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[RP]Anoblissement des feudataires du Lyonnais-Dauphiné!

Arwel
Le noir... le blanc... la Vicomtesse n'a plus conscience de ce qui se passe à l'endroit où elle se trouve... Les images se bousculent dans son esprit inconscient... Son arrivée en Lyonnais Dauphiné... Sa rencontre avec Max... Leurs instants de bonheur fugitifs... Leur rupture... L'amour incontrôlable qu'elle a éprouvé dès le premier instant pour Mirandor...

Impression d'une douleur cuisante... Mais elle n'arrive pas à rouvrir les yeux... D'autres pensées, beaucoup plus sombres, viennent prendre possession d'elle... Cette douleur, celle qu'on ressent quand on vous frappe, ne lui est pas inconnue... Elle entrevoit un homme répugnant... Son corps qui pèse sur elle alors que son ventre abrite une toute petite vie... Cette toute petite vie la quitte... Elle sait qu'elle ne connaîtra jamais l'enfant qu'elle a accueilli en son sein quelques mois... Une douleur fulgurante traverse son ventre... Des larmes coulent sur son visage alors qu'elle ne veut pas reprendre conscience... Elle mourra de douleur si elle revient à elle maintenant...

Elle entend les pleurs d'un bébé qu'elle ne pourra jamais prendre dans ses bras, d'un enfant qui n'a même jamais pu pousser son premier cri... Elle perçoit les gazouillements d'un enfançon... Elle voudrait le voir, sentir sa chaleur contre elle... Mais elle sait maintenant que ce sera impossible...

Dans la lueur blanche de ses idées s'installe un adorable bambin, le visage ressemblant à celui de Mirandor, avec les yeux émeraude de sa mère... Un beau petit garçon... Arwel voudrait le toucher mais il s'évertue à s'éloigner dès qu'elle tente de s'approcher de lui... Soudain, de petites mains se tendent vers son visage... Elle les sent toucher ses joues... Puis l'enfant s'estompe en lui faisant un signe d'au revoir...

La jeune Vicomtesse a la sensation de flotter... Elle se sent revenir au monde des vivants... Elle sait qu'elle devra tout supporter en reprenant connaissance... Son agression... La perte de son enfant... Le retour de Max... Et bien d'autres choses qui ont perdu toute leur importance à la lueur des ces événements qui ont refait surface dans son esprit...

Ses paupières cillent doucement... Ses yeux s'ouvrent lentement... Et c'est son visage qu'elle entrevoit en premier... Quelques instants à le regarder fixement, essayant de se souvenir de ce qu'elle fait là... Une salle du château... La cérémonie... Max... Et... Le bébé...

Arwel ressent toujours la cuisante douleur sur sa joue... Si les larmes s'échappent de ses yeux, elle pourra toujours prétexter qu'elle a mal... Même si sa douleur n'est en réalité pas physique, mais vrillée au fond de son coeur... Ne pas inquiéter Mirandor plus qu'il ne doit déjà l'être vu l'expression de son visage...

Elle pose une main sur son ventre, comme pour s'assurer que toutes ces images ne sont pas le fruit de son imagination... Comment a-t-elle pu croire pendant si longtemps qu'elle était toujours enceinte ?

Elle referme les yeux un instant, tentant vainement d'empêcher ses pleurs de s'épancher... Elle les rouvre, porte sa main à sa joue rougie et fixe Mirandor en lui murmurant :


Est-ce ton oeuvre ?

Tournant légèrement la tête, elle s'aperçoit de la présence de Laura... Connaissant les manières parfois expéditives mais efficaces de la jeune femme, Arwel comprend alors que ce doit être elle qui lui a administré ce remède salvateur à bien des égards... Un pâle sourire à son encontre avant de la remercier doucement :

Merci Laura, je reconnais bien là ta manière d'opérer !

La Vicomtesse s'empare du bras de son fiancé afin de se redresser... Elle se sent encore faible mais désire retourner dans la salle de cérémonie... Elle se lève en s'accrochant à lui et lui explique :

Je veux retourner à la cérémonie : d'une part, j'aimerais assister à l'anoblissement de Vanes... d'autre part, je désirerais pouvoir parler à Max... Lorsque tout sera fini...

