il tournicotait avec la patronne à la recherche du morveux et rien. Nada, nothing, nichts ... que dalle, pas une piste et même pas le temps de s'enfiler une lampée de vinasse.
Bon, d'un autre côté, il était inquiet quand même, et pis voir dans quel état était sa patronne aussi mais ça fallait lever de bonne heure pour qu'il montre toussa. Il s'en ai fallu aussi d'un cheveu qu'il ne décolle pas les marauds de terre qui tirèrent des piécettes pour des renseignements... renseignements complètement bidons en plus.

Il avait beau marmonner plus fort le long du chemin ou dire qu'elle devait s'en arrêtait là, rien à faire, une vraie tête de cochon. Elle poussait toujours en avant son canasson. C'est qu'un éclair de génie lui tomba dessus... Et oui, cela arrive même pour le Ruru. Les canassons ... Argument pour rentrer. Il jouerait sur l'une des cordes sensibles de la patronne, et pis rappellerait aussi dans son argumentaire les conseils de l'adepte de la piquouse de service. Si y en avait bien une qui arrivait par moment à lui foutre la trouille, c'était bien la mère de la peste laurinesque.

Après avoir eu raison d'elle, le vieux coursier bien las, aux yeux cernés, tâcha quand même de sortir deux, trois broutilles de circonstance, histoire de la rassurer un brin. Ben oui quoi ce n'était pas non plus un sans cœur, le vieux. C'était ce qu'il faisait quand apparut dans les airs, la saleté de zozzio du major de pacotille. Foutredieu, sale bête de ... une flopée de jurons volèrent et il se tint bien à l'écart de toucher cette chose à plumes et bec crochu. La voix de la patronne lui vrilla d'un coup les tympans.

Killian est avec Lou !!!
Il l'a retrouvé !!!
Il l'a retrouvé !!! Oh, Rufus, Lou l'a retrouvé !!!

Ouais, ouais, ouais ... Ben voilà, zety pas la peine de s'faire autant de bile pour un mouflet, moi j' vous le dis !!! devait pas planquer bien loin.
Le dernier couillon rencontré nous a bien engigné, ouais hein, il s'est bien foutu d'notre goule en nous envoyant à pétaouchnok... Pffff ... chiabrena ...

Autres jurons inaudibles. Il songea que celui qui allait encore récolter toute la gloriole serait ce mariole de Lou. Ah, il n'avait pas fini de l'entendre et faire le paon dans SON domaine, toujours dans SES plates bandes et devant SA patronne. D'ailleurs, quand allait-il leur lâcher les sabots, hein ... Le temporaire semblait durer et sacrément durer. A ce rythme, y'aurait plus moyen de le décrocher... Pire que le chien lit ça ... Il décocha avant de faire demi tour à son canasson quelques paroles.

Ouais, ben y'a plus qu'à s'rentrer.
Bonne chose quoi. Vous pourrez vous reposer, pour sur et faudraity lui coller zune bonne correction zau mouflet.
Y a que ça pour que za rentre, moi, j'vous le dis. Il commencera plus à faire ses caprizes, pour sur.
Zetes pas sassez sévère patronne, j'veux pas dire, vous vous ramollissez. Les soldats vous les meniez mieux qu' ça et là un pleurnichard de trois pommes vous mène par le bout du pifff.
C'est zur qu'avec le bras cassé qui s'enracine zau domaine, yety pas zévident. M'enfin j' suis vostre zhomme zau besoin et j'vous l' dis faut ...

SUFFIT !!!

Ventredieu, elle avait encore de la voix pour le remettre en place quand même. Elle la vit donner un coup de talon et de rêne et partir au galop. Il sentit qu'il l'avait comme qui dirait un chouilla énervé. Ben, pourtant n'a rien dit de spécial, ah foutus femelles, pesta-t-il dans sa barbe hirsute. Il lança son canasson dans la course.

[ Quelques heures plus tard, en fin d'après midi - au Domaine d'Ytres]

Le retour, c'était fait dans une atmosphère pesante, très pesante ... Le vieux coursier en avait un noeud à l'estomac et s'en voulut d'avoir ouvert le bec. Quand il mit pied à terre, il ne fit point le fanfaron comme à l'accoutumée et s'occupa des deux chevaux qu'il emmena aux écuries sans un mot. Tendue, tendue ... Y'avait de l'a tension dans l'air.

Quand il se rentra pour rejoindre la patronne et le reste de la domesticité ... y'avait qu'une chose à faire ... poser son séant sur un tabouret et attendre le retour du prodige ... Une longue longue longue attente commença ... Le soleil déclinait à l'horizon.

Leportel62

(Retour vers le domaine)

Lou se réveilla en sursaut. Il se demandait ce qu'il faisait au sol et pourquoi killian dormait sur lui.

Sa douleur au ventre le fit revenir à la réalité.

Le cheval mangeait tranquillement de l'herbe en bordure du chemin.

Réveilles-toi Killian, il faut rentrer au domaine.

Lou ramassa sa chemise et c'est un bout d'un effort surhumain qu'il parvint à se hisser sur le cheval ainsi que killian.

La blessure saignait beaucoup moins néanmoins il reposa la pièce de tissu ensanglantée sur la plaie et se serra de nouveau trés fort contre Killian.

Malgré la douleur, il préféra abrégé ses souffrances et c'est au galop qu'ils regagnérent le domaine.

Enfin, la grille était en vue. Il pénétra dans la cour et se dirigea vers l'entrée principale.

Il fit descendre Killian et posa aussi pieds à terre. Il s'accrocha à l'encolure de l'équidé.

