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[RP]Une chasse aux plumes

Stonelink
La jeune femme esquissa un sourire au Chihuahua avant de répliquer:

Je me nomme Lunran la Sublime et mon clan n'est que routes et croisements. Tu sais si tu me voulais dans ton lit, suffisait de demander.


Pendant le court silence entre les deux belligérants, l’on put entendre que certains se rapprochaient. La femme semblait stressée, elle serrait très fortement son grand collier, ce qui confirmait les pensées du jaguar. Elle continua :

Et puis, quand on est un vrai homme, on se présente aux dames avant de vouloir qu'elles se jettent dans vos bras.


Stonelink jeta un sombre regard vers la femme, avant de partir à rire. Il ouvrit la bouche pour tenter de parler, mais fût interrompu :

- On jurerais qu’t’as comme un souci, la Sublime ?

Le jaguar ne prit pas le temps de se retourner, mais un grand sourire narquois se planqua sur son visage. Il mit sa main libre sur l’épaule de la femme, l’obligeant à s’asseoir sur un banc proche. Il tenta à nouveau de placer un mot, mais encore une fois fût interrompu par ce qui semblait être un cri de détresse, qui arracha le sourire au Guerrier. La femme profita de l’occasion pour rajouter :

Dites les guerrier, y'a quelqu'un qui a besoin de votre aide, faudrait p'tèt aller l'aider non ? J'reste là bien sage à vous attendre.


Il fallait penser vite, une femme ou un homme était en danger, mais si il laissait la pickpocket s’enfuir avec tous ces plumes, les dieux allaient être en courroux. Le jaguar se retourna donc avant de braquer ses yeux sur deux grand hommes, qui semblaient frères :

J’ai été choisi par les dieux pour être le Chihuahua de notre tribu et je suis le guerrier le plus plumé d’occident, alors vous m’écoutez si vous ne voulez pas avoir toutes les castes guerrières qui vous traquent.

Afin d’asseoir son autorité, le jaguar montra son bouclier, monter de trente-et-une plumes de toutes les couleurs. Il garda un regard formel avant de continuer :

Allez trouver d’où vient ce cri et assurer vous de réduire les dommages au minimum, amenez qui vous voulez avec vous, tant que la personne ayant lâché ce cri soit saine.

Se retournant subitement vers la femme il répondit finalement :

Niltzé Luran, j’suis Stonelink, pas besoin de répéter mon titre.

Un sourire s’installa sur son visage. Le jaguar relâcha donc un peu la tension sur le bras de la femme. Il ne prit même pas la peine de regarder si les hommes l’avaient écouté avant de dire :

Merci de l’offre, mais pour mon lit, se sera plus tard.

Il rigola avant de continuer :

Une guerrière sans clan. Tu as bien dû passer le rituel du camaxtli, avec tous ces plumes de brigandage, de gens tués et de prise de calpulli. Dit-moi, qui dirigeais ton expédition de Camaxtli?

Le grand guerrier ne prit pas le temps d’attendre une réponse, il passa sa main sur le cou de la femme pour prendre le collier de plumes. Le laissant pendre das les airs il lâcha :

Et si j'garde ces plumes, qui va venir me taper sur les doigts? Si t'es si grande guerrière, pourquoi j'suis toujours capable de tenir ton bras pour t'empêcher de partir?
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-Chihuahua de la Tribu Tlaxcaltèque
-Tecuhtli de La province Occidentale
-Guerrier le plus plumé de Tlaxcalla:
** ****************************** [Total 32 plumes]
--Citl
Non, décidément, ce n'était pas son jour, à lui non plus. Tiré, poussé, jeté, balloté, bousculé, invectivé, incommodé, le pauvre Citl s'accrochait désespérément aux basques du géant qui pouvait être son frère, ou ne pas l'être, qui en tout cas lui semblait le plus apte à le protéger. Parce qu'il était grand et gros et fort, contrairement au froussard, et une face connue, contrairement à la bande de foux furieux qui semblait s'être donnés rendez-vous dans son quartier.

