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[RP]Anoblissement des feudataires du Lyonnais-Dauphiné!

Geronimo2751
Le GML qui s'était fait discret jusqu'alors appréciant le bonheur de vanes sous son regard bienveillant. Il savait le travail qu'elle fournissait et tous l'ignoraient, tous ? Apparemment non, mais c'était pour une fois une bonne chose.

Il écouta dauphiné, la belle dauphiné, il leva la main quand elle demanda si ils avaient des questions.


Puis je embrasser le héraut plutôt que le gouverneur lors de l'anoblissement ?

Il sourit connaissant déjà la réponse.

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Pour ma patate
Kernos
Une main... toujours ouverte, toujours offerte, que cela soit pour la soutenir, la rassurer, l'aider, à chaque instant sa main était tendue pour la Demoiselle, et si parfois elle se refermait, ce n'était que pour raffermir, renforcer cette promesse, sa présence à ses côtés, et uniquement autour de sa main délicate.

Un regard... ouvert lui aussi, seulement pour elle. Un regard qu'elle évitait pour l'instant, mais qui serait toujours là quand elle déciderait de s'y poser à nouveau, offert comme sa main, chaleureux et aimant.

Sa main, son regard, voilà des jours qu'ils ne l'avait quitté, veillant sur sa convalescence sans faillir, même lorsque le sommeil et les rêves finissaient par emporter la jeune femme, même quand la fatigue ou la faim se faisaient sentir en lui, pas un instant sa main n'avait lâché la sienne, ni ses yeux son visage. A l'abri dans l'une des chambres de sa demeure dioise, il s'était occupé de ses soins et gardé sa faiblesse, assis à son chevet jour et nuit, dédaignant le confort de son lit ou le plaisir de sa table, pour ne pas faillir à son poste, jusqu'à ce que sa Lune retrouve assez de force pour quitter sa couche.

Sa main et son regard, même si à présent elle était suffisamment remise pour affronter le monde, voyager, que ses jours n'étaient plus en danger, il ne les lui avait pas retiré pour autant, car de son soutien et de sa présence, elle avait toujours besoin, tout autant que lui-même avait besoin de la sienne à ses côtés, pour prolonger cette union spirituelle qui était leur par cette étreinte physique, aussi légère que le battement d'aile d'un papillon, mais plus chaleureuse qu'un millier de brasier... Union, devenue plus intime et plus symbolique encore, maintenant qu'elle partageait son sang, cette petite trace de lui, ce petit morceau de sa propre vie qui s'était mêlé à la sienne, coulant à présent dans ses veines et qui parcourait chaque parcelle de son être à tout jamais... En elle battait sa propre vie à présent, et ça personne ne pourrait rien faire pour le renier ou l'empêcher, elle était une part de lui, et lui était devenu une part d'elle-même.

C'est donc main dans la main, et son regard posé sur elle, qu'ils avaient pénétré dans la grande salle de Pierre-Scize où elle avait été conviée par Dauphiné. Cette missive avait suscité sa surprise et son interrogation, mais bien que le Rouvray en connaissait la raison, il ne lui dit mot, afin de ne pas gâcher la surprise qui serait sienne lorsque le rideau tomberait des mains de Tenshi et de Nyna... et puis lui avait une autre raison d'être présent, non pas en tant que Conseiller Ducal, mais en tant qu'ancien Seigneur des Lances et Sire de Genay, mais surtout entant que suzerain... Enfin, la génération de Seigneurs des Lances qui avait suivi la sienne allait pouvoir prétendre à la noblesse, et bien que lui-même aurait préféré que la tradition dauphinoise perdure face aux volontés parisiennes, il était tout de même heureux que l'on reconnaisse leur qualité de vassaux du Lyonnais-Dauphiné.

En entrant, il avait salué de concert son suzerain, Dauphiné et le Capitaine qui étaient déjà présent dans la salle, puis en avait fait de même envers les personnes qui les suivirent, en particulier la Damoiselle Vanesfagg - dont il reconnaissait l'investissement, et se demandait bien comment faire pour accéder à sa vieille demande de libération - et à la jeune soeur de sa compagne, qu'il n'avait pas encore eu le loisir de rencontrer, mais surtout à son écuyère qui fit une très belle entrée en giflant la Vicomtesse défaillante, espérant qu'elle est frappé assez fort pour lui faire regagner ses esprits.

