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[ RP ] Fête de la mer

Missanges
Citation:
Oyez oyez ! Pobl Breizhad.

Vous n'êtes pas sans savoir que des ports se sont récemment ouverts sur la grande bleue. Aussi, nous vous proposons de nous rassembler, le 5 juillet en gargote, pour fêter ces accomplissements qui sont autant de perspectives d'avenir pour notre pays.

Notre Sainte Eglise, sous le signe du divin, ouvrira ces réjouissances par la bénédiction de nos ports.

Conteurs, poètes, venez partager avec l'assemblée vos plus belles légendes et la magie des contes. Les druides de Bretagne participeront à cet instant, en narrant certains des contes de notre culture en rapport avec l'élément marin.

Un concours de pêche clôturera ces réjouissances, avec des récompenses pour les meilleurs pêcheurs.

Amis bretons des terres comme des côtes, aiguisez vos harpons et hameçons, colmatez vos barques, et venez participer à ce grand moment! Chacun d'entre nous peut participer à faire de cet événement un souvenir qui restera gravé dans l'histoire de notre chère Bretagne.

Les culturateurs





Des fouets d’éclair noir enroulent leur lanière autour de mon corps. Me soulève dans les airs puis m’envoie sur le sol comme une balle de Soule sur le terrain. Je crie !

Doucement l’ombre descend, planant sournoisement prenant la forme d’un animal vêtu de noir. Pourtant ce noir n’est pas aussi terrible que l’ombre qui s’attache à moi. La bête se balance de gauche à droite, des flammes jaillissent de sa bouche lorsqu’elle parle et chaque mot a une résonance de feu.

Un brasier sort de sa bouche. Un rictus déforme ses lèvres déversant son fiel.

Je flotte suspendue dans ce monde irréel cherchant à comprendre cette lutte de pouvoir. Pouvoir ! Quant tu nous tiens, bête que tu es, tu veux en être maître mais grain de sable que tu es et que tu seras toujours, la prochaine vague t’ensevelira….

Avec une lenteur infinie, je reprends le contrôle de mon corps et je cours…m’enfuis dans ce labyrinthe de couloir. Mes pieds se posent sur des dalles mon corps en équilibre vole sur elles. Une porte je cherche à l’atteindre. Plus je m’en approche et plus elle devient lointaine. Ma main se tend dans le vide le néant tout autour de moi. Puis mes doigts trouvent, se posent, sur des barreaux de fer, je pousse, je cogne faisant pression sur ces tiges métalliques et le battant cède.

Le noir tout est noir il n’y a plus d’espoir ! Je continue ma course traversant rapidement le bureau des tribuns. Quelques têtes pas assez à mon goût pour demander de l’aide. L’ombre se rapproche me rattrape je fuis toujours d’autres portes …

Le bureau de la communication là aussi quelques visages beaucoup de sièges vides. Une autre issue la culture cela devient plus distinct trois personnes. Pendant un instant, j’éprouve un sentiment proche du désespoir. La Bretagne s’est endormie !

Une forme vacille et disparaît juste devant moi. L’image s’efface et réapparaît une femme est là assise sur un banc à côté de la porte. Mes yeux fixent son cou gracile son visage au teint si clair, sa voix est douce accentuée de temps à autre d’une pointe de fermeté maître de son bureau dont elle connaît tous les rouages.


Diling ! Diling ! Mes paupières papillonnent encore accrochées au sommeil. Lentement je sors de ce cauchemar aspiré par la lumière. Des papiers voltigent au gré du courant d’air qui entre par la fenêtre ouverte. J’ouvre les yeux je suis dans mon bureau celui du porte-parole mes rapports devant moi.

Diling ! Diling ! Le bruit devient de plus en plus près un bruit de cloches…

Raaaaaaaaaaaaaaaaaa ! La bénédiction des ports…Je cours…Je cours…

Monseigneur Arzhel, et monseigneur Kurios, doivent bénir les ports. Puis toute la communauté de l’église peut bénir et faire une prière. Les nobles, tout le peuple bretons…

Et lorsque cette vague de gouttelettes saintes sera passées, place aux contes et légendes.
Puis longtemps …Longtemps après ces narrations divines… Un mousse viendra et notera les inscriptions pour le concours de pêche qui clôturera cette grande de la mer

Mais pour l’instant…

C'est l'or ! Il est l'or ! L'or de bénir les ports ! Mes seignors,…La folie des grandeurs envahit la Bretagne. Peuple de Breizh réveille toi, montre-toi !


