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[RP] "An Poitin Still" auberge au bord de la Garonne.

Samuel_de_treviere
C'est aupres de sa belle que Samuel restait. Les mots avaient plutot tendance a lui manqué et de repeter sans cesse "est ce que tu vas bien" lui semblait maintenant denué de sens. Sa position parcontre lui semblait un peu plus utile quant a elle. en effet, alors que Caline etait descendu, personne ne restait reellement au coté de la rouquine. Vitrolles au moins était la pour ca... Un peu cruche se sentait il mais il aurait fallu une catastrophe pour le déloger du bord du lit. Voir sa douce senechale souffrir ainsi n'etait pas normal et cela l’inquiétait au plus au point. un sentiment de ressentir le malaise... d'avoir mal pour elle...

Il la regarda dans les yeux avec un air de chien battu


Je peux t'apporter quelques chose Mo Rùn !?

Dans son esprit le temps ne faisait plus rien. Il s'attardait au besoin des deux, l'une travaillant a donner vie et l'autre seul pour l'assister dans cette tache

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Anath
Cela faisait plusieurs jours qu'Anath n'avait pas vu Enored en taverne. Elle s'inquiétait un peu de tout cela... Aussi, se décida t elle à passer la porte de l'auberge. Dans la salle déserte, elle cria:

Hola!! Il y a quelqu'un???


Un p'tit gars lui répondit. Il était en train d'attiser les flammes du feu. Au dessus, un chaudron rempli d'eau chaude. Anath était un peu perplexe. En même temps, elle n'avait pas demandé à Enored quand la naissance était prévu.

Heu, je peux être utile à quelque chose? Je sais pas trop ce que je pourrais faire, mais... ce que je peux faire, je le ferai avec joie.
--_pipo_
Mes yeux papillonnent, j'ai l'impression d'être dans un rêve. La jolie Caline pose sa main sur ma tête, je la regarde dans les yeux et je lui souris. Elle poursuit sa route et je reste comme ça un moment. Je me souviens de ma grand mère, elle faisait ça souvent. Et puis elle me parle de m'occuper de la taverne alors je hoche la tête. De toute façon il n'y a pas grand chose à m'occuper.

Je prépare les tables tranquillement les premiers clients ne sont pas encore là, et puis une voix qui vient des escaliers. Il faut que je garde le feu allumé.


Oui ma... Caline ! je m'en occupe !

Je rougis un peu, heureusement qu'elle me voit pas. Je rajoute une buche sous le chaudron quand j'entends une voix. Celle là je la connais peu.

Bonjour bonjour, bienvenue ! Il y a quelqu'un oui, il y a moi. Je réfléchis un instant Ma grand mère dirait qu'il est temps de prier l'Asticot ... non Aristote mais je sais pas si ça va servir à grand chose, parce que dame Enored elle croit pas dans Aristote. Vous voulez rester avec moi dites ? le bébé va arriver et je suis pas très rassuré même si je suis un grand.
Enored
Son regard dans le sien, s'y noyer pour oublier la douleur jusqu'à la prochaine contraction. Des pas, une Caline ... un espoir ... que ça cesse et vite ... un finir et vite ... Dans les azurs la douleur partagée de cet instant si spécial. L'Irlandaise sentit sa gorge se serrer.

Je peux t'apporter quelques chose Mo Rùn !? Paupière qui s'écarquillent et un hochement de tête négatif alors qu'une nouvelle contraction arrive, plus forte, plus douloureuse, plus proche de la dernière. Une grimace un gémissement, une main à nouveau serrée. Une voix haletante ...


Non ! tu ne bouges pas !

Une tentative de sourire pour apaiser le ton un peu rude sans doute, mais à cet instant elle s'en moquait. Sourire vite transformé en grimace. Et une prière muette pour que l'enfant vienne vite ... une voix dans l'escalier ... un murmure entre les dents.

Caline ! ramène toi ! si là tu me dis que c'est pas le moment ... gare à toi ...

