Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Pardonnez-moi parce que je n'ai pas péché...

Isaure.beaumont
[ Hostel familial des Alterac ]

Immobile sur le grand lit qui trônait au milieu de la pièce, Isaure regardait danser les ombres difformes que projetait la lueur des bougies. Elle repensait à cette journée maudite, à cette journée qui sonnait le glas de sa vie. Elle avait séché ses larmes à la sortie du coche et avait fait la promesse à Aléanore de ne plus laisser une larme franchir le seuil de ses yeux. Et elle s’y était tenue. Se levant soudain, elle entreprit de ramasser les divers coussins et tissus qu’elle avait lancé à travers la pièce. Il fallait redonner un semblant d’ordre à cette pièce, triste miroir de sa vie.

Il faudrait tôt ou tard annoncer la nouvelle à ses proches, au risque de les perdre à jamais. Il valait bien mieux qu’ils l’apprennent de sa plume que d’une langue médisante et bien pendue. S’installant devant le secrétaire, elle essayait de trouver les mots. Et la plume valsa sur le vélin avant de s’interrompre brutalement. Ne pas pleurer, ne pas pleurer, ne pas pleurer, ne pas pleurer ! Et de nouveau les mots naquirent.


Citation:

D’Isaure Wagner, damoiselle de Morvilliers
A Maltea Wagner, sa sœur aimée

Ma chère sœur,

Je sais que parfois votre vœu le plus cher serait de m’enfermer dans un couvent et que je vous exaspère. Alors asseyez-vous, respirez un bon coup et lisez la suite.

Aléanore était enfin arrivée pour me sortir de ce Collège et mon départ qui aurait dû être un jour béni se transforma en drame : quelques minutes avant que je ne la rejoigne, j’étais allongée sur mon lit quand Cassian vint me trouver dans le dortoir des damoiselles. Bien entendu, il ne m’approcha pas et se contenta de me demander un service pour le moins surprenant : il souhaitait que je lui prête une robe, ce que je fis avant de quitter la pièce pour enfin aller retrouver la dame de Concèze qui venait de remettre votre lettre à la rectrice. Lettre que la rectrice ignora préférant croire les dires d’un élève qui disait m’avoir vu en train d’offrir ma vertu à Cassian. Elle prononça donc mon renvoi alors que vous m’aviez déjà retirée de leur établissement. J’ai lu la lettre calomnieuse et je suis atterrée de savoir que notre nom est souillé par ma faute.

Je me retirerai au couvent si c’est ce que vous souhaitez, je vous rendrai les terres de Morvilliers et je me ferai oublier de vous, mais je vous en prie, pardonnez-moi. Je n’ai jamais voulu que pareille chose se produise. Même si j’étais parfois trop têtue et indisciplinée, je vous promets que notre famille est ce que j'ai de plus précieux et que jamais je n’aurais pris le risque de la briser en me compromettant avec un garçon.

Que le Très-Haut vous protège ainsi que ma nièce adorée qui, elle, sera digne de porter le grand nom qu’est le nôtre.

Avec affection,

Isaure,

Votre sœur désolée.


Citation:


D’Isaure Beaumont-Wagner, damoiselle de Morviliiers
A Clémence de l’Epine, son adorée cousine

Ma chère cousine,

C’est une bien sombre nouvelle que j’ai à vous annoncer aujourd’hui. Je crains de vous décevoir et je souffre de cet affront qui m’est fait. Comme je vous l’avais indiqué dans l’une de mes précédentes lettres, je souhaitais être retirée du Collège Saint-Louis de France dans lequel je ne m’épanouissais aucunement, demande à laquelle ma chère sœur accéda. J’étais heureuse. Encore plus heureuse lorsque Aléanore Jagellon Alterac vint me chercher au collège. Comment aurais-je pu me douter de cet opprobre injuste qui me tomba dessus.

