Isaure.beaumont
Pourquoi faire simple quand on pouvait compliquer les choses ? Cest ce que le Très-Haut semblait penser quand Il se penchait au dessus du destin dIsaure. Pourquoi lui accorder un voyage paisible quand on pouvait léprouver ? Aussi, alors que la damoiselle foulait pour le deuxième jour consécutif les terres bourguignonnes, Il trouva amusant peut-être de mettre sur le chemin de celle-ci un homme peu scrupuleux.
Dhumeur guillerette, la belle brune avait accordé à ses trois hommes une courte pause. Et alors que les trois hommes sétaient décidés à aller se baigner dans le cours deau qui passait non loin de là, Isaure, elle, entreprit de se mettre sous un arbre et découter Madeline qui lui contait quelques histoires passionnantes à proximité de la charrette dans laquelle se trouvaient les malles. Les deux jeunes femmes profitaient de ce moment de calme pour se ressourcer un peu. Bientôt, elles seraient à Châlon où elles attendraient patiemment que le jeune Aymeric et le reste de lescorte les rejoignent.
Et alors quIsaure riait des histoires de sa chambrière, un homme de noir et de gris vêtu, épée en main, bouclier au bras et casque sur la tête vint troubler leur détente.
-Gardes, gardes ! A moi ! A ma vie ! On massassine !
Mais seul lécho des rires masculins barbotant dans leau se firent entendre. Elle neût dautres solutions que de céder sa bourse et les quelques provisions quil leur restait pour tenir encore quelques jours. Quand le bandit, après avoir dépouillé Madeline de ses rares effets sintéressa à la charrette et aux montures de luxe, Isaure nhésita pas un instant : elle se saisit dun bâton et menaçante, fondit sur lhomme. Bien entendu, elle ne le frappa pas, car déjà lhomme prenait la fuite, assez content de son butin. Peut-être était-ce la vue de trois homme hâtivement habillés et riant à gorge déployée qui lavait convaincu que la recette du jour était amplement suffisante. Mais cela, lon ne le saura jamais.
Toujours est-il que lorsque lirascible Wagner aperçut les trois hommes, elle se rua sur eux la rude branche levée et leur asséna des coups frénétiques et dune violence enfantine.
-Bande dincapables ! Vous nêtes quune bande dincapables !
Les coups redoublèrent de violence quand la douce enfant comprit que le choc nétait pas assez important pour les blesser tout à fait.
-On vous paie pour ma sécurité et vous vous Repartons ! Vous, à la charrette. Et les deux là, sur les chevaux.
Il leur fallut seulement quelques heures pour parcourir les dernières lieues pour arriver jusquà Châlon. Mais sans le sou et refusant de se séparer dun des ses effets personnels pour payer de quoi survivre ou dormir, la fillette se retrouvait à la rue. Et dormir à la gueuse nétait pas du goût de la damoiselle de Morvilliers. Sinstallant là où elle put, elle tira plume et parchemin de lune de ses malles.
Dhumeur guillerette, la belle brune avait accordé à ses trois hommes une courte pause. Et alors que les trois hommes sétaient décidés à aller se baigner dans le cours deau qui passait non loin de là, Isaure, elle, entreprit de se mettre sous un arbre et découter Madeline qui lui contait quelques histoires passionnantes à proximité de la charrette dans laquelle se trouvaient les malles. Les deux jeunes femmes profitaient de ce moment de calme pour se ressourcer un peu. Bientôt, elles seraient à Châlon où elles attendraient patiemment que le jeune Aymeric et le reste de lescorte les rejoignent.
Et alors quIsaure riait des histoires de sa chambrière, un homme de noir et de gris vêtu, épée en main, bouclier au bras et casque sur la tête vint troubler leur détente.
-Gardes, gardes ! A moi ! A ma vie ! On massassine !
Mais seul lécho des rires masculins barbotant dans leau se firent entendre. Elle neût dautres solutions que de céder sa bourse et les quelques provisions quil leur restait pour tenir encore quelques jours. Quand le bandit, après avoir dépouillé Madeline de ses rares effets sintéressa à la charrette et aux montures de luxe, Isaure nhésita pas un instant : elle se saisit dun bâton et menaçante, fondit sur lhomme. Bien entendu, elle ne le frappa pas, car déjà lhomme prenait la fuite, assez content de son butin. Peut-être était-ce la vue de trois homme hâtivement habillés et riant à gorge déployée qui lavait convaincu que la recette du jour était amplement suffisante. Mais cela, lon ne le saura jamais.