Un instant, Citl avait cru pouvoir fiche le camp en douce... Son cerveau globalement lent trouvait une célérité merveilleuse lorsqu'il s'agissait de sauver sa pauvre couenne : mais parfois, parfois, le sort en décide autrement.
Pour sûr, le Citl ne voulait pas avoir les castes guerrières aux miches.
Pour sûr, il ne voulait pas non plus aller du côté des cris de détresse. Pour trouver d'autres malades de la machette ? Merci bien ! Que le crieur se fasse déchiqueter tout seul !

Et le pleutre, l'oeil hagard, fixa le guerrier aux trente-et-une plumes, se planqua un peu plus derrière les jambes épaisses de Hardy... pardon, de Cotl, et gémit avec un saisissant à propos :


- Euh ?

Mais déjà à l'époque, le monde était fort ingrat à l'égard des simples, et cette pertinente participation n'attira apparemment pas l'attention du grand costaud, parce qu'il s'était déjà retourné vers la femelle-pas-si-guerrière-que-ça-en-fin-de-compte.
--Cotl
- Rha ça ! Citl, fils d'aguti galeux, vas-tu me lâcher ? Tu m'embarrasses !

Avoir de la bedaine ne suffit pas pour être systématiquement bonhomme et bienveillant.
A l'appel de détresse, le géant avait failli abandonner le spectacle et se presser à la rescousse du malheureux, quel qu'il soit... mais c'était sans compter sa nature contrariante, et les ordres du guerrier. Il regarda le collier d'un air narquois :

- Tout doux Stonelink, guerrier le plus plumé d'Occident ! Si la sécurité des gens t'intéresse, c'est tes oignons, pas les miens. Sinon, 'fait pas semblant. Tout le monde voit bien que tu préfères badiner.

Et demeura planté dans la terre, inamovible, désespérement rigolard. Sa masse adipeuse, comme une gangue enrobant son squelette massif, lui conférait une assurance qu'il n'aurait abandonnée pour rien au monde, question de principe - car il en avait quelques uns.
Par acquis de conscience, et surtout pour rivaliser d'autorité avec le guerrier, il se tourna vers son compère le chétif :


- Va, frère, va voir de quoi il retourne ! Va coller un coup de pied au train des gêneurs ! Toi et toi, ajouta-t-il à l'attention de deux types, vous l'accompagnez. N'allez pas vous perdre en route, ou bien j'vous écrase !

[Edit - Non-sens monumental, et dans une réplique, encore. Oups.]
Stonelink
Décidément rien allais comme prévu aujourd’hui, d’abord une voleuse en sortant du lieu sacré, puis un cri, puis maintenant on remettait en question ses ordres. La femme n’eut même pas le temps de répondre que le gros tailleur de pierre rajouta :

- Va, frère, va voir de quoi il retourne ! Va coller un coup de pied au train des gêneurs ! Toi et toi!vous l'accompagnez. N'allez pas perdre pas en route, ou bien j'vous écrase !

Le jaguar ne pensa même pas une autre seconde, il prit la voleuse par la taille avant de se retourner, prendre quelque pas rapides et la propulser dans les bras du petit-frère du grand-homme,

Il chuchata : Restez ici, et faites en sorte de pas lui faire trop de mal, sinon vous êtes les prochains sur ma liste. À l’oreille du tailleur de pierre avant de placer le collier de plumes D’un guerrier inconnu autour de son propre cou puis de décoller à toutes pompes, sans même attendre son ‘’escorte’’, vers….


En fait, le Grand jaguar n’avait aucune idée où il allait, il suivait son instinct et la mémoire de la provenance du son. Poussant la petite foule qui c’était formé, il n’eut qu’à parcourir quelques mètres avant de d’apercevoir un homme couché au sol, avec du sang sur le visage. Stonelink dégaina alors son imposante massue ainsi que le beau bouclier parsemé de toutes les couleurs, avant de regarder directement ses adversaires afin de les évalués :
Ils étaient trois.

L’homme le plus près de lui était relativement mince et petit, mais semblait caché un poignard, il était en train de faire les poches à sa victime.

