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[RP] Le jour de la jupe

Tetard
Rp PRIVE. Si vous avez l'impulsif désir de vous incruster dans la scène, merci de vous en abstenir sans demande d'autorisation préalable. Pour ceux qui voudraient se plaindre de n'avoir point le droit d'assister à cette présentation, merci de vous adresser à notre bon et généreux bourgmestre.


La pucelle de Narbonne se trouvait présentement dans un état de nerf tel qu'elle aurait pu dévaster la mairie par ses simples allers-retours furieux. Pensez donc ! C'était la première fois qu'elle avait l'opportunité de présenter ses œuvres devant plus d'une personne, des gens de qualité en sus ! Et si ça ne leur plaisait pas ? Et si la coupe n'était pas bonne ? Et si Aethys se foulait une jambe en défilant ? Et si les coutures craquaient en plein mouvement ? Enfin, ça à la rigueur, personne n'aurait à s'en plaindre...
La petite brune avait entouré son canon de beauté de tous les soins possibles afin qu'elle soit la plus belle pour aller danser. Chaque tenue avait été essayée sur elle au moins deux fois pour s'adapter au mieux à ses formes exquises. Non vraiment, aucune raison que ça foire se répétait-elle machinalement. Pour sa part, sa sempiternelle tresse austère battait les champs par des mèches éparses, les manches de sa chemise étaient retroussées sur ses bras bronzés, et elle portait un tablier par dessus ses braies contenant tout son petit matériel de couture pour d'éventuelles retouches de dernière minute. Plus qu'à espérer que la part de femme fatale qui sommeillait profondément en elle ai su s'exprimer par ses doigts habiles plus que par son soucis de sa propre apparence.

Elle avait utilisé la pièce la plus vaste qu'elle ai pu trouver, ménageant un petit espace clos au moyen d'un épais rideau pour que son mannequin puisse se changer en toute tranquillité, à l'abri des regards indiscrets. Tous les meubles avaient été repoussés sur les côtés sans ménagement et, face à cette scène improvisée, deux sièges avaient été disposés pour que son prestigieux public n'en perde pas une miette.


Bon. Et ben ça m'a l'air pas mal... Vous êtes prête damoiselle Aethys ? On commence bientôt.

Ouvrant la porte en grand, elle s'inclina d'une respectueuse révérence pour accueillir ses visiteurs.

Messire Sancte, dame Emi, si vous voulez bien vous donner la peine...
Sancte
Lorsqu'il avait couché l'idée sur son bloc de papier de modifier l'uniforme des demoiselles de la Maréchaussée, le bon et généreux bourgmestre avait donné le change à cette institution qui lui avait porté le plus grand tort dans sa vie et qui cette fois, ironie du sort, était sensée le protéger. L'immeuble de l'Hôtel de Ville avait été déserté pour que Matalena, le tisserand qui possédait l'ancien entrepôt de presse du Magnifique, présente au Bourgmestre et au Lieutenant les différents modèles d'exposition destinés à être soumis à leur juste appréciation. Derrière sa brusquerie habituelle, Iohannes se satisfaisait de terminer sa journée de travail parmi trois demoiselles aux nuques dégagées, dont l'une se défeuillait en coulisse quand les autres méditaient sagement sur les coloris les plus valorisants. Aussi, après avoir enlevé ses bottes rouges, le Gouverneur de Montauban-la-Réformée s'avachit dans le sofa pour mieux assister à cet insignifiant spectacle tenu dans le plus grand secret.

Bien Matalena. Dévoilez-nous donc vos créations, puisque le temps est venu et qu'il nous est compté.

Tonna-t-il en pliant un petit mot contenant une quantité infinitésimale d'encre dans sa main, quand dehors claquaient les portières des diligences affrétées pour ramener les hauts fonctionnaires Montalbanais chez eux en toute sûreté, ceux-la à peine sortis de l'Hôtel de Ville. Comme de coutume, le Gouverneur éternel de la Cité des Saules s'obstinait dans son arrogance à tout tourner en dérision -y compris ses propres initiatives- afin de bannir la légitimité des idées souvent saugrenues des voyageurs. Mais comme là, on était comme qui dirait en famille ...

