--Tehpochtli
Étant donné que ton maître ne soccupe pas de toi, tu nes plus son esclave, tel est le choix des dieux.
Cette phrase eu tôt fait d'électriser Teh et de le sortir proprement de sa léthargie. Aucun mot ne sortit de sa bouche, seule l'expression de son visage trahissait sa surprise.
Lui ? Il n'était dès à présent plus l'esclave de sa... de son... amoureuse ?... Le seul lien qui le tenait éveillé dans ce monde de fous, sa seule raison de vivre n'était plus sa supérieure... Ca donnait quoi ? Ca donnait qu'il allait soit : La perdre pour toujours de vue et ça il ne se le pardonnerait jamais. Soit, les liens hiérarchiques abolis, il pouvait enfin lui montrer tout l'amour qu'il avait pour elle, en espérant très très fort, qu'elle veuille bien de lui.
Tes maintenant la propriété de la tribu tlaxcaltèque, dans le département de la guerre, et tu serviras le général des armée tonamaltèques, Dit, le Chihuahua, ou plus précisément .
MOI!
Teh sursauta à cette forte interjection et déglutit.
Oui, maître... N'empêche que ça en jette de servir le général des armées Tonamaltèques... Même si son surnom est un goût de chiottes.
Teh, toujours couché à terre, se vit relever brusquement de sa position initiale qui eut tôt fait de lui faire tourner la tête.
Bon, montre-moi que tes un homme. Jai vu des paysans plus blessés que toi combattre trois armées aztèques. Tas lhonneur de servir les dieux directement, alors viens-en.
En posant le pied droit à terre, il comprit la deuxième douleur, sourde, qu'il n'arrivait pas à localiser dans son corps meurtri : Une longue blessure, mettant à nu son tibia, saignait encore. A voir, son tibia n'était pas touché, mais il n'en mettrait pas sa main à couper : la médecine n'était pas son rayon. Il posa alors le talon à terre pour pouvoir marcher et boitilla jusqu'à la sortie de la ruelle, suivit par son nouveau maître, tout en serrant les dents. Oui, j'suis un homme, un vrai, pas une lopette ! Se répétait-il dans la tête.
La ruelle était pleine, grouillait de monde, encore plus qu'avant. Mais surtout, elle semblait bien énervée : des cris de colère s'échappait de la masse mouvante, des vocifèrements, des pleurs de femme aussi.
Tous se dirigeaient dans la même direction, mais fort heureusement dans la ruelle adjacente.
Maître, que se passe-t'il, avons-nous une manifestation contre le calpulli ?
Si vous le permettez, j'aimerais pouvoir m'asseoir un peu, boire une pulque, manger un peu pour reprendre mes forces et mieux vous servir...euh...Ahem... C'est possible ? Teh remarqua qu'il se permettait de faire des demandes un peu prématurées, bien que vitales à son nouveau maître. Il se retourna pour le regarder et haussa timidement un sourcil.