Killian, va chercher ta marraine et dis lui de prévoir de la couture car je me suis coupé arriva t'il à dire en souriant. Vas y dépêches toi......
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Killian

Une fois enfin arrivé au domaine Killian s'aperçut le la blessure de loulou et le regarda inquiet, ce dernier venait de lui demander de courir chercher sa marraine il esquissa un pas et tomba sa jambe le faisant souffrir mais il se releva et tout en trainant la patte et avança vers le château mais chute de nouveau il hurla alors aussi fort qu'il le put et mué inquiétude pour loulou :

MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNE

Puis il se traina jusqu'au perron

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Ombeline

[Au bord du supplice]

La jeune femme s’empressa d’ouvrir la fenêtre, posant ses mains bien à plat sur le rebord et fixa de ses yeux rougis, et les traits cernés par l’angoisse, l’horizon avec minutie. Le disque orangé du soleil déclinait sur les grilles forgées de l’entrée du domaine qui lui faisait face.

Que faisaient-ils ?
Où pouvaient-ils bien être, bon sang !

Elle s’en retourna à l’intérieur. Interminable était cette attente … Son angoisse montait crescendo au fur et à mesure que le temps s’égrainait. Elle reprit son manège, interrompu quelques secondes pour aller à cette fenêtre et fit les cent pas dans le petit salon bleu sous les mirettes tout aussi inquiètes de Rufus de la voir se morfondre autant.

Elle avait rejeté avec brusquerie le vieux coursier qui avait soudainement eut envie de l’étreindre tel le père calmant son enfant. Non, ce n’était pas lui qui réussirait à apaiser son désarroi, au contraire même si son acte avait quelque chose de touchant, elle ne supportait aucun contact en ces heures interminables à part la main hésitante de son fils. Ce dernier était resté prostré à attendre, mirant sa mère, priant le padre Aristote de les aider.

La missive récupérée sur la table de cuisine n’avait fait qu’accentuer son état entremêlant rage et angoisse. Rage de ne pouvoir rien faire de plus, rage de l’avoir laisser seul en taverne, rage d’avoir cédé à la colère, rage à l’encontre de cet homme qui réclamait un dû, rage contre elle-même … Angoisse de ne pas les voir revenir, angoisse d’être coupée d’une partie d’elle-même, angoisse qui lui noue l’estomac … Les flammes de l’âtre s’étaient repues du parchemin malmené par les doigts agités. Tout à coup, venant de l’extérieur, un cri strident se fit entendre dans ce silence étouffant.

MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNE

Son sang ne fit qu’un tour, elle bondit à l’extérieur, ouvrant la porte avec fracas, suivi par Rufus et Nathanaël, ainsi que la Marie. Elle ne pouvait que les voir. Main portée à sa bouche, elle ne put retenir un cri puis après remise de sa stupéfaction, elle se précipita vers le premier gisant au sol.

Killiannnnnnnnnnnnnnnnnn

La distance les séparant, fut prestement réduite en rapides foulées. Ployant genou au sol, elle l'enlace et le serre le plus fort possible contre elle, les joues ruisselantes de larme. Sa tristesse et sa colère disparaissent pour laisser place à une joie intense, joie de le retrouver en vie et presque sauf.

Pardon pardon pardon, oh comme tu savais que je regrette d’avoir eu des mots si durs. Je suis désolé pour tout !
dit-elle entre deux hoquets. Une slave de baisers atterrit sur les joues du garnement.
Ne fais pas d’effort, je vais t’emmener dans ta chambre, on va soigner tes blessures.

Elle se releva et le porta elle-même malgré l’aide proposée par Rufus. Levant la tête vers Lou, elle plongea son regard dans le sien … Regard où il pouvait y lire une reconnaissance infinie de sa part pour lui avoir ramené Killian … pas besoin de mot pour se comprendre … Léger signe de tête respectueux. Elle se retourna lentement, la maîtresse de maison reprit le contrôle des choses et lança ses directives.

Marie de l’eau chaude, du linge propre, le tout dans la chambre de Killian.

Nathy, Lou va avoir besoin de toi pour s’occuper de panser son cheval. Va avec lui. Killian ne craint plus rien.

Rufus, aide-les, ensuite, tu iras au bourg, les prévenir qu’ils sont rentrés ! que les recherches peuvent être stoppées, et les remercier surtout. Dis à Sylvine et Choupette qu’elles peuvent monter au Domaine. Va, dépêche-toi !

Dépôt d’un baiser sur le front de son fils avant qu’il file rejoindre le cavalier, puis elle s’engouffra à l’intérieur, oreille attentive aux dires et gestes de Killian tout en scandant le nom de Marie à tue-tête.

Marie ! Marie ! Pressons, pressons !

Elle monta quatre à quatre les marches du grand escalier.
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Killian

Killian se sera fort contre sa marraine n'ayant plus la force de pleurer il dit juste :

Pardon.

puis leva ses grands yeux sur elle et dit

ça pas être le seval qui n'a blesser ça être loulou.

et il sombra dans le sommeil

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Ombeline

La jeune femme emporta donc le petit dans ses bras. Une fois arrivé dans la chambre du garnement, elle le dévêtit rapidement, jetant négligemment les vêtements ensanglantés à terre. Elle vérifia la présence ou non de blessure en nettoyant son corps avec le linge humide préparé par la Marie. Rien au premier abord. Ce sang n'était pas le sien. Ombeline émit un soupir de soulagement. Son attention se porta sur sa jambe tout de même bien bleuie alors qu'il lui marmonna. Il avait été brutalement rudoyer... pas de fracture, mais de beaux bleus. Elle se tourna vers la Marie.

