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[RP]Une chasse aux plumes

--Cotl
- Tu ne devrais pas te balader à cette heure, grand-mère. Tu n'as donc pas entendu ? Il y a une voleuse dans les parages.

Cotl tournait et virait entre les huttes, d'un pas élastique. De loin, un murmure de voix animées remplissait l'air.

- Peut-être est-ce elle qui t'a chipé tes tortillas, vois-tu, parce que tout à l'heure, tes jarres étaient vides. Il y a bien un jaguar à ses trousses... Acharnée, la bête... Pourrait l'attraper... C'est rusé, un jaguar... Mais qui sait ? Si elle est maligne, et qu'elle a un brin de chance...

Oui, qui sait ? Impossible de deviner, dans l'ombre et le silence, si le guerrier avait percé la supercherie ou s'il était resté planqué dans l'ombre. Les sens aux aguets, le tailleur de pierre sondait les ténèbres... sans rien trouver, ce qui ne prouvait strictement rien. Un jaguar, c'est retors.
C'était comme jouer aux dés avec un fantôme. Inconscient de ses tirages.

Il tourna un coin, les voix se firent plus précise. S'il y a bien un endroit où l'on peut être tranquille, c'est parmi la foule.


- Le v'là, mamie, ton coin tranquille. On discute jamais aussi bien que devant un pulque. Là, on aura la paix.

Il poussa la porte, et lança à la cantonade :

- Hep ! Du pulque pour la compagnie ! C'est ma tournée, ce soir.

Et partit d'un gros rire.

- Là, dans le coin, y'a de la place.
--Citl
Devinez qui n'avait rien compris ?

Citl, honteux et confus, osa à peine regarder la vieille femme. L'eût-il observée, qu'il n'aurait pas pu la reconnaître de toute façon.
Sans doute n'ignorait-t-il pas que la femme du potier était bien plus jeune que ne semblait cette vieille voûtée... mais son esprit étroit laissait passer les informations au compte-goutte : priorité à ce qui pouvait préserver son cuir abîmé. Il ne songea seulement pas à rétorquer à son compère qu'il n'avait plus sa bourse, pour les raisons que l'on sait, qu'il ne pouvait conséquemment payer personne, quoique pour sa part il n'eût pas rechigné, si c'était tout ce qu'il fallait pour qu'on lui fichât la paix, c'est qu'il se faisait tard à la fin et qu'il ne voulait pas d'histoire, il payerait bien ce qu'on voulait, pour peu qu'on le laisse tranquille, siouplaît, quoi, allez, hein.
Mais non.
Citl, selon sa nature poltronne, se contenta de se réfugier dans les jupes du disproportionné.

Lorsque ses gros yeux hagards se posèrent sur le compagnon de la vieille, il sembla avoir un frémissement de compassion... A moins que ce ne fut seulement l'effet du froid.
Pas chaudes, les nuits, en cette saison.

Et il emboita le pas au géant et à la vieille, jusqu'à la pulquerie.
Lunran
Lunran hésitait. Un piège ? Une aide ? Pas un piège ? Elle continua de porter son déguisement vaille que vaille, et répondit aux questions du type, tentant de rendre sa voix chevrotante.

Une voleuse ? Peuh ! Qu'elle vienne donc !

Son visage se tourna vers lui et fixa de ses mirettes le regard du gros. Les jarres vides ? On lui a prit son butin ? "Jaguar". Lui qui l'a ? "maligne... chance". Un pli de réflexion barra son front. Il joue, il joue avec elle. Oh mais quand elle en aura tiré toutes les informations, ce sera à elle de jouer, oh oui.
Elle s'assit sur un tabouret près d'une table bien coincée par la foule et prit le bol de pulque entre ses mains. L'en boirait pas une goutte de ce truc. Quand on est aux aguets, on se méfie de tout. Hé ! C'pas pour rien qu'elle est toujours en vie la Luny malgré sa débauche.