Puis, une fois les principaux acteurs en place, la cérémonie avait commencé... que dire? Pas grand chose hélas, car le Sire Rouvray avait toute son attention tournée vers la Demoiselle Méricourt - l'aînée bien entendu, pas la cadette - dont la santé le préoccupait encore, à moins que cela soit l'éclat discret de son visage qui lui faisait perdre le fil des évènements, enfin quoi qu'il en soit, il ne releva la tête qu'à l'appel des Seigneurs des Lances devant le Gouverneur et le Héraut.

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Nynaeve87
Nyna allait répondre quand le gouverneur prit la parole… interloquée elle le regarda bouche ouverte puis se reprit écoutant son explication.
Elle n’était pas très sûre que les termes fussent vraiment bien choisis mais elle était lasse et choisit de se taire, les nouveau nobles sauraient bien venir la trouver s'ils se posaient des questions...

Elle alla reprendre sa place derrière son pupitre le regard voilé, tant et si bien qu’elle ne vit même pas son époux qui venait d’arriver… peut-être n’était-elle plus de ce monde là…

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Laura_di_constantini
Quelques mots réconfortants de la part de la Vicomtesse de Clérieux, léger sourire de la part de la trentenaire ; cacher le mal-être, c'était primordial. Retour dans la salle, et Dauphiné annonça le début de la cérémonie pour les chefs militaires. Questions ; réponses ; avant le début des festivités. La Dioise se cala dans un coin, puisque selon la coutume, les garnisons passaient dans l'ordre alphabétique, et comme elle avait la chance de ne pas être totalement inculte, elle se savait devoir passer derrière Fly. Petite zieutage à gauche, petit zieutage à droite.

*Beh mince... Il est planqué où ce con ?* Léger grattement de la tempe gauche,symbole d'intense réflexion de la brunette, quand retentit la voix du gouverneur.

Puisque les choses sont maintenant posées, je demande à Dame Laura di Constantini, Seigneur des Lances de Dié, de s'avancer devant moi.

Léger haussement de sourcils. *Et le montagnard alors ?* Enfin, guère le temps de tergiverser ; l'attention allait être sur elle, la tension aussi. Elle s'avança au-devant du trône, inclina légèrement la tête en guise de respect et de salut ; puis planta son regard azur dans celui du gouverneur en attente de ses paroles.
Tenshikuroi
La Seigneur de Lance de Dié s'approcha à l'appel de Tenshi. Les yeux plantés dans les siens elle attendait que le Gouverneur prenne la parole. Tenshi devait surveiller ses termes, il n'était plus question de parler de fief de fonction mais bien de mérite.

Dame Laura di Constantini, en raison de votre investissement constant dans l'Ost de ce Duché, je vous propose l'octroie de la Seigneurie de Genay. L'acceptez-vous ?

Elle était la première à recevoir cette Seigneurie en accord avec les lois héraldiques, même si cela n'enlevait en rien à la qualité de ceux et celles qui en avait arboré les couleurs avant elle.
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Jacochere
~ j'ai du loupé quelque que chose~

Mais Tenshi voulait que la cérémonie continue. Il aurait bien appelé les différents Seigneurs des Lances par l'ordre alphabétique de leur garnison, ainsi qu'il est coutume de faire, pour finir par le Grand Maitre des Lances et le Seigneur de la Garde, mais le chef de la garnison Briançonnaise ne semblait pas être présent... Tant pis, la suivante était..