Va me chercher le flacon bleu dans l'officine, je te pris. Celui de verveine macérant dans de l'alcool.

Elle se rappela que la Marie ne savait point lire, elle mit la main à sa poche, en sortit son calepin, déchira l'un des feuillets puis écrivit à la va vite dessus. Elle lui tendit la feuille.

Celui où tu verras ces mots-ci.

Citation:

Fleurs et feuilles de verveine

Bien m'd'me.

Tout à coup, le petit baragouina à son attention.

Pardon.

N' parle pas mon p'tit loup. C'est pas de ta faute.
Allez chutchutchut, repose toi.

Elle caressa son front et le vit lever ses grands yeux sur elle.

ça pas être le seval qui n'a blesser ça être loulou.

Elle sentit son estomac se nouer tout à coup alors qu'elle lui disait des chutchut, pour ne pas perdre de force à parler. Il était blessé ... Ses gestes se firent moins habiles quelques secondes puis elle se reprit. Lou tenait debout, ce n'était sans doute guère grave, il l'aurait dit ou manifesté le bougre. Enfin, elle espérait. Un doute s'insinua en elle... Elle le connaissait à force et il n'aimait pas jouer les douillettes. Elle serra les dents, et plissa le nez contrariée. Bon bon, déjà Killian, et ensuite j'irai le voir. La Marie revint avec le flacon attendu et en prime de nouvelles compresses.

Ah, merci Marie. C'est parfait.
Préparez de nouveau de l'eau chaude et la chambre de Lou, d'après ce que Killian m'a dit, il est sans doute blessé... et un p'tit bouillon, si Killian a faim... sait-on jamais.

La vicomtesse se tourna vers Killian, esquissant un sourire pour le rassurer.

Cela risque de te picoter un peu, car tu as quelques égratignures.
Sois fort, mon ange.

Avec des gestes précis, elle imbiba le coton de la lotion alcoolisée et taponna la jambe de l'enfant. Une fois terminée, elle le recouvrit de ses draps et déposa un baiser affectueux sur son front.

Bleuzaille, vous avez été très très très courageux.
Repose toi, maintenant. Dors tranquillement, je vais aller voir ton chef. Je repasserai te voir et si tu as faim, fait teinter la clochette ou tire sur cette petite corde pour prévenir Marie.

Caresse douce sur sa joue suivi d'un baiser sonore sur la joue cette fois, et la jeune femme repartit, le linge entaché sous les bras. Elle jeta un dernier regard vers le petit qui ne tardait pas à rejoindre les bras de Morphée. Il était en sécurité maintenant, il n'y avait plus rien à craindre, mais quelle peur, lui avait-il fait ... Elle sortit de la chambre, passa aux cuisines confier le linge à la Marie et manda des nouvelles du trio qui étaient partis aux Écuries.

Marie, ils ne sont pas revenus encore ? Depuis tout ce temps ?

Non, m'dme. J'les ai pas entendu viendre en tout cas, ni dans le salon, mais j' ai vaqué entre ici et la chambre du moufl eu du damoiseau, d'me, et préparer l'eau pour le Sieur.

Froncement de sourcil ... plissement de nez ... nouveau noeud à l'estomac ... Elle quitta les fourneaux et fila en direction des écuries.

Rufus !!!
Lou, Nathy !!!
Que fabricotez-vous alors ???

Leportel62

Lou se tenait toujours à l'encolure du cheval, dos tourné à la vicomtesse; elle ne put donc voir qu'il était blessé.

Il l'entendit donner ses directives à Rufus et Nathy. Ses paroles semblaient lointaines.

C'est au moment où le Ruru s'approchait de lui qu'il s'écroula dans ses bras.

Il entendit une derniére fois la voix d'Omby avant de perdre connaissance......
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--Rufus

Lou s’avachit sur les épaules du Rufus qui ne manqua pas de pester.

Chiabrena, manquait plus que za.
Zety qu’il va pas clapser dans mes bras lui !!!
Bonté de mère, qui zety qui m’a fichu un bras cassé dans les sabots pareils.
GRumph, zen plus y’a le canasson.
Va l'attendre zun peu mon gars, ya priorité.

Pestant à tout va, il s’en alla cahin cahan avec le major de pacotille le mettant à moitié sur son épaule et les rênes de Tonnerre entre les chicots.
Avec une douceur des plus rufulesques, bref, vous savez compris, le jette sans chichi au sol, il déposa le colis dans la paille et alla parquer le canasson dans son boxe en beuglant au mouflet quelques directives.

Surveille le, fou lui quelques torgnoles pour le réveiller,
Za n’peut lui faire qu' du bien.
Et vasy, hein, zety qu'il a la couenne dure !!!

Pendant qu’il s’occupait de Tonnerre, moult jurons retentirent qu’il est bien inutile de répéter, guère besoin de faire un dessin. Quand il revint, son humeur bougonne n’était guère retombé comme le soufflet, qui plus est, il venait de se rendre compte que le branquignole l’avait saligoté. Et voilà, La Marie allait encore lui secouer les esgourdes alors que zety pas de za faute là, toujours les mêmes qui trinquent. Grumph …
S’approchant du duo, il cracha au sol un de ses glaires verdâtres dont il avait le secret et renifla l’Asticot.

M’a l’air pâlichon quand même.
Tu l’as un peu souffleter pour lui donner d’la couleur, zety comme j’ l’ai dis ?
Faudrait pas qu’il clapse quand même, la patronne va l’en faire une jaunize.
Ah mais quel branguignole zelui là.
Bon, l’on va le rentrer parze zest pas qu' za m'travaille mais bon, j' l' sens pas là, m'a pas l'air de s'la jouer.