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Oban
Citation:
Ce serait bien que tu y sois présent !
, avait elle dit...
Ces mots résonnait encore dans sa tête, peu avant sont départ en retraite, sa Verdruis lui avait demandé de bien vouloir représenter les druides de Breizh à la fête de la mer.
La lettre de Missange de Kerdren le lui avait rappelé dès son arrivée à Felger…

Certes il était en retard et cette retraite nécessaire ne l’avait pas arrangé, le temps de reunir quelques manuscrits, il était pret, lui néveziad, à représenter, par sa narration, une partie des druides de Bretagne...

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Missanges
Voilà la bénédiction des ports avait été faite. De minuscules gouttelettes saintes s’étaient répandues dans les airs. Beaucoup de bretons y avaient assisté en formulant des prières. J’avais eu une pensée pour le Primat Clodeweck souhaitant toujours sa guérison.

Machinalement ma main toucha ma petite croix d’Aristote, celle que j’avais eue le jour de mon baptême me rappelant mon engagement. Une communauté de frères et sœurs… Une famille..

Il y avait eu ce silence de communion, puis les chants s’étaient élevés purs, retentissant et rebondissant d’écho en écho. Le craquement des mâts et le doux clapotis de l’eau sur les coques des bateaux servaient de bruit de fond à toutes ces voix. Le vent léger de ce mois de juillet rapportait au gré de celui-ci des ôdeurs de sel et d’algues

D’autres la bouche encore ouverte rêvaient de ces voyages, que certains avaient déjà faits..

Je vis approcher un homme encapuchonné, je souris en le voyant les druides arrivaient… Les contes allaient commencer, du rêve encore du rêve pour notre plus grand plaisir.

Peut être encore quelques prières pour ceux qui le souhaitaient …


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Oban
Monte les quelques marches qui mènent sur l’estrade, dos au port, s’avance vers les badauds.
Les regarde lentement en silence…

Les observe par petit groupe, souriant en coin et prend une respiration



Amis, à vos gardes ... !
La Bretagne est terre de chemins creux, de landes et de tourbières où les nuits de pleine lune, d’improbables mais angoissants apparitions ressurgissent, d’une Baie des Trépassés, de forets, ou sous bois, de clairières, proche de fontaines, de lacs…, où sonne encore, parfois, le clocher d’une ville disparue....

La mort, que l'on appelle en Bretagne l’Ankou, circule la nuit, debout sur un chariot dont les essieux grincent...

Ce funèbre convoi, le karrig an Ankou, chariot de l'Ankou, sillonne chemins et villages, et ne vous croyez pas à l’abri sur une ile ou sur une plage, car le moment venu l’Ankou saura vous trouver et venir vous chercher en transformant le karrig en Bag nez, bateau de nuit...


suit du regard leurs attention

L'Ankou, bien que présente, a reculé mais pas toutes les croyances, le chien noir, figure terrifiante d'un curé des temps anciens, agrippa un livre grâce auquel on peut se métamorphoser ou envoûter, et d'autres croyances ont encore cours...

Elles tissent, tel un magnifique roman, une histoire que les Bretons se transmettent de génération en génération...


Marque une pause, ne les quittant pas des yeux


Mais avant de commencer…
Je voudrais, dans un premier temps, au nom des druides de Breizh, souhaiter un prompt rétablissement à notre primat, son Éminence Clodeweck !

Un homme sage, respecté, respectable et respectueux qui est aujourd’hui encore entre la vie et la mort…
Un homme qui a ces croyances et ces convictions, mais qui est attentif et à l’écoute de tous…
Un homme qui de par ses faits et gestes à construit ce qu’est Breizh aujourd’hui…, même si tout n’en est pas parfait…
Un homme qui a sa place pour cette Bretagne de demain, car même dans l’ombre, il en est un élément moteur…


Lève la tête et fixe l’horizon, ouvre ses bras, paumes de main vers le ciel

Votre Eminence, revenez nous en santé !


Repart en fond de chaire, fais quelques pas, se tourne une nouvelle fois vers eux, mains dans les manches

Le silence marque l’attention de l’assemblée acquise…



Etant dans une ville portuaire, je commencerai par vous raconter une histoire de ville d’eau…
L’histoire de la ville d’Ys !

…/…

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margot_wolback
Une fête??
A peine rentrée en Bretagne, la blonde reprend cheval et capuche, pour se rendre à la fête.
Bien sûr en retard, sinon ce ne serait pas drôle.

Mais c'est qu'il y en a du monde qui écoute en silence.

