Attendant que ses enfants la rejoignent, Gladriel observe discrètement les passants histoire de savoir si des fêtard intéressés oseront sapprocher. Il y a bien un homme qui savance.
Chacun de ses pas saccompagne du cliquetis dune armure donc la rouille à attaquer certain rebord. Lallure du personnage, lui confirme que cest un soldat de la ville. Elle en déduit quil doit patrouillé pour veillez à
leur sécurité.
Le soldat passe près delle, et la femme laisse ses saphirs suivre son avancé. Un clin dil de sa part qui ne passe pas inaperçu, et Gladriel, toujours sereine lui renvoi un sourire quelque peu crispé. Alors que les pas de lhomme lemmène loin delle, la jeune mère fixe le dos du dépareillé.
Gladriel naime pas critiqué, mais tout de même
dire que cest ce genre dhomme qui sont censé assuré leur sécurité. Pas étonnant que la Gladriel, réputée si sereine et pacifique, navait pas hésiter à accomplir pendant des mois la tâche de lieutenant et partir en guerre contre le Berry il y a quelque lune. Aujourdhui, elle na pourtant pas arrêter et elle patrouille bien souvent les rues en tant que citoyen gardien. Les ruelles sombres sont son domaine, les rempart quand à eux ne sont pas son histoire
mais tout de même.
Lanimatrice secoue la tête se réprimandant davoir un telle jugement. Voyons! Ce nest pas parce quun homme na pas lallure dun noble chevalier quil en est pour autant un pitoyable défenseur. Cet homme doit être une personne respectable.
Un choc contre ses jambes la tire brutalement de ses pensées. Elle baisse alors la tête pour apercevoir les têtes blondinettes de ses jumeaux.
_ Ah! Vous voilà!
Délicatement, la jeune mère sempare de la bûche de châtaigner que lui temps sa file au regard dacier. Cest alors quelle voit sapprocher sa jeune collègue et amie, Merwyn. Elle la salue, lui répondant quelle va bien.
"C'était quoi ce presque lapsus dis moi ?"
Gladriel regarde un moment la jeune damoiselle. Un lapsus? Elle a faut un lapsus? Ah oui!
Une moue gênée vient se peindre sur son visage tandis quelle lui répond dun ton bas.
_ Binh
tu me connais Merwyn
Euh
En fait, jai plus lhabitude de nomme la fête de la Saint Jean, Tan-tad, « Feu-Père »
Enfin cest mes histoire de druidisme tout çà
.
Toussotant légèrement, elle observe du coin de lil ses enfants jeter leurs bûches. Espiègle, elle ébouriffe avec affection le cheveux de son garçon boudeur.
_ Bah tas vus
Tes pas mort!
Puis elle sourit à Merwyn, le regard pétillant, et fait face au feu. Dun geste souple, elle jette le bois au milieu des flammes purificatrices, qui sempresse de dévorer dun appétit ravageur la bûche fraîchement offerte.
Gladriel entonne alors un murmure.
_Gloire à toi, Châtaigner,
Ombrage de nos jardins,
Dont les fruits nourrissants
Pétillent sous la cendre
Et dont le bois résistant
Meuble nos demeures
Et protège ce que nous y rangeons
Le murmure sessoufflent et Gladriel plonge son regard dans le brasier qui délivre une chaleur appréciable en ses temps chargés de pluie. Elle conserve une minute de silence passé admirer la beauté dun spectacle aussi simple et élégant.
Le visage souriant, empreint dune sérénité qui fait son chare, elle invite Merwyn à la suivre. Sapprochant de la table garnie de met, elle se saisit de la corbeille de fleur qui repose à ses pieds.
_ Millepertuis, Lierre, Thym, Sauge
Romarin mais aussi Armoise et verveine. Il est de coutume que les femmes jettent des plantes médicinales et odoriférantes dans les flammes.
Elle tend la corbeille sous le nez de Merwyn pour quelle puisse y plonger les mains et prendre son lot de fleur. Pas de mot, linvitation est claire.
Attendant une réaction, Gladrile relève la tête. Cest alors que ses yeux dun bleu profond vient croiser celui du soldat. La jeune mère ne scie pas, soutenant le regard de lhomme qui lobserve.
Elle est alors à dix milles lieux de se douter quen se soir de fête, elle est devenue proie
_________________