Le deuxième lui, qui était plutôt costaud, mais pas armé, semblait se faire un plaisirs fou à jouer avec des vêtements de femmes…

Le dernier ‘’truand’’ et non le moindre, lui, s’amusait à torturer une poule, du moins, ce qui semblait être le restant d’une poule, à l’aide d’un couteau à viande…

Le jaguar eu un moment d’hésitations :

*Un p’ti gars, une lopette et un qui persécute une poule en cage, contre qui j’me bats moi?*


En effet, comparer aux armées aztèque qu’il avait déjà vaincu, il ne semblait pas impressionné par ces vide-goussets de rue… Comme aucun de ceux-ci ne semblaient avoir remarqué la présence du majestueux guerrier, car la lingerie féminine c’était plus important quand même, le Chihuahua décida de prendre avantage, et de propulser toute son énergie à travers son bouclier sur le visage de celui dépouillant l’homme assommé…

Attente de trois secondes, au cas où…

*1*

*2*

*bon allons y*


Prenant quatre imposantes enjambées, le guerrier se projeta sur le pauvre homme , qui revola au sol en sang, et en craquement :

CROUAK, POUTCH.


Alertés par le son, l’homme-femme ainsi que l’homme-poule regardèrent le jaguar, ou du moins, ses plumes (avec les quinze plumes de la voleuse en plus) d’un air :

Euuuuh il fou quoi ici lui?

Léger sourire de confiance aux lèvres, Stonelink lâcha :

Vous vous êtes déjà battu avec un Prêtre-Guerrier?


Si vous voulez faire le rôle des brigands, n'hésitez pas hen ^^ sinon j'posterai en PNJ demain soir

EDIT: pour correction des gras

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-Chihuahua de la Tribu Tlaxcaltèque
-Tecuhtli de La province Occidentale
-Guerrier le plus plumé de Tlaxcalla:
** ****************************** [Total 32 plumes]
--Tehpochtli


Vision des assaillants, dernière gueulée, douleur aigüe au niveau de la tête et de l'un de ses membres, puis, plus rien.
Au bout d'un moment, il entendit des voix lointaines, des ricanements, des rires.


- Nictl, r'gardes moi voir ça ! Des pierres précieuses ! Mes Dieux, quelle aubaine de l'avoir trouvé cette chiure de mouche ! On va d'venir riiiche !
Homme prenant une voix féminine :
- Oooh ouiii ! R'gardes-moi ce vêtement, comme c'est ma-gni-fiqueuh ! En plus la qualité du tissu... Tu trouves pas qu'il me seille bien ?
*éclats de rire*
- Dès demain, on s'fait la malle, on bouge en Occident, j'connais un mâle qui pourra nous faire des prix intéressants.
- Offre un diamant à ta femme, elle verra enfin une merveille et se décidera sûrement à se laisser aller !

Douleur, des p'tits bonhommes qui jouent à tambouriner sa tête en le narguant, tournants, riants et chantants à tue-tête, visions déformantes, il divague. Mal.
Goût de sang dans la bouche, douleur sourde à la tête, mal au dos. Seule la fraîcheur des pavés lui fait du bien, mais un bien tout relatif.
Tout à coup, une autre voix, surprenante et sûre d'elle s'approche et interpelle les trois hommes. Teh a envie de lever sa main, pour dire qu'il est là, essaie d'ouvrir un oeil pour voir l'inconnu, son sauveur... Mais avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit, il se sent repartir et retombe dans l'inconscient.
--Zollin
Va et viens avec un poignard au fin fond d’une poule en cage, Zollin se faisait un plaisirs fou. Cette petite caille n’avais pas voulu arrêter de crier alors son fer lui avait fait changer d’idée. Lorsque son complice de crapulerie lui indiqua les bijoux qu’il avait trouvé sur leur proie, il répondu :

Dès demain, on s'fait la malle, on bouge en Occident, j'connais un mâle qui pourra nous faire des prix intéressants.

Tout semblait bien aller, ils semblaient avoir fait un sacré pactole. C’est alors que Zollin pensa à sa grande calli qu’il aurait, et puis, il pourrait bien devenir boucher, il avait trouvé sa plutôt facile découpé la poule de tantôt…

*oh tiens donc, je la tranche toujours celle-là*

Perdu dans son monde de rêverie, mélangé au ‘’démembrage ‘’ d’une poule, le forban ne semblait ne pas avoir remarqué qu’un grand guerrier se tenait derrière lui. Il continua de dépecer un peu l’animal avant d’entendre un grand son :

CROUAK, POUTCH.


