Cyrianna2002

Deux jours qu’elle faisait escale à Grandson ; deux jours passés à étudier et se promener autour du lac avec ses fidèles compagnons. Les chiens souffraient de la chaleur et les sorties quotidiennes permettaient, d’une part à la brune de prendre l’air et d’autre part aux molosses de s’ébrouer dans l’onde fraiche.
Quand vêpres sonna, un frisson la parcouru ; c’était devenu coutume depuis qu’elle savait et le retentissement des cloches, qu’importe l’heure, la glaçait d’effroi –pratique pour une voie de l’église^^. C’est en rejoignant l’auberge que l’idée se fit ; besoin de partager son fardeau sans doute, besoin d’être conseillée peut être, mais besoin de communiquer surement… l’isolement incessant depuis de longues semaines devenait pesant mais, malgré tout, plus la brune avançait dans son voyage, plus l’angoisse grandissait.
La jeune femme quitta les berges, suivie de l’escorte canine et pris le chemin de l’auberge ; au détour d’une ruelle, elle reconnue la brunette aperçue la veille. La gamine pénétra dans une taverne et Cyr’, mue par la curiosité, l’y suivie… elle s’installa dans un coin et, surveillant la chipie du coin de l’œil, écrivit à la seule capable de la soutenir.
Quand vêpres sonna, un frisson la parcouru ; c’était devenu coutume depuis qu’elle savait et le retentissement des cloches, qu’importe l’heure, la glaçait d’effroi –pratique pour une voie de l’église^^. C’est en rejoignant l’auberge que l’idée se fit ; besoin de partager son fardeau sans doute, besoin d’être conseillée peut être, mais besoin de communiquer surement… l’isolement incessant depuis de longues semaines devenait pesant mais, malgré tout, plus la brune avançait dans son voyage, plus l’angoisse grandissait.
La jeune femme quitta les berges, suivie de l’escorte canine et pris le chemin de l’auberge ; au détour d’une ruelle, elle reconnue la brunette aperçue la veille. La gamine pénétra dans une taverne et Cyr’, mue par la curiosité, l’y suivie… elle s’installa dans un coin et, surveillant la chipie du coin de l’œil, écrivit à la seule capable de la soutenir.
Citation:
Ma chère sœur,
Je ne sais par où commencer tant il en est arrivé ces dernières semaines… Saches déjà que je suis sortie du couvent plus rapidement que je ne l’avais prévu ; un courrier de Kassie, m’implorant de venir la chercher, eu raison de ma volonté. Tu connais ta nièce et ce dont elle est capable pour parvenir à ses fins.
Malheureusement, ce n’est point pour te conter les âneries de ma fille que je t’écris ce soir, non… ce qui m’a fait prendre la plume, c’est un besoin incontrôlable de crier ma peine et, qui d’autre que toi pourra mieux la comprendre.
De mon retour en Artois, nulle acquisition de rapace susceptible de parcourir les nombreuses lieues me séparant de Yanis… mes enfants sont orphelins comme je suis veuve… Il m’a quittée définitivement ; mes prières furent vaines, le Très Haut l’a rappelé…
A l’heure où tu lis ces quelques lignes, je suis en chemin pour la Provence afin de rejoindre Kassandra. Curieusement, si l’impatience de la revoir n’est pas à prouver, chaque jour qui m’en approche me plonge dans une angoisse grandissante… Que vais-je lui dire ? Quelles tristes retrouvailles que celles-ci…
Que n’aurais-je donné pour t’avoir à mes cotés à cet instant…
Donnes-moi vite de vos nouvelles, qu’elles soient plus éclatantes je l’espère.
Je vous embrasse Toine et toi et vous envois mes plus tendres pensées.

P.S. j’en profite pour te renvoyer Hubert… le pauvre commençait à mal tourner !
Je ne sais par où commencer tant il en est arrivé ces dernières semaines… Saches déjà que je suis sortie du couvent plus rapidement que je ne l’avais prévu ; un courrier de Kassie, m’implorant de venir la chercher, eu raison de ma volonté. Tu connais ta nièce et ce dont elle est capable pour parvenir à ses fins.
Malheureusement, ce n’est point pour te conter les âneries de ma fille que je t’écris ce soir, non… ce qui m’a fait prendre la plume, c’est un besoin incontrôlable de crier ma peine et, qui d’autre que toi pourra mieux la comprendre.
De mon retour en Artois, nulle acquisition de rapace susceptible de parcourir les nombreuses lieues me séparant de Yanis… mes enfants sont orphelins comme je suis veuve… Il m’a quittée définitivement ; mes prières furent vaines, le Très Haut l’a rappelé…
A l’heure où tu lis ces quelques lignes, je suis en chemin pour la Provence afin de rejoindre Kassandra. Curieusement, si l’impatience de la revoir n’est pas à prouver, chaque jour qui m’en approche me plonge dans une angoisse grandissante… Que vais-je lui dire ? Quelles tristes retrouvailles que celles-ci…
Que n’aurais-je donné pour t’avoir à mes cotés à cet instant…
Donnes-moi vite de vos nouvelles, qu’elles soient plus éclatantes je l’espère.
Je vous embrasse Toine et toi et vous envois mes plus tendres pensées.

P.S. j’en profite pour te renvoyer Hubert… le pauvre commençait à mal tourner !
Elle scella le vélin et observa la petite qu’elle avait suivie ; cette dernière ne manquait pas d’aplomb et l’occitane ne pu s’empêcher de sourire. Rassurée quant au bien être de la chapardeuse, elle rangea ses effets et quitta la taverne en lui lançant quelques écus.
(Edit = correct' ortho)
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