Toujours est-il que lorsque lirascible Wagner aperçut les trois hommes, elle se rua sur eux la rude branche levée et leur asséna des coups frénétiques et dune violence enfantine.
-Bande dincapables ! Vous nêtes quune bande dincapables !
Les coups redoublèrent de violence quand la douce enfant comprit que le choc nétait pas assez important pour les blesser tout à fait.
-On vous paie pour ma sécurité et vous vous Repartons ! Vous, à la charrette. Et les deux là, sur les chevaux.
Il leur fallut seulement quelques heures pour parcourir les dernières lieues pour arriver jusquà Châlon. Mais sans le sou et refusant de se séparer dun des ses effets personnels pour payer de quoi survivre ou dormir, la fillette se retrouvait à la rue. Et dormir à la gueuse nétait pas du goût de la damoiselle de Morvilliers. Sinstallant là où elle put, elle tira plume et parchemin de lune de ses malles.
Citation:
De lExquise de Champagne, Isaure Beaumont-Wagner, damoiselle de Morvilliers.
Au Légendaire de Bourgogne, Eusaias de Blanc Combaz, Baron de Digoine.
Légendaire Baron,
Si je vous écris ce jour, cest que je ne sais vers qui me tourner. Etant loin de mes proches, vous êtes mon seul espoir et je vous implore de me tendre une main secourable, encore une fois. Vous avez déjà tant fait pour moi et jai honte de vous en demander encore un peu plus alors que ma vie entière ne suffirait pas pour vous remercier du geste que vous fîtes quelques mois plus tôt. Je vous en suis éternellement redevable.
Permettez-moi de vous conter ma mésaventure. Alors que jétais en route pour Châlon et que jaccordais à mes hommes un quartier libre bien mérité, un homme sinistre et armé ma dépouillée de tous mes biens enfin il me reste mes vêtements et bijoux, mais vous comprendrez limpossibilité dans laquelle je me trouve de men séparer. Aussi je nai pas de quoi régler une nuit à lauberge, et encore moins pour nourrir ma petite troupe et les bêtes affamées.
Jai bien le jeune Vicomte Aymeric de Saunhac qui doit me rejoindre, mais ce ne sera pas avant de longues journées, et dormir à la gueuse en lattendant sans me nourrir est totalement impensable. Je vous prie de bien vouloir venir à mon secours. Je vous promets de ne pas vous importuner bien longtemps.
Que le Très-Haut vous garde.
Isaure Beaumont Wagner
Au Légendaire de Bourgogne, Eusaias de Blanc Combaz, Baron de Digoine.
Légendaire Baron,
Si je vous écris ce jour, cest que je ne sais vers qui me tourner. Etant loin de mes proches, vous êtes mon seul espoir et je vous implore de me tendre une main secourable, encore une fois. Vous avez déjà tant fait pour moi et jai honte de vous en demander encore un peu plus alors que ma vie entière ne suffirait pas pour vous remercier du geste que vous fîtes quelques mois plus tôt. Je vous en suis éternellement redevable.
Permettez-moi de vous conter ma mésaventure. Alors que jétais en route pour Châlon et que jaccordais à mes hommes un quartier libre bien mérité, un homme sinistre et armé ma dépouillée de tous mes biens enfin il me reste mes vêtements et bijoux, mais vous comprendrez limpossibilité dans laquelle je me trouve de men séparer. Aussi je nai pas de quoi régler une nuit à lauberge, et encore moins pour nourrir ma petite troupe et les bêtes affamées.
Jai bien le jeune Vicomte Aymeric de Saunhac qui doit me rejoindre, mais ce ne sera pas avant de longues journées, et dormir à la gueuse en lattendant sans me nourrir est totalement impensable. Je vous prie de bien vouloir venir à mon secours. Je vous promets de ne pas vous importuner bien longtemps.
Que le Très-Haut vous garde.
Isaure Beaumont Wagner
EDIT: Petite tête en l'air que je suis, me voilà obligée de modifier ma lettre, je n'avais pas pris en compte un autre RP se déroulant avant celui-ci. Désoléééée !
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