Il commençait à l’embarquer sur son dos, grimaçant sous le poids …

Ben, mon couillon, tu dois t’en fichtre plein la panse, toua !!!
Heureusement que le Ruru, zety du zolide, hein, du costaud, moua j' le dis !!!

Rufus !!!
Lou, Nathy !!!
Que fabricotez-vous alors ???

Sursaut du Rufus.

Oh, bordel, vl’a la patronneu ….
Avance, avance bonhomme, mety toua donc devant …

Ombeline

[ ... Quand les sentiments sont mis à nus ... face à la peur de perdre ce qu'on chérit ... ]

Ombeline appela moult fois, l’absence de réponse avait déjà entaché sa patience et pour ceux connaissant bien la jeune femme, la patience n’était point sa tasse de thé qui plus quand l’inquiétude la travaillait … Son visage se décomposa en tombant sur le trio … Une voix anxieuse et éraillée sortit du fond de sa gorge … mortellement angoissée à l'idée de sa possible mort.

Lou ?

Crénom, qu’est-ce que ?fin de question étouffée…même pas la force de l’abreuver de plus d’interrogations …

Lou, lou, lou …

Leit motiv répété inlassablement avec émotion … Son cœur s'affola et sa respiration se mit à dérailler. Ombeline se précipita vers eux ... bousculant sans ménagement Rufus, qui retint plus fermement Lou afin qu’il ne chuta point.

Le visage ainsi blême, et moucheté de sang, elle le crut mort.
Un frisson lui parcourut l’échine. Elle se pencha sur lui, retenant un cri avec peine.

Faisant fi de sa propre blessure, elle entremêlant ses longs doigts fins dans ses cheveux, puis instinctivement, remonta vers son visage qu’elle prit tendrement entre ses mains, et le caressa avec douceur. Son front était encore brûlant. Elle murmura son prénom, d’une voix faible entrecoupée de larmes. Elle l’enlaça, le serrant contre sa poitrine, déposa ses lèvres sur son front, ses joues, son cou … s’engouffra contre sa nuque, murmurant des paroles à ce dernier, sans se préoccuper de la tête estomaquée de Rufus qui n’avait point vu sa patronne dans un tel état depuis la mort du père de son fils. Des sanglots la secouent.

La jeune femme dévastée sentit soudain son souffle dans son cou. Un déclic se fit en elle en cet instant : Il était vivant ! Elle émit un énorme soupir de soulagement et recommença à mieux respirer. Elle se recula, essuya ses larmes d’un revers de manche, caressa de nouveau son visage et le contempla avec frayeur. Elle avait déjà vu des blessés sur les champs de bataille mais là … enfin c’était différent, cela la touchait bien plus personnellement. Son torse était en sang … Elle ravala sa salive, puis se reprit, respira une grande coulée d’air.

Rufus, montons le vite dans la chambre.

.. Silence … petits bras qui s’agrippent à sa jambe. Regard vers Nathy … sourire crispé en le voyant lui aussi les yeux rougis, et les traits anxieux. Avec difficulté, elle ravala de nouveau sa salive et tâcha de s’exprimer d’une voix douce mais cette dernière, fut encore quelque peu éraillée.

On va le soigner, mon ange, ne t’en fais pas, on va tout faire pour

Elle ploya le genou, le serra entre ses bras et lui déposa un baiser sonore sur la joue, puis le poussa légèrement sur le côté. Grimaçant, d’une main, elle se débrouilla pour attraper les pieds de Lou. Léger craquement en son épaule. Grumphhhhhhh. Il faisait son poids le bougre. J’ lui rappellerai, hein, et dire qu’il me bourre le mou d’arrêter de me gaver de madeleines, tu parles… sourire amusé à cette pensée, mais qui se fana bien vite en revenant à la réalité bien moins réjouissante.

Rufus !!!

Réveillez vous que diable, on le monte à l’étage.

Nathy va devant pour nous ouvrir les portes puis court chercher la Marie qu’elle apporte le même attirail que pour Killian.

Voilà le quatuor partant en direction du manoir, dans un équilibre précaire. Rufus aida machinalement tel un automate encore sous l’émoi de la scène. Ils montèrent les escaliers et se dirigèrent vers l’aile familiale. Nathy, l’estomac noué galopait devant suivant les directives de sa mère, et donc ouvrait les portes au fur et à mesure de leur avancée.

Merci mon ange, pour le reste, on va se débrouiller, file aux cuisines chercher Marie.

Elle bifurqua d’un coup vers l’aile familiale, mais sentit une légère résistance de son coéquipier de brancard.

Zety q’vous n’avez pas l’compas dans le piff, patronne … zest en émultion, za vous zecoue toussa, zest l’couloir d’ droite za chambrée à l’autre branquignole.

Plissement de nez … regard qui ne put que faire comprendre au coursier qu’il valait mieux éviter de la contrarier surtout pour un simple détail de chambrée …

Zety qu’ il zest zale comme zun cochon et pis zil clapse, za va dégeulasser tous les draps, patronne !!!

Grande goulée d’air … Respiration, restons zen … Nouveaux Plissements de nez vicomtaux. Finalement, le Rufus sembla abdiquer, il ne broncha point et suivit le mouvement. Ils le posèrent sur le lit. La jeune femme prit soin d’ôter les bottes puis les bas, elle s’approcha de la ceinture...

Eu, zety qu’vous zallez le dézapper zentièrement, patronne ?

