Aalys
Aalis arriva tout sourire avec ses jumelles et sa Arwen, ravie par la perspective d'une fête.
Demat Margot ! Qu'elle charmante idée ! Bonne anniversaire à toi ! Vu qu'il est imprévu comme tu dis, je n'ai pu te préparer quelque chose mais je m'y attèlerais dès que je le puis !
En attendant laisse moi te dire que c'est aussi l'anniversaire de ma fille Arwen, qui fête ses un an. Demain est celui des jumelles qui auront trois printemps !
Elle lui fit un clin d'oeil et passa un bras autour de ses épaules.
Navrée encore de ne pouvoir boire avec toi ma belle. Mais promis, nous fêterons cela en tant voulu !
Lemerco, incarné par margot_wolback
[En chemin]
Eh hop, le Lem avait débarqué à Vannes. Lescapade fut éprouvante
faut dire que senfiler trois jours de voyage au rythme des braillements des bambins cétait une sacrée épopée. Si dans le futur un certain Michel Strogoff devait finir aveugle lors de son long périple, Lem était à deux doigts de finir sourd. Il eut vent que la Wolbis, comme il affectionnait tant à lappeler, fêtait son anniversaire. Concept étonnant sil en est, la blonde avait choisi cette date pour célébrer le jour où elle est rentrée dans nos vies.
Pris de court, il fallait bien évidemment lui trouver un cadeau. Il maugréa en chemin
décidément tout pour lembêter celle-là. Fallait quil apprenne à larrache cela alors quil venait rapido à Vannes chercher ses derniers écus. En chemin, une idée lumineuse de cadeau lui traversa lesprit. Il regardait le sol qui défilait, et finalement sarrêta à hauteur
dun caillou. Il saccroupit énergiquement puis sen saisit. Il lemballa dans un vieux mouchoir, puis reprit sa marche forcée.
[Vannes]
Il pénétra dans une nouvelle taverne. Les tavernes fleurissaient plus à Vannes que les pustules sur le cul dune lépreuse. En un mois cétait bien trois établissements qui avaient ouvert à Gwened. Bonne intuition de la part de lours Vénète
la bâtisse dans laquelle il partit se détendre avec une bonne bière se révéla être celle de la Wolbis.
Bien sur il critiqua avec allégresse la décoration, la froideur des murs et de la propriétaire. Puis quand du monde arriva afin de célébrer lévènement, Lem, somme toute pressé, se hâta de lui donner son beau cadeau, non sans un sourire narquois. Après tout, avoir le grand privilège de passer quelques moments en compagnie de létalon du Bigouden était aussi un beau cadeau.
Tiens la Wolbis, cest un beau cadeau que jai trouvé en chemin.
Un produit riette dune grande rareté !
Lemerco ricana. Nul besoin dattendre la réaction de la blonde. Il avait tout le chemin en sens inverse à effectuer
prochaine destination Fougères
margot_wolback
Un grognon qui entre dans la taverne... Lem!!!
Contente de le voir, elle n'est pas rancunière, la blonde se précipite pour l'accueillir. Douche froide à l'arrivée, devant les commentaires toujours aussi acides!
Pfff le mariage et la paternité ne l'ont pas arrangé!
Et gna gna gna la Prude, et gna gna gna c'est pas chouette!!
Grimace qui tord ses jolies lèvres, il ne changera donc pas, jamais elle ne trouvera grâce à ses yeux!
Mais ils arrivent tout de même à échanger quelques mots vierges de toute agressivité, ptête que tout n'est pas perdu, qui sait!
Citation:Tiens la Wolbis, cest un beau cadeau que jai trouvé en chemin.
Un produit riette dune grande rareté !
La blonde n'en croit pas ses oreilles, il vient malgré tout lui fêter son anniversaire!
Elle prend dans sa main ledit cadeau, se méfiant de son regard ironique.
Le mouchoir est ouvert doucement, et au milieu brille de tous ses feux... un caillou!!
Dans sa tête, sans aucun doute reflétées dans ses azurs, passe toute une série de pensées diverses.
Je vais le tuer!! Non, le châtiment sera trop rapide...
Je vais lui arracher tous ses poils un à un..... Non, finalement, j'aurai pas assez d'un an pour y arriver!
Je vais lui griffer la joue pour lui retirer son sourire insolent! Non, Azi m'en voudra à mort d'avoir défiguré son mari...
Je vais lui balancer son cadeau à travers la tête!! Non, faudra ensuite que j'me baisse pour le ramasser...
Je l'assomme avec une chope! Non, la chope sera cabossée avec sa tête de pioche...
Je lui mets une baffe avec mes remerciements! Non, ça fait pas demoiselle distinguée...
Puis les envies meurtrières s'éloignent, et Margot préfère ignorer la provocation. Oui, oui, tout ça lui passe dans la tête en peu, très peu de temps...
J'ignore le cadeau, et le type en face de moi!! Non, j'vais pas tourner les talons, il va encore me traiter de prude, et je supporte pas...
Je le garde, et j'le balance sur le tas d'ordures à peine le dos tourné! Non, il sera toujours aussi fier...
Je le prend avec un sourire, rien que pour lui montrer qu'il peut aller se rhabiller, je resterai zen! Ouiiii, meilleure idée!!
Le temps de tout ça, Lem avait déjà avalé sa chope et tourné les talons. Elle se précipite sur le seuil de la porte.
Trugarez Lem, je le garderai bien précieusement!! J'avais besoin d'un truc pour tenir mes parchemins ouverts!!!