Je vous jure ma Cousine, sur l’honneur de ma famille – et vous savez Ô combien le Sang est tout pour moi – que tout ce qui a été dit sur moi n’est que pure calomnie. Les noms influents et les beautés font des envieux, et je crains en avoir été victime. Vous me connaissez bien plus qu’eux, et j’accepterai votre jugement. Il se trouve, ma chère Clémence, que la rectrice, sa Grâce Nennya Blackney a décrété mon renvoi de son institution alors que la dame de Concèze venait de lui remettre la lettre de Maltea concernant mon départ du Collège. J’ai pu parcourir la lettre à l’origine de cette décision partiale. A aucun moment l’on m’a demandé des explications, je n’ai pas pu me défendre et déjà on nous envoyait des gardes pour nous jeter indignement hors de cet établissement royal.

Le simple fait de penser à cette lettre fallacieuse me fait rougir de honte et de désespoir. Je ne suis qu’une pauvre victime innocente sacrifiée sur l’autel de la mesquinerie. Figurez-vous que le jeune Arnaut de Malmort, piètre bâtard du Grand Chambellan de France, a osé écrire à la rectrice que je – les mots sont si difficiles à écrire – m’offrais à Cassian. La colère m’habite, Clémence, mais j’essaie de la contrôler comme vous me l’aviez déjà demandé, mais si vous saviez combien je souffre de pareilles insinuations. Je sais bien que parfois mon caractère, un peu trop entier, vous cause bien du souci, mais jamais je ne vous aurais infligé pareille honte. Mon sang, mon nom sont ce que j’ai de plus précieux. Pourquoi l’aurais-je donc sacrifié pour si peu ?

IL est vrai que ce jour-là Cassian était venu me voir dans le dortoir des damoiselles, mais je vous promets que pas un instant il n’a posé ses mains sur moi. Il était seulement venu me demander un service, qui était de lui prêter une robe. Requête à laquelle j’accédais en lui offrant un vulgaire bout de tissu noir et orné de dentelles défraichie. En aucun cas chevilles ne furent dévoilées. Nous en avons déjà parlé, et vous savez qu’elles sont mes aspirations : je n’ai qu’une envie, vous plaire. Risquer de perdre votre amour n’est pas dans mon intérêt. Alors, je vous prie Clémence, je vous conjure de me croire.

Je suis innocente de toutes ces vilaines choses dont on m’accuse. Et je souffre que l’on ait pu proférer de telles infamies à mon encontre.

Que le Très-Haut vous protège et qu’il éloigne de votre chemin les jaloux, les médisants et les fourbes.

Vous resterez dans mon cœur quoiqu’il advienne.

Votre honteuse cousine,

Isaure




Citation:

D’Isaure Beaumont-Wagner, Damoiselle de Morvilliers
A Valère d’Arezac, son adorable Parrain

Mon très cher Parrain,

Je ne sais si la honteuse nouvelle vous est parvenue. Peut-être Aymeric s’est-il déjà empressé de vous communiquer les évènements de ces derniers jours. J’ai longtemps hésité avant que de vous écrire cette lettre. J’ai si peur de vous décevoir, si peur que vous ne m’aimiez plus ensuite. Je veux avant tout vous assurer de mon affection, vous dire que vous m’avez beaucoup apporté. Je suis si désolée de ne pas être la parfaite filleule à laquelle vous rêviez, vous avez été si bon envers moi.

Apprenez que la rectrice de Saint-Louis, à qui vous m’avez confiée, m’a renvoyée du Collège, ignorant ainsi la lettre de ma sœur lui annonçant mon départ de l’école. Je suppose que vous souhaitez en connaître la raison… Et bien, la voilà : Votre filleule est une fille de petite vertu, et s’est offert à un garçon dans l’enceinte du collège. Pourtant, mon tendre Parrain, sachez qu’il ne s’agit que de blasphèmes. Je sais bien que je vous ai donné du fil à retordre, mais je ne vous ai jamais menti et je veux que vous connaissiez la véritable histoire avant de me juger et de me tourner le dos.

J’avais reçu l’ordre de me tenir prête pour le départ. Je savais que l’on viendrait me chercher, mais je n’avais pas de date précise. J’avais donc préparé mes malles, et attendait le plus patiemment qu’il m’était possible de le faire l’arrivée de celle qui m’arracherait à cette prison – dorée, si vous voulez. C’eut été un jour heureux si une lettre calomnieuse n’avait pas été écrite. Je vous explique.