Soupir d’agacement à cette question franchement qui lui parut stupide sur le coup …

Bon, si vous n’êtes pas apte à tenir le choc devant un homme nu, Rufus, vous pouvez disposer, je me débrouillerai avec Marie …

Regard vers le coursier puis elle rajouta histoire de le piquer dans son égo, même si en temps normal elle ne l’aurait point fait, là elle était à fleur de peau, et les élucubrations de son homme de main était le cadet de ses soucis …

mais je me rappellerai que vous avez eu les chocottes, quoique peut-être faut-il mieux que vous sortiez afin de ne point souffrir d’une comparaison au niveau de la virilité à vostre désavantage, enfin j’ ne vous ai jamais vraiment bien bien regarder à la cave l’autre fois, mais bref … Je ne voudrais pas que vous vous vexiez pour un simple détail.

Et toc, na, m’agace, m’agace, m’agace, grgrgrrgr … elle retira un peu trop brusquement la ceinture, provoquant un râle du blessé.

Oh, miséricorde, vous voyez vous m’énerver et je fais n’importe quoi.
Bref, arrêtez vos chichis et grimaces, Rufus.
Bon sang de bois, ce n’est pas un étranger sortit de nulle part. C’est Lou !!!
Il faudra vous y faire à le voir ici et y demeurer !!!

Elle s’énerva sur les boutons des braies qui s’y mettaient eux aussi, à ne pas faire comme elle l’entendait.

Aidez-moi, vous voyez bien qu’en plus avec mon bras, je ne peux pas tout faire et surtout je risque de lui faire plus de mal que de bien !!!

Les derniers mots claquèrent plus fort qu’elle ne l’aurait voulu … le temps pressait, l’énervement, l’inquiétude et ces satanées boutons récalcitrants n’arrangeaient pas son humeur.

Zety qu’ … bonbon, j’y va … zety bien parze qu’zest pour vous, hein, bon zest pas un mauvais couillon non plus … j’ l’aime bien l’ gars mais za distance et euu, mouais je ferme ma goule.

Marie arriva à point nommée avec une bassine d’eau chaude et des linges propres. Rufus retira ce qui restait d’habits, roulant en bouchon les fripes contre lui. Les deux femmes entamèrent le nettoyage du corps du blessé afin de voir de plus près où se situaient la ou les blessures. Une belle balafre zébrait le ventre, le reste n’était que des broutilles. Il fallait fermer cette plaie encore suintante. Soupir de la jeune femme … Passant une main sur son front, elle mira Marie.

Bon … faut recoudre … J’aurai eu Nefi sous la main …. Mais bon, on ne va pas aller courir la chercher, elle a du déjà passée la frontière Normande depuis des heures. …

Tout en passant doucement une main sur les joues de Lou, la jeune femme resta quelques secondes songeuse sur les personnes éventuellement qui pourraient …. Soupirs …. Guère le choix … Et plus le temps s’écoulait, plus la plaie avait des chances de supputer.

Hum … Vais le faire …

Marie, prépare de nouveau de l’eau chaude, du linge propre.

Rufus, active moi l’âtre, j’en aurai besoin et surveille Lou. Reste près de lui, s’il te plait.

Je reviens avec ce qu’il me faut pour suturer la plaie.

La jeune femme se pencha sur Lou, murmura quelques mots à son oreille et déposa un baiser au coin de ses lèvres …. Je reviens, promis, j'te laisserai plus de côté … souffla-t-elle tout en serrant sa main dans la sienne. Elle sortit de la pièce, le cœur gros mais savait ce qu’elle devait faire et se dirigea telle une automate vers son bureau.
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Killian

Killian s'était réveiller en sueur au bout de quelques minutes a peine, il se leva et avança lentement, perçu l'agitation et comme sa peur que Loulou meurt a cause de lui augmentait il décida d'aller voir par lui même. Le trajet fut difficile et Killian boitait malgré la sorte de canne improvisé qu'il avait fait avec une de ses épée de bois.

Arrivé devant la chambre de sa marraine Killian vit Loulou tout seul sur le lit, enfin seul était un bien grand mot mais le Rufus tournait le dos alors Killian avança espérant ne pas être entendu et au prix d'un gros effort il réussis a monter sur le lit de sa marraine et se rallongea a coté de Loulou où il se mit a pleurer silencieusement.

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--Rufus

Rufus, pour l’une des premières fois de sa vie était sur le popotin…enfin peut-être pas mais bon, mémoire sélective du vieux bougon et l’émotion lui faisait perdre à peu la caboche. Donc, tout s’écroulait sous ses panards. Le pire de ses cauchemar se déroulait sous ses nœilnœils .
Pas le fait que l’Asticot soit blessé et pas loin de voir la faucheuse, nan nan bon même si ça ce n’était pas quand même une bonne nouvelle, il l’aimait un chouilla quand même mais bon un chouilla, n’allait pas croire à croire que enfin bref … humain quand même le Ruru, l’aimait pas voir les vaches et cochons mourir, ben il en était de même des gens. Il suivit donc les directives de la patronne comme un automate encore sous le coup de toutes ses embrassades et calinous … pis, grimaces de ce dernier en revoyant la scène … cette vision apocalyptique … sa patronne aussi inquiète pour la vie de son fils que pour l’autre tache … il avait passé l’âge d’être son morveux quand même. C’est avec un air renfrogné qui porta la major qui faisait son poids mine de rien, quasiment aussi lourd qu’ t’a heure, la patronne allégeait la charge sans plus. Heureusement qu’il était encore là, le vieux, songea le Rufus.

Alors qu’il orienta le mouvement vers le couloir approprié pour la chambrée de Leportel, il sentit une résistance l’incitant à bifurquer. Levant la goule avec son air interloqué, il manda à la patronne

Zety q’vous n’avez pas l’compas dans le piff, patronne … zest en émultion, za vous zecoue toussa, zest l’couloir d’ droite za chambrée à l’autre branquignole.

