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[RP] La diplomatie Bourguignone en Gascogne...

Jalo
jalo rentra au campement ce soir Esta ne l'avait point accompagné et se sentait un peu seule ;

elle pensait aux bons moments passé avec ses ami(e)s qu'elle avait suivie en toute confiance le bain ou elle avait fini cul nu a cause des grosses vagues .

se loup qui était si gentil elle avait pas trouvé ça drôle au départ mais quelle jolie bête .

le gamin curieux de tout sa maman toujours prêt de lui Arth un peu râleur mais bien agréable et serviable aussi son copain toujours un peu dans un autre monde vu le pinard qu'il s'envoie mais bon il faut de tout pour faire un monde mais comme dirait arth sans lui nous ne pouvons pas survivre .

demain nous rentrons a Dax elle pensera souvent a se bout de chemin fait avec des ami(e)s de passage
--Gontrand_le_mandiant_
Le gueu aviné comme a l'accoutumé entendit quelqu'un arrivé ce qui le tira des bras de Bacchus...
La bouche pateuse il se dressa sur ses coudes en hurlant :


gnnnnéééEEEE pas finit d'faire un potin pareil ?...puis reperant une silhouette feminine...Hééé la gueuse!!...approches donc et vien boire un coup avec mouééEEEééé !!!

Puis il s'affala de nouveau en attendant l'heure du départ
Jalo
elle n'avait pourtant pas fait de bruit en montant dans la chariote justement pour ne pas réveillé ce pourceau aviné

" viens avec mouééééééééééééé " pourvu qu'il ne vienne pas jusqu'à moi

quand elle entendit un gros boum et vu qu'il était repartit dans son vomi

he bé "ventre saint gris" je l'ai échappé belle bonne nuit quand même pôve pouilleux (il est quand même serviable quand il ne chopine pas mais c'est juste dix minutes le matin
Arthanagor
DAX.....le retour


Les bourguignons repassaient à Dax,cette fois la halte serait de courte durée.
Arth trainait sa mule qui commençait a donner des signes de faiblesses, a moins que le gueu lui ait fait gouter les crus de Bourgogne pendant la nuit.

Ils passèrent devant le corps de garde alors que ceux-ci venaitent a peine d'ouvrir la herse de la porte de la ville. Les quelques regards curieux des dacquois qui se posaient sur l'etrange convoie etaient vite repris par celui de l'ecossais,attentif a la sécurité de son excellence.
Tel l'oiseau sur la branche,il épiait le moindre mouvement de foule pret a degainer son épée si besoin.

Il indiqua au garde que vu la durée du séjour,le convoie bivouaquerait pour la nuit sous les remparts,mais qu'un repas leur ferait du bien apres la route. Le sergent se gratta le menton, signe d'une intense reflexion avant de leur donner le nom d'une auberge. Arth se tourna vers le groupe:


Gontrand !!! occupes toi d'nous monter un p'tit camps par la bas...pas la peine de tout sortir,contente toi du minimum !!! les autres,quartier libre...pensez a reposer vos montures !!

Le regard d'Arth se posa sur Esta,visiblement fatigué par le chemin et la courte nuit. Il s'approcha et tout en flattant le cheval de celle-ci du plat de la main. La monture diplomatique soufflait,l'ecossait pouvait sentir les coups reguliers des battements de son coeur sous ses doigts.

Allons reprendre des forces....dit-il.
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Membre de l'ex- fine équipe du val tordu
Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Estainoise
C’est vrai qu’Esta n’avait pas beaucoup dormi, voire pas du tout.

D’abord, elle avait passé un long moment avec Arth en taverne. Esta se demandait toujours comment ils parvenaient à alimenter leur discussion depuis le temps qu’ils se connaissaient. Mais ils avaient toujours quelque chose à se dire, entre leur dispute, leur éclat de rire et ces moments rares où Esta, oubliant toute convenance, posait alors sa tête contre celle de son frère. C’était souvent l’heure de la confession pour Esta. Elle lui racontait alors en parlant à voix basse ses errements, ses questionnements et Arth ne montrait aucune lassitude à l’écouter, encore et encore. Parfois il se laissait aller lui aussi à enrouler son excellence de son bras robuste, gage de sa sincère affection et protection.

Ils avaient ensuite retrouvé tranquillement le campement dans la nuit noire, Esta s’appuyant sur le bras d’Arth et Dandy qui suivait, toujours sur leur talon.....

Au campement, tout le monde dormait.... Gontrand au coin du feu ronflait bruyamment, dans le bro, la jeune Jalo avait trouvé son nid et dormait en souriant aux anges, son excellence et sa sœur occupait la plus belle des tentes.

Arth alla très vite s’allonger et Esta se mit à faire les cent pas.....

Au bout d’un moment, elle alla réveiller Gontrand....
Pssss...Gontrand.....il est temps de se préparer pour partir !
Il faut atteler les bœufs, préparer nos montures....et....je m’occupe de réveiller tranquillement tout le monde.....


L’homme grimaça puis ouvrit un œil agacé....mais en voyant son excellence à ses cotés, il sourit de son plus beau sourire d’édenté et se leva.

Tout avait été très vite pour le départ....

En chemin, Esta se laissait bercer par les pas réguliers de son cheval. Tout le monde avançait plutôt en silence, des brigands ayant été repérés dans le coin, il ne s’agissait pas de les attirer.
Et le convoi n’eut aucun souci majeur entre Bayonne et Dax.

N’ayant pas fermé l’oeil depuis un moment, c’est épuisée qu’Esta arriva à la grande porte des remparts....Elle laissa Arth s’occuper de tout en attendant patiemment lorsqu’il s’approcha enfin de sa monture.
Tout en caressant l’encolure de son cheval, il lui dit....

Allons reprendre des forces....

Esta se laissa glisser doucement du haut de son cheval et prit le bras d’Arth. Ses jambes lui semblaient être de coton et elle lui répondit simplement. Oui, allons y.....
Arthanagor
Réceptionner son Excellence lors de sa descente acrobatique de canasson fut une chose que l'écossais maitrisait plus ou moins bien. Mais celle - ci se passa pour le mieux.
Esta prit son bras en disant:


Citation:
Oui, allons y.....


Laissant les chevaux paitre,ils remontèrent la grande rue de la ville,se frayant un chemin parmi la foule.

Ils arrivèrent sur la place centrale. le marché battait son plein,les commerçants vantaient a grand coups de gueule leur produits tandis que le client cherchait a négocier les prix au plus bas. En passant devant une échoppe de boulanger, l'écossais s'arrêta un moment et en échange de quelques écus acheta une miche de pain au lard qui rompit en deux et partagea avec Esta:


Manges...ça ira mieux après!!! lui dit-il...on va s'trouver un coin loin de ce tumulte pour que tu sois un peu au calme en attendant que l'autre ai monté une tente.

Tout en mastiquant son bout de pain,il désigna une auberge laissant comprendre a son excellence qu'ils seraient plus a l'aise la bas.
Lorsqu'il poussa la porte,le calme du lieu dans un premier temps le surpris,puis ses yeux s'habituèrent a la pénombre de la salle.
Pas âmes qui vivent en apparence,cela irait bien.
Il tira une chaise a son excellence,alla chercher un seau d'eau qu'il fit chauffer près de la cheminer. Quand celle-ci fut a température, il jeta un poignée de sel dedans et posa le tout devant les pieds d'Esta:

Il s'assit a son tour et lui dit:


Déchausses toi et trempes tes pieds la dedans...ça va te délasser

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Estainoise
Esta se laissa mener par Arth. Elle suivait son escorteur qui prenait soin d’elle et elle faisait durer le plaisir.
Un pied devant l’autre, l’un après l’autre, ils avançaient doucement.
Esta ne pensait plus à rien.
Après avoir traversés la grand’ rue, ils se trouvèrent au marché où bruits et voix se mêlaient étrangement, s’entrechoquaient.
Drôle de sensation que cet écho qui embrouillait un peu plus encore les pensées d’Esta, brouhaha chaotique du marché qui martelait le crâne de son excellence.
Esta s’accrochait au bras d’Arthanagor.
Une sueur froide commençait à perler à son front. Ses doigts se crispaient machinalement.
Elle essayait de garder la tête haute, mais sa vision se troublait.
Le rosé de ses joues avait disparu pour laisser la place à une tâche de lune.

Manges...ça ira mieux après!!! Lui dit alors Arth en lui tendant ce pain.

Et Esta tendit sa main qui tremblait légèrement vers le pain.
Puis elle commença à picorer, doucement.....et peu à peu, elle se sentait un peu mieux.
On va s'trouver un coin loin de ce tumulte pour que tu sois un peu au calme en attendant que l'autre ait monté une tente.
Et en acquiesçant d’un simple signe de la tête, Esta se laissa encore guider par Arth en silence jusqu’à cette taverne.

L’obscurité des lieux contrastait avec la lumière vive du dehors. Arth et Esta s’engouffrèrent alors dans cet antre, dans cette fraicheur, dans le silence.
Puis Esta s’assoit lourdement sur la chaise que lui a tirée Arth.
Elle étend ses jambes pendant qu’Arth s’affaire. Elle termine son pain doucement en regardant les murs.
Enfin, à la demande d’Arth, elle retire ses bottes et ses bas sans même y penser et elle plonge ses pieds dans le seau.

Enfin, elle sourit et murmure....tu es un père pour moi.....
Jalo
elle c'était mise sur le chemin pour le départ de ses ami(e)s bien caché pour ne pas qu'ils remarquent ses grosses larmes qui coulaient

au revoir les ami(e)s ne m'oubliez pas trop vite

elle reparti dans son moulin rêvasser aux bons moments passé a Bayonne sur la plage avec Esta , la louve Dandy qui est si belle ,le gamin et sa maman très attachant tous les deux ,Flore que je ne croisais pas souvent ,le Gondrand un peu rustre le garçon mais dévoué a son excellence et puis Arth qui nous a si bien protégé pendant ce séjour a Bayonne ( très beau aussi )

allez jalo va faire de la farine
Flore
Faubourgs de Bayonne


Les Bourguignons avaient tout prévu. Un homme de main avait fait le nécessaire pour offrir au groupe un copieux et varié repas. Outre le gaillard, qui valait le détour, un invité surprise émerveilla Darius.
Une louve les avait rejoints, animal manifestement attaché à son Excellence Estainoise.

Etonnant comme cette bête semble vous apprécier. Sans doute vous en êtres-vous occupée à un moment où elle se sentait en détresse. Vous savez, les loups sont de la famille des chiens. Cela en dit long sur leur fidélité.
Darius évoque à ce moment les deux panthères d'Istanga. Flore se tourne vers son aînée.
J'en déduis donc que tu comptes les importer de Guyenne. Espérons que les autorités n'y verront rien à redire.
Entre un loup et des fauves, il y a une marge. Je vois arriver les ennuis avec la maréchaussée ...

Lève les yeux au ciel puis éclate de rire.

La soirée se poursuit en toute convivialité autour d'un bon repas. Flore prend soin de s'écarter de Gontrand, dévoué et efficace mais un peu trop ... rustique pour elle.
Le lendemain, la visite de la ville est prévue au programme.
Flore a passé une nuit agitée. Elle fait part de son état à ses compagnons, promettant de les rejoindre plus tard. Entre deux siestes, Flore trouve quand même le temps d'écrire un pigeon à la mairesse de Bayonne, Dame Herra dont son cousin lui a souvent parlé. La journée file sans que la demoiselle ne retrouve ses forces.
Elle ne pourra vraisemblablement pas se rendre en ville avant deux ou trois jours. Istanga, férue en herboristerie, lui fait boire des breuvages dont elle garde le secret.

Pour éviter toute complication. Lui dit-elle


Vendredi matin – Jour du départ


Et voila, elle n'aura rien vu de Bayonne. Ce soir, le groupe reprend la route pour Dax, puis Mont-de-Marsan. Flore, encore un peu faible, prépare ses affaires. Une tâche rapidement accomplie, la jeune fille ayant pris le strict minimum. Les mauvaises langues ne pourront pas se gausser de l'incapacité des dames à limiter leurs bagages. Evidemment, Flore gardera pour elle la raison exacte de cette apparente bonne organisation, à savoir qu'elle n'a guère eu le temps de refaire sa garde-robe depuis son arrivée en Gascogne.
En attendant l'heure du départ, la brunette déambule au hasard dans le campement. Au loin, Jelo discute avec Gontrand.
Elle décide de se rendre à la plage pour se baigner. Un rafraîchissement bienvenu et revigorant. Sortie de l'eau, elle dispose une serviette au sol et se perd dans ses pensées.
Mont-de-Marsan ... Elle espère avoir l'occasion de rencontrer là-bas Messire Warthe et sa cousine Kassie.

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Arthanagor
Mont de marsan... Capitale de la gascogne.


Encore une nuit de marche sous les étoiles.
Arth avait fait une bonne partie de la route devant,en eclaireur afin d'eviter les mauvaises rencontre.
Vaine précaution...
En arrivant en vue de la ville ,à l'aube,l'écossais poussa un soupire de soulagement.La ville anonçait quelques jours de repos pour le convoie.Si les finances le permetaient,peut etre que le groupe passerait une nuit ou deux dans une auberge de la ville.
Il arrivèrent en vue d'un pont sur lequel etait posé une guerite avec quelques gens d'armes. Celui qui parraissait en etre le chef s'approcha du convoie,jugea du regard celui-ci.Il demanda a l'ecossais:


Qu'est ce c'est?.....vous etes des montreurs d'ours?....des saltimbanques?...les spectacles sont autorisés que sur la grand place...dit-il en regardant l'equipage.

Arth leva les sourcil,toisa l'homme et repondit:

Ecoutes pourceau....quand tu sauras qui est en ville tu te prosterneras dans la fange en demandant pardon....il fit un clin d'oeil ...c'est l'ambassadrice de bourgogne..
L'homme palit pouis tentant de reprendre son role dis du voix qui se voulait autoritaire:

C'est un écu chaque de droit de passage....puis il tendit la main. Arth ouvrit de grands yeux...Arth fit l'etonner

T'es sourdingue ou quoi?....ambassadrice.....bourgogne.....on va payer pour rentrer dans votre patelin quand meme?...

L'autre acquiesa:
Un écu chaque...pas d'exceptions

Arth cria:
C'est du volement !!!! j'en appel a la justice je....il fut interrompu par une botte qui provenait de la carriole diplomatique.Esta avait parler (enfin si on peut dire). Il vit la main de l'ambassadrice tendre une bourse aux garde tandis qu'elle foudroyait l'ecossais du regard.

Bon séjour parmis nous dit ironique le garde en laissant entrer le convoie...
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Estainoise
Les doigts de pied en éventail, Esta se prélassait dans la carriole lorsque celle-ci s’arrêta.
Elle se hissa alors sur son céans afin d’observer les lieux.
Ils se trouvaient aux portes de Lo Moun, belle capitale de Gascogne.
Au loin, par-delà les remparts, se profilait un