Dites-moi finalement Sinistre, entre vous et cette formidable idée de la jupe pour les uniformes de la maréchaussée, c'est plutôt le gel ou le dégel qui a pris le dessus ?
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la Gloire !"
Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien de la Nouvelle Opinion et Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Emi4218
Ah ça ! Elle en reviendrait des idées tordues du bourgmestre. Le pire c'est qu'il avait été suivi dans son délire de la mini jupe. Finalement, c'était peut être elle qui était bizarre et qui ne connaissait rien à la "mode", il lui semblait même qu'on lui avait déjà dit... Après discussion, elle avait donné son accord avec néanmoins certaines conditions.
C'était jour de défilé en l'Hôtel de Ville, elle salua gracieusement la tisserande puis alla rejoindre le bourgmestre affalé comme un pacha sur le sofa
.

Ça va ? Tranquille ? T'veux pas un massage des pieds aussi ?

Elle s'installa à côté de lui, un léger sourire affiché sur son visage. Le gel ou le dégel ?

Vois-tu, cher Amiral, j'ai beau être sinistre, je pense à mes charmantes CM qui vont faire fureur dans leur tenue. Et c'est également l'idée de voir les hommes dans le même uniforme qui m'a convaincu de la chose.
Le tout sera de leur faire porter ensuite ou plutôt de leur donner l'ordre de le faire, même si je n'en montre pas l'exemple.


Puis se tournant vers la scène.

Je pense que nous sommes prêt à voir votre œuvre, Matalena.

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Aethys
Dans quel pétrin était elle encore allée se fourrer ? La Gasconne se mordillait anxieusement la lèvre inférieure, marmonnant encore et encore cette pensée dans son esprit brumeux. La brunette de tisserande lui tournait autour des pointes aiguisées plein les mains, un air concentré sur le minois. Aethys frémit voyant une des aiguilles s’approcher de ses jambes, grimaça puis se détendit lorsqu’aucune douleur n’irradia ses chairs. Comment en était elle arrivée là ? Une moue réfléchie macula ses lèvres fines alors qu’elle y repensait, se soustrayant à l’inquiétude qui la taraudait. Tout était partie d’une missive…oui une missive par un beau matin. La garce eut un mouvement d’épaule, sous le regard accusateur de la tisserande. Non mais quelle idée de faire des tuniques si proches du corps aussi ?! La réplique lui brûla la langue mais la proximité des aiguilles la fit taire, bien plus promptement que n’importe quel ordre.

Le temps fila si vite que déjà Matalena la pressait de toute part, dissimulée derrière un drap grossier. Les derniers ajustements furent faits, bien plus pour rassurer la tisserande que par réelle nécessité. Bien maintenant, défiler…défi-quoi ? Bon, la Gasconne eut une mimique agacée puis se reprit. S’il suffisait d’onduler des hanches, elle savait plus que quiconque le faire. Sauf peut être une certaine catin qu’elle avait croisé un de ces soirs…Un sourire malicieux lui étira le minois alors que son regard pétillait. Des bruits de pas puis de paroles très légèrement atténuées par le drap mais surtout par le manque d’attention de la belle, brisèrent le silence, augmentant l’état de nerf de Matalena. Celle-ci lui lança un regard interrogateur auquel la garce répondit d’un sourire. Prête…oui autant que l’on pouvait l’être pour une chose aussi incongrue qu’un défilé de jupes courtes. Aethys baissa les yeux un instant sur ses gambettes ciselées avant de se mordiller la lèvre. De longues cicatrices y courraient encore, sillons blanchâtres sur sa peau mate. Allons ce n’était pas si grave…et puis, l’Amiral était bien loin de les ignorer ces marques. Un nouveau sourire mutin lui rendit son effronterie. Relevant le menton avec une grâce insolente, elle planta son regard d’or dans celui de la tisserande.