Une nouvelle grimace, une nouvelle contraction, un gémissement absolument plus retenu ... et cette impression de suffoquer entre chaque douleur ...
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Caline
Oui ma... Caline ! je m'en occupe !

Haussement de sourcils à la réponse...ma...ma...maman...madame...ou ma Caline ? Question purement rhétorique, appelant nulle réponse, dans le cas contraire quand bien même, le petit n'y répondrait surement pas. Montée des marches qui reprend, arrivée au sommet accueilli non pas par des hourras et une foule en liesse mais par un cri d'appel qui l'a fait sourire

Caline ! ramène toi ! si là tu me dis que c'est pas le moment ... gare à toi ...

Gare à elle...tsss, dans son état Eno pouvait toujours essayer de lui donner une leçon, elle n'aurait pas le dessus. Bretonne qui entre, pose la bassine, déballe le nécessaire contenue dans les sacoches, puis trempe ses mains dans la bassine, les essuies et se tourne enfin vers son irlandaise d'amie.

Et bien on va voir ça tout de suite ! Mais ça ne dépend pas de moi…
- Bretonne qui va pour commencer son examen et qui soudain se souvient...la respiration…- Eno, en attendant, essayes de ne pas de crisper durement les contractions...elles devraient moins te faire mal... laissent les venir et souffle doucement, très doucement et de manière continue lorsqu’elles arrivent...ça ne ferra pas de miracle, mais ça atténuera peut être un peu la douleur...

Bon elle sait bien, que ses conseils, Eno risque de les lui envoyer en pleine figure, mais de toute manière il n’existe aucun remède miracle pour enlever la douleur…y a pas à dire ce serait bien si un jour ça existait un tel remède ou même sans tout enlever, juste atténuer…parce que voir son amie ainsi ça ne lui donne pas du tout envie d’en avoir des enfants, d’un autre coté faudrait qu’elle trouve le père avant et là…ben là c’est la rouquine qui accouche !

Vas y essayes à la prochaine contraction…

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--Petit.bout.de.rien
Il est de plus en plus serré le p'tit bout de rien et pourtant Dame Nature le pousse vers ce passage si étroit pour lui, il a l'impression qu'il n'y arrivera jamais.

Il pousse de ses pieds, serre ses poings à chaque fois que l'étau se resserre sur lui. Ce qui le rassure, ce sont les voix du dehors, il les connait bien.

Et cet étau qui se resserre encore sur lui, qui le pousse et le malmène, il voudrait tant que ça s'arrête, retrouver les premiers moments où il pouvait faire des cabrioles, mais peut-être qu'après ce passage si étroit à traverser, il pourra en faire d'autres des cabrioles.


Allez hop, pousses moi un peu s'il te plait que j'avance, je suis coincé, j'en peux plus .....
Anath
Anath sourit au pt'it gars et en entendant son apologie d'Aristote selon sa grand mère revue par lui... Oui, c'est drôle, mais elle ne va pas rire : il a l'air un peu effrayé de ce qu'il se passe.

Anath s'assoit à une table et guettant le remue ménage en haut... Cependant, elle ne peut s'empêcher de le questionner et de discuter avec lui.


Alors tu t'appelles comment?? Tu aides beaucoup ici?? comment te rends tu utile??


... enfin çelles ci et bien d'autres questions qui semblent banales, mais qui permettent de penser à autre chose que ce qui nous effraie... Cependant, elle jetait des coups d'oeil vers la pièce du dessus en se disant:



Ce n'est pas plus mal, finalement, parce que ça s'improvise pas comme ça, d'aider à donner la vie...

Mais néanmoins même si elle ne faisait que discuter il lui semblait quand même être utile.
Enored
Pas se crisper ... elle en a de drôles la Bretonne ! elle aurait du faire saltimbanque tiens ! pas se crisper ... sauf que la Bretonne n'est pas à la place de l'Irlandaise qui allait lancer une remarque acerbe dont elle seule à le secret lorsqu'une nouvelle contraction la rappela à l'ordre ... et une main broyée une ! Et la rouquine de se crisper encore un peu plus et d'essayer de pousser.

