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[ RP ] Fête de la mer

Oban
.../...

les regarde

Sous l'emprise de l'inconnu, Dahut s'exécuta sans hésiter et alla voler les clefs d’argent qui étaient suspendues au cou de son père, plongé dans un sommeil profond et s'empressa d'aller les lui remettre.

L’objet entre ces mains, l'inconnu disparu aussitôt, un grand bruit s'éleva de la cote et de terribles coups de vent heurtaient les murailles de la ville d'Ys dans un bruit de tonnerre tel des coups de béliers sur une porte.
La submersion de la ville


marque une pause

Lorsque l'événement se produisit, la lune était comme un bouclier saxon, large et brune, tellement proche, dit-on, qu’on pouvait la toucher !
Les éclairs éclaboussaient le ciel, semblant de sortir de cet astre.


hausse la voix
Tempête, tempête cria le garde à l’entrée

baisse de ton

La marée était à son plein lorsque les écluses s’ouvrirent comme par enchantement, des déferlantes, plus hautes que les monts d’Arrée submergèrent la cité d'Ys.

Affolée, Dahut réveilla son père


rehausse le ton

"Père, père, père, réveillez vous, appelez le vite, appelez le Morvarc'h !
La mer a renversée les digues, de gigantesques vagues s’abattent sur la cité, prenez l’oliphant et soufflez, soufflez "

Le roi s’extirpant de son sommeil ne comprenait pas grand-chose à ce qui se passait, il saisit son coquillage et souffla.
Il allait expirer pour la seconde fois quand le cheval de mer apparu, ils enfourchèrent tout deux la monture, Dahut se serrait contre son père, lui halant...
"Sauvez-moi, mon père, sauvez moi !"


.../...
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Ftn_andenmarv
il n'y avait pas à dire l'orateur était de qualité, ainsi que l'histoire

ftn en entendant certains mots, comme, monts d’Arrée, et se dit que peut être quelque part au large de sa petite ysle familiale se trouvait le mystère de la ville d'Ys, qui lui avait été narré pendant sa plus tendre enfance.

ftn avait regardé la nouvelle venue s'installer (Marianne), sans savoir pourquoi il avait suivi des yeux le regard circulaire que cette dernière avait jeté à l'assemblée et soudain il reconnu une tête, qu'il n'avait pas vu auparavant, tiens son compagnon d'arme Nekkronn était là aussi.

puis de nouveau prêta attention au récit
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Yassandra
Touriste, à vos gardes ...La Bretagne est terre de chemins creux, de landes et de tourbières où les nuits de pleine lune, d’improbables mais angoissants fantômes ressurgissent d’une Baie des Trépassés, où sonne encore le clocher de la Ville d’Ys....

La pensée irrationnelle a encore cours aujourd’hui. Nous ne sommes pas en Haïti, bien-sûr. Ici, pas de culte vaudou....Ce n'est pas aussi important qu'en 1200 ou 1250, non plus. Mais ce n'est pas mort...
Ni la mort, que l'on appelle en Bretagne "l'Ankou" . L'Ankou circule la nuit, debout sur un chariot dont les essieux grincent. Ce funèbre convoi est le "karrig an Ankou", char de l'Ankou (ou "Karriguel an Ankou" littéralement brouette de l'Ankou), remplacé par le "Bag nez", bateau de nuit dans les régions du littoral.
L'Ankou a reculé mais pas toutes les croyances : le chien noir -figure terrifiante d'un curé du siècle dernier-, Agrippa, un livre grâce auquel on peut se métamorphoser ou envoûter, et d'autres croyances ont encore cours... Elles tissent un magnifique roman oral que les Bretons se transmettent de génération en génération...



Ankou - Anken est chagrin, Ankoun est oubli


Comme les anciens celtes, les bretons ne craignent pas la mort qui est un commencement. Ce qu'ils craignent par dessus tout c'est l'Ankou son serviteur. La fréquentation de la mort et des âmes des trépassés "an Anaon" , fait partie de la vie de tous les jours pour les bretons qui la représentent sur leurs nombreux ossuaires. Autrefois, pour Noël et surtout la Toussaint, il n'était pas rare de garder quelques crêpes ou un bon feu pour ces âmes de l'autre monde. Les marins connaissant plus que d'autres le prix de la vie et le pouvoir de l'océan vivent constamment avec la mort en arrière plan de leur existence.

