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[RP] Entre deux mers, retour aux sources

Ake_mi
Akemi les écoutait puis reprit la pipe de son grand père et la rangea. Elle soupirait de les entendre poser toutes ces questions, non qu’elle s’en moquait de ce qu’ils disaient mais elle voyait que la conversation avait dévié et qu’il n’était plus question du mariage que Mekong voulait célébrer. La belle regarda son futur époux l’air de dire "euh… mon chéri tu dévies là et notre mariage alors ts ts", puis elle regarda le moine.

Dites-moi Mekong, seriez vous prêt à nous marier ?... Sur cette plage ?

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Annayake
Toujours un peu cachée, AnnaYake ne manque rien des gestes, des mots de Makong. Quand il se tourne vers elle et lui dit:
Citation:
Je reconnais en toi un rapace de montagne qui mange des mulots

Il ne se trompe pas beaucoup ce moine. Il est vrai qu'elle aime peu la foule et que les grands espaces l'appellent. Elle sourit, s'incline, ne dit mot.
La jeune fiancée s'accroche à son homme. Elle semble peu intéressée de philosophie. Quelle est donc ce sentiment qui semble l'animer ?
Il serait peut être bon pour elle de s'approcher un peu plus des villages et d'essayer de se mêler aux autres.
Un mariage ? Oui pourquoi avoir une telle envie ?
Que peut bien apporter à cette si jolie demoiselle le mariage ? se murmure-t-elle à voix basse.
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AnnaYake
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Utari.corentin.san
Un papillon. Un rapace de montagne qui manque des mulots. Qu'est-ce que Mekong allait bien pouvoir me sortir... je ne voulais pas le savoir. Pour le moment, il répondait à mes questions, expliquant succinctement le concept qu'il prônait. Je restais néanmoins mitigé. Devais-je suivre le moine dans sa quête personnelle et d'en faire la mienne ? Ikko. Et ce Bouddha, visiblement plusieurs ; cet éveil pur et parfait ; Nirvana. C'était-là des choses totalement étrangères pour moi. Du moins pour l'instant. Silencieux, je souris aux dires d'Akemi. Elle parlait peu, mais bien. Elle voulait là et maintenant. Cadre idéal, je le devais reconnaître. Sans mot dire, j'attendais la réaction du bonze à la sollicitation de ma belle.
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酒なくて何の己が桜かな : Pour moi que sont les cerisiers en fleurs, s’il n’y a pas de saké ?
Mekong

Dites-moi Mekong, seriez vous prêt à nous marier ?... Sur cette plage ?







Mekong sentait en Ake_mi un sentiment d'envie très forte et d'à la fois, d'agacement. Le papillon prenait le large avec toutes ces questions/réponses philosophiques et religieuses.

Aussi, à peine eut-il renoncé aux doux plaisirs procurés par le kiseru que le moine devait faire face à une question existentielle: devait-il bénir ce couple?


Grande question que cela. Ca mériterait qu'un débat soit organisé dans un sanctuaire, lequel débat prendrait plusieurs années avant d'être conclu. Enfin, c'était la façon de faire de ces gens mystiques que fréquentait Mekong, mais bon, qu'est-ce que quelques années quand on peut attendre l'éveil plusieurs vies durant?

A cette pensée, il regarda annayake, puis ake_mi encore une fois. Deux femmes fondamentalement différentes, et pourtant, aucune des deux n'aurait la patience nécessaire à un tel sacrifice s'il devait se poser à elles, de façon soudaine.



Vouloir atteindre l'éveil est un chemin compliqué que peu de personnes entreprennent et...réussissent


Aussi, si vous décidez de gravir cette montagne, je bénirai votre couple. Et ce sera le premier pas vers la longue quête spirituelle qui vous attend.

Car rien n'est pire en ce monde que deux êtres qui s'aiment, mais qui par ignorance ou désinvolture, décident de ne s'unir que dans cette vie terrestre et rien d'autre.



Mekong se sentait inspiré autant par le ton adopté, un poil prophétique bien que ce ne soit pas à son habitude, que par le registre adopté ici.



Bouddha, lui, vous unira pour l'éternité.

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Ake_mi
Akemi regarda son tendre pensif puis écouta la réponse de Mekong et sourit quand il dit que si nous décidions de gravir la montagne, il bénirait notre couple. Et que ce sera le premier pas vers la longue quête spirituelle qui nous attendait ; la jeune femme acquiesça à ces dires puis elle se tourna vers la femme qui la regardait bizarrement et qui semblait ne pas avoir apprécié l’intervention d’Akemi. La belle s’approcha et lui murmura :

Est-ce qu'il vous serait possible de quitter les lieux nous aimerions un mariage dans l’intimité.