Alors que j’étais dans mon dortoir désert, puisque les autres filles étaient en cours, je reçus la visite de Cassian, un ami du collège, qui brava l’interdiction de pénétrer dans le dortoir des damoiselles pour me demander un service – certes quelque peu étrange. Et aussi étrange que sa demande l’était, j’acceptais de lui donner la robe qu’il me suppliait de lui prêter - rassurez-vous, je lui ai donné une horreur immettable. Je tiens aussi à préciser que lorsqu’il entra dans le dortoir, j’étais alors allongée sur mon lit, mais jamais il ne m’approcha.

Or il se trouve qu’un élève, dispensé des dernières minutes du cours, l’a espionné et a rapporté dans une lettre que j’ai pu parcourir que je m’offrais à Cassian. Ce menteur n’est autre que le fils de Sa Grandeur Nebisa de Malemort. Je pense qu’il s’agit là d’une mesquine vengeance de sa part. Il est vrai que j’ai un peu délaissé le pauvre garçon, préférant l’amitié de Cassian à la sienne, et je suis sûre que vous en auriez fait de même.

Je tenais juste à vous dire que toutes ces choses de quoi l’on m’accuse sont fausses. Je suis innocente et ne vois dans ces agissements que de la perfidie qui m’afflige. L’on ne m’a pas donné la chance de m’expliquer, de me défendre. Seule la parole de ce menteur a été prise en compte et sans autre forme de procès l’on m’a fait jetée –ainsi que Cassian et ses parents – comme une malpropre.

Je suis désolée de vous accabler encore un peu plus, mais là n’était pas mon intention. Punissez-moi, détestez-moi, mais ne m’oubliez pas.

Que le Très-Haut vous garde,

Avec toute ma tendresse,

Votre filleule affligée,
Isaure




Edit: Sceaux

_________________
Aleanore
[Hrp/ La scène se passe avant qu'Aléanore ne devienne sourde, évidemment puisqu'elle suit la sortie d'Isaure & Cassian du Collège.]

Les jours s’écoulent lentement dans la capitale française et pourtant, aussi surement que le temps prend son temps, la jeune Beaumont-Wagner se renferme sur elle-même et s’enferme dans la chambre assignée dans l’hostel Aleksandr. Aléanore ? Elle continue sa petite routine, nonobstant le fait que de temps à autre, elle va rendre visite à la pucelle, mange avec elle et lui apprend quelques détails, mais l’isolement d’Isaure commence à l’inquiéter et pire que tout, la raison commence à l’agacer, alors enfin, elle se décide à entrer dans la chambre pour trouver la jeune fille attablée devant le secrétaire mis à disposition dans ses appartements, un coussin résistant encore et toujours à l’envahisseur féminin de trainer au sol, derrière un guéridon. Silencieusement, le coussin est ramassé et considéré, avant d’être déposé sur le lit avant qu’elle-même ne s’y pose sur le bord.

-« Pour vraiment se défouler, il vaut mieux les piétiner, ma chérie, je vous jure que c’est efficace. » Et de poser à ses côtés, la compotière regorgeant de pâtes de fruits de framboise. « Comptez-vous rester enfermée jusqu’à ce que la Saint Just vienne vous chercher ? »

Soupir exaspéré avant d’attraper une pâte de fruit et de la croquer avec un plaisir non feint, le silence s’impose de lui-même pendant qu’elle déguste la friandise avant de se lever, de prendre un peigne sur le bureau et de rejoindre Isaure. La chevelure de la Morvilliers est regroupée dans la main droite de l’Etincelle, tandis que la gauche démêle doucement la masse aussi sombre que la sienne.