' Ankou est l'ouvrier de la mort "Oberour a maro", il est représenté soit par un homme grand et maigre aux cheveux longs et blancs recouverts d'un feutre noir à larges bords, sous lequel brillent ses yeux en forme de chandelles. Soit par un squelette vêtu d'un linceul et armé d'une faux tenue à l'envers, l'Ankou ne fauche pas ses victimes, il lance sa faux aiguisée avec un os humain pour frapper. Avouez que peu d'entre nous aimerait le rencontrer. Il circule uniquement la nuit, debout sur un chariot aux essieux grinçants, faisant pivoter sa tête sur 360 degrés afin que nul ne lui échappe. Malheur à celui-ci qui croise son chemin, c'est que l'Ankou l'a voulu et vient le chercher. Le convoi funèbre et impressionnant à souhait est le "karrig an Ankou" char de l'Ankou (ou "karriguel an Ankou" brouette de l'Ankou), mais parfois les gens du littoral parlent de "Bag nez" bateau de nuit (?). Entendre grincer l'attelage du "karrig an Ankou" signifie l'annonce prochaine de la mort d'un proche. L'odeur de bougie, le chant du coq et les bruits de clochettes la nuit sont autant de signes annonciateurs.

La coutume veut que dans chaque paroisse, le dernier mort de l'année devienne l'Ankou pour un an. Lorsque les morts dépassent les naissances, les gens ont pris l'habitude de dire : "War ma fé, heman zo eun Anko drouk", "Par ma foi, celui-ci est un Ankou méchant".

Le terrible Ankou nous met constamment en garde contre l'oubli de notre fin prochaine. Par de petites phrases sympathiques telles que "je vous tue tous" ou "souviens-toi homme que tu es poussière" gravées sur les différents ossuaires, cette implacable entité nous souhaite de doux rêves .... Si vous le voyez, fuyez avant qu'il ne vous aperçoive et surtout ne lui parlez pas.

Mais ne laissez pas la peur vous envahir, l'Ankou par son seul nom nous rappelle aussi au souvenir des défunts, et il n'a sûrement pas tort, l'oubli de nos morts les tuent une seconde fois.
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Lastree
(Cette petite leçon est forte interessante mais n'a absolument pas sa place ici, je crois qu'il existe un topic dédié à l'histoire de Bretagne en gargote, vous devriez y déplacer votre post , d'ailleurs si la censure pouvait effacer mon post par la suite je lui en saurais gréé )
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Oban
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hausse d'un ton

La mer était déchainée, le cheval se cabrait sur l'eau qui montait à gros bouillons. Dahut, toujours collée à son père se cramponnait du mieux qu’elle pouvait.
d'une voix plus mystérieuse

Il y eut alors un grand éclair dans la tempête et on entendit une voix forte et résonnante qui allait de rocher en rocher qui disait…

"Gradlon, lâche la princesse !!".

reprend plus bas

Une forme pale comme un cadavre apparut, enveloppée dans un grand vêtement qui flottait au vent.

"Malheur à toi, tu as volée la clef de la ville d'Ys !!"

hausse le ton

Dahut répondait
"Sauvez-moi, emportez-moi au bout du monde !"
Mais le Morvarc'h ne bougeait plus et les eaux en furie gagnaient sur eux.

La voix répéta son ordre


"Lâche la princesse, Gradlon !!"

reprend un rythme normal

Le roi ne comprenait pas, il prit vite raison lorsqu’il porta la main sur son poitrail, n’y trouvant pas les clefs.

Fille, tu m’as trahie ! dit il d'une voix excédée

Des vagues énormes, de six pieds les entouraient, le Roi Gradlon, furieux, poussa sa fille dans la mer, Dahut glissa lentement, s’accrochant désespérément au Morvac’h.

hoche de la tête

Les vagues se refermèrent, alors, sur la princesse tel un linceul, engloutissant en même temps la ville d'Ys, ville de luxe et de luxure, dont tous les habitants périrent noyés.

marque une pause

Au petit matin, le cheval du roi repartit, longeant plages et falaises, puis remonta l’Odet toute la nuit. A l'aube suivante, il arriva enfin dans un village ou deux rivières se rejoignent entre sept collines, Kemper. Il décida d'en faire sa capitale et y vécut le restant de ses jours.

prend une respiration

A sa mort, on sculpta sa statue dans du granit.
Cette statue aujourd'hui élevée, représente le Roi Gradlon, à cheval, regardant en direction de la ville disparue.


prend une pause avant de continuer

.../...
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Lastree
Elle frissonna, ce conte prenait un ton moralisateur qu'elle n'aimait pas beaucoup, et pourtant sans doute les hommes avaient-ils besoin de morale pour avancer et ne pas s'entretuer.