Akemi retourna auprès de son futur époux lui prit la main et la serra fort en espérant que Annayake comprendrait, elle regarda le bonze et dit :

Très bien nous sommes donc prêt à être uni !


La belle regarda Corentin pour voir s'il en était de même, prêt à être uni à elle.

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Annayake
AnnaYake senti le regard du moine passer sur elle. Il parle de l'éveil que peu tente et peu atteigne.
Le moine accéde à leur demande et il les unira.

La jeune femme s'approche d'elle. La gamine, heureuse à cet instant, allait avoir peut être une idée du pourquoi Ake_mi désirait tant ce mariage.


Est-ce qu'il vous serait possible de quitter les lieux nous aimerions un mariage dans l’intimité.

Le rapace en elle eut envie de gober ce papillon sans coeur. Les iris grises foudroyèrent le dos de la belle qui s'en retournait déjà auprès de son fiancé. AnnaYake grave à jamais le visage de cette froide et égoïste personne, s'approche, sans un mot, s'incline trois fois, salue bien bas le moine.
Malgré sa petite taille, c'est bien droite, d'un pas lent et digne qu'elle quitte la plage, prenant le chemin du village.

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AnnaYake
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Utari.corentin.san
Le mariage aurait donc lieu là. Et Mekong acceptait de bénir l'union de deux êtres au nom de son Bouddha. Uni pour l'éternité avait prononcé le bonze, dans la droite ligne des croyances aïnoues où seule la mort officialisait un couple qui ne s'était pas séparé entretemps. Mais désormais que devions-nous faire exactement. Ma belle semblait déterminée à mener les choses comme elle l'entendait. Aussi renvoya-t-elle Annayake. L'animosité entre les deux femmes étaient palpables. Cela me chagrinait au plus haut point, mais je ne dis mot, la regardant partir. Il était bien dommage de ne pas faire partager un tel moment de bonheur. Tout s'était enchaîné si vite que je ne pus corriger la décision d'Akemi. Je me résignais à ces évènements. Le libre-arbitre avait toute sa place dans la société aïnoue, mais le destin restait irrémédiablement présent...

Que la volonté des kamoui soit faite, me murmurai-je à moi-même, serrant la main de ma compagne.
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酒なくて何の己が桜かな : Pour moi que sont les cerisiers en fleurs, s’il n’y a pas de saké ?
Ake_mi
Akemi qui regardait son futur époux afin qu’il dise si il était prêt ou non vit son visage s’emparer de chagrin, elle savait ce à quoi son ange pensait et cela l’énervait quelque peu.
La belle se disait qu’un mariage se faisait avec des amis proche ou dans l’intimité mais non avec une étrangère qui passait son temps caché dans un buisson. Akemi essayait de cacher sa colère et se demandait si vraiment Corentin voulait l’épouser. Elle l’aimait de tout son cœur mais parfois ses réactions ne lui faisaient pas plaisir. La jeune femme resta pensive…

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Mekong
Mekong regarda le départ d'annayake avec scepticisme. Il ne voulu pas intervenir dans la rixe entre les deux jeunes femmes. Car on ne se mêle pas des affaires de femmes sans devoir ramasser les pots cassés.


Furtivement, son attention se détourna au profit du seul couple, désormais. Leur amour étant sincère, Mekong allait les bénir.



Etes-vous prêts à parcourir ensemble le long chemin qui vous sépare du Nirvana?


Votre amour est sincère, et ma bénédiction n'est en fait, qu'une reconnaissance de cet amour.


Ayant posé la première question, il se souvint qu'il n'avait pas rangé ses grains de chanvre. Il les pris sur soi assez rapidement.



Détendez-vous, maintenant.

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Ake_mi
Akemi, perdue dans ses pensées ne sachant plus vraiment ce que Corentin souhaitait, sursauta doucement en entendant Mekong parler. Elle l’écouta attentivement afin de lui répondre au mieux, le moine posa une question.

Citation:
Etes-vous prêts à parcourir ensemble le long chemin qui vous sépare du Nirvana?

La belle regarda son euh… futur époux et répondit au moine.

Je suis prête à faire le long chemin...

A peine qu’elle eut répondu, elle se demanda ce qu’allait dire son ange.

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Utari.corentin.san
Mes doigts s'entrelacèrent avec ceux d'Akemi tandis qu'elle se disait prête à faire le long chemin dont parla le bonze. Celui qui mènerait au Nirvana. Pour le moment, ces concepts nouveaux m'étaient totalement étrangers, inconnus, mais je ne doutais point d'un jour les saisir avec l'aide de Mekong.

