ulrich
Une demande en mariage? nan, mais elle avait complètement craqué la doyenne!
Le bâtard prit une graaaaaande inspiration pour se préparer à éclater d'un rire sonore, et méprisant... Ce faisant, une multitude d'images lui traversa la tête: d'abord le poing dans la trogne qu'il risquait de prendre, puis les dents qui tombaient, les porteurs qui ne reviendraient pas, la réputation qu'elle allait lui faire (quoi que de toutes manières, en Normandie, c'était un peu râpé pour prétendre être un type bien), et puis la recherche d'une épouse, rendue impossible par sa bourse vide, et ses jambes immobiles, les refus essuyés, les pressions vaines sur des familles, roturières comme nobles...
Fin de l'inspiration, le bâtard a les poumons gonflés et le cerveau "rempli"... Le voilà qui lâche d'un souffle:
Oui.
Voilà, un simple mot qui aurait des conséquences que Lasteyrie ne parvenait qu'à entrevoir pour l'heure: un jour, il faudrait se rendre devant un curé, et lui dire "oui"; partager sa résidence Fécampoise, voir Herminval (il n'avait pas encore conscience qu'il n'aurait plus le droit d'y demeurer), bref, plein de trucs palpitants... Mais au moins, il la possèderait, et puis il y avait bien pire comme parti, elle était loin d'être mièvre, stupide et laide; fait rare de nos jours... Il ne fallait pas rater une telle occasion, splendide en fait!
Si je n'étais déjà à terre, et si mes jambes le voulaient bien, je vous aurais proposé dans une position plus hortodoxe, mais là...
Arf, il fallait ajouter quelques trucs romantiques... mais... ça ne venait pas...
_________________
Le bâtard prit une graaaaaande inspiration pour se préparer à éclater d'un rire sonore, et méprisant... Ce faisant, une multitude d'images lui traversa la tête: d'abord le poing dans la trogne qu'il risquait de prendre, puis les dents qui tombaient, les porteurs qui ne reviendraient pas, la réputation qu'elle allait lui faire (quoi que de toutes manières, en Normandie, c'était un peu râpé pour prétendre être un type bien), et puis la recherche d'une épouse, rendue impossible par sa bourse vide, et ses jambes immobiles, les refus essuyés, les pressions vaines sur des familles, roturières comme nobles...
Fin de l'inspiration, le bâtard a les poumons gonflés et le cerveau "rempli"... Le voilà qui lâche d'un souffle:
Oui.
Voilà, un simple mot qui aurait des conséquences que Lasteyrie ne parvenait qu'à entrevoir pour l'heure: un jour, il faudrait se rendre devant un curé, et lui dire "oui"; partager sa résidence Fécampoise, voir Herminval (il n'avait pas encore conscience qu'il n'aurait plus le droit d'y demeurer), bref, plein de trucs palpitants... Mais au moins, il la possèderait, et puis il y avait bien pire comme parti, elle était loin d'être mièvre, stupide et laide; fait rare de nos jours... Il ne fallait pas rater une telle occasion, splendide en fait!
Si je n'étais déjà à terre, et si mes jambes le voulaient bien, je vous aurais proposé dans une position plus hortodoxe, mais là...
Arf, il fallait ajouter quelques trucs romantiques... mais... ça ne venait pas...
_________________