Où était passé le sens moral de cette terre et de ses habitants, elle se le demandait parfois, à moins qu'ils n'aient perdu le sens commun ... tout simplement.

Elouen, niché contre son sein, avait fini par se calmer et s'endormir, la sensation d'être observée avait presque disparue et elle sentit ses épaules se décontracter un peu. Bientôt ils allaient pouvoir se relever et se restaurer, elle avait hâte de pouvoir serrer Zabou dans ses bras et lui raconter toutes les surprises que la vie lui avait réservée depuis son départ de Felger.

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Oban
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On ne revit jamais l’homme en rouge, diable venu à la demande du dieu de la nouvelle foi ou bien Dagda, dieu druide venant punir la pécheresse, chacun y verra sa version…

On dit aussi, que dans la tempête le nombre d’éclairs correspondaient au nombre d’amants que Dahut avait séduit…


les regarde de nouveau lentement

Certains racontent que Dahut, après sa mort, devint une sirène et qu'elle apparait aux pécheurs les soirs de lune, peignant sa longue chevelure d'or.
Ils disent aussi que par temps très calme on peut entendre sonner les cloches de la cite disparue.


Gwelas-te morverc'h, pesketour
O kriban en bleo melen aour
Dre an heol splann, e ribl an dour ?
Gwelous a ris ar morverc'h venn,
M'he c'hlevis o kanann zoken
Klemvanus tonn ha kanaouenn.

As-tu vu, pécheur, la fille de la mer,
Peignant ses cheveux blonds dores
Au grand soleil sur le bord de l'eau ?
J'ai vu la blanche fille de la mer,
je l'ai même entendu chanter,
Plaintifs étaient l'air et la chanson.


reprend une respiration difficile

Une fois tous les cent ans, au moment de pleine lune, les flots s’ouvrent pour laisser apparaitre la cité engloutie et durant toute une nuit, on peut faire des aller et venu entre le continent et cette ville. Puis au petit matin, elle disparait à nouveau sous les flots.

Mais méfiez vous, une sirène aux mœurs légères peut à tout moment vous emporter !


La légende rapporte que la ville d'Ys s'élevait dans la baie de Douarnenez au lieu-dit de "Poul Dahut", le "trou de Dahut" en breton, et y indique l'endroit ou la princesse fut engloutie par les flots.
On peut y voir une forêt de chênes et d’ifs couchés, les racines vers le large, les branches vers la terre ferme.
On dit aussi que la ville d'Ys était la plus belle capitale du monde et que Lutèce fut baptisée Paris car "Par Ys" en breton signifie "pareille a Ys" !


grimace et se lance dans un dernier effort

Deux proverbes populaires bretons en témoignent…

Abaoue ma beuzet Ker Is
N'eus kavet den par da Baris

Depuis que fut noyée la ville d'Ys
On n'en a point trouvé d'égale à Paris


Pa vo beuzet Paris
Ec'h adsavo Ker Is

Quand Paris sera englouti
Resurgira la ville d'Ys

D'ailleurs, la vieille Gwertz bretonne semble bien vouloir affirmer qu'un jour, la capitale armoricaine resurgira des eaux et retrouvera sa splendeur au détriment ... des parisiens !


descend les quelques marches de l'estrade, toujours grimaçant et s'efface dans la foule...
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Lastree
Un tonnerre d'applaudissements accompagna le départ d'Oban et si l'ovate se joignit à eux, la crispation du visage de son ami ne lui avait pas échappée, pas plus que son soudain essoufflement.

Elle se leva, regardant Zabou et Margot d'un air interrogateur, était-il fatigué ces derniers temps? Peinait-il à trouver son souffle?

Elle tenta de calmer ses appréhensions et décida d'attendre quelques minutes, s'il n'arrivait pas prestement alors elle s'inquiéterait franchement et irait s'enquérir de sa santé.

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Archimaide
Une fête de la mer...
Le blond fougerais n'avait pas l'habitude de trainer aux fêtes.
Mais bon... on lui en avait parlé. Comme quoi, ce serait "instructif".
Pourquoi pas me direz vous ?