Un frisson lui parcourut la couenne, l’air de sa patronne ne lui disait rien qui vaille. Zety qu’elle devait être toute retournée et chamboulée et toussa, bonté de mère, pas possible de voir za, et tout za pour un couillon pareil … Il aurait droit à des privilèges pour une simple blessure, le monde n’est vraiment pas plat. Grognements inintelligibles … Il ajouta à voix basse malgré tout une p’tit pique.

Zety qu’ il zest zale comme zun cochon et pis zil clapse, za va dégeulasser tous les draps, patronne !!!

Nouveaux frissons, crénom de vindious, zety qu’elle aurait les mains libres et sans attelle, qu’elle lui ficherait une torgnole à voir comme ça son regard. Rufus abdiqua, il ne broncha plus du moins pour l’instant et suivit le mouvement. Il l’aida à le poser dans le pieu bien trop propre pour un cochon pareil. Non mais c’est vrai, il allait tout saloper quand même, qui c’est qui serait en pétard ? Hein, La Marie et qui c’est qui se prendra l’humeur de la donzelle, ben le Ruru comme d’hab … Il fixa Lou et jura que ce dernier qui s’en sortirait, forcément, hein, pouvait pas en être autrement, ne l’emporterait pas au paradis. Il va lui mener la vie dure, foi de Ruru. Tout en cogitant à son éventuelle vendetta, il se rendit compte que la patronne déshabillait tout naturellement l’Asticot. Ben mon couillon, qu’est-ce qui se passe là ??? La patronne ??? Il réussit à baragouiner quelques paroles.

Eu, zety qu’vous zallez le dézapper zentièrement, patronne ?

Mauvaise question, qui lui vallu une belle réplique qui piqua son égo en plein dans le piff.

Bon, si vous n’êtes pas apte à tenir le choc devant un homme nu, Rufus, vous pouvez disposer, je me débrouillerai avec Marie … mais je me rappellerai que vous avez eu les chocottes, quoique peut-être faut-il mieux que vous sortiez afin de ne point souffrir d’une comparaison au niveau de la virilité à vostre désavantage, enfin j’ ne vous ai jamais vraiment bien bien regarder à la cave l’autre fois, mais bref … Je ne voudrais pas que vous vous vexiez pour un simple détail.

Ben, eu ben …

Il mira de ses nœilnœil tout de même les braies, suffoqué des dires de la patronne… Comparer, comparer … zety qu’elle en sait quoi d’abord qu’il serait désavantage, fallait pas juger comme ça, hein, pas parce que l’autre est tout en muscle que, roo bondiousssss, grumphhh … se redressa tout en poursuivant sa réflexion intérieure … moua zaussi bien doté que l’autre scribouillard et zety pas … ses pensées s’interrompirent nettes sous la voix tranchante de la patronne.

Oh, miséricorde, vous voyez vous m’énerver et je fais n’importe quoi.
Bref, arrêtez vos chichis et grimaces, Rufus.
Bon sang de bois, ce n’est pas un étranger sortit de nulle part. C’est Lou !!!
Il faudra vous y faire à le voir ici et y demeurer !!!

Y demeurer ??? Bouche bée … il la fixa …

Aidez-moi, vous voyez bien qu’en plus avec mon bras, je ne peux pas tout faire et surtout je risque de lui faire plus de mal que de bien !!!

Zety qu’ … bonbon, j’y va … zety bien parze qu’zest pour vous, hein, bon zest pas un mauvais couillon non plus … j’ l’aime bien l’ gars mais za distance et euu, mouais je ferme ma goule.

Il finit de désaper le major, et lui laissa le strict minimum quand même, noméooo … Il la mira refaire des papouilles, foutredieu, pas possible de voir ça. Pincez moi la pince, vindioussss, vais me réveiller …

Rufus, active moi l’âtre, j’en aurai besoin et surveille Lou. Reste près de lui, s’il te plait.

Je reviens avec ce qu’il me faut pour suturer la plaie.

Zety q’j’m’en zoccupe, patronne.

Il la regarda partir et s’approcha de Lou.

Ben, toi mon couillon t’es zun zacré p’tit veinard, profite za, mais za l’va pas durer longtemps, moua, j’ t’ le dis. Dès qu’tu seras sur tes gambettes, vais t’en faire baver moua… va pas croire t’a gagner la plaze au palaze là !!!

Brailla le vieux bougon tout en accompagnant sa parlotte de moulinet des bras. Puis il se tapa le torse.

Zety q’j’suis bien doté, pas les j’tons de comparer. La taille za pas blus zimportant dans tout za. Zety qu’ l’ patronne l’est toute retournée, l’a pas toute za tête là, pour t’faire tout’ zes trucs là. Elle est tout’ émulionnée à cauze du mouflet, pas qu’pour ta goule, va pas croire za !!! Voilà, tout j’avais za dire moua !!! t’as zintérêt quand même de t’ bouger le fion et d’être zur pattes, zinon zelle pas s’en remettre, et y a pas zintérêt de voir za, moua qu’il l’dit !!! Tu piges, le coquebert ?

Un mouvement de paupière de Leportel le fit sursauter en arrière.

Foutredieu, vais l’avoir réveillé moua ….

Il battit rapidement en retraite, se méfiant tout de même des réactions de l’autre escogriffe. Il vira de cap et ploya la gambette pour s’occuper de l’âtre. Il vira les cendres dans le pot prévu à cet effet, et attrapa de vieux bouts de journaux qu’il froissa en faisant une boule. Il réalisa un petit empilement de boulettes puis posa le petit bois en forme de tipi tout en sifflotant. Par dessus le tout, il ajouta de plus gros morceaux de bois. Il prit du recul et mira son labeur fort satisfait et termina en allumant le feu. Quand il se retourna, il découvrit l’un des mouflets dans le lit, endormi.