Elle porte à nouveau sa main à son visage et ajoute :

J'espère que le Gouverneur me gifflera l'autre joue... Je crois que celle-ci a suffisamment pris pour aujourd'hui...

Elle jette un regard craintif vers Laura :

Allons-y... Je ne voudrais pas que tu sois privée de cérémonie par ma faute... Je vous promets de ne plus m'évanouir avant la fin...

Escortée par Mirandor et par Laura, la jeune femme sait qu'elle n'a rien à craindre...
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Plumedange
*Discrète, ce qui n'était pas dans ses habitudes, Plume était venue contre son gré, suivant son époux qui à peine rentré de retraite était venu ici, sans guère s'étendre.
Quelques mots à peine d'échanger, une légère attente alors qu'il s'habillait bien, tandis qu'elle rêvassait.
Pourquoi se changer?
Pourquoi soigner sa tenue alors que son mari lui lançait sans cesse à la figure qu'il n'aimait pas la noblesse.
Voir son époux se prendre une gifle pour une chose dont il n'avait, d'après ses dires, rien à faire, sa ne l'enchantait pas, tout comme voir des personnes à peine arrivée dans le Duché déjà reconnues comme vassaux du lyonnais-dauphiné, alors que d'autres avaient été oublié pendant 3 années avant de recevoir reconnaissance.
Légère pensée pour Anas, avant de soupirer.
Son mari saluait la cantonnade sommairement et Plume s'enferma dans un silence plus profond encore.
Une légère grimace apparu sur son visage lorsque Vaness reçu la claque et elle pensa au fond d'elle que si Tenshi levait la main sur son époux elle n'était pas sure de se contenir.
Ce n'est pas qu'il était fragile mais vu les sacrifices qu'elle faisait pour lui elle supporterait difficilement qu'on touche à son précieux trésor.
Arwel avait eut un malaise, elle l'avait vu, de loin, mais elle n'aurait rien pu faire en l'état actuel des choses et elle laissa Mimi et Frutass s'occuper d'elle, chose qu'ils firent bien puisque celle-ci revint peu après, consciente.
La blondinette était éteinte, appuyée contre un des piliers elle attendait, de pouvoir rentrer chez elle, de ne plus faire la poupée baladée de place en place tandis que son époux vaque à ses occupations, mais aussi d'arrêter de souffrir tout ces anoblissements qui ne lui imposait que l'image d'une vie qui n'avait guère beaucoup de réussites à son actif.
Léger soupir, une main posée sur son ventre, ses espoirs de bonheur et de joie résidaient ici, mais qui savait si cela durerait vu la position qu'elle et son tendre avaient sur l'éducation des enfants...
Enfin, le temps n'était guère à toutes ses pensées et en apercevant Cyanne qui semblait scandalisée par quelque chose que Plume ne percevait pas, elle réussit à sourire.
Son rayon de lune la faisait toujours sourire, peut être parce qu'elle y entrevoyait un petit quelque chose qui lui rappelait des souvenirs sur lesquels elle ne mettait pas de nom.
En tout les cas ou qu'elle soit, ou qu'elle se rende elle était toujours un ravissement pour l'œil plumien.*

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Blanche
Ayant reçu la missive du GML, Blanche s'était préparé avant de se rendre au Castel de Lyon, où se déroulait la cérémonie. Trouver la salle n'avait pas été une mince affaire. Mais, elle était arrivé au bon endroit d'après ce qu'elle pouvait voir. Etait-elle en retard? Ben, on dirait bien. En tout cas, la cérémonie avait commencé. Cela lui évitait au moins d'avoir à attendre de longues minutes, seule dans son coin, en ne sachant pas à qui parler parce que faut dire qu'elle ne connaissait pas grand monde en dehors des Valentinois dont aucun n'était présent dans cette salle.

Elle regarda autour d'elle, repéra les différents SDL présents qu'elle salua d'un signe de tête. Les autres visages, elle ne les connaissait pas mis à part le Gouverneur, le Capitaine et Dauphiné. Elle s'appuya sur un pilier, ne voulant pas se faire remarquer, et regarda le déroulement de la cérémonie.
Laura_di_constantini
Bien sûr, la réaction ne se fit guère attendre, mais pas de la part d'Arwel.