Cette voix! Margot l'a déjà entendu narrer avec habileté une histoire. Oban!!
Un large sourire sur son visage, elle traverse une partie de la foule à peu près discrètement, allant s'asseoir dos à un tonneau. Ben quoi, autant être à coté des réjouissances! Et puis le chouchen lui a manqué, obligée de boire de la bière pendant trois longues semaines!!
Dos calé, genoux remontés contre sa poitrine, elle écoute la légende.

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Nekkronn
Je rejoins la fête et découvre des personnes illustres que je n'avais jamais vu

Demat messires, demat mesdemoiselles, nous avons un temps agréable ces derniers temps. Quel plaisir de voir la Bretagne se doter de ports, cela va attirer le commerce et développer la Bretagne économiquement.

Sur ce, je me dirigeais vers Missanges

Bonjour mon ange, comment vas tu? Tu es resplendissante aujourd'hui .... Comme toujours d'ailleurs.

Une musique se fit entendre. Aussitôt je lui présenta ma main en souvenir du bon vieux temps, pas si vieux que cela d'ailleurs.

Veux-tu m'accorder cette danse?
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amoureux de Missanges
Oban
Voici l'histoire du Roi Gradlon Meur et de la ville d'Ys.

Le Roi Gradlon habitait en Cornouaille, vers le ponant. Il possédait une flotte de nombreux bateaux qu'il aimait opposer à ses ennemis, et souvent il emmenait son armada combattre dans des pays lointains ou il faisait très froid… vers l’inconnu.


Lève le bras pour en montrer la direction

Il était excellent marin et fin stratège et triomphait régulièrement de ses combats, pillant alors navires et forteresses ennemis et remplissant ainsi ses coffres d'or et de trophées.

Ils étaient partis, oh…, bien les trois quarts de l’année, laissant femmes et enfants en terre bretonne, et quand ils revenaient, si ils revenaient, ce n’était que le temps de réarmer les navires.

Hoche de la tête en les regardant

Un jour ses marins, lassés de se battre dans les vents glacials des fjords, refusèrent de monter a l'assaut d'un château-fort qui leur était pourtant promis d’avance. Beaucoup d'entre eux étaient morts durant cet hiver, encore plus rigoureux.

Ils décidèrent de regagner leurs navires et de mettre le cap vers leur terre, la Bretagne, pour y retrouver compagnes et progénitures, vivre au calme et dans la bienséance grâce aux divers butins qu’ils avaient amassés tout au long de ses années

Le Roi Gradlon les laissa partir et se retrouva seul dans ce pays qu’il connaissait si peu. Il était vaincu par ses propres hommes et, après l'exaltation des combats et des victoires, connaissait maintenant une profonde tristesse.

Il regardait les lanternes des esquifs s’éloigner, assis sur un rocher, sillonnant les eaux au clair de lune, lorsqu’il sentit une présence autour de lui.


Ouvres de grands yeux

Il leva la tête et aperçu, argentée dans cet éclat de lune, vêtue d'une cuirasse ruisselant de la lumière de l'astre, une femme aux longs cheveux roux.

.../...

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Aalys
Aalis se fraya un chemin parmi le petit monde, voulant découvrir. Elle vit Margot et lui fit un signe de tête pour la saluer, ainsi qu'un sourire. Aalis vint se placer non loin, écoutant le Messire raconter une histoire, chose dont elle était friande, adorant la culture Bretonne.
Elle regretta cependant de ne pouvoir festoyer au chouchen à cause de sa grossesse mais ce dit qu'en temps voulu, cela sera largement compensé bien que ce ne soit pas pour la fête de la Mer.
Oban
.../...

C'était Malgven, Malgven la Reine du Nord, la fée guerrière, souveraine boréale régnant sans partage sur les pays froids.
Elle se tenait là devant lui, à sa merci, il ne pouvait rien faire, ni bouger, ni parler !


laisse un moment de silence

Ils restèrent bien un petit moment comme cela à s’observer, jusqu’au moment ou elle prit parole.

"Je te connais, tu es courageux et adroit au combat, unissons nous, mon mari est vieux, son épée est rouillée, tuons le et je t’offrirai sa fortune en dot, ensuite, tu m'emmèneras dans ton pays de Cornouaille."