Alors ?

Un mot lancé comme ça, qui en disait long. Lui en dirait-il autant ?

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Rebelle par Nature
Pénible à ses heures
Voleuse de moult choses
--Cotl
- Alors ? Héhé.

Voix plus basse, couverte par le brouhaha brumeux des badauds biturés. Il jouait. Il jouait avec elle, comme un chat avec une pelotte, il jouait comme il avait toujours joué, avec tout le monde, chaque jour de sa vie depuis qu'il était en âge de jouer... Et il devait bien s'avouer, à cet instant, qu'il avait rarement de si jolis jouets. Ce luxe valait bien un peu d'audace, sans doute ?
Sentait-il malgré l'ivresse un risque peser sur son propre cuir ? Rien n'est moins sûr. Son gras formait cuirasse.


- Alors, tu as le matou aux basques, fillette. Et pour le reste, c'est à toi de voir.

Un autre que lui eût jugé en avoir assez dit, et laissé la souris s'empêtrer dans ses incertitudes... mais le géant, par nature, répugnait à toute forme de retenue. Bavard invétéré - l'équivalent vocal de sa luxuriance corporelle - il résistait rarement au plaisir d'étouffer son interlocuteur à grands renforts de discours interminables. Or donc...

- Tu as bien failli te jeter droit dans sa gueule ouverte, sais-tu ? Rire de gorge. Je ne donnais pas cher de ta carcasse, si tu étais restée un peu. Ce sont de drôles de bestiaux, les guerriers, tu sais. Ca crêverait pour trois plumes de volaille ! Je ne sais pas comment tu t'y es prise pour chourer les tiennes, mais le propriétaire doit être furax. Héhé. Tu t'es mise dans un sacré pétrin.
Remarque qu'un guerrier, ça cause, ça fanfaronne... mais quand il est question de quatchlis facile, c'est comme tout le monde : ça crache pas dessus. Ton petit butin a dû lui faire rudement plaisir, au chaton... Mais crois moi, c'est pas ça qui lui fera lâcher le morceau.


Il jouait. Il jouait avec elle, avec tout le monde. Avec sa chance, aussi. Peut-être, cette-fois çi, était-il trop présomptueux ?
Sa lourde main s'abattit sur le dos de Citl effaré, comme après une bonne blague.


- Alors, j'aimerais bien savoir comment tu vas t'en tirer, maintenant, la Sublime.

La - suite ! La - suite ! Comme au spectacle.
Lunran
Fillette ? Fillette ?! Lui, elle va pas le rater. Elle jeta un coup d'oeil aux alentours, voir s'il n'y avait pas de mouvement suspect dans la foule. D'ailleurs où était passé Teh ? Il avait du se perdre dans cette foule à tous les coups. Oh, elle le retrouverait plus tard. Elle finissait toujours pas le retrouver. Enfin, lui. L'homme en face d'elle était bavard, bien bavard. En tout cas il savait qui elle était, et ne devait pas la considérer comme bien dangereuse à discuter avec elle tranquillement en taverne.

Tu parles trop.

*Mais avec ta carrure, tu vas m'être utile*. D'un geste habile, conditionné par l'habitude, elle sortit un de ses chers couteaux sous la table. Puis se servant de son accoutrement de vieille pour dissimuler plus ou moins ses gestes, elle piqua les bourses du type avec délice. Ah, quelle journée amusante.

C'est toi qui va me tirer de là.

Elle ne savait pas du tout comment. Mais alors pas du tout. Son cerveau réfléchissait à toute allure. Une fois qu'elle aurait relachée la pression, il pouvait bien s'enfuir. Alors il fallait agir maintenant. Le jaguar les avaient suivis, c'était sûr et certain.

Tu vas gueuler tout fort que Lunran est partie prendre le calpulli. Brodes, soit magnifique. Sinon...