Hey ! Mais ça va pas ?!?!?!?!

Premier dommage collatéral. C'était bien normal que l'époux soit inquiet, et furax qu'on vienne rougir les joues de sa femme sans sa permission. Dans la situation inverse, elle aurait réagi de la même façon, voire répliqué d'une beigne, juste pour la forme, quitte à regretter son geste juste après. Elle guetta une réaction de la Bienveillante, sans succès, avant de répondre à Mirandor. En effet, je viens de m'éclater la main... Léger froncement de sourcils, avant qu'elle ne se rende compte que sa réplique était très franchement déplacée. Pardon... Regard alentours sur les badauds, et le page n'était toujours pas revenu de sa course.

Allons ailleurs, je vous prie... Nous perturbons la cérémonie...

La trentenaire écarquilla les yeux à la remarque de Mirandor, et rétorqua entre ses dents avec une pointe d'ironie. C'est sûr qu'il faudrait pas gêner les noble-sang avec nos petites contrariétés... Néanmois, elle suivit Mirandor en dehors de la pièce, loin de la foule, escortés par un garde jusqu'à un endroit plus paisible, où l'on ne dérangerait pas.

Je m'excuse pour tout à l'heure, je n'aurai pas du vous parler ainsi... C'était sans doute quelque chose à essayer...

Léger haussement d'épaules dédaigneux de la Florentine. Passons... Je suis plus inquiète pour Arwel que pour mon amour-propre, t'en fais pas. Léger sourire qui se veut bien pâle pour masquer son inquiétude alors que le garde joue de ses clés pour leur ouvrir une salle. Atmosphère d'inquiètude planant sur le petit groupe, quand enfin une faible voix résonne doucement, apportant une caresse de soulagement dans les entrailles de la brunette.

Est-ce ton oeuvre ? demanda-t-elle en regardant son époux.

Léger sourire en coin de Laura qui regarde la scène, avant que la Vicomtesse de Clérieux ne la remarque. Grillée... Merci Laura, je reconnais bien là ta manière d'opérer ! Sourire plus franc. Je prends ça pour un compliment.

Quelques échanges de paroles entre les deux époux, où elle commence à se sentir de trop, avant que l'attention d'Arwel ne se tourne à nouveau vers elle. Allons-y... Je ne voudrais pas que tu sois privée de cérémonie par ma faute... Je vous promets de ne plus m'évanouir avant la fin... Laura manqua d'éclater de rire. Oulà, t'en fais pas pour ça. Ca m'empêcherait pas de dormir de la manquer... A vrai dire, même si elle ne le dirai pas, c'était même l'inverse qui venait perturber son sommeil.

Genay... L'ancien fief de fonction de Kernos, dont elle avait porté les couleurs ; fief de fonction de Lotus que la Mort est venue lui enlever trop tôt. Fief de fonction de bien des Seigneurs des Lances Diois, qui ont tous, sauf deux à sa connaissance, fini par rendre l'âme. La Florentine n'était pas superstitieuse un brin, mais quand même, ça commençait à faire pas mal pour un fief. C'est donc en ruminant ses inquiétudes que la trentenaire regagna la salle du trône où se tenait la cérémonie.
Tenshikuroi
Alors que Vanes se rendait auprès de Dauphiné, Tenshi vit réapparaitre Laura, Arwel et son fiancé, dans la salle. Le Vicomtesse semblait revenue à ses esprits et même si elle avait l'air d'être encore très faible, Tenshi du bien se résoudre à lui demander de venir près de lui.

Vicomtesse de Clérieux, si votre état vous le permet, regard discret vers Laura pour guetter une éventuelle contre indication je vous demande de vous approcher devant moi.
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Arwel
Oulà, t'en fais pas pour ça. Ca m'empêcherait pas de dormir de la manquer... Les paroles de Laura trottaient dans la tête de la Vicomtesse alors qu'ils entraient à nouveau dans la salle du trône... L'air soucieux du Seigneur des Lances de Dié l'inquiétait... La Bienveillante se dit qu'elle devait penser à Lotus en cet instant... Elle posa une main sur le bras de Laura...