Elle rentre ensuite dans la salle, quand elle se trouve serrée dans des bras qu'elle pensait ne plus voir avant longtemps...
Maman!!!
Un grand sourire sur son visage, pendant qu'elle l'observe. Non, elle n'a pas changé, son long voyage ne l'a pas marqué. Un truc en plus, il y a un truc en plus, dans son regard, dans sa posture... La maternité!!
Elle se tient comme Lastree, serrant contre son bras ce morceau d'elle même...
Margot se penche sur la petite tête enfouie dans les langes.
Alors, enfin, j'ai l'honneur de connaitre le petit baron, messire mon frère...
Puis elle relève la tête.
Je suis contente de te voir, ohh oui, très contente!! Je fête mon anniversaire, enfin, j'ai décidé que ce serait ce jour, le 16 juillet. Ne sachant pas quand je suis née.
Je t'aurai envoyé une invitation, si j'avais su votre retour...
Alors, racontes moi.... Ton voyage, l'accouchement... Tu vas bien??
Et ptit bonhomme, il va bien aussi??
La blonde devient logorrhéique, tellement contente de revoir sa mère adoptive, celle qui lui a offert une vie merveilleuse ici...._________________
Zeinar
An Tavarn a ur Margot... a ur Melasse ...a ur Megalo...
Direction la taverne au nom imprononçable.
Chausses foulant nerveusement un sol breton découvert depuis quelques semaines, il se glissait aux travers des ruelles, empruntant le chemin tortueux qui devait l'amener au lieu de festivités.
Seulement l'itinéraire à suivre était bien plus ambigu qu'il ne l'eut cru au départ.
Trois tours de village plus tard, les recherches finirent par aboutir, un morceau de la taverne recherchée se détachant du reste des bâtisses.
Derrière lui, une petite silhouette craintive lui emboitait le pas. Gamin d'une douzaine d'années qu'il s'était vu contraint d'embarquer à ses côtés. Héritage d'une amie rousse qui vivait ses dernières heures au fin fond d'un couvent.
Il n'était pourtant pas le père et devait maintenant le prendre sous son aile.
Mais comment dire non à une mourante? Difficile. D'autant plus lorsqu'elle s'appelait Babette.
Ainsi le bébé qu'il avait découvert des mois auparavant s'était transformé en un petit homme qui serait désormais son protégé et ferait office de compagnon de route.
Une voix fluette s'éleva dans son dos, lui chatouillant les oreilles comme pour lui rappeler la présence du bonhomme auquel elle se trouvait rattachée:
T'as pensé au cadeau?
Un sourcil se haussa tandis qu'il se retournait vers le petit, dubitatif.
Un cadeau... bof, tu crois?
Sourire espiègle de l'enfant en guise de réponse.
Bordelious, comment avait-il pu oublier ça.
Un soupir franchit l'obstacle de ses lèvres, soumis à l'évidence accablante tout droit sortie de la bouche du Froute. Énervant comme les enfants peuvent avoir raison parfois. Surtout que cette vérité avait le don de contrarier. Il n'avait pas tort. Ça ferait mauvais genre de se pointer les mains vides.
Bon. Reste ici.
Et de relever la tête, cherchant de tous côtés une issue de secours. Débrouillard, le jeune homme ne s'avouait jamais vaincu. Il suffisait de faire travailler le peu de matière grise dont la nature l'avait pourvu, et il s'en sortirait forcement. C'est en tout cas ce qu'il s'efforçait de croire.
Un joli morceau de terre aux contours colorés s'offrit soudain à ses yeux devenus gourmands.
C'était parfait.
Les quelques mètres le séparant du terrain salvateur furent franchis en toute discrétion. Puis s'accroupissant, il arracha un maximum de fleurs en un minimum de temps avec la grâce du cochon en plein festin.
S'éloignant en vitesse, il regroupa habilement les tiges pour constituer le plus beau bouquet qui lui était donné de faire. Ou le moins affreux.
Clin d'oeil en direction du Froute toujours planté au même endroit.
A ne pas faire tu l'auras compris. Mais il y avait urgence. Allons y maintenant.
Il reprit alors la marche en avant, s'engouffrant dans la grande salle où tout se déroulait.
Plusieurs invités étaient déjà présents. Forcement il semblait en retard. Quoique sans horaire il n'aurait jamais pu deviner.
Le trajet fut cette fois-ci beaucoup plus direct. Il se dirigea vers la seule humaine connue en la personne de Margot. Bras en avant et bouquet de fortune tendu vers la jeune fille, il l'accosta d'un large sourire.
Demat très chère.
C'est étrange de fêter une naissante dont on ignore la date. Au moins ca te laisse une certaine liberté héhé.
Voici quelques fleurs pour toi.
Et...
Conscient que son cadeau paraissait bien léger, il farfouilla le fond de sa poche en quête d'un supplément. Un simple écu s'y trouvait. Il ferait avec. Le saisissant entre deux doigts, il le présenta fièrement à son interlocutrice, avant de déclamer avec conviction:
Ce n'est qu'un simple écu
Peu attrayant à première vue
Et pourtant il est doté
D'un faculté non soupçonnée
Celle de l'objet fétiche
Capable de rendre riche
D'apporter bonheur et longue vie
A quiconque le porte avec lui
Et mille autres pouvoirs
A tous ceux qui osent y croire.
Il est à toi sacrée chanceuse.
Bon anniversaire.
Le Froute toujours collé aux fesses, il la questionna, taquin:
Mais au fait ... quel âge as-tu?