Il se retourna juste à temps pour voir un joli p’ti spectacle : gisant près de leur victime, son complice était coucher face au sol, le visage tâché de sang , et avec surement un nez brisé, ou bien non, il avait jamais eu un beau nez lui de toute façon…

Se rappelant à l’ordre, Zollin observa le provocateur : un imposant guerrier, avec une… QUOI? Sa se fait d’aussi gros modèles de massues? Puis tiens donc, ce p’ti oppresseur à, une, deux, trois… Il les a eus comment ces plumes? Coupant sa réflexion, ce guerrier lança :

Vous vous êtes déjà battu avec un Prêtre-Guerrier?


Jetant un coup d’œil à Nictl, qui sembla faire de même, Zollin resta figer sur place avant d’entendre :

Fait quelque chose! T’as un couteau toi, moi j’ai juste de la dentellerie féminine!

Attendant encore deux secondes, Zollin pris son courage à deux mains avant de se catapulter sur le Prêtre-guerrier….
--Nictl
Oh le monde des vêtements féminins, des huipils de toutes les couleurs, Nictl en plaça un autour de sa taille pendant que son copains fouillait les poches et valise du gars qu’ils avaient battus et que son autre compère torturait une pauvre poule, il semblait être le seul à penser :

*Si quelqu’un nous vois, il doit quand même…*

Sa pensée fût coupée par le discours de son collègue du crime :

- Nictl, r'gardes moi voir ça ! Des pierres précieuses ! Mes Dieux, quelle aubaine de l'avoir trouvé cette chiure de mouche ! On va d'venir riiiche !

Il emprunta la voix d’une bonne femme, vous savez, le genre qui refuse d’aller à la mine et qui s’habille seulement avec les huipils de l’année? Ouivous comprenez, donc il répliqua :

- Oooh ouiii ! R'gardes-moi ce vêtement, comme c'est ma-gni-fiqueuh ! En plus la qualité du tissu... Tu trouves pas qu'il me seille bien ?


Ils rigolèrent tous avant de retourner à leurs occupations, prenant connaissance de chacun des racoins des tenues féminines, sa prospection fût interrompue par un genre de gros bruit, vous savez, les bruits divisés en deux, par exemple, quelqu’un qui se fait frapper, puis qui plane quelques secondes avant de s’écraser? Eh bien, ça sonnait comme ceci! Il se retourna donc vers le son pour voir que…

Son ami s’était fait frapper avant de planer, puis de s’écraser plus loins dans une mare de sang. OH! Surement que la mare de sang est venu après, en dessous de son ami. Il regarda l’agresseur avant que celui-ci prononce :

Vous vous êtes déjà battu avec un Prêtre-Guerrier?


Il regarda son ami, qui faisait pareil avec lui, avant de lui ordonner :

Fait quelque chose! T’as un couteau toi, moi j’ai juste de la dentellerie féminine!


Aussi étonnant que c’était, son compère l’écouta, il ne voulait même pas voir la lutte,qui serait surement courte. Il prit donc ses deux jambes pour partir le plus loin possible. Z’avez-vous ses cinquante plumes et la grosseur de sa massue à ce Prêtre-Guerrier?
--Citl
Pendant ce temps... Citl n'en revenait pas d'avoir reçu le féminin fardeau. Que fallait-il donc qu'il en fasse ! Ô Dieux, pourquoi avait-il fallu qu'il sorte ce jour-là ?
A vrai dire, son esprit obtus ne formait même pas de telles pensées ; il était tout entier occupé par la peur, une peur mortelle, qui n'eût pas été plus violente si on l'eût jeté tout cru dans la gueule d'une bête féroce. Pâle et défait, Citl serrait des bras convulsifs autour de l'aventurière comme on se cramponnerait à un jaguar, avec l'espoir fou d'en éviter les crocs...

A ses côtés, Cotl riait de plus belle - et le maigrichon, parfaitement incapable de s'en offusquer, le suppliait du regard.
Stonelink
Les deux antagonistes n’avaient donnés que pour seul réponse à la question du jaguar, un regard de surprise, et un ordre venant de la part l'homme-femme:

Fait quelque chose! T’as un couteau toi, moi j’ai juste de la dentellerie féminine!