Je suis prêt à L'atteindre avec ma belle!

Un peu prétentieux, mais néanmoins déterminé, accompagné par l'amour de sa vie, rien d'impossible en ce bas-monde. Les connaissances du guide spirituel que représentait le prêtre bouddhiste agrémenteraient ma profession de foi atypique. Ce Bouddha et ses disciples méritait toute mon attention pour les années à venir.
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酒なくて何の己が桜かな : Pour moi que sont les cerisiers en fleurs, s’il n’y a pas de saké ?
Mekong

Je suis prête à faire le long chemin...





Je suis prêt à L'atteindre avec ma belle!




Ils étaient donc prêts à entamer la Longue Marche spirituelle que lui-même avait entamé il y a de ça quelques années. Dans la religion bouddhiste, l'union entre deux êtres était symbolique: elle ne faisait que concrétiser quelque chose qui existait déjà. L'union ne créait pas de nouveaux devoirs ou responsabilités, elle ne faisait que les rappeler.

Or chez eux, l'amour était. L'envie d'aller plus loin était. Les petites pinçades existaient aussi, mais ne serait-on pas choqués s'il n'y en avait pas?


Je vous demande de vous prendre main dans la main.


Mekong reprenait son souffle, car avant d'entamer le Nembutsu et de parler un peu du Bouddha d'Amida, il fallait que tout s'éclaircisse dans leur esprit. La bénédiction qui suivrait ses paroles. Car la sincérité ne devait pas qu'émaner du couple, mais aussi de celui qui donnait la bénédiction.



Je vous ai trouvés sur la plage alors que moi, illustre fumeur de chanvre qui fume un peu contre ma religion, j'avais sauté d'un navire pour rejoindre le rivage.

En arrivant, je n'avais rien. Vous étiez là et j'ai vu. Sanma sati.

Aussi, samna sankappa. Les êtres humains existent pour être parmi les êtres humains. Mais parfois qu'ils se rassembleraient juste pour cette raison, ils en oublieraient l'autre raison.

L'homme ne peut exister sans l'homme. L'homme va donc vers la femme pour perpétuer l'espèce. Certains le font sans grands sentiments, et ça leur convient.


Il s'éclaircit la gorge, car son ton devenait roque.



Mais ce n'est pas votre cas. Et par cette différence fondamentale face au destin ordinaire des hommes, qui est de se réincarner à la fin de leur vie pour perpétuer leur mode de vie, vous fendez le bambou en deux.


Il n'y avait pas de bambou aux alentours. Mais que cela ne tienne, Mekong ramassa un morceau de bois et le brisa d'un geste sec avec son genoux.


Le bambou pousse mais peut être coupé. Les vies se succèdent mais l'éveil peut arriver.


Se tournant vers Corentin.san



Corentin.san, tu es l'homme d'akemi. Tu lui dois respect et écoute afin que votre relation dure dans le temps, afin d'atteindre ensemble, l'harmonie terrestre. Pour donner une chance à vous deux, il faut de la confiance réciproque. Tout le reste...n'est que du vent. Et surtout, ne la prend jamais pour une prune.



Il se risqua à essayer de manger un peu de bois - mourant littéralement de faim - mais se ressaisit pour se tourner vers Ake_mi.




Ake_mi, tu es la femme de corentin.san. Tu lui dois respect et écoute afin que votre relation dure dans le temps, afin d'atteindre ensemble l'harmonie terrestre. Je tiens néanmoins à te dire quelque chose qui te froissera sans doute, mais peu importe.



Il lâcha le bois.



La fidélité dans un couple...n'est jamais acquise. Je ne veux pas que la bénédiction que je m'apprête à vous donner te fasse croire le contraire: je suis pas moine à mi-temps. Il faut avoir les idées claires là-dessus. En tant que femme, la nature t'a donné...certaines qualités. Use-en avec parcimonie et pour de justes causes afin que Corentin.san ne se détourne point de toi.

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Utari.corentin.san
Mekong a écrit:
Je vous demande de vous prendre main dans la main.

N'était-ce pas déjà le cas. Je souriais, regardant Akemi qui tenait ma main. Une envie irrésistible de l'embrasser dans ce cou si désirable, mais la présence inopportune du moine me fit changer d'avis. La patience était de mise.

Mekong a écrit:
Sanma sati.

Gné?

Mekong a écrit:
Aussi, samna sankappa.