« Ce sera quand vous le souhaiterez Matalena. »

Les dés étaient jetés.
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Sancte
Tel l'Imperator endormi sur ses lauriers, le Mirifique Gouverneur se renversa contre le montant du sofa dans la plus pure expression d'une grossièreté désinvolte. En somme, il se trouvait là en parfaite adéquation avec sa modestie ordinaire. Il arracha son regard aux soupiraux qui avaient capté jusque là son attention et dirigea son intérêt vers la scène où les oripeaux du tisseur n'allaient pas tarder à faire leur apparition pour la plus grande gloire de la Maréchaussée Montalbanaise. L'affaire se faisant attendre, il obliqua vers le créateur.

Ma très chère ... Lorsque la gratitude ne s'exprime que dans les intentions, elle reste chose morte, un peu comme la foi sans les œuvres. C'est bien la raison pour laquelle, si votre travail est jugé satisfaisant, en sus du marché des uniformes que vous remporterez, vous percevrez une prime conséquente. En revanche, si celui-ci est bâclé, médiocre, convenu, bref, inacceptable au regard de l'élite Guyennoise que nous sommes, comptez sur nous pour vous envoyer une semaine à la mine de fer, les chaînes aux pieds et l'outil dans les mains. Car diantre, cette attente commence à devenir insupportable aux individus pressés que nous sommes, ployant suffisamment tout le jour sous le poids des responsabilités pour se voir donner à espérer le soir venu un ravissement qui ne vient jamais !

Signe de son impatience, il prit les zanzis qui se trouvaient dans le cornet de la table basse, et les fit rouler dans ses gros doigts.
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Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien de la Nouvelle Opinion et Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Tetard
Voilà que tout à coup son employée rechignait à se trémousser devant le bourgmestre, activité qu'elle pratiquait pourtant avec une louable assiduité le reste du temps. Le monde à l'envers. On ne peut plus compter sur personne de nos jours... Comme si elle n'avait pas été assez claire sur l'objectif de cette séance. Mais qui irait soupçonner quelqu'un d'aussi peu calculateur que la damoiselle Ladivèze d'avoir précisément choisit Aethys pour donner plus de poids à sa collection aux yeux du Sicaire ? Personne de censé, cela va de soit. A peine installé depuis quelques minutes, celui-ci bouillonnait déjà d'impatience ! Sans doute l'anticipation de ce grand moment mettait-elle ses nerfs à rude épreuve. Son discours, comme c'était souvent le cas, laissait à la foi miroiter les lauriers de la gloire et les promesses du fouet, et elle n'en gouta que fort peu le contenu. Tendez la main on vous prendra le bras.
Le flamboiement d'une sourde colère traversa ses yeux noirs comme un éclair dans une nuit orageuse, et elle hocha la tête avant de se lancer.


Précieux bourgmestre de Montauban, dame Emi,veuillez accueillir comme il se doit notre délicieuse concitoyenne parée des tenues qui, je l'espère, sauront vous conquérir et œuvrer à la grandeur de notre belle cité.
Dame Aethys, si vous voulez bien...




Nous commençons par une tenue droite boutonnée sur l'avant, avec un choix de coloris et d'accessoires évoquant l'aspect formel et l'autorité que supposent la mission de notre maréchaussée. Notez cependant la note fantaisiste qu'apportent les volants blancs situés sur le... A l'arrière.



Un modèle plus osé pour la suite. Il invite plus directement à l'échange, la conversation, avec cet aspect accueillant et convivial qui indique à tout un chacun combien Montauban sait se mettre au service de ses concitoyens et visiteurs. Le tabliez et les manchettes peuvent être retirés au besoin.




Un ensemble plus coloré maintenant, afin que chaque agent puisse être repéré de loin, et ainsi attirer l'œil des nécessiteux pour mieux se porter garant de leur bon traitement dans notre aimable cité. Vous noterez les bas assortis en laine doublée soie pour d'avantage de confort.



Une innovation dans le domaine de l'efficacité en milieu forestier, que nous devrions sans doute conserver dans les mémoires en cas d'attaque. Ce modèle permet en effet de passer totalement inaperçue dans les fourrés en cas d'invasion ennemie, tout en conservant cet aspect court et attrayant indispensable aux volontés de messire le maire.



Et pour terminer, celui que je vous confesse comme étant mon petit favoris. Une pièce à la couleur de notre cité, raffinée et noble, qui offre une vue imprenable tout en conservant l'aspect solennel de son symbole.