Ben couillon, par zety donc qu’il est passé loui ?

Il allait te l’réveiller séance tenant afin de déguerpir de là mais aperçut les larmichettes sur ses joues. Point un sans cœur quand même le Ruru. Il prit le drap et couvrit le drôle, tout en vérifiant que le linge servant de première compresse tenait toujours bien sur la bidoche du major. Il tâcha à ce que la main et le bras de Lou maintienne bien en place la compresse imbibée de vinasse. Cela saignait déjà moins qu'au début à première vue. Le vin avait asséché la plaie.

Bon, y a plus qu’ zattendre l’patronne. Vais m’ poser là.

Il s’installa sur le petit fauteuil de velours vert et fixa la goule de l’escogriffe, très très très songeur. La voix de la vicomtesse le sortit de son roupillon … Ben moui, il avait fini par s’endormir … après tout, tout cela l’avait tout chamboulé aussi le pauvre.^^

Ombeline

La jeune femme s’était rendu en son bureau et avait ouvert l’une des armoires. Cliquetis, grincement de bois, un panneau de bois coulissa … sa petite pharmacie personnelle était sous ses yeux. Avec précaution et maîtrise, sa main attrapa ce dont elle aurait besoin. Elle referme l’armoire et se rendit avec son attirail en sa chambrée. Quel silence régnait quand elle y entra. Plissement de nez … Froncement de sourcil, caractéristique de la jeune femme. Rufus dormait au lieu de s’occuper de surveiller le blessé …

Inspiration, expiration, inspirations, expiration … ne t’énerve pas, ne t’énerve pas, ça ne sert à rien, s’admonesta-t-elle. Elle posa son attirail et observa d’un regard attendri le jeune intrus qui s’était glissé sous les draps. Elle caressa le visage de Killian et sécha les perles humides parsemant ses joues. Elle déposa un baiser sur son front puis, reprenant son fourniment fit le tour du lit. Le lit est assez grand, l’enfant ne la gênerait point pour opérer. Avec délicatesse, elle prit le bras de Lou et souleva la compresse afin d’examiner cette plaie. Cette dernière ne suintait presque plus. Une bonne chose, mais il avait certainement perdu beaucoup de sang.

… Soupirs de la vicomtesse …
Elle prit son aiguille triangulaire puis la chauffa aux flammes de l’âtre. Elle l’essuya pré cautionnement avec un nouveau linge propre et enfila dans le chat, un fil de lin fort et égal, double, ciré avec la soie. –Elle respira un bon bol d’air, bien quand il faut y aller, faut y aller … Plissement des yeux … L’éclairage n’était pas folichon et difficile pour elle de tenir une bougie près de la plaie. Elle avait besoin d’un second bras fiable. Elle chuchota à la seule personne disponible dans la chambrée, Marie n’était point encore revenue.

Rufus

Rufussss

Toussotement … balançage d’un chiffon en pleine frimousse.

Rufusssssssss

Zety pas mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, pas moua j’ l’jure !!!!! J’rien fait, rien de rien, j’ l’dis !!!

Rufus, bon sang taisez-vous, vous allez me les réveiller là !!!
J’ne veux savoir de quelle sottise vous avez sans doute faite au vu de vos élucubrations, j’ai juste besoin de vous. Venez donc là et tenez la chandelle bien haut que je puisse voir ce que je fais.

Ah ? zety qu’ zenfin que …

Soupirs vicomtaux … Qu’avait-encore à rechigner ?

Que quoi Rufus ? Arrêtez de discuter bon sang de bois, chandelle !!!

La plaie fut baignée dans le halo de la chandelle au moment où la jeune Marie fit son entrée avec tout le matériel demandé.

Oh parfait Marie. Vous tombez à pique.
Passez vos mains sous un linge imbibé de la bouteille d’alcool que vous avez apporté pour la plaie et venez donc m’assister.

Mais m'dame, j'nai jamais fait cha mouis, jsuis nin douée pou l'couture, in pluch, j'rate toudis les racommodages, même l'marcel m'disot ksé patalons chon pire kavin. Che ki diso rin, ché les oisiaux aprés que j'leur bourre le tchu, maus fait ça sur un marmot mouis.

Petite secondes de traduction … acquiescement de la Vicomtesse.

Vous n’aurez qu’à suivre ce que je vous dis.

Avec l’aide de Marie, la jeune femme officia tout en remerciant le ciel que son blessé soit dans les bras de Morphée, il ne sentirait pas l’aiguille traverser les chairs … la lumière disparut d’un coup, suivi d'un boum … Regards féminins tournés vers le bruit … Soupirs …

Nous vl’à bien … Le Rufus qui défaille. P’tite nature en fait … Récupèrez la chandelle, Marie que cela ne nous mette pas le feu … Et eu vérifiez quand même qu’il ne s’est pas trop biné … ça nous ferait un blessé de plus …

Oui d’me.

bin samôhé chtiete … rufus aura chtietete intré ché deux zorel

Plissement de nez …
Hum hum … bon, on verra ensuite, terminons de recoudre la plaie.
Une fois la plaie recousue, elle le peinturlura d’un onguent brun et l’enrubanna à l’aide de Marie. Finalement, elle fut bien contente de ne pas avoir perdu la main en ce genre d’exercice même si elle aurait bien entendu préféré ne plus en avoir l’usage.
Bien, un second de fait … passons au troisième … Marie vous allez m’aider à le remettre dans le fauteuil.