Essayer ... oui mais heu non ... il n'a vraiment pas l'air de vouloir sortir le môme ! Pourtant il n'y a pas le choix. Légère angoisse, juste un instant, le temps de réaliser ce qui se passerait si ... ah oui mais non ! il va sortir ! parce que sinon ... hum respirer doucement oui ... tenter d'arrêter d'étouffer pourquoi pas. Retrouver son calme surtout et chasser les images pas vraiment agréables se bousculant dans son esprit ... pas simple.

La pirate reposa sa tête sur l'oreiller un instant et ferma les yeux ... cet instant permis grâce au répit apporté par le temps séparant deux contractions. Chasser la vision de sa mère morte en couche, de son petit frère mort dans ses bras de ... pas y repenser les chasser oui mais comment ? et soudain une prise de conscience, sa main dans la sienne. Paupières papillonnantes pour permettre aux émeraudes de se fixer sur les azurs inquiets. Y trouver l'angoisse reflétant la sienne ... l'incertitude de l'instant le ... nouvelle contraction cette fois il sortira le môme !

Et la rouquine de bloquer sa respiration pour pousser de toutes ses forces avant de se laisser à nouveau retomber sur sa couche ... affronter une armée ... oui sans doute cela aurait été moins désagréable ...

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Caline
Sourcil droit qui s’arque à la vue d’une rouquine qui pousse, elle a du parler une langue inconnue ou alors l’irlandaise sous la douleur ne l’a pas bien comprise…surement ça… elle lui dit de souffler doucement de manière continue pour avoir moins mal le temps qu’elle l’examine et elle pousse…la douleur, l’émotion assurément ! Bah, de toute manière, ce que femme veut femme a, et encore plus lorsque l’on est irlandaise, rouquine et qu’on s’appelle Enored… et là, les désirs de mère nature et de son amie font un, à en croire ce qu’elle a sous les yeux .

Continue Eno…vas y…pousse…voilà, encore, encore, encore…voilà…


Encouragements doux mais fermes, la délivrance commence, la délivrance doit avoir lieu, et plus cela se fait vite et mieux c’est, et pour la maman et pour le bébé ….repos un instant, prise par la blonde de ce qu’il lui faut à porter de main, dépôt sur le bout de la couche, pour le moment ou ce petit ou petite décidera de pointer son bout de nez…une contraction à nouveau…nouvelle poussée…nouveaux encouragements….

Allez Eno, pousse pousse pousse…voila …bien…

Concentrée sur sa tache la bretonne, il pourrait neiger en plein mois d’août, elle ne s’en rendrait pas compte, toute son attention tournée vers son amie, vers ce futur qui pointe le bout de sa tête, vers cette fleur d'espoir en l'avenir…

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Enored
Les encouragements de Caline, la main de Samuel dans la sienne, l'envie de voir son enfant ... elle s'accrochait à tout cela pour ne pas céder à l'envie de tout abandonner, ne pas céder à ce besoin de se laisser sombrer et ne plus rien sentir.

Alors l'Irlandaise puisa dans ses forces, celles se son amour pour lui, celle de l'amitié de la Bretonne ... puiser dans ses forces et pousser. Pousser pour que leur petit bout de rien sorte vite ... elle le sentait, il n'était plus très loin ce n'était pas le moment d'arrêter. Tenter de respirer entre deux contraction, tout bloquer pousser ... pousser encore. Un peu d'air et .. nouvelle douleur ... et pousser en espérant que cette fois ce sera la dernière car elle se sentait incapable de pousser encore une fois.

Un frisson au même moment que la contraction et elle poussa de tout ce qui lui restait de forces, réprimant un cri de douleur, broyant la main de Samuel, se cabrant avant de se relaisser tomber sur sa couche, avec un espoir un seul, celui d'entendre son enfant pleurer avant de se laisser sombrer ... paupière closes, attentive, cet instant qui devait être court lui sembla une éternité.