Conformément aux volontés de dame Emi, le modèle de son choix sera décliné pour hommes.


Nul doute que, quel que soit la décision que prendraient ses invités de marque, toutes les donzelles du Royaume (et surtout leurs compagnons) allaient en blêmir de jalousie. Le monde saurait bientôt que toutes les plus belles sal0pes de France et de Navarre étaient à Montauban, et ça messieurs dames, c'était un pas de géant pour la renommée de la ville.
Sancte
Le bon et généreux bourgmestre, l'humble mais néanmoins mirifique gouverneur, assista au défilé avec l'enthousiasme blasé d'un chat obèse devant un paquet de croquettes périmé. Néanmoins, à la vue des exemplaires, il jeta rapidement son dévolu sur l'un d'entre eux. La flamme de ses nobles idéaux laissa parler sa vivacité en son for intérieur, ce qui ne manqua pas de lui occasionner un brusque contentement et une onde chaleureuse d'optimisme tout à la fois. De suite, il avait écarté l'idée des uniformes qui comportaient des bas troués. Cela faisait vulgaire et miséreux. Or si le "Resplendissant" s'accommodait excessivement bien avec la vulgarité, il ne pouvait souffrir que les maréchales sensées protéger les augustes Montalbanais aient l'air de souillons fraîchement vomies par la paupérisation des masses infoutues de faire tourner un oeillard à moulin. Contrairement aux agents de la Maréchaussée qui eux ... heu ... travaillaient. Voilà. Par contre, il est à noter qu'il apprécia particulièrement le noir, qui lui rappelait quelque peu les couleurs des confédérés huguenots, sobres dans leur austérité, et par voie de fait, les uniformes des mercenaires de l'A.D.

Le jour déclinant dans une ambiance pacifique, le Gouverneur fit mine de se remuer lentement dans son sofa, avant de se laisser retomber vers l'arrière. Trop d'effort tue les faibles. Mais ce fut à ce moment précis qu'il se porta au secours de Matalena et peut-être même d'Aethys, qui devaient désespérer d'obtenir une réaction quelconque.


Ma très chère Matalena, je ne peux que vous féliciter d'avoir su voir en moi l'homme providentiel susceptible de vous porter vers les cîmes éternelles d'une vie emplie de félicité. Oui Damisela, je pense que vous venez de me montrer que vous êtes digne des largesses que je vous octroie et de mon intelligence. Croyez bien que vous en sortirez fortifiée dans votre bonté, meilleure dans vos mœurs aristotéliciennes, courageuse sans être téméraire, audacieuse sans la moindre lâcheté, le tout pour la plus grande gloire de Montauban et du Créateur, mais également pour votre profit et l'honneur du Lengadoc dont j'ai ouï dire que vous étiez originaire.

Mais parlons désormais de vos tenues.


Tout d'abord, la première. a écrit:



Alors déjà, je la trouve plutôt avantageuse, mais je doute que l'ouverture sur le devant soit très appropriée au service de la maréchaussée. Car bien évidemment, dans cette initiative, les considérations utilitaires primaient sur le reste. Dans mon imaginaire, cela convient davantage aux hôtesses d'accueil. D'ailleurs, pourquoi ne pas le prendre pour les services de la Mairie ? Quoi que l'espèce de frou-frou blanc derrière est assez ridicule et je dirais même presque dégradant pour l'image de la femme dont je suis le ardent et sans doute le plus illustre défenseur.


La deuxième. a écrit:


Oui, non, alors ça, ça fait carrément boniche. Si nos maréchales contrôlent un marché comme ça, ce n'est plus des gourdins ou des rapières qu'on devra leur confier, mais des balais !


La troisième. a écrit:


Alors celle-là, qu'en dire ? Non, parce que écoutez, moi les rayures horizontales colorées, même si cela n'amincit pas, je trouve ça ... comment dire ? Très chouette. Non, vraiment. Mais, je sais pas, ce rose, cela donne un petit côté festif qui n'est pas sans laisser le contemplateur un brin sceptique sans compter que cela me fait penser à cette idiote de Zazounette. Et de toute façon, avec ce machin noir qui pend aux fesses, je ne suis pas certain que tous nos concitoyens soient prêts à se voir contrôler par des Maréchales dotées d'une queue. C'est ... dérangeant. Comprenez ?