Ils tuèrent le vieux roi du Nord, sans bien grand mal celui-ci, était un vieillard tuberculeux, proche d’une mort avérée, allant même certainement le soulager.


fait quelques pas sur la scène

Ils remplirent les coffres, d'or, piécettes, timbales, bijoux, tentures, tout ce qui était dans le château fut débarrassé, mis en malles.
Mais le souci, Gradlon n'avait plus de bateau, tous avaient pris la mer, ne restaient que quelques barges, sans voilures, ni rames ceux-ci étant détruites par ses hommes au moment de leur départ afin d’éviter toutes poursuites.


hausse le ton

"Attache les barges les unes aux autres et fait y charger les malles, je me charge du moyen pour nous faire prendre le large", lança t’elle !

Elle s’avança au bout du ponton et saisie une corne qui pendait à sa ceinture, un oliphant de coquillage qu’elle porta à sa bouche et gonflant ses joues en fit sortir une vibration résonante dans toute la vallée.

réhausse le ton

La mer semblait se soulever, bouillonner, créant de gigantesques vagues de plus de six pieds de haut, surgissant de nulle part comme une flèche décochée d’une telle force qu’elle en traverse sa cible…, apparu le Morvarc’h !

Le Morvarc'h..., ce cheval de mer, noir comme une nuit sans lune et soufflant le feu par les naseaux, s’approcha du quai, tranquillement.
Gradlon stupéfait, en avait bien entendu parler, mais supposait que ce n’était que légendes, rumeurs pour les simples d’esprit ou enfants qui voulaient s’aventurer en mer.

Non, il était bel et bien devant lui, il le regardait se demandant s’il devait fuir ou…, rien, ses jambes ne lui obéissaient même plus, il était comme figé.


.../...
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margot_wolback
Un petit sourire à Aalis, puis la blonde se retourne de nouveau vers le conteur, buvant ses mots.
Comme il sait bien tenir le public en haleine!
Il parait qu'ils reviennent à Vannes, elle pourra lui quémander une histoire, encore une...
Tiens, tuer un vieux mari... Un sourire amusé court sur ses lèvres, elle attendra de savoir comment l'histoire se termine pour tenter l'aventure.

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Oban
.../...

reprend une respiration et continu

C’est Malgven qui le sortit de sa torpeur.
Entrave l’amarre de la barge de tête à l’anneau qui pend derrière la selle et suis-moi !

S’exécutant et voyant cette dernière enfourcher ce cheval magique, c’est donc d’un pas hardi mais peu téméraire qu’il rejoignit sa meneuse.

Ainsi quitta le détroit, cette colonne, trainant derrière eux une dizaine de barges toutes plus chargées les unes des autres, des trésors des pays du nord.


marque une pause

Ils leurs fut peu de temps pour rattraper l’armada de bateaux de Gradlon, le cheval galopant sur la crête des vagues les aborda un petit matin.

Les révoltés, subjugués par ce qu’ils voyaient donnèrent allégeance à leur roi, lui promettant une fidélité sans conditions.
Une à une le contenu barges fut déchargé, et le morvarc’h remercié et le lendemain ils reprenaient la route pour la Cornouaille.


moment de silence, hausse le ton

Ils naviguaient depuis quelques heures quand une violente tempête éclata, le tonnerre se met à gronder, le ciel se charge de nuages noirs et de gigantesques vagues viennent se briser sur les bateaux cette mer si calme quelques minutes encore se transforme en enfer…

reprend une voix calme

A l’aube du troisième jour ils étaient seuls, toute la flotte avait été éparpillée, peut être même coulée

Gradlon et Malgven restèrent une année entière sur la mer, ils erraient de terre en terre et d’iles en iles. Le ventre de Malgven s’arrondissait au fur et à mesure du temps, et ne tarda point à donner naissance à un enfant, une fille, une fille dont les cheveux brillaient au soleil.

reprend une respiration

Dahut. Heals, c’est ainsi qu’ils avaient décidés de la prénommer..., mais les suites de son accouchement se compliquèrent, la reine resta malade et mourut.
Avant ses derniers instant, elle émit le souhait d’être emporté par le morvarc’h et immergée en mer du nord, comme le voulait la tradition de ses ancêtres
.

regarde les gens, fixant quelques personnes

Elle saisie son coquillage et souffla du mieux qu’elle pu, quelques minutes plus tard ce cheval magique faisait son apparition.

baisse sa voix

Aide moi à l’enfourcher, et prend cet oliphant, quand tu en auras besoin il saura te trouver... !, murmura t'elle à Gradlon


.../...
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Missanges
Laly était partie pour une mission avec l’armée. Etant sur St Pol lors de son départ, moi et Henry le maire de Kastell, nous nous étions proposés pour garder ses enfants.