~il me semblais que c'était par ordre alphabétique| , Blanche est bien avant Laura, Hels après Blanche ~

il demandera à un plus érudit que lui ce que sa veux dire ordre alphabétique
Max69lyon
De l'ombre de sa colonne, Max n'avait pas perçu l'agitation de Cyanne. En revanche, il avait l'espace d'un instant capté le regard de Mirandor, et perçut aussitôt son trouble, qui n'avait pas tardé à interpeller Arwel. Le vieux capitaine Episcopal s'était alors tassé un peu plus contre le pilier, reculant imperceptiblement pour se tenir hors de son regard. Peine perdue, la jeune vicomtesse avait avancé, et elle avait finit par le voir, plantant une seconde son regard dans celui du vieil homme. Le résultat avait dépassé toutes les craintes du viennois: il avait eu peur de la troubler, voilà qu'elle s'était évanouie... Profitant de ce que toute l'attention se porte sur la Dieoise, il changea de place, gagnant un autre coin sombre, alors que Mirandor sortait de la salle en portant son aimée, une militaire sur ses talons. Les pensées troublées, Max faillit partir, néanmoins il resta là, il était venu voir une cérémonie d'annoblissement, et il y resterait. Le temps qu'une jeune viennoise recoive un fief, ce qui procura à Max une fierté certaine, malgré l'angoisse qu'il éprouvait, et les trois qui étaient sortis revinrent dans la salle, tous debouts cette fois ci. Sitôt entrée, le Gouverneur appella la vicomtesse de Clérieux, et ses terres furent élevées en Duché, procurant une nouvelle fois un grand plaisir à Max. Avant de partir pour l'Italie, il avait promis à la jeune femme un bel avenir dans ce duché, et il était heureux de ne pas s'être trompé. Il suivit la suite de la cérémonie distraitement, apprenant que le statut des fiefs des Seigneurs des Lance avait changé. Il appréhendait la fin de la cérémonie: Arwel voudrait-elle le revoir? Lui pardonnerait-elle la frayeur qu'il lui avait faite?
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Laura_di_constantini
Dame Laura di Constantini, en raison de votre investissement constant dans l'Ost de ce Duché, je vous propose l'octroie de la Seigneurie de Genay. L'acceptez-vous ?

Demoiselle... maugréa-t-elle entre ses dents. Question fatidique, dont la réponse n'était pas des plus simple à formuler, si tant est qu'elle la possède. Accepter, c'était renier pas mal de ses convictions, une modification de sa façon vivre. Vivre noblement, agir noblement. Rien que d'y penser, ça la gonflait déjà. Les droits, les devoirs, elle en avait bien assez dans l'Ost, et à côté. Le serment de protéger le Duché, ça faisait belle lurette qu'elle l'avait prononcé, répété, et fait répéter.

Mais refuser, c'était comme cracher sur le travail des gens de ce même Duché qui s'étaient démenés avec Paris pour obtenir gain de cause ; ou à défaut de gain de cause, certaines concessions. Non, ce n'était pas décent de refuser, mais c'était pas réjouissant d'accepter pour autant. Elle leva les yeux aux ciel, en pleine reflexion, pleins doutes. *Et dire que certains se pissent à la gueule pour obtenir des titres... Doivent avoir un grain...*

Grande inspiration qui va venir mettre fin à ces quelques secondes de silence. Son menton se relève légèrement avant de prononcer de sa voix grave, distinctement, les paroles qui vont bouleverser son quotidien.


Je l'accepte.
Tenshikuroi
La jeune femme semblait hésiter un instant, comme si elle jaugeait l'implication de ces quelques mots qu'elle allait prononcer. Au moins, elle semblait bien comprendre qu'il ne s'agissait définitivement pas de mots, mais bien de quelque chose de beaucoup plus profond... Elle finit néanmoins par accepter.

Vous engagez-vous sur votre Foi et devant tous, à servir le Lyonnais-Dauphiné et promettez-vous Fidélité, Aide et Conseil à son Gouverneur ?
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Laura_di_constantini
Vous engagez-vous sur votre Foi et devant tous, à servir le Lyonnais-Dauphiné et promettez-vous Fidélité, Aide et Conseil à son Gouverneur ?