Pour montrer qu'elle ne rigolait pas, elle effectua une brève pression sur la partie sensible du type. Au pire, les lui couper ferait un joli spectacle qui lui permettrait de fuir.

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Rebelle par Nature
Pénible à ses heures
Voleuse de moult choses
--Cotl
Ce qui devait arriver arriva. Et ça, Çotl ne l'avait pas prévu.
Aiguillonné par les arguments piquants de son interlocutrice, il laissa échapper un grognement, mélange de colère et de douleur. Quelques têtes se tournèrent vers eux tandis que sa main géante tombait sur la clavicule de la poupée rétive, enserrant l’os de ses gros doigts puissants.


- Tout doux, beauté, siffla-t-il, prunelles étrécies. Je tiens à ça autant que toi à tes bras.

Une seconde de status quo. Il jaugea la caille, menue, hargneuse, et le plan – forcément minable, forcément refusé d’office dans l’esprit revanchard du gros – qu’elle proposait. Quand on ne s'incline pas devant un jaguar, on rechigne forcément à courber l'échine devant une teigne.
Puis un rire jauni s’éleva de sa gorge épaisse.


- Tu prends le chat pour un demeuré ? De l’autre côté de l’Atlantique, on eût parlé d’hôpital qui se fout de la charité. Mais passons. Si tu espères qu’il tombera dans le panneau, tu es bien trop bête pour t’en tirer.

La meilleure défense, à défaut de fuite, c’est l’attaque.
Croyez-le si vous voulez : à l’instant même où il commençait à avoir quelque chose à perdre, et non des moindres, le géant se sentit d’autant plus happé par son jeu. Pion parmi les pions. Le frisson de sa vie.
Stonelink
D'un pas aussi silencieux que le vent, le jaguar suivait les fugitifs telle une ombre. Une série de mouvements gracieux et rapides, entre coins sombres, callis ainsi que des boutiques rurales fermées, firent en sorte que jamais les proies n'allaient apercevoir le Chihuahua. Après une petite poursuite, la femme-vielle-jeune ainsi que l'homme-juste-jeune rentrèrent dans une genre de taverne. Le jaguar prit aussitôt le pas de course, pour ne pas perdre de vue ses deux proies.

Une fois à l'intérieur, il s'assit à une table relativement proche de la porte, mais de façon à pouvoir garder un oeil sur la petite femme. Il resta assis ainsi quelque temps, à tenter de déceler la moindre faiblesse qui pourrait faire en sorte que son entrée en jeu soit plus facile. Il commença donc à siroter un pulque, attendant la faille, car tout criminel en avait une.

Ce fut franchement plus rapide que prévu, et dire qu'il passait si proche de manquer cela! En effet, après qu'ils échangèrent quelques mots, la femme sembla placer sa main entre les jambes du costaud, ce qui confirmait au jaguar que c'était bel et bien une jeune femme, sa proie, et non une simple vieille vendeuse de tortillas, comme elle le prétendait... À moins que... le costaud aime les femmes d'âge mûr?

Chassant ses idées, le guerrier en conclu que l'homme devait être le garde du corps de la voleuse, il se leva donc, puis d'un pas rapide, s'avança vers « 'la sublime »', et d'un geste rapide, sortit sa massue et la planqua d'un coups-pas-si-fort-mais-juste-assez-pour-faire-un-beau-dodo en plein dans le crâne du gaillard, poussa gentiment son frère, puis il prit le bras de la jeune femme, laissant sa massue dans son autre main, il regarda l'homme qui venait de recevoir son pas-si-fort-mais-quand-même coup.
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-Chihuahua de la Tribu Tlaxcaltèque
-Tecuhtli de La province Occidentale
-Guerrier le plus plumé de Tlaxcalla:
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--Citl
Échec.
Le costaud, sous l'effet du coup de massue, perdit tout bonnement connaissance et s'étala de toute sa masse sur le sol en terre battue. Le maigrichon, repoussé par une main bienveillante, ne lutta pas : poupée de chiffon, hagard et imbécile, il contemplait le tas incongru que formait son protecteur. On eût dit que le coup de massue l'avait atteint lui-même : l'onde de choc, non contente de se propager dans la chair pantagruélique, avait ébranlé Citl en sa qualité d'extension officieuse et néanmoins notoire du tailleur de pierre.