Le jaguar éclata de rire, avant de se rendre compte que le ''soumis'' avait effectivement écouté les ordres, et c'était projeté sur le jaguar, le prenant un peu de surprise. Stonelink tenta de se tasser, mais l’homme parvint tout de même à atteindre l’épaule gauche du guerrier. Le jaguar n’avait même pas encore conscience de la coupure, qu’il se tourna pour donner un coups de massue dans le dos de l’ennemi, qui était passé tout droit à cause de la vitesse. Celui-ci s’effondra au sol avec un grand cri. La colonne était fendue, il ne lui restait plus longtemps à vivre. Le Chihuahua mira donc du regard l’autre escamoteur avant de se rendre compte, que celui-ci était déjà loin en avant, avec… Un huipil de femme? Ricanement de la part de Stonelink, juste avant de ressentir une certaine chaleur au torse, une chaleur qui dégouline sur son corps: le sang. Le jaguar fixa donc son regard sur la plaie ouverte : par chance ce n’était que superficiel. Sortant rapidement son trousseau de prêtre, il s’improvisa un bandage, ce qui stoppa flot de sang.

L’excitation du combat maintenant partie, le Prêtre-guerrier se précipita sur l’homme affaissé au mur. Il était vraiment sonné, et avait le derrière de la tête baignant dans le liquide écarlate. Se rappelant ses cours de médecine, le jaguar lui prodigua une substance opaque, fait par les meilleurs prêtres, ce qui était censé chassé les mauvais esprits sur la plaie. Suivant ceci, il prit sa gourde pour faire boire l’homme, qui devait être assoiffé par le stress. Il fît donc un bandage à l’individu avant d’attendre quelque temps…


Durant cette attente, le brigand défiguré, ou est-ce que son nez était laid comme ça au naturel? Bah ce n’est pas important… Il se réveilla, puis regarda le jaguar :

On est où? Et vous êtes qui?

Pour seul réponse, le malfaisant reçu un joli :

Fou le camp avant de devenir ma chair à massue.


Ordre qui fût rapidement respecté. Stonelink était de nouveau seul dans la ruelle, avec un homme plutôt sonné. Il regarda donc les plumes, il fallait bien qu’il trouve le propriétaire de celle-ci un jour. Bah, il aurait juste besoin de retourner voir la fraudeuse pour avoir l’origine de tout ceci...

Comme l’homme semblait revenir à ses esprit, le jaguar prit une autre gourde, contenant un peu de pulque, et versa le nectar divin dans la gueule de l’homme. Il prit donc les épaules de la victime dans ses mains, puis parlant lentement et clairement :

Je suis Stonelink, Chihuahua de la tribu Tlaxcaltèque, t’es en sécurité maintenant, du moins, j’espère! toi quel est ton nom? Qu’est-ce qu’ils te voulaient ces malfrats? Tu sais que les règlements de compte se font en arène?

Analysant l’homme le jaguar jugea :

À ton habillement, t’es esclave non? C’étaient eux tes maîtres?

Pendant que l'homme ressaisissait ses esprit, le jaguar eu le temps de rajouter :

Oh et tu foutais quoi avec des p’tites culottes de femmes?
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Lunran
Yeeees !!!
L'imbécile venait de la refourguer à celui qui était sans doute le moins capable de la retenir. Il tremblait le pauvre. Un sourire de requin traversa son visage. D'un coup de pied bien placé, (ouiillle ça doit faire mal !) Lunran se libéra de la faible étreinte de l'homme, espérant que le gros serait trop long à réagir.

Hé, y'en a une qui te matte là-bas !

Le coup du "regarde par là bas et pas vers moi" marchait parfois, elle avait déjà engagée une foulée et se taillait loin... Enfin pas trop loin tout de même, il fallait qu'elle récupère son butin. A tout hasard, elle se planqua derrière un étal de tortilla, en en chipant une au passage. Puis elle retint sa respiration, espérant qu'ils ne l'avaient pas vue se dissimuler grossièrement. On fait avec les moyens du bord, et les toits des huttes ne la tentaient pas vraiment. L'autre fois, elle était tombée dans la hutte d'un gars vraiment pas commode. Enfin c'est une autre histoire.