Bien m’dame
Fichtre, plus lourd qu’je pensais le gaillard.

Ombeline soigna le bobo sur la caboche de Rufus et se dit qu’il serait content d’avoir un énorme turban sur la tête pour s’être dévoué corps et âme^^ Elle esquissa un sourire et le momifia, puis déposa une couverture sur les genoux du gaillard.

Les deux femmes se lavèrent les mains dans la bassine dont l’eau était tiède. La jeune femme fixa Killian, quelque chose la tracassait …. Nathy … où était-il donc passé ? Elle l’aurait cru auprès de son comparse mais apparemment point le cas …

Marie, auriez-vous vu mon fils ?

j'cro bin kil prin l'frais, n'avo pas lair d'avouair chtiete dun s'nassiette
vostre drôle, d’me.

Bien, je vous remercie Marie. Vous pouvez disposer.

Ombeline retourna au chevet de Lou et de Killian. Elle leur déposa un baiser à chacun, accompagné de gestes de tendresse, puis vérifia qu’ils étaient bien installés. Elle sortit ensuite sans bruit afin de retrouver son fils à l’extérieur.
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--Nathy

Nathy avait suivi les directives de sa mère sans rechigner. Malgré son jeune âge, il comprenait que trop la situation pour l’avoir vécu jadis, à un détail près qu’à l’époque c’était sa mère, qui souffrait dans ce lit de graves blessures. Il voulait aider et y mettait tout son être pour faire au plus vite, pour faire au mieux, pour que l’inévitable ne se produise. Ne tenant pas en place, suivant à la semelle sa mère, puis la Marie, puis de nouveau sa mère et encore la Marie pour enfin les laisser faire. Il avait eu besoin de s’occuper l’esprit à tout prix.

Toute cette longue attente, cette inquiétude nouant l’estomac, cette peur dévorante d’avoir perdu son cousin … et puis la vue du sang, avaient ravivé en lui que trop ses sinistres souvenirs d’enfance, souvenirs dont il avait cru s’être enfin débarrassé … en les enfouissant bien loin …. Ce fut un véritable boomerang empli d’une peur viscérale qui lui revint en pleine figure. Sentiment de déjà vu … L’annonce d’une nouvelle mort probable au sein de la famille fut une idée fixe, revenant en boucle, encore et encore dans ses pensées. Toute cette journée, tous ses sentiments mêlant ceux surgissant du passé avaient de quoi retourner tout être sensible et en particulier ce dernier. Il n’exprimait guère ses sentiments, préférant comme sa mère garder tout pour soi, se murant dans une carapace protectrice … une cocote minute prête à imploser ou exploser à tout moment si de temps à autre, elle ne laissait pas échapper quelques coups de pression, sans prévenir.

Sa course effrénée à l’extérieur du domaine, l’entraina sous le grand chêne qu’il rudoya à grand coup de poings. Malgré la douleur, et les griffures engendrées par l’écorce de l’arbre, il poursuivit ses coups jusqu’à perdre toute force. Il se laissa chuter sur les genoux face à l’arbre qui avait refusé de plier. Il mira ses poings en sang à travers ses larmes. Les yeux rougis et humides, il se traîna vers elles puis se recroquevilla sur elles, malgré leur froideur. Des sanglots le secouèrent..

J’veux pas, j’veux pas qu’il vous rejoigne !!!
J’lui interdis !!! On a besoin de lui !!! J’veux pas, j’veux pas !!! J’ferai plus le jaloux si colle trop m’aman, j’ laisserai Killian jouer plus souvent avec aussi. J’veux pas, j’veux pas za. Laissez le pas venir avec vous !!! J’veux pas, j’veux pas, j’veux pas !!!

Les larmes ruisselèrent de plus belles sur ses joues, alors que de son petit poing en sang, il tambourinait sur l’une des tombes glaciales. Il ne voulait pas rentrer, peur de voir celui qu’il considérait déjà comme un père rejoindre les autres au ciel, et angoissé de revoir sa mère, comme jadis, le visage dévasté par la perte de celui qui l’avait élevé lui, comme son propre rejeton. Comme il aurait voulu serrer sa princesse au witwit en cet instant… comme il aimerait puiser du courage en ses deux émeraudes complices et rassurantes… sa comparse de tous les jours, elle qui ne pouvait que comprendre les sentiments qui le submergeaient pour avoir perdu son père, il y a peu. Fermant les yeux, il songeant au visage de Laureline, puis ce dernier s’accola à celui de sa propre mère. Les deux femmes de sa vie.
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Leportel62

Lou se sentit balloter dans tous les sens, jeté par terre, de nouveau trinbalé pour finir semble-t'il dans un lit.

De nouveau quelqu'un lui appuyait sur sa blessure. Une douleur atroce envahit son corps.

Des voix lointaines lui parvenaient. A un moment, il réussit à ouvrir un oeil et ne comprit pas pourquoi il aperçut un moulin s'exprimant comme Rufus.

Il sentit une chaleur se coller à lui puis plus rien. Son heure était elle arrivée?

(Quelques jours plus tard)

Lou ouvrit enfin les yeux. La chambre était déserte. Mais que faisait il ici? Voulant se redresser, une douleur atroce lui rappela l'épisode du normand. Il regarda son ventre et ne vit qu'un gros pansement. Sa gorge était désséchée. Il essaya de nouveau de se lever, en vain. Il hurla de toutes ses forces, espérant que quelqu'un l'entende.

J'AI SOIFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF......
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Ombeline

Citation:

--Nathy

Leportel62

Ombeline

Leportel62

--Nathy

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[RP] quand la frustation est au rendez-vous