Laura... Tu penses à elle, n'est-ce pas ?... Je suis certaine que d'où elle est, Lotus doit être très fière de toi... Et tous les Diois le sont également... Tu porteras avec honneur les couleurs de Genay... pour elle... en sa mémoire... Tu es forte Laura, tu peux le faire...

La Vicomtesse s'entendit alors appeler par le Gouverneur... Le moment était arrivé... Un sourire penaud à l'attention de Laura...

Désolée... Il semblerait que je doive y aller...

Son regard d'émeraude plongea ensuite dans les yeux de Mirandor... Ce n'était plus le désarroi qui pouvait se lire dans ses émeraudes mais une certaine détermination, voilée cependant de tristesse contenue... Elle lui murmura d'une voix seulement audible de lui :

Je t'aime... et je le fais pour toi... pour nous...

La Vicomtesse se dirigea ensuite vers le Gouverneur, se morigénant au passage d'avoir raté l'anoblissement de Vanes qui se trouvait déjà près de Dauphiné... Arwel lui sourit au passage...

Essayant de ne pas toucher la brûlure cuisante de sa joue - on devait voir l'empreinte de la main de Laura imprimée dessus - la Vicomtesse se présenta alors devant Tenshi...

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Tenshikuroi
Arwel s’était finalement approchée de Tenshi. Un moment il avait cru que, la concernant, la cérémonie serait reportée. Mais visiblement, elle allait mieux, même si elle semblait encore faible.

Dame Arwel, Vicomtesse de Clérieux, vous avez accomplit au service de notre noble Duché, deux mandats de Gouverneur pleins et entiers. Conformément à l’usage et aux règles héraldiques, j’ai l’honneur de vous proposer l’élévation au rang de Duché de votre fief de Clérieux. L’acceptez-vous ?
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Arwel
Essayant de ne plus penser à la présence de celui qui avait causé son malaise par sa présence icelieu, la Vicomtesse planta son regard vert dans celui du Gouverneur et acquiesça :

Oui, votre Grâce, je l'accepte...

La jeune femme esquissa un léger sourire en constatant dans les yeux du Gouverneur qu'il ne semblait guère rassuré sur sa vaillance... Certes, elle se sentait encore un peu faible et ses joues, à part l'endroit où la main de Laura avait malencontreusement atterri, devaient encore être bien pâles... Mais la Bienveillante en avait vu d'autres dans sa courte vie et ce n'était pas un petit évanouissement, même prolongé, qui allait l'arrêter...
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_geoffroy_
Il s'était placé à l'écart dans la salle, préférant ne pas s'étendre cette fois et se mêler à la foule.. Il avait aperçu Arwel à quelques pas qui semblait avoir un malaise... il attrapa alors sa douce dans ses bras, se glissant dans son dos, entourant sa taille délicatement en caressant son ventre.

Ces derniers jours, ils passaient beaucoup de temps à se quereller ces deux là... Il avait l'impression de lui demander la lune. N'avait il pas fait tous les efforts pour elle, d'avant le mariage à après le mariage. Il avait l'impression qu'elle n'était pas capable de faire ces mêmes efforts, et pourtant il savait que c'était faux. Elle connaissait les efforts qu'il avait fait, elle savait que l'éducation de l'enfant était une chose importante pour lui. Un homme ne passant pas par la période de soldat était tout sauf un homme pour lui. Qu'importe.. il la serra doucement contre lui, posant son menton sur son épaule en regardant la suite des évènements, voyant Tenshi baffer ces dames... Il se demandait s'il allait embrasser les hommes pour changer.

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Tenshikuroi
Oui, votre Grâce, je l'accepte...

Les yeux alertes et bien accrochés dans ceux de Tenshi, la future Duchesse avait prononcé ces mots avec un aplomb rassurant. Tenshi pu donc poursuivre sans inquiétude.