*La prochaine fois, faudra que j'tue tous les guerriers du coin avant de piquer des plumes* pensa-t-elle, en une morale un peu étrange.

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Rebelle par Nature
Pénible à ses heures
Voleuse de moult choses
--Tehpochtli


Toujours cette douleur sourde au crâne. "Mais vas-tu enfin me lâcher ?"
Autour de lui, ca s'est calmé, il tente à nouveau d'ouvrir un oeil et cette fois-ci, cela fonctionne, mais pas terriblement bien : il voit trouble.
Devant lui, et il pourrait le toucher, un homme accroupi qui lui adresse la parole. Teh se concentre pour comprendre ce qu'il lui raconte.


Je suis Stonelink, Chihuahua de la tribu Tlaxcaltèque, t’es en sécurité maintenant, du moins, j’espère! toi quel est ton nom? Qu’est-ce qu’ils te voulaient ces malfrats? Tu sais que les règlements de compte se font en arène?

Chihueiwha ?... Qu'est-ce qu'il raconte ? Teh a les souvenirs qui s'embrouillent, des parts de mémoire envolées, des.. ha oui, le héros ! C'est lui ?


Je... passage d'un langue endormie sur ses lèvres, bouche pâteuse J'suis Tehpochtli. récapitulation des questions, rester éveillé J'ai rien fait, j'me baladais et... j'ai rien fait moi, j'le jure ! Il a l'impression de subir un interrogatoire, Teh.
Ouvre un peu plus ses yeux.


À ton habillement, t’es esclave non? C’étaient eux tes maîtres?


Et ça continue...

Bah non, j'les connaissais pas eux ! J'suis l'esclave de Lunran, pas de ces salauds ! Tourne légèrement la tête pour observer les horizons... Nom d'un pécari barbu ! La cage, la poule... les vêtements de Lunran éparpillés, salis. Oh la sonnée qu'il va se recevoir. Il a envie de retomber dans les tortillas.

Lunran... elle est où, Lunran ? Faut pas qu'elle vienne, faut pas... Il leva la main pour toucher l'arrière de son crâne et sentit le liquide gluant, ramena sa main et regarda le sang glisser le long de ses doigts.

Oh flûte... Dans quel état je suis moi ?...
Stonelink
L’homme prit toutes ses forces, pour tenter de répondre :

Je... .J'suis Tehpochtli….. J'ai rien fait, j'me baladais et... j'ai rien fait moi, j'le jure !
Bah non, j'les connaissais pas eux ! J'suis l'esclave de Lunran, pas de ces salauds !


L’homme semblait stressé, il regarder partout autour et était horrifié par les vêtements éparpillés et la poule, non pardon, les organes, dans la cage. Dans sa frénésie, Il échappa :


Lunran... elle est où, Lunran ? Faut pas qu'elle vienne, faut pas...

*Lunran, hum… Ce nom m’est familié…*
Pensa le guerrier.

En disant ces paroles que l’homme réalisa à quel point il était amoché, se touchant l’arrière de la tête, il dit :
Oh flûte... Dans quel état je suis moi ?...

Le jaguar sourit avant de répondre :

T’es franchement froisser, mais ne t’en fait pas, je t’ai mis un bandage et je t’ai donner une antido…


Stonelink réalisa alors à qui cet esclave appartenait... À Lunran! Oui Lunran! C’était cette fausse guerrière, du moins, jusqu’à preuve du contraire. Le guerrier réfléchit donc quelques secondes, car cet esclave allait être sa monnaie d’échange contre l’identité du guerrier ayant perdu ses plumes, avant d’extérioriser sa pensée:

Étant donné que ton maître ne s’occupe pas de toi, tu n’es plus son esclave, tel est le choix des dieux.

Léger sourire aux lèvres, le jaguar rajouta :


T’es maintenant la propriété de la tribu tlaxcaltèque, dans le département de la guerre, et tu serviras le général des armée tonamaltèques, Dit, le Chihuahua, ou plus précisément….

Prenant une grande respiration, Stonelink éclata :

MOI!



Le jaguar ria avant de prendre le bras de son nouvel esclave et de le tirer, obligeant l’homme à ce lever. Il lâcha aussitôt :

Bon, montre-moi que t’es un homme. J’ai vu des paysans plus blessés que toi combattre trois armées aztèques. T’as l’honneur de servir les dieux directement, alors viens-en.