Citation:
La quatrième.

Outre les bas noirs percés que je n'aime point trop, je la trouve très très bien, cette tenue. Mais hélas, je la verrais plus pour les garde-chasse. Or nous n'en avons qu'un et je doute que l'animal ne soit du genre à goûter ces plaisanteries. Néanmoins, si un jour Topheez redevient Maire et décide de planter un surveillant derrière chaque arbre pour s'assurer que les coupeurs de bois qui sont des criminels en puissance aillent bien vendre leurs stères à la Mairie, hé hien je vous conseille d'aller les lui proposer. Même si je ne vous cache pas que l'homme est plutôt proche de ses deniers, vu l'énergie qu'il est capable de déployer lorsqu'il s'agit de les amasser.


La dernière. a écrit:


Laste beute note liste, disent nos amis Angloys. Et bien leur en prend ! Je trouve celle-ci magnifique. Le cuir des bottes montantes est brillant et splendide, le rouge et l'or rappelle le blason de Montauban sans faire référence au bleu du Roy, et ce Lion sur la poitrine, je vois cela comme une merveille d'inspiration. L'avantage, en plus, c'est qu'on pourra toujours dire qu'à l'origine il y avait un pantalon, mais que faute de budget, ben ... C'est plus possible.


Qu'en pensez-vous, Lieutenant ?

Plus personne ne se demanderait encore en voyant ces uniformes si d'aucune dame ou demoiselle Montalbanaise était encore vile ou déjetée dans une Cité certes très décriée, mais aussi merveilleuse. Cela dit, restons humbles. Tout ville de la cambrousse a ses microbes qui finissent par gâcher sa réputation. Malgré le décès récent de Munier2, il en restait toutefois quelques uns. Dont le mirifique s'occuperait en temps et en heure, avec la délicatesse que le monde civilisé lui reconnait.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la Gloire !"
Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien de la Nouvelle Opinion et Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Emi4218
Elle avait pris son temps avant la décision finale. Le moindre détail avait été étudié, du tissus à la couture en passant par les "accessoires", tout avait été soigneusement examiné.
Elle avait laissé la parole au bourgmestre en priorité profitant de l'occasion pour faire un choix.
Elle acquiesça régulièrement aux propos de l'Amiral, étonnamment homme de goût sur ce coup là... ça changeait. Une chose était certaine, ils étaient d'accord sur la tenue. Ça aussi ça changeait.


Pour un peu les même raisons que Sancte, mon choix s'arrête sur la dernière tenue.
Avec une déclinaison pour les hommes en plus, ce sera parfait. Vous faites un travail étonnant, félicitations.


Il fallait savoir reconnaitre le talent des autres quand on en avait pas soi-même.
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Tetard
Sous cette avalanche de compliments sous laquelle elle se sentait submergée, les joues de la tisserande rosirent, alors qu'elle exécutait quelques mouvements confus pour se dissimuler. Les louanges étant toujours préférables au fouet, exception faite de certains individus aux mœurs douteuses dont cette ascétique réformée ne faisait vraisemblablement point partit, son soupir de soulagement fut on ne peut plus audible. Mais fausse modestie et mauvaise tenue ne font point bon ménage avec qui désire s'imposer en tant qu'individu capable et responsable. Aussi, la pause sage, les traits apaisés, s'inclina-t-elle devant son auditoire, ses yeux noirs pétillants d'un plaisir égocentrique qu'elle étouffa sous le couvert d'une modération feinte.

Ravie que vous ayez trouvé tenue à votre convenance, messire, dame. Si vous voulez bien m'envoyer vos demoiselles à la boutique pour que je prenne leurs mesures, ou me noter celles-ci sur une missive, je m'attèle dès ce soir à la confection des uniformes pour toute la garnison.

Et comme tout instant qui s'éternise perd de sa saveur, elle entreprit de ranger ses tenues dans un coffre et remettre la salle dans son état d'origine sans plus s'appesantir sur cette affaire rondement menée.
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