S'engager sur sa Foi ? Autant dire que la Dioise ne s'engagerait pas sur grand chose à ce niveau-là... C'est vrai que les nobles étaient censés être de fervents Aristotéliciens. Nouvel élément qui venait renforcer le sentiment de non-appartenance à la noblesse de la trentenaire. Bizzarement, c'était une question de forme, pas de fond. Quant à la fidélité et le reste, c'était le cas de tous les soldats de ce Duché, nobles ou pas, et elle ne faisait pas exception à la règle. Au fianl, cela ressemblait à ce qu'elle s'imaginait : une mascarade théâtralement mise en scène. L'hésitation ne dura pas une seconde avant qu'elle ne réponde au Gouverneur.

Je m'engage sur mon Honneur et devant tous à continuer à servir le Lyonnais-Dauphiné ; et promets Fidélité, Aide et Conseil à son Gouverneur et ses sujets.
Tenshikuroi
Point d'hésitation cette fois. La dioise répondit du tac au tac, s'appropriant les mots du serment.

Dame Laura di Constantini, je vous octroie donc la Seigneurie de Genay. Je m’engage, au nom de votre Suzerain, le noble Duché du Lyonnais-Dauphiné, à vous fournir Protection et Justice.

D'un revers de la main, Tenshi vint gifler la soldate, scellant ainsi le lien vassalique entre elle et le Duché. Puis, il l'invita à se relever.

Laura di Constantini, Dame de Genay, vous pouvez vous relever et vous présenter devant Dauphiné afin de recevoir les armes de votre fief.

Alors que Tenshi sourit à la jeune femme et la laissait s'écarter, il balaya la salle du regard et repéra enfin le briançonnais qu'il n'avait pas vu en premier lieu.

J'appelle maintenant Messire Flyerstyle, Seigneur des Lances de Briançon à se présenter devant moi.
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Flyerstyle
Tapi dans un coin de la grande salle, fly entendit le gouverneur l'appeler. IL regarda out autour de lui, mal à son aise en ces endroits, il avance tout de même s'excusant chaque fois qu'il passa devant quelqu'un. Il salua les personnes qu'il connaissait d'un regard et d'un signe de tête discret. Les regards se tournaient doucement sur lui, qu'importe, il devait accomplir cette formalité administrative. L'uniforme impeccable, l'épée à la ceinture, le voila à présent devant le gouverneur à distance respectable.

Quelque peu intimidé mais Fier, le montagnard regardait à présent le gouverneur dans les yeux, droit comme tout soldat digne de ce duché se devait de se présenter devant son gouverneur.
Tenshikuroi
Le soldat s'approcha du Gouverneur, droit comme "i" comme il se doit, la fierté propre à sa condition solidement ancré dans son regard.

Messire Flyerstyle. Votre mérite et votre investissement dans la défense de notre Duché est connu de tous. Pour saluer cela, je vous propose l'octroie de la Seigneurie de Châteauneuf-de-Galaure. L'acceptez-vous ?
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Flyerstyle
Flyerstyle écouta attentivement les paroles du gouverneur. Durant un quart de seconde, il vit sa vie défilé devant lui, son engagement dans l'Ost, ses débuts, ses frères d'armes. Puis toujours la meme question , que fais je ici. Des tetes lui venaient plus que d'autres, les faits marquants, les batailles dans la neige, les exercices de haute montagne, les tournois, les engagements, l'engagement en,core et toujours. La détermination devant l'épreuve, il en fallait; mais avec l'age, malgré tous les remèdes, elles s'amenuisaient au meme rythme que les forces d'nu mourant, lentement, mais surement.

Ce cours instant paraissait avoir duré longtemps au seigneur des lances bien que celui ci fut traduit par une simple hésitation.

Je l'accepte!

LA voix claire et forte résonna dans la salle, plus aucun bruit à ce moment. Les chuchotements perceptibles entre deux remises s'arrêtaient net, comme hypnotisé par la voix du gouverneur.
Tenshikuroi
Après la réponse du soldat, le Gouverneur pouvait poursuivre le rituel.

Vous engagez-vous sur votre Foi et devant tous, à servir le Lyonnais-Dauphiné et promettez-vous Fidélité, Aide et Conseil à son Gouverneur ?
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