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[RP] Norf ! Encore un torchon s'attaquant à de pauvres gens.

Alfred555
Alfred sortit par hasard de la mairie de Saint-Aignan. Chemin faisant, il prit tout à fait par hasard la direction de la place de l'église. Là, par un hasard encore plus grand, un gamin vendait des journaux à la criée. Alfred s'approcha pour voir de quoi il s'agissait, et en prit un en donnant une pièce au garçon. Par le plus grand des hasard improbables, c'était encore un journal satirique tapant allègrement sur des habitués au ridicule. Comme on dit, Dieu fait bien le hasard.

Il s'assit sur une bûche, et se mit à le lire tranquillement.


Citation:





Aux dernières nouvelles, la levée d’impôt de la dernière quinzaine n’est arrivée qu’en partie dans les caisses du duché. La cause ? Elle est bien simple : Les mairesses fieristes de Bourges et Châteauroux, respectivement Poumona et Goisse, estiment ne pas devoir en verser le montant au duché. Toute trace de l’argent a été perdue, et l’on est en droit de se demander s’il est encore en mairie ou s’il a pris un tout autre chemin.
Plusieurs hypothèses ont été trouvées à cet acte incompréhensible (rayer l’hypothèse inutile) :
  • Elles l’ont récupéré et s’en servent comme argent de poche, trouvant que le Fier ne les paye pas assez.
  • Elles ont pour mission de détourner ces fonds et de les reverser au Fier. L’argent servirait à financer les prochaines campagnes du Fier dont les caisses sont au plus bas depuis la déroute de Germanie.
  • Elles ont juste obéi à Tonton.
  • Elle le font pour embêter le Duc Renlie et son conseil ducal, et se faisant montrent à tous qu’elles n’ont cure du bien être du duché, mais cherchent seulement à satisfaire leur ego et font passer leur animosités personnelles avant tout.
  • Elles sont cruches.
  • Elles ont envie d’être inculpées de trahison, souhaitant visiter les geôles berrichonnes dont on leur a dit le plus grand bien.
  • Elles n’ont pas payé, parce que c’est la mode de faire la rebelle et que c’est flatteur de se sentir (im)puissant.

Nul doute qu’elles sortiront grandies de toute cette affaire. Qu’elles se rassurent, le ridicule ne tue plus.
Prochaine loi fieriste instaurée : La prime de dépaysement, versée aux membres du fier par les deniers publics, lorsqu'ils s'éloignent de plus d'un noeud de leur lieu de résidence.





Une cérémonie d’anoblissement est en cours, dirigée par le Duc Renlie et le Duc Thomasdeclerel, maréchal d’armes et Pair de France.

Celle-ci aurait presque pu passer inaperçue si, dans leur grande intelligence, deux personnes ne s’y étaient fait remarquer. Venus se faire anoblir en compagnie d’autres, les sieurs Bubul, seigneur de La Beausse, et Berruyer, seigneur d’Eguzon, tous deux vassaux du Duc d’Aigurande, se sont présentés à l’assemblée vêtus de haillons.

Cette tenue vestimentaire est d’autant plus troublante qu’il est de notoriété publique que la vie de gueux ne seyait point au sieur Bubul, et qu’il rêvait de devenir vassal d’un Duc, chose faite aujourd'hui grâce aux bons soins du Duc Georgepoilu d’Aigurande. Pourquoi donc des haillons ? Et sieur Berruyer ? A-t-il seulement suivi les conseil vestimentaires de son cher ami ? Ou est-ce une nouvelle façon de signifier leur mépris au Duc Renlie ?

Chers lecteurs, nous avons la réponse :
Si ces deux grands sages se sont présentés à la cérémonie dans de si beaux atours, c’est parce qu’ils n’en ont pas d’autre. Leur excellente gestion de leurs terres respectives a ruiné leurs domaines. Ils sont aujourd’hui sans le sous, et n’ont rien à envier à de simples gueux. À noter que ce sont ces personnes qui souhaitent prendre la tête du Berry lors des prochaines élections pour, soit disant, le bien des Berrichons. À moins que ce ne soit pour le pire ?

À vot' bon coeur pour deux pauvres nobles, Berrichons !





(NDLR : gossip = commère, en anglois.)

Lundi 21 juin 1458 :
Oh mon petit journal adoré ! Je suis follement heureuse. J’ai été élue mairesse de Châteauroux, fière victorieuse face à un branquignole qui a fait autant de voix que moi. Ca leur apprendra, à ces vilains pas beaux de Renaissance. À cause d’eux tout le monde est méchant avec moi.

Mardi 22 juin :
Je suis encore au conseil ducal. J’avais promis de démissionner une fois élue mairesse, mais tout le monde sait que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Enfin du coup, je traîne encore un peu, la partie de ramp’ n’étant pas terminée, mais surtout histoire d’enquiquiner le ducaillon et sa bande de prétentieux moralisateurs. Et aussi parce que je suis la (dé)conseillère la plus active qui soit.