Toujours est il qu'il se faisait de plus en plus sociable notre militaire. Notamment ces derniers temps, allez savoir pourquoi, une certaine bonté émanait de lui. Il rayonnait.
Mais non, il n'était pas tombé dans un trou d'uranium ni de plutonium.
Mais non, il n'accrochait pas de lucioles phosphorescentes sur son uniforme...
Il était... en paix. Quelques évènements l'avaient bouleversés.
Faut pas croire, mais un grand gaillard comme ça, ça a aussi un cœur.
Il gardait un côté frustre dont il aimait jouer. Une manière de se protéger sans doute...
Mais aujourd'hui, il fallait tailler sa pierre brute... avancer... écouter... apprendre.

ENFIN BREF...
On ne va pas ici faire une tourte au fromage sur la vie passionnante et miséreuse d'un blond avec des bottes noires...

Archimaide s'était donc pointé à la fête de la mer... Il y avait un peu de monde, cela va sans dire.
Il arriva alors qu'un homme qu'il reconnut comme étant le mari de Zabou descendait de l'estrade.
Tiens, il avait dû faire une annonce... ou... ah non, une histoire !
Écoutant ça et là les discussions, le blond nota qu'Oban avait remporté visiblement un franc succès.
Main sur l'épée, observant la foule. Archimaide marchait, contournant le public, cherchant des têtes connues.
Il vit Zabou... pour le reste... il ne connaissait pas ou peu.
En levant la tête, il aperçut un encapuchonné qui traficotait Dieu seul savait quoi...
Ce faisant, il évita de justesse une belle chiure de mouette... Sa coupe n'avait pas besoin de ça...
La routine en somme...

Il s'avança un peu plus, guettant un quelconque nouvel orateur...
Quelqu'un viendra t il ?
Allez savoir...
Le blond soldat avait bien une histoire en réserve, mais il paraissait hésiter à prendre la parole en public... Aussi resta t il en retrait pour l'instant, se contentant d'observer ça et là.
Il tenait à prendre la température avant de se lancer dans une quelconque histoire...

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Missanges
Demat à tous! et désolée pour le retard...

J’embrassai ma filleule heureuse de la voir, ayant à peine fini de s’asseoir Krystal viens contre elle. Tenant Eonal entre mes bras je le regardai mâchouiller sa petite menotte captivé par le conteur.

Des cheveux châtaigne capta mon attention et je reconnu la chevelure d’Auria.. Je souris en la voyant donner ses recommandations à son enfant Ael. Et je pensai à Laly avec les siens six enfants ce n’était pas rien tout de même.

Je les regardai tous, ils avaient les yeux fixés sur le conteur et leurs bouches exécutaient une série incalculable de mouvements différents.

J’écoutai le murmure d’une dame, le récit d’Oban lui avait rappelé une histoire fort intéressante d’ailleurs. Une future conteuse sans aucun doute. Je lui fis un sourire et reporta mon attention sur le conte ponctué par l’intonation d’Oban tantôt haute, tantôt douce. Je sentis sa voix essoufflée et quelques grimaces venir le contrarier. Puis descendant de l’estrade il se perdit dans la foule sous des applaudissements bien mérités. Les enfants battaient bruyamment leurs mains et je vis leurs paumes devenir rouges.

Regardant dans la direction du départ d’Oban je remarquai une autre personne connue aussi lors du convoi de la Provence. Tout aussi encapuchonné sûrement pour se protéger du soleil. J’inclinai ma tête pour le saluer, attendant un autre conteur…

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Zabou
Calée contre leur tonneau, et entre ses amies, zabou avait suivi plus attentivement la fin du conte. Pas qu'elle en ait oublié l'épilogue, mais Oban lui semblait donner des signes de faiblesse... Sa respiration se faisait plus laborieuse et quelques grimaces venaient lui tirer les traits.

Croisant le regard de Lastree, elle crut y lire la même inquiétude qui sourdait en elle-même. Le voyant descendre de l'estrade, sans pour autant sembler chercher à les rejoindre, ce fut un top signal dans sa p'tite caboche de paysanne amoureuse comme au premier jour.

Main appuyée sur le genou de l'une de ses amies, tiens, ce s'ra la blonde, l'avait qu'à pas la balancer à Marypole, elle se souleva pour reprendre une station verticale, et se lancer à la recherche de son épousé.


