Scuadro
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[Béziers, Langue d'oc, le 13e jour de juillet]
J-1, dernier jour, la fin, dune, convalescence, beaucoup trop longue à son goût, de 45 jours Mais ça yétait, le lendemain la délivrance, il pourrait repartir vers le nord.
En attendant, il serait astucieux de se préparer au voyage, où aventure et rapines étaient au programme. Il descendit vers le marché, où il dépensa 45 jours déconomies. Le marché était dynamique, ça on pouvait le dire, de la populace du sud, ça parlait fort, la poissonnière qui voulait vendre son poisson, le boucher qui taillait sa bavette, le forgeron qui aiguisait ses lames, on ne pouvait pas dire que cest une ville morte. Le problème étant que le breton était pris pour un truand, un pécoreur ou encore membre de la haute pègre et ça, en taverne, la plupart le savait. Oui il avait lutter contre le conseil sorcier de Languedoc, mais le comte navait rien trouvé de mieux que de léliminer.
Il acheta pour 2 centaines décus des miches de pains, oui le voyage allait être long. Tout dabord il devait rejoindre du monde en Comtat de Tolosa comme les locaux le disait, puis enfin remonter vers sa Breizh natale, le tout en moins dun mois. Bref, le tout bien empaqueté dans son baluchon de voyage, ça faisait lourd ! Peut-être devrait-il songé à acheter aussi un cabot. Faut voir
Il retourna dans sa piaule de fortune, où il y trouva armes et objets de familles : 2 longs chourins, un manche avec des clous, médaille familiale Il se posa, prend les chourins et les aiguisa. Oui les routes, cest la loi du plus fort quétait toujours la meilleure. Puis autour des clous de passé à travers le manche. Non il pourra pas tout emmener, il fallait quil achète un cheval. Il prépara son départ, oui il doit partir tôt à laube. Il revêtit sa médaille, mit ses chourins dans leur étui dont un quil fixa à lavant bras gauche, lautre à la ceinture. Il partit chez le maréchal ferrand.
- 1 000 écus
- Vous vous foutez de moi là ?
- Non, 1 000 écus, cest ce quil vaut, cest le meilleur du village.
- Pfff en voilà des manières, espèces descro, marabou, maraud, truand !
- Cest ça ou vous voyagez à pied
Une idée lui traversa la tête.
- Je te lachète, mais je veux le tester, je le prends maintenant, je le test demain et si il me convient, je te le paye, sinon je te le rends
- Ça marche comme ça
Ahah, trop facile, comme si il allait payer. Bon bref il partit avec le cheval, qui était pas si mal dailleurs. Il retourna dans sa piaule, il chargea le fardeau juste devant la selle. Manquait plus que le départ et voilà. Il se coucha, assez tôt, après une bonne lampée de chouchen, laventure lattendait le lendemain, pas le temps de glander en taverne.
[Lendemain matin, au levé du soleil]
Petite vengeance matinale. Il alla tuer le coq qui l'embêtait depuis ces longs jours d'arrêt. Le pécoreur toutefois était prêt, et pressé surtout de dire adieu à cette ville. Il monta en selle et en voiture Simone. Il traversa le village, dont son marché qui se réveillait peu à peu, le regard haut.
A la sortie, il retrouva les campagnes du Languedoc, les sentiers poussiéreux à souhait, la poudre beige se faufilait partout, dans les yeux, les narines, la bouche, pas franchement agréable mais il était heureux. Encore quelques jours de chemin et il retrouvera ses complices, pécoreur comme le breton.