-« Faut-il vraiment que vous vous punissiez pour une faute que vous n’avez jamais commise ? Cassian peut être benêt certaines fois, mais s’il manque de respect aux adultes, au moins est-il respectueux de la bienséance et jamais, il n’aurait fait cela, et vous non plus, ma chérie. Qui ajouterait foi aux propos d’un puceau qui n’a vu pour seule et unique poitrine que celle de sa nourrice étant enfançon ? Croyez-vous vraiment que quelqu’un croira les boniments du jeune Malemort ? Allons si on le croit quand il prétend pouvoir compter jusqu’à la centaine, c’est déjà une bien grande chose, non ? Ne vous faites donc pas tant de mauvais sang pour si peu. » Un des rubans trônant ou traînant sur le bureau est attrapé et coincé dans la manche de l’Etincelle, tandis que les doigts s’affairent à tresser les mèches brunes. « Quant à la lettre de la Duchesse de Mortain.. Une femme enceinte a souvent des humeurs, cela doit venir de là, à moins que cela ne vienne de ses aigreurs des derniers temps.. Savez-vous que l’on dit de son mari qu’il l’a engrossée pour repartir aussi vite sur les champs de bataille ? En vérité, je ne la côtoie pas assez souvent pour juger de la chose, mais il semblerait que la dame a son caractère bien à elle pour que même son mari fuit la couche conjugale, de là, il est clair que la pauvre ne doit pas être d’humeur accorte. Je ne vous le répèterai jamais assez, ma chérie, les rumeurs sont ce qu’elles sont, mais sont surtout ce qu’on en fait.. Nous en ferons quelque chose de si grand que rien ne pourra les dépasser. »

Le ruban est attaché, une mèche glissé délicatement derrière l’oreille, et un baiser fraichement déposé sur la joue tendre de la future adolescente.

-« Exegi monumentum aere perennius »

Un clin d’œil est claqué dans le reflet de la glace, oui, les rumeurs sont du ressort d’Aléanore et qui la connaît vraiment, ne peut en douter. La farce du jeune Malemort est drôle mais qui attaque la pintade préférée de l’étincelle finit forcément par en devenir le dindon.

-« Offrez moi donc un sourire ma chérie, et .. Clarisse ! »

Oui, la phrase n’est pas finie pour la simple et bonne raison que la camériste a eu pour mission d’aller chercher les parchemins remplis des dernières ritournelles du moment. Et une fois les papiers en main, et les lettres dans la main de la camériste bourguignonne, l’Etincelle de se tourner vers la jeune fille.

-« Les lettres seront envoyées à qui de droit, mais en attendant ma chérie, il est l’heure de votre leçon de chant. »
_________________
Maltea
Non! Comment pouvait-on en arriver à de telles extrémités? Briser une gamine pour se venger... c'était immoral, et c'est la « Grumph »qui devrait se pencher sur les principes aristotéliciens et non Isaure. Ce n'était pas parce que la Nennya s'était donnée à nul âge que toutes les jeunes filles devait faire la même chose.

La duchesse essaya de se rappeler si cette bassesse ne pouvait être qu'une mascarade afin de l'atteindre, mais non... du plus loin qu'elle se souvienne, elle n'avait jamais fauté avec l'époux de cette menteuse... Non elle n'avait jamais aimé les chatons...Par contre il faudrait y penser, ça lui ferait les pieds à cette espèce de... Et puis avec un peu de chance, le chaton se transformerait en tigre.

Qu'on s'en prenne à elle pour salir la famille, mais non pas une gamine qui ne connaissait strictement rien de la vie. Ah sur elle, on aurait pu en dire, mais bon, la lâcheté était bien plus aisée, et quoi de mieux que de s'en prendre à une enfant ne pouvant se défendre?

Cette femme allait comprendre sa douleur... la Brienne n'était pas femme à avoir peur du scandale et quitte à se ridiculiser, l'autre aurait envie de se cacher dans un trou de souris bien avant elle.

Maltea en avait des choses à dire, mais elle le ferait face à face et non par missive... c'était bien plus drôle de voir la face de son ennemi se liquéfier que de se l'imaginer.
La Nennya voulait la guerre, elle allait l'avoir, foi d'une di Favara au sang chaud.