Tiens Archimaide, vous zici?! bah... allez y!! voyez pas que l'public réclame une suite?

Pour un peu, elle se serait laissée aller à lui claquer l'fessier pour lui donner l'élan qui lui manquait, mais à coup sûr que son geste lui aurait valu soit une demande en mariage qu'elle aurait eu peine à refuser par peur de briser son coeur de soldat, soit, hypothèse bien plus probable, une répartie acerbe, pour ne pas dire une baffe dans la cheutron. De toute façon, elle voyait Oban un peu plus loin, appuyé contre le tronc d'un chêne, reprenant peu à peu son souffle.

Se saisissant d'une bolée de cidre au passage, elle parcourrut au plus vite la distance qui le séparait encore de lui, cherchant sur son visage tout signe de fatigue
.

Tiens mon colibri joli, bois... cette chaleur...on finirait en viande sechée sur pieds. Tu veux aller te reposer? v'nir saluer nos amies?

Elle le regarda se désaltérer, prenant sur elle jusqu'à ce qu'il soit en mesure de lui répondre.
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Lastree
Zabou aussi avait suivit la scène, évidemment ... elle l'observa pendant qu'elle se levait pesamment pour aller rejoindre son époux.
Lastree sourit ... voilà une chose qui ne lui manquait guère … les jambes enflées et douloureuses, l'envie constante de s'échapper derrière un buisson pour soulager une vessie comprimée à outrance ... et pourtant ... pourtant elle n'avait pas connu le dernier mois!

La fougeraise arrivait près d’Oban et lui tendait quelque chose à boire, elle semblait maitriser la situation … de toute façon, elle ne doutait pas qu'elle ferait appel à elle au besoin.
Détournant son attention de la scène, elle se pencha alors vers Margot et lui demanda à voix basse:


"Je ne sais pas pour toi mais j'ai drôlement soif moi et faim aussi, tu veux que j'ailles te chercher quelque chose, un verre?"

Elle avait envie de se dégourdir les jambes et se releva, maintenant son précieux fardeau contre elle.
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Oban
En descendant les marches il avait croisé Archimaide et ne l’avait salué que d’un signe de tête, non point qu’il voulait lui parler, mais cette douleur ventrale le tiraillait qu’il ne pouvait prononcer mot.
Un peu à l’écart, c’est adossé à un chêne qu’il vit sa belle arriver d’un pas précipité, du mieux qu’elle pouvait, une bolée en main...


Citation:
Tiens mon colibri joli, bois... cette chaleur...on finirait en viande sechée sur pieds. Tu veux aller te reposer? v'nir saluer nos amies?


Grimaçant et en sueur, il arracha un merci de ses entrailles et saisit le breuvage, puis de l’autre main qu’il venait de plonger dans sa besace, sortit un rhizome d’acore, dont il mordit le bout, le mâchouilla, mélangeant plante et breuvage en sa bouche.
Certainement que l’attente d’une réponse fut longue pour Zab, quelques minutes plus tard, il s’aventurait à lui répliquer...


Non , ça va aller, merci !

Allons rejoindre plutôt nos amis, et j’aimerai bien entendre Archi, son histoire m’intéresse !

D’un pas un peu plus agile, tenant le bras de sa compagne, ils se dirigèrent sur la placette, retrouvant ceux et celle qu’il avait harangué quelques instants auparavant.

D’mat an holl !

Lâcha t’il dans un sourire difficile
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Ftn_andenmarv
ftn avait écouté l'histoire de la ville d'ys que cet homme savait narrer, retenant son souffle, élevant ou baissant le ton de son timbre, il y avait bien longtemps qu'il (ftn) n'avait pas passé un si bon moment loin des querelles des Paul et des Jacques, loin des brouilles et embrouilles qui chaque jour nous bouffent.

ftn éleva la voix, mais sans plus, félicitations Messire, votre façon de conter est des plus remarquable, je crois que vous avez su captiver l'assemblée

puis de nouveau ftn fit silence, ce silence dans lequel il est si bien
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Oban
Citation:
félicitations Messire, votre façon de conter est des plus remarquable, je crois que vous avez su captiver l'assemblée

Un homme venait de l’interpeler

Merci messire, il me plait que cela vous fut agréable !

Il le regarda de nouveau avec sourire…

Mais, s’il vous plait, point de Messire, je n’ai pas de titre et ne court pas après, appelez moi simplement Oban !
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