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Caline
Poussées après poussées, elle le voit arriver poindre sa petite tête, se faufiler aidé de sa maman…passage un peu étroit…dernières poussées…mains d’une bretonne qui l’aident et sortent ce petit bout de rien vers l’avenir accompagné de la dernière poussée libératrice…mouvement émouvant pour la blonde, envie de pleurer…de joie en prenant ce petit être…qui aurait cru que ça l’aurait autant émue…à croire que c’était elle qui venait de mettre au monde ce magnifique bébé… d’ailleurs garçon ou fille ? Regard vers le bas…sourire avant de l’emmitoufler dans un drap – qui au passage qui sera bon à mettre au feu– soins rapides mais doux…premier cri…premier regard…azurs dans azurs…le regard d’un bébé ça vous transperce d’émotions…

Félicitations… c’est un garçon !

Sourire alors qu’elle dépose doucement ce petit être tout contre sa maman et se recule… charmant tableau qu’ils offrent tous les trois inconscients des émotions contradictoires qui d’un coup submergent la bretonne…sourire ému à plus d’un titre et blonde qui se remet à sa tache…débarras de tout ce qui a été souillé par le sang et les liquides corporels…tout ira au feu…placenta compris…en attendant tout dans un coin de la pièce…mains qui se lavent dans le baquet d’eau tiède…va falloir qu’elle aille en rechercher d’autre pour laver le petit…mais aussi pour sa mère...émotions...larme écrasée d'un revers avant que la bretonne se retourne vers ses amis attentive, souriante et un brin curieuse de savoir quel nom ce petit portera …
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--Petit.bout.de.rien
Enfin, enfin cette délivrance, sortir de cet étau. Des mains le tiennent, des bruits inconnus lui transpercent les tympans, et ce froid sur lui et soudain cette douleur ce déchirement de ces poumons qui prennent leur première goulée d'air.

Des yeux le regardent, ils sont beaux, pleins de douceur.


J'ai mal, je pleure, ah oui tiens je peux aussi faire du bruit moi !

On l'enveloppe, c'est rapeux, mais cette douce chaleur contre laquelle il se blottit. Ah oui c'est elle, c'est son nid douillet, sa mère. La lumière l'aveugle il cherche ses yeux à elle, déjà des mains fermes et douces à la fois l'entourent, le serrent presque un peu trop.

Ah les voilà, ses yeux, son regard d'un vert si intense, ça y est, ils sont gravés à jamais en lui, au plus profond de son être. Maintenant qu'il les a vus, il a faim, il ouvre grand sa petite bouche, la vie qui l'emplit veut dévorer le monde.
Samuel_de_treviere
Lorsque la pression quitta ses doigts... ses articulations le firent grimacer... douleur... mais tellement incomparable a coté de ce que venait d'accomplir son aimée. Il voulu se precipité mes ses yeux grand ouvert et le souffles pratiquement coupé il resta sans bouger. Premiere dans sa vie que d'assister a un accouchement. Mais il s'etait juré de ne pas quitter Enored...
Ca y est une enfant en bonne santé qui vint dans les bras de Caline. Samuel etait empli d'emotion difficiles a contenir... Il epongea le front de sa Pirate et sourit... sourit tellement a s'en faire mal au joues . Les cris du petit homme ajouta a la pronfondeur de l'instant.

Il regarda le petit arriver au bras de sa maman...

il sussura...


Felicitations mon amour...

il resta a regarder le petit Trévière au coeur de pirate

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Enored
Une poussée libératrice, tant pour elle que pour le bébé, et la voilà sur son lit, les yeux clos, entre deux mondes à se demander si c'est bien à elle que c'est arrivé. Des mots ... un garçon ... un sourire. Une seule envie, pouvoir enfin dormir ... se laisser aller au repos. Un cri ... des pleurs la ramenant vers eux et puis ce petit paquet tout contre elle, petit bout de vie, petit bout de rien. Alors paupière papillonnant doucement, l'Irlandaise chercha le regard de son enfant.