Dame Arwel, vous engagez-vous sur votre foi et devant tous, à servir le Lyonnais Dauphiné et promettez-vous fidélité, aide et conseil à son Gouverneur ?
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Arwel
Le moment de prêter serment arrivait, Arwel eut un doute, ne devait-elle pas s'agenouiller à ce moment-là ? La jeune Vicomtesse s'agenouilla donc, priant Aristote pour ne pas tomber à nouveau en pâmoison lorsqu'il faudrait qu'elle se relève... Sa voix douce s'éleva pour dire les paroles rituelles :

Moi, Arwel, Vicomtesse de Clérieux, je m'engage sur ma foi et devant tous à servir le Lyonnais Dauphiné et promets fidélité, aide et conseil à son Gouverneur.
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Tenshikuroi
Moi, Arwel, Vicomtesse de Clérieux, je m'engage sur ma foi et devant tous à servir le Lyonnais Dauphiné et promets fidélité, aide et conseil à son Gouverneur.

Tenshi écouta le serment prononcé par Arwel puis repris la parole.

Je vous octroie donc l’élévation de votre fief de Clérieux au rang de Duché et, au nom de votre suzerain le grand Duché du Lyonnais-Dauphiné, vous offre protection et justice.

Arwel étant déjà une feudataire du Duché, le protocole n’exigeait pas de sceller à nouveau le lien vassalique. Il n’avait donc pas besoin de gifler, le plus doucement soit-il, une jeune femme qui venait déjà de faire un malaise.

Votre Grasce, vous pouvez vous relever et rejoindre Dauphiné qui vous remettra les armes de votre fief.

Tenshi attendit qu’Arwel se relève, lui offrant discretement sa main pour s’appuyer si elle en avait besoin, mais suffisamment en retrait pour qu’elle la refuse sans que cela ne se remarque si elle le décidait. Puis, une fois la Duchesse partie auprès de Dauphiné, il s’adressa à nouveau à la foule.

Je demande maintenant à Messire Geoffroy de la Chambre, Seigneur de Divajeu, de s’approcher.
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_geoffroy_
Et bien finalement l'attente ne fut pas bien longue... Lorsqu'il entendit son nom, il déposa un baiser dans le cou de sa femme puis la quitta un instant pour s'avancer jusqu'au Gouverneur, il croisa au passage la dite Bienveillante et sa jolie marque de main sur sa joue... Il ne put s'empêcher de regarder Laura en avançant, un court instant... Ce n'était plus des mains qu'elle avait celle là mais de vraies pattes d'ours ! Il esquissa un sourire amusé puis s'arrêta à un pas du Gouverneur, le saluant d'un signe de tête, attendant qu'il reprenne la parole.
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Arwel
Arwel soupira discrètement de soulagement, lorsqu'elle vit que le Gouverneur ne lui appliquerait pas la seconde giffle de la journée, ainsi qu'elle le craignait. Elle mit un instant à réaliser que c'était à elle qu'il s'adressait en disant ces mots :

Votre Grasce, vous pouvez vous relever et rejoindre Dauphiné qui vous remettra les armes de votre fief.

Votre Grâce ? Ah mais oui, c'est moi ! La toute nouvelle Duchesse n'hésita pas une seconde à prendre la main qui s'offrait à elle pour se relever. Elle avait échappé à la seconde giffle, elle n'avait aucune envie d'offrir l'occasion à Laura de la lui administrer en voulant se relever sans aide ! Discrètement, elle chuchota au Gouverneur :

Je vous remercie votre Grâce.

Une fois relevée, Arwel se dirigea donc vers Dauphiné, afin de se voir remettre ses nouvelles armes... Au passage elle croisa Geoffroy qui devait se voir remettre son Vicomté, elle vit son regard s'attarder sur sa joue et eut envie de lui tirer la langue et de lui faire remarquer que la sienne ne serait peut-être pas dans un meilleur état d'ici quelques minutes... Mais elle se retint, on n'aurait pas fini de lui dire qu'une Duchesse ne devait pas tirer la langue et encore moins en public... Enfin, la petite demoiselle arriva devant Dauphiné...
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Tenshikuroi
Arwel choisit de prendre la main tendue et se releva en glissant quelques mots de remerciements à voix basse. Tenshi esquissa un petit sourire puis reporta son attention sur le Seigneur de Divajeu qui était maintenant planté devant lui.

Messire Geoffroy de la Chambre, Seigneur de Divajeu. Vous avez effectué un mandat plein et entier à la charge suprême de ce Duché. Pour cela, j’ai l’honneur de vous proposer la remise d’un fief de retraite. Le Vicomté de Rochechinard. L’acceptez-vous ?
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