Jeudi 24 juin :
On m’a pressé de partout, j’ai fini par démissionner. Tant pis, je réussirai bien à leur pourrir la vie depuis ma mairie. Alekine m’a remplacé au conseil, mais je crois qu’il n’est pas assez bien conditionné. Ce bêta ose réfléchir et répondre intelligemment.

Vendredi 25 juin :
J’ai ouvert l’entrepôt de la mairie. Ma prédécesseur, la femme de Gil qu’on n’a pas vue pendant ses trois mois de mandat, a fait du sacré bon travail de fieriste : Des masses de bois invendues, et que des haches émoussées. Pour le reste, il n’y a rien, et les caisses sont vides.

Samedi 26 juin :
Je vais tâcher de vendre mon bois, pour écouler le stock et renflouer les caisses, et montrer que j’en suis capable. Vroqu, la Cac ducale, en a besoin pour le duché, mais je n’ai pas envie de faire plaisir à cette cruche. Je prend contact avec plusieurs maires hors Berry.

Dimanche 27 juin :
Mon marché est naze, il manque de tout. C’est dimanche, ça attendra demain.

Lundi 28 juin :
J’ai un contrat pour 1600 stères de bois ! Youhou ! Je donne l’ordre de charger les charrettes, qu’elles soient prêtes à partir. Je dis à Vroqu que je n’ai pas de bois à lui vendre, ça lui apprendra !
Je mets toutes les haches disponible en forêt pour que la coupe de bois reprenne.

Mardi 29 juin :
Je regarde le reste des stocks et le marché. Il est vide de poissons, fruits, laine… J’ai la flemme d’en importer. Pour faire gagner des sous à la mairie, je prends une décision radicale : je décide de vendre le fer à 20,80 écus.

Lundi 5 juillet :
Le ducaillon despote demande à ce que je publie l’inventaire de ma mairie au château. Je l’ai déjà fait il y a deux semaines, je n’ai pas que ça à faire d’être contrôlée comme ça par des abrutis, je sais très bien gérer ma mairie toute seule ! D’abord !

Mardi 6 juillet :
Le ducaillon me menace de représailles, comme s’il allait me virer de ma mairie, alors que j’ai été élue ! M’en fiche de son avis ! Le larbin de Saint-Aignan s’invite au débat, et ose répondre à notre bon Berruyer. Je vais lui clouer le bec avec ma grande réthorique. Je lui dis : « Alfred, on se connaît ? »

Mercredi 7 juillet :
Je n’ai pas de nouvelle de mon contrat de 1600 stères, ça m’inquiète un peu.
Le lèche-botte ducal de Saint-Aignan m’a prise pour Dieu. Je suis très flattée.

Jeudi 8 juillet :
Tout le monde est méchant avec moi, personne ne m’aime.
Heureusement que tu es là, mon petit journal adoré.

Vendredi 9 juillet :
Les prix sur mon marché ont grimpé sur toutes les denrées, c’est la cata. Toujours pas de poisson ni de fruits.
Je me rebelle contre le despote prétentieux. Il peut toujours courir pour avoir son rapport . Et voilà qu’il me menace encore ! De toutes façons, il n’est pas cap’. Et même s’il le fait, je ferai en sorte que le Fier et moi passions encore pour une victime. Ce qui est vrai, en plus, on s’acharne contre nous sans raison. Nous qui sommes si gentils, si beaux, pas comme ces êtres stupides des partis d’en face qui croient faire de la politique. Ils sont tout juste bons à se faire cracher dessus.

Samedi 10 juillet :
Je suis mal barrée avec mes stères de bois. J’ai toujours mes stères, plus celles qui ont été coupées depuis trois semaines. Je demande à Vroqu qu’elle me les achète.

Dimanche 11 juillet :
Vroqu me dit qu’elle ne m’achètera pas mon bois tant que je n’ai pas reversé les impôts au duché. Nan mais pour qui elle se prend cette gourgandine ?! Eh ben puisque c’est comme ça, elle va les attendre longtemps, ses impôts !

Lundi 12 juillet :
Poumona est élue mairesse de Bourges ! Encore une très grande victoire fieriste, nous sommes les plus forts ! Bon, entre nous, elle n’est pas très maligne, mais elle a l’avantage d’être très facile à manipuler.

Lundi 19 juillet :
On a dit à Poum de ne pas verser les impôts de Bourges au duché. Et elle obéit ! C’est une excellente recrue. En plus elle se rebelle contre le ducaillon, qui ne veut pas qu’elle augmente le nombre de haches en forêt. À ce qu’il paraît, les gens vont en forêt plutôt que de prendre les embauches de la maréchaussée. Enfin ça, c’est le souci du faux-duc, et pas mon problème. On s'en fiche de la sécurité, en plus ça nous empêche de piller le château.