Re gné. Il faudrait lui demander ce qu'il dit des fois. Peut-être de la liturgie bouddhique. En tout cas, Mekong ne parlait pas japonais... Léger regard en coin vers sa belle pour trouver des réponses qu'elle avait certainement à ses interrogations. Peine perdue. Les voies de Bouddha étaient donc aussi impénétrables que celles de Tuntu et ses disciples.

Le moine se tourna vers moi après quelque rituels qui accompagnaient son sermon. Le prêche avait été entendu, il parlait comme un Ancien, et méritait toute son attention. Un franc respect se relevait entre nous deux, comme celui que j'avais pour mon amour. Le bonze avait acquis toute ma gratitude ce jour, et saurait compté sur moi pour les jours à venir.

Il nous parla d'ailleurs de ce respect mutuel que nous nous devions pour que l'amour perdure. L'écoute, la confiance, ou la fidélité. Mekong savait visiblement de quoi il parlait, il ajouta même quelque chose à l'attention de sa belle. Je blêmis légèrement en entendant cela. La fidélité pour Akemi.

Dans ma tribu, ce concept était particulier. Il se réalisait par l'entretien du foyer par la compagne. Lorsque celui-ci s'éteignait, l'homme avait légitimement le droit de quitter la maison et la séparation était entérinée par cette faute domestique. Mais, par monts et par vaux, je la voulais à mes côtés, faisant fi de l'âtre.

Que devions-nous dire désormais. Je ne le savais. Aussi j'attendais quelque peu gêné par cette situation. J'avais tant à apprendre sur le Bouddhisme de l'ami Mekong. Cette cérémonie informelle restait une initiation à mes yeux, pour nous, n'abandonnant pas pour autant notre croyance pour les kamoui.
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酒なくて何の己が桜かな : Pour moi que sont les cerisiers en fleurs, s’il n’y a pas de saké ?
Ake_mi
Akemi écouta Mekong, elle ne comprenait pas grand-chose a ce qu’il racontait. Elle le regarda couper le morceau de bois tout en prenant les mains de son tendre, chose qu’il avait demandé.
La belle souriait à Corentin, le bonze était en train de les unir : elle n’en revenait toujours pas.
Elle écouta Mekong dire "Ake_mi, tu es la femme de Corentin.san. Tu lui dois respect et écoute afin que votre relation dure dans le temps, afin d'atteindre ensemble l'harmonie terrestre." La jeune femme avait déjà le respect pour son ange puis elle leva un sourcil quand il rajouta "Je tiens néanmoins à te dire quelque chose qui te froissera sans doute, mais peu importe"
Elle l’écouta attentivement et acquiesça quand il lui dit "La fidélité dans un couple...n'est jamais acquise. Je ne veux pas que la bénédiction que je m'apprête à vous donner te fasse croire le contraire"
Akemi savait parfaitement que, dans la vie, rien n’était acquis et côté fidélité ce n’était point un soucis pour la belle : elle n’avait d’yeux que pour son Corentin. Ce que le bonze venait de lui dire ne la froissa pas. Et elle avait bien l’intention de tout faire pour que son chéri ne se détourne point d’elle.

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Mekong
Il les observait tandis qu'il parlait afin de juger de leurs réactions. Visiblement, l'harmonie avait repris place en ce lieu, les amoureux se tenant main dans la main.

阿弥陀仏, Bouddha Amida, maître de la terre pure de l'Ouest, nous sommes réunis en ce jour pour accorder la bénédiction sur ce couple aimant.


Mekong avait rallumé son kiseru pour l'occasion. Fumant en grandes pompées, il tourna en cercle autour de corentin-san et akemi, inlassablement. Il dispensait de larges fumées de chanvre.



Il est des vérités que les bouddhas connaissent fort bien. Car tout être vivant, pour atteindre l'éveil - cette terre de l'infini - doit comprendre les quatre vérités. Elles sont à la base de tout, car le bouddhisme est connaissance. Elles expriment, ensemble, la vérité universelle.Lorsqu'on a achevé la compréhension de ces quatre vérités, on se libère afin d'atteindre l'éveil.



Il s'arrêta de tourner autour d'eux.



Afin de bénir votre couple, je vais vous enseigner la première des quatre vérités.



Il joignit ses mains à celles du couple afin de rendre ces instant sacré.




Toute vie implique la souffrance et l'insatisfaction.



Ainsi, Mekong avait parlé. Sa religion, ou plutôt philosophie de vie, était incroyablement complexe...et simple à la fois. Il s'agissait d'atteindre un niveau de connaissance permettant de se détacher de ce monde afin de rejoindre l'Eveil. Quel plus beau cadeau, donc, que de bénir un couple en leur apprenant quelque chose de fondamental?



Il attendit les réactions avant de continuer la cérémonie.

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