Émeraudes rivés dans les azurs, chez elle les Anciens disaient qu'au premier regard les âmes se reconnaissaient. Et cette impression d'avoir toujours connu ce petit être qui semble la dévisager. Main tremblante vers sa joue pour l'effleurer. Son enfant ... son fils ... sa victoire sur elle même, sur ses peurs, sur son passé. Sa bataille contre elle enfin gagnée. Tant de chose dans cette naissance, dans ce petit bout de vie là dans ses bras. Elle le serre fort, trop sans doute ... peur de le perdre évanouie.

Felicitations mon amour...

Trois mots, trois mots murmurés qui la font sortir de cette bulle où mère et fils étaient enfermés. Emeraudes qui se lèvent vers les Azurs si semblables à ceux de leur fils ... leur fils ... émotion qui passe, qui filtre, et une image s'imposant à son esprit... ce fameux jour ... la Provence ... le port ... quelques mots pour lui dire qu'elle voulait un enfant de lui. Et il était là. Emotion toute aussi intense qu'à ce moment là. Ne le lachant plus du regard elle l'invite à s'approcher. Que dire ? la gorge serrée par l'émotion, son regard se posa à nouveau sur son fils ... le sien ... son tout petit ... bout de rien qui représente tellement. Petit bout de rien qu'il va falloir nommer autrement que ... petit bout de rien. Ils en avaient parlé ... Une pensée pour son père ... Sean ... regard passant du père au fils, puis du fils au père ... Sean-Alsender ... Dans ses bras, petite vie qui s'agite, sans doute a-t-il faim... en elle la paix enfin ... un sourire, une larme, une émotion qui passe. Son fils, sa bataille, sa victoire ...

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Caline
[Quelques jours plus tard, une bretonne derrière son comptoir]

Tavernière un jour, tavernière toujours pourrait dire le dicton, si un dicton existait à ce sujet…voilà à quoi la blonde bretonne réfléchissait entre autre chose tout en astiquant ses chopes propres derrières son comptoir. Faut dire que par temps calme et fallait traduire par pas âme qui vive en taverne, la bretonne en profitait toujours et cela depuis ses tous débuts dans le métier pour laver, astiquer, ranger…ce qui lui laissait le temps de réfléchir tranquillement, de penser à tout ce qui lui était arrivé, tout ce qui était arrivé, et il en était arrivé des choses…et la dernière en date, celle qui l’avait tout à la fois ravie et mis un coup au moral n’était pas moins que la naissance de l’enfant d’Enored…du petit Sean…charmant bambin qui savait déjà donner de la voix…

De manière ambigu, il est tout à la fois, celui qui la tourne vers l’avenir, et celui qui lui rappelle ce qu’elle n’aura sans doute jamais plus, ce qu’elle avait eu l’espace de quelques mois avec Renoan et ses enfants et qui avec la vie lui avait été retiré brusquement…une famille aimante, une vrai famille…soupire, soupire empli de résignation….elle le sait, le temps passe et avec lui les chances qu’elle puisse un jour fondée sa famille… même si elle la considère un peu comme une sœur…une famille à soi…pas comme de celle qu’elle avait eu enfant…


Idiote…

Non, ce serait leur faire courir un risque, le risque …elle l’avait oublié avec tout ce qui c’était passé ces derniers mois…son père…il avait à plusieurs reprises failli la rattraper avant qu’elle se décide à changer de nom en s’installant en Flandres…le risque elle pouvait le courir seule, mais elle ne voulait pas le faire courir à ses enfants…regard vers l’étage un instant, elle n’avait pas peur pour Eno, la rouquine savait se défendre, ni même pour Sean il avait l’attention et la protection de ses parents et de bien d’autres …si, si elle voulait être honnête avec elle-même, elle avait tout de même peur pour eux, comment pourrait-il en être autrement alors qu’elle tient à eux ? Nouvelle chope essuyée nouvelle chope rangée…un jour il faudrait qu’elle règle ce problème…elle avait beau être loin de la Bretagne, elle le savait tenace, très tenace…

Dernière chope essuyée, dernière chope rangée, et une blonde accoudée à son comptoir, le visage dans les mains, les yeux légèrement perdu dans le vague de l’esprit, fixant néanmoins la porte…

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