Mardi 20 juillet :
Dernier jour des élections, Alekine est en tête, nul doute qu’il va écraser son pitoyable concurrent.
J’ai toujours mes 1600 stères de bois. 1800 maintenant, faut dire…
Je fais le bilan de mon mandat : Gains nuls, ventes nulles. J’ai vraiment rien foutu, en fait.
Le marché est toujours aussi vide de tout, sauf de prix forts.
Mon successeur va encore devoir appeler le duché ou Saint-Aignan au secours.



Instantanés :
  • Il n’y a eu aucune perte au duché lors de la dernière guerre. Seulement un préjudice moral de 100 000 écus.

  • En poste depuis 56 jours, le commissaire aux mines Bubul27 vient de découvrir qu’il existait trois mines en Berry. À croire qu’il avait trop à Fier ailleurs.

  • Bubuldur, répondant à deux marauds anti-fieristes ayant osé l’interpeller, leur offrit l’étendue de son savoir rhétorique : « Mais ! je vous demande de vous taire ! »

  • Restructuration de l’Ost berrichon : Prochaine instauration de la cavalerie navale, permettant aux troupes, lors des futures défaites devant les remparts de Loches, de battre rapidement en retraite de l’autre côté du Cher sans être inquiétées.

  • Voyage en Poilury : Le poil fait des adeptes. On n’a toujours pas réussi à mesurer la longueur du poil dans la main de Bubul.

  • Rappel : La chasse au fieriste est interdite en dehors des dates prévues. Des battues pourront cependant être organisées hors période de chasse par les services du duché si le nombre de votants fieristes dépasse de plus de 215,59% le nombre d’inscrits sur les listes électorales berrichonnes.

  • Réforme de l’éducation : On ne lira plus aux enfants Jacques et le haricot magique, soit disant pour cause d’incitation à la sorcellerie, d’après les moines enseignants. L’ouvrage sera remplacé par Bubul et le poil géant, où Bubul grimpe le long du poil qu’il a dans la main pour aller s’asseoir à côté de Dieu et y revendiquer la place mais, vénalité oblige, ne peut s’empêcher de récupérer en douce quelques uns des trésors de la demeure du Très-Haut et est chassé par celui-ci du paradis, condamné à rejoindre le Fier et y travailler. Il s’avère par la suite que le poil est plus grand que ne l’est la puissance de Dieu, car Bubul n’en fout toujours pas une. À défaut d’être fils de Dieu, il devient vassal de Georgepoilu.

Demandes d’emploi :
  • Lécheur de bottes se met à disposition de fieristes ou, à défaut, d’autres va-nu-pieds.
  • Tourneur de pouces fieristes. Tranquillité assurée. Service à domicile ou au conseil ducal. 12 écus de l’heure.
  • Jeu de ramponneau ducal battu trop régulièrement par conseillers, cherche reconversion rapide ou retraite anticipée.

Offres d’emploi :
  • Parti politique déserté de son intellect, demande figurants dociles pour créer lueur de crédibilité.

Occasions :
  • Occasions à profiter de suite. Coups de pieds au derrière n’ayant servi qu’une fois. Bon état de neuf :
    La botte : 10 écus
    La botte molle : 15 écus
    La même, vernie : 20 écus
    La botte secrète (avec parpaing silencieux) : 50 écus
  • Superbe paire de claques, absolument neuve, conviendrait très bien à conseillers ducaux indisciplinés.


Divers :
  • Porc bon à tuer, mais aimant la vie, serait reconnaissant à qui lui ferait parvenir amaigrissant agissant rapidement.

  • Pour se distraire au Fier : Le dressage des tanches.
    Entre une revue de détail pileux et une séance de théorie sur les marques extérieures de respect, voici une distraction qui constitue le plus sain et le plus instructif des délassements. Elle permet par ailleurs d’augmenter le nombre des membres du parti.
    La tanche, animal compréhensif et affectueux, est, avec la bien célèbre carpe blonde de Saint-Aignan, le plus apte à s’adapter rapidement au dressage le moins intelligent qui soit.
    En très peu de temps, la tanche apprend à faire des (bu)bulles, brasser de l’air, injurier, et attirer l’attention sur la vacuité la plus totale de son esprit ravageur, suivant bien entendu ses possibilités et ses dispositions naturelles.

  • Les articles de ce journal sont absolument véridiques, ayant tous leur source auprès des rumeurs du Duc d’Aigurande.


La liberté d’expression ne s’use que quand on ne s’en sert pas.
Ce journal n’est pas anti-fieriste. Ils sont juste une source d’inspiration sans fin pour qui aime rire de la politique.
©1458 Le Poussin déchaîné, tous droits réservés.


Librement inspiré et réadapté à la sauce RR de, entre autres :
  • Le Canard enchaîné
  • L'Os à moëlle, Pierre Dac
  • Gossip Girl
  • Candide, Voltaire

Un grand merci aux Ljd fieristes pour leur marionnettes infiniment caricaturables.

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