Poussant l’esclave devant lui, et s'assurant qu'il ne s'effondre pas, le jaguar retourna en direction d’où il était arrivé, afin de faire le règlement de comptes à cette fraudeuse...
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--Cotl
... mais il risquait de trouver la situation légèrement changée.

Tandis que Citl momentanément et douloureusement amoindri se tordait comme un ver, gémissant son malheur, le gras compère suivait la fuite grossière de la femelle. Les récents événements l'avaient sacrément désoûlée, cette caille-ci.
La ratrapper ? Oui, mais...
Non.

Çotl, en matière d'affrontement, disposait certes d'arguments de poids ; et il était plus leste que sa panse gigantique ne le laissait supposer. De là à rattraper un colibri à l'envol, 'faut pas pousser tonton dans les cactus !
Il tendit une main bouffie, compatissante, à Citl geignard, et aurait pu en rester là, pour sa part, il s'était vraiment bien marré.
Oui, mais...
Non plus.

Au moment de poser les yeux sur la larve gémissante, ses yeux de marchand glissèrent, par réflexe, vers la ceinture. Illumination.


- Courez-lui après ! beugla-t-il de sa plus belle voix de stentor. L'usurpatrice a vos quatchlis ! Rattrapez la ! Allez-y tous, vous l'aurez, courez, fouillez ! Elle est partie, elle est partie par...

Am stram gram...

là !

On mésestime le pouvoir de persuasion d'un doigt boudiné. La foule se rua dans la direction indiquée, tandis que Çotl relevait son maigrichon de voisin avec un sourire discrètement complice. Parce qu'il avait bien compris, lui, que le magot était toujours dans le coin.
--Citl
Contrairement à son inverse, Citl AVAIT les yeux dans sa poche. Non, il n'avait pas vu l'absence de bourses à la ceinture de la voleuse. Et par stratégie de survie, il aurait choisi de ne pas savoir, si la nature n'avait pas décidé de lui simplifier dramatiquement la tâche. Aucune âme sanguinaire, aucune bonhommie cupide, pas la plus petite trace de ruse culottée dans ce petit corps trop faible pour les porter.
Autant dire que le sourire complice lui passa complètement au dessus du crâne.

Il adressa un sourire de sincère reconnaissance à son sauveur, et d'une voix douce, un peu tremblante - de douleur comme d'espérance :


- On s'en va, maintenant ?
Lunran
MOI!

Lunran sursauta en entendant pareil éclat de voix. Qui ça, où ça, comment ? Sa tête cogna l'étal sous lequel elle était planquée, et dans un juron bien senti elle engueula les Dieux, encore.

Citation:
Courez-lui après ! beugla-t-il de sa plus belle voix de stentor. L'usurpatrice a vos quatchlis ! Rattrapez la ! Allez-y tous, vous l'aurez, courez, fouillez ! Elle est partie, elle est partie par...


Et crotte de bouse ! Si elle restait là, elle allait se faire prendre à coup sûr. D'un bond, et cassant la baraque au passage, Luny sortit de sa planque, pour se trouver nez à nez... avec une bande de villageois en furie. Droite ou gauche ? Par le haut !
Se servant de l'étal en morceaux, elle escalada le mur d'une hutte et se retrouva en équilibre sur les branches de bois qui maintenaient le toit fragile (fait en général de paille, ou de brindilles).

Son manque d'équilibre pulquiesque n'arrangeait pas ses affaires, et c'est avec une lenteur infinie qu'elle traversa le toit, ses pieds marchant avec attention sur les branches solides du bord. Arf. La hutte adjacente, semblait loin, trop loin. Et la jarre pleine de son butin encore plus loin... Toujours aussi tarée, elle prit son envol dans les airs (logique ça va pas être par terre). Lors d'une seconde infinie il lui sembla voler, comme un toucan. Si proche... du toit de la hutte suivante. Trop proche.

Craaaaac !

Luny la Sublime traversa le toit lourdement pour s'étaler dans la poussière. Aïeeuu...
Sonnée, et sa jambe de réception très douloureuse, elle resta là, étalée de tout son long, pendant des minutes précieuses à sa fuite.

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