Citation:
De Maltea Wagner di Favara, Duchesse de Brienne et de Jaulges, Dame de Menneville
A Isaure Wagner, Damoiselle de Morvilliers

Ma soeur,

Sachez que votre missive me laisse un gout amer dans la bouche. Comment une femme ayant cette responsabilité peut-elle, par vengeance, porter atteinte à la réputation d'une jeune fille! Je suis outrée, mais sachez ma soeur, que je n'en crois point un mot, et que je vais le prouver.
On ne porte point atteinte à l'honneur de la famille Wagner sans que je ne réagisse.
Votre parrain a t-il était mis au courant de cette ignominie? Il est bien plus sage que moi, et si je m'écoutais, j'irais séance tenante trouver cette ... chose pour lui faire ravaler ses mots. Mais qui est cet élève ayant été raconter une ineptie pareille? Serait-ce ce gamin dont vous m'aviez parlé et qui vous tournait autour? Un des fils de la Malemort? Si c'est lui, je me demande comment cette fichue rectrice a pu y porter foi... Enfin bref, sachez que je vous soutiens et que l'autre va avoir droit à ma visite. On accuse point impunément une personne pure de se donner telle une vulgaire donzelle... Elle devrait arrêter de prendre son cas pour une généralité.

Comment une personne soit disant saine d'esprit peut cautionner de briser une enfant par orgueil en prenant pour seule preuve, la parole d'un autre enfant? S'est elle seulement demandé si cet élève savait lui même ce qu'était le pêché de chair? Son collège, il n'y a que cela qui tienne.... elle devrait mieux le gérer déjà, elle ne verrait point ainsi tous les élèves en partir et ne se sentirait point obligée de mentir pour sauver la réputation de son collège, qui d'après les rumeurs est bien mal géré.

Ne vous en faites donc point, ma chérie, je vais faire le point avec votre parrain et riposter à ces mensonges. Retrouvez donc votre sourire, et ne vous laissez point aller à la tristesse. Vous venez de vivre une épreuve qui, malheureusement, est loin d'être finie, mais il faut aller de l'avant. Montrez donc que le mensonge ne vous atteint point et relevez la tête. C'est en leur montrant que cela glisse sur vous, que vous les ennuierez le plus.

Votre soeur qui vous garde toute sa confiance et son amour.


_________________
Maltea
La duchesse avait quitté la chapelle Saint-Antoine devant se rendre en urgence en Champagne et dans sa précipitation, avait complètement oublié de faire une demande. Elle avait besoin d’un héraut afin d’être témoin pour une affaire qui la concernait de trop près. La Brienne, ne pouvait donc en aucun cas être celui-ci.

Alors qu’un arrêt s’était imposé, elle profita du calme relatif d’une petite auberge afin de rédiger sa missive.
Elle ne pouvait imposer sa demande, donc elle l’adresserait à un Héraut mais sans y indiquer la marche dans laquelle il avait sa charge.


Citation:
De Maltea Wagner di Favara, dite Champagne, Duchesse de Brienne et de Jaulges, Dame de Menneville
A vous, Héraut Royal du Royaume de France,

Salutations!

Par la présente, moi, Champagne, vous présente une requête concernant une sale affaire.
Ma belle-sœur, qui est encore une enfant, est accusée de frayer avec la gente masculine et d’avoir perdu sa vertu au collège Saint-Louis, et cela par la bouche même de la personne à la tête de celui-ci. En arriver a des extrémités de la sorte tout simplement parce que j’ai ôté ma belle-sœur de cet établissement est, à mon gout, une vengeance la plus horrible qu’il soit.
Afin de rétablir la vérité, je vais faire passer à la pauvre enfant, l'humiliation d'un examen afin de prouver qu'elle est belle et bien toujours pure. Je demande donc en tant que témoin, un Héraut qui ne serait en rien concerné par l’affaire. Je suis trop impliquée de par le lien familial pour être vue comme étant un témoin objectif et ce quelle qu' soit l'issue de cet examen.

Si vous acceptez cette requête, je vous prie de me le faire savoir.

Bien à vous

Maltea Wagner di Favara
Duchesse de Brienne et de Jaulges
Dame de Menneville




Maltea tendit le pli à un serviteur qui voyageait avec elle.

Retourne à la Chapelle et donne cela au premier héraut que tu rencontreras en disant que cela vient de moi.
Ne traine point en route, c’est une affaire des plus importante.


Il était maintenant temps pour la duchesse de reprendre la route. Elle était attendue sur ses terres pour une autre problème… cette famille finirait par la rendre folle….


[Pour plus de cohésion, je lui ai laissé le titre de duchesse de Jaulges puisque l'action se passe avant son changement de fief pour Rethel]
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)