Le temps de retrouver Henry parmi la foule, c’est qu’il ne passait pas inaperçu avec six enfants, je retrouvai Nekkronn.


Veux-tu m'accorder cette danse?

Et voilà ! Une musique et ses pieds le démangent !

Je secoue la tête de droite à gauche tout en souriant. Tu es impossible, Oban raconte une légende et toi tu veux danser. Tssssssssss !

Le conteur avait commencé sa narration et j’essayai tant bien que mal de faire asseoir les enfants discrètement.

Elric, l’aîné s’assit en tailleur et Floraline l’imita immédiatement.

Klauss et Tituan voulaient rester debout prétextant que certains grands assis devant eux leurs cachaient le conteur. A fallait vraiment voir leurs petites frimousses à ce moment là. Tituan bras croisés sur le ventre, les lèvres en avant et les yeux à demi fermés me regardai obstinément. J’essayai tant bien que mal de ne pas rire, tout en finissant de faire asseoir Krystal et prenant sur moi le plus petit Enoal.

Comment faisait Laly pour les faire tenir en place ! Soudain un silence le conteur avait fait une pause et semblait me regarder, j’essayai de me faire discrète lorsqu’une petite voix fusa

Tatie Missanges on va à la mer chercher le O..phant, je voudrai voir le cheval moi…
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Zabou
Sale temps pour les grosses!! Elle s'était cherchée une petite place à l'ombre et avait cru en trouver aux cotés de sa blonde.

Se trainant près de Margot, elle souffla un bon coup, vidant ses poumons de cet air brûlant qu'ils contenaient.

Main prudemment tendue en arrière, l'autre sur son ventre rebondi, elle dut faire preuve d'une souplesse extraodinaire du bassin pour s'asseoir à son tour contre son tonneau. Tendant les jambes, de manière fort peu élégante, elle put enfin sourire à son amie.


Demat ma Margot!!! t'vas bien??? ' chaud hein?!

Repoussant du revers de sa main les mèches de cheveux qui collaient à son front, elle adressa un clin d'oeil à son mari, porteur d'un message muet: l'éléphantdmerestdanslaplace.

J'la connais Margot c'teu légende, tu vas voir! elle est très bien! tu veux que je te dise ce qui va leur arriver à ce couple?
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Lastree
La promesse d'un conte, celle non moins alléchante d'un buffet bien garni, il n'en fallait pas plus à notre vannetaise pour se laisser convaincre, d'autant que la blonde Margot était on ne peut plus convaincante lorsqu'elle voulait s'en donner la peine.

C'est donc d'un pas redevenu alerte, son précieux fardeau calé contre sa poitrine et à demi caché par la grande étole de tissu qui le maintenait contre sa mère peau contre peau, que Lastree s'était rendue à la grande fête organisée par Missanges.

Passablement en retard, ayant du se battre en pleine nature avec des langes récalcitrants et un raton voleur, elle se faufila aussi discrètement que possible parmi la foule afin de profiter du conte offert à leurs oreilles par son ami fougerais. Cette ville depuis peu résonnait pour elle des accents du regret et du malheur … et elle se demanda si elle y remettrai jamais les pieds.

Elle se secoua, l'heure n'était pas aux regrets mais à la fête et aux retrouvailles entre amis, aussi tendait-elle son cou gracile pour tenter d'intercepter la petillante compagne d'Oban, qu'elle ne savait pas enceinte d'ailleurs.

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Domdom
Adossé au mur d'une des nombreuses tavernes du port , l'encapuché , son éternel sourire aux lèvres , écoutait l'histoire passionnante contée par un autre encapuché de Felger , debout , sur l'estrade , à quelques pas de là.
L'atmosphère était à la liesse et le beau temps aidant , cette fête promettait d'être une belle réussite.

Dom saluait d'un hochement de tête ou d'une solide poignée de main (ou d'une 'tite bise pour ces dames...) ses diverses connaissances , engageaont la conversation , ici et là.

Tout à coup , une frêle sihouette entra furtivement dans son champ de vision .
Domdom sentit d'un coup le sang refluer de tout son corps , les battements de son coeur s'accélérer , ses jambes devenir toutes cotonneuses.
N'eût été ce mur pour le retenir , il serait tombé au sol comme un vulgaire sac de farine.

C'était la première fois qu'il la revoyait depuis Bliche.
Machinalement, Dom chercha de la main le collier d'ambre au fond de sa poche et le prit entre ses doigts.
Non, il n'était pas guéri et ne le serait jamais...
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