Conséquence inattendue : cette hébétude, et la douceur dans le geste du guerrier, ôtèrent un moment au frileux le souci de sa conservation. Les faibles rouages de son esprit, désormais disponibles, durent tourner pour autre chose ; ainsi se mirent-ils à repasser les récentes informations, avec l'impression confuse qu'il y avait quelque chose à en tirer... Mais quoi ? Mais quoi ?
Un chat. Les volailles. Un chat. La menace dans les yeux du géant... non ! la menace, c'était après. Après les guerriers. Après le butin. Après le calpulli. Après le drôle de mouvement de la vieille - mal au dos ? Citl avait mal au dos, lui... La fatigue... c'est que ça épuise, des journées pareilles... Les jarres aussi ! Il avait failli oublier les jarres ! Le mouvement de la vieille, et ensuite seulement, la menace. La main qui écrase l'épaule de la vieille. Doit faire mal. Çotl fait mal, quand il ne fait pas attention.
Çotl menaçant.
Çotl... assommé.
Çotl dont la lourde main glisse de l'épaule écrasée de la vieille...
La vieille passée aux mains du guerrier.
La vieille... La vieille prisonnière. Le petit vissa son regard sur la forme désespérément inconnue, sur laquelle se superposait les mots du gros. Dans le panneau, le pétrin, ton butin...

Il y avait quelque chose à comprendre. Mais quoi ? Le chétif n'aurait jamais le recul nécessaire pour se poser consciemment ce genre de questions ; mais quelque chose en lui, à cet instant, cherchait bel et bien.
Cela prit un certain temps.
Lunran
Alors là... Elle regarda avec stupeur le costaud se faire assommer par Stonelink. Une main s'agrippa à son bras, lui enfonçant les ongles dans sa chair. Lunran grimaça. Elle avait horreur de perdre. Mais quitte à perdre, autant le faire avec classe et dignité. Enfin si une voleuse de petits chemins bourrée une fois sur deux peut encore faire preuve de pareille qualité.

Et tu vas faire quoi maintenant ? Me tuer ?

Elle eut un rictus méprisant. Il n'oserait pas.

La belle affaire. A moins que tu veuille me mettre en procès ? Garde mon butin et les plumes, et barre toi. Tu as déjà tout ce que tu veux.

Il était incompréhensible de sa part qu'on pourchasse quelqu'un qui n'avait plus rien de valeur. A moins que sa personne elle-même ait un prix.

Ou bien tu veux me vendre comme esclave ? Ozomatli est un bon marchand.

Elle tenait toujours le couteau sous la table. D'un geste rapide, elle se retourna faisant craquer son bras d'un bruit sinistre, et lui plaqua la lame contre le cou du guerrier. Un mince sourire s'esquissa sur ses lèvres.

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Rebelle par Nature
Pénible à ses heures
Voleuse de moult choses
Stonelink
Il avait finalement rattrapé la femme, le pauvre tailleur de pierre lui s'était effondré comme une pierre après avoir reçu le coup de massue. Le jaguar sourit, et au moment où il voulait demander l'identité du guerrier déplumé, la femme le bombarda de questions :


et tu vas faire quoi maintenant? Me tuer?
La belle affaire. À moins que tu veuilles me mettre en procès? Garde mon butin et les plumes, et barre-toi. Tu as déjà tout ce que tu veux.
Ou bien tu veux me vendre comme esclave? Ozomatli est un bon marchand.


Le jaguar rigola, bien sûr que non qu'il ne voulait pas la tuer, du moins, pas pour le moment. D'ailleurs, il ne voulait pas non plus la vendre comme esclave, quoi que.... il pourrait se faire un joli matos... Mais son seul but était de savoir l'identité du guerrier et que la femme aille s'excuser aux dieux en payant pour ses actes. Il tenta de placer un mot, mais d'un geste rapide, la femme sortit un couteau puis l'envoya en direction de son cou. Il tenta tant bien que mal d'esquiver le coup, mais la lame parvint tout de même à atteindre le haut de l'épaule gauche. Le guerrier recula aussi tôt de quelques pas, avant de chercher à s'appuyer sur une table non loin, bousculant grossièrement les gens autour...

Il fallait arrêter le sang le plus rapidement possible, mais il ne pouvait pas laisser la femme partir aussi facilement... Il sortit aussi tôt sa trousse de soins. Il fouillait dedans, mais comme il avait cacher le butin de la voleuse dans le petit sac, il était difficile de retrouver ses bandages... Il arrêta ses recherches lorsqu'il entendît une voix familière, se retournant systématiquement, le chihuahua aperçu Tehpochtli, son esclave légitime.

Après avoir remis le sac magique à l'intérieur de son presque-manteau, il partit à la course, ou du moins, ce qui était un semblant de course pour un blessé, en direction de l'homme, qui semblait, lui aussi, avoir aperçu le chihuahua, et qui, lui aussi, partait à la course. C'est ainsi que l'on vit une courte poursuite entre infirmes. Par chance pour le grand guerrier, l'esclave était blessé à la jambe, et c'est ainsi que le blessé à l'épaule sauta sur le polytraumatisé, avant de s'effondrer au sol.

Le jaguar s'assit donc confortablement sur le pauvre esclave, de façon à l'empêcher de partir, bah oui quoi, ils semblaient bien s'aimer lui et Lunran, alors elle viendrait surement le chercher, et sinon, il avait un nouvel esclave... Il commença alors à soigner son entaille, commençant par enlever lentement, et douloureusement la lame. LE jaguar le cachait au grand public, mais enlever cette satanée lame était un véritable supplice, puis, retenant son cri de toutes ses forces, il retira le bout du poignard, et regarda avec dégout le sang qui s'était rassemblé dessus...

Le chihuahua lança alors l'ensanglanté-couteau au loin, causant quelques cris d'horreur venant des femmes (et hommes) sensibles au sang, puis versa généreusement l'antidote qui repoussait les mauvais esprits sur sa plaie. Une fois fait, il tassa les nombreuses bourses que la femme avait volées, pour aller chercher le bandage qui était au fond du sac magique. C'est ainsi qu'il fît arrêter le sang, puis, juste avant de refermer le sac, il dit à l'esclave :

T'aurais besoin de soins toi aussi?

Attendant une réponse, il regarda autour de lui, les nombreuses paires d’yeux qui le regardait semblaient perplexes, il sourit avant de leur ordonner :

allez, continuez vos activités, j'suis qu'un prêtre-guerrier qui fait son boulot.... Oh, et vous pouvez arrêter la femme qui m'a planter le couteau dans l'épaule?

Réalisant qu'il était en position de faiblesse, couché au sol sur un esclave, il sortit de son carquois une flèche à l'aide de son bras valide, question de pouvoir se défendre quoi...
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Lunran
Un beau remue-ménage. Un sacré foutoir oui.
La jeune femme était contente d'elle. Ce soir elle avait gagné la partie. Le chihuahua se souviendrait de sa blessure à l'épaule. Un sourire flottant sur les lèvres, elle lançait une bourse bien garnie en l'air, deux autres à sa ceinture. La lune éclairait son visage, tandis qu'elle se glissait à l'extérieur du village pour se trouver un coin tranquille où passer la nuit.
Le jaguar, Citl et Cotl serait furieux quand ils remarqueraient l'absence de leur bourse. Et Teh quand il verrait qu'elle avait disparu. Ah les hommes !
Luny la Sublime n'était pas voleuse pour rien. Elle se plaisait à voler les espoirs, et orgueil de chacun pour en gonfler le sien un peu plus chaque jour.

Ses pieds foulèrent le sol légèrement.
Un petit chemin qui s'ouvre vers de nouvelles aventures.


Je clos le RP sur ces mots. J'aime bien cette fin là Ils vous restent un post final. Merci aux joueurs, c'était super.

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Rebelle par Nature
Pénible à ses heures
Voleuse de moult choses
Stonelink
C'est au bout d'une demi-heure que le jaguar réalisa que la femme n'allait surement pas revenir, il se releva donc péniblement, avant de relever aussi son esclave. Il regarda aux alentours : la taverne avait repris son enjouement, et dire qu'ils buvaient pendant qu'une voleuse courait ailleurs...

C'est à ce moment que le jaguar réalisa qu'il avait tout de même réussi sa mission, bah oui quoi, en échange d'un couteau dans l'épaule, il avait eu un esclave, ainsi que les nombreuses bourses que la fraudeuse avait volées, juste pour lui. Il n'allait surement pas aller rapporter les objets volés, ça non, ça serait un fouillis. Il fallait donc que quelqu'un de responsable prenne possession des bourses. Qui de mieux pour faire ceci que le grand chihuahua?


Il sourit avant de quitter la taverne lentement, avec le bras de l'esclave autour du cou, de façon à l'aider à marcher. Ils s'arrêtèrent pour contempler le grand tailleur de pierre couché, inerte, puis quittèrent définitivement la petite taverne.

À l'extérieur, la lune veillait sur le jaguar et son esclave. Le guerrier se remémora donc les plumes volées. Retirant le collier de son cou, il le tendit à son esclave :

tient, va, et trouve le propriétaire de ces plumes. Je te retrouverai moi-même un jour. Tâche seulement de ne pas quitter le clan...

Il sourit avant de lâcher

à moins que tu veuilles payer chèrement pour tes actes

il sortit une des nombreuses bourses que la femme avait volées, et la donna à l'esclave, pour qu'il puisse survire. Donnant une tape sur l'épaule de l'homme, l'invitant à quitter, le jaguar se dirigea vers la sortie de la ville, embarquant sur son lama, il quitta lentement le clan, là où le combat l'attendait...

Chacun ses combats, certains tapent l'Aztèque, d'autres volent des bourses, d'autres intimident, et certains se font intimidés, mais à la fin, c'est toujours le grand (petit) Chihuahua qui fini avec le plus de bourses, à la fin, c'est toujours lui qui fini avec le plus de plumes...



et oui, merci à tous, c'était bien amusant

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--Tehpochtli


C'est au fond de cette dite taverne qu'un homme se réveilla. Postiche à l'envers, déguisements dépenaillés, canne à terre.
Il posa sa tête sur une de ses mains et regarda d'un oeil vitreux la taverne enfûmée, le peuple qui riait et parlait à haute voix.
Goût de vieille pulque dans sa bouche pâteuse. Mh. Qu'est-ce qu'il foutait ici ? Il ne s'en rappelait plus, ou très vaguement. Ou vaguement enfait... ou...

Couille d'pécari ! Lunran !!

Se relevant d'un bond, il fit basculer sa table sur laquelle était posée des verres, des bouteilles, créant un bruit assourdissant. Les blablateurs s'arrêtèrent d'un coup, observant un jeune homme avec un accoutrement improbable.
Laissant derrière lui sa canne et des bouts de frusques, Teh se rua au dehors et chercha avidement sa dulcinée.

C'est qu'elle était à quelque part... mais où ?


Merci pour le RP ! C'était bien chouette aussi ! Désolé de ne pas avoir pu continuer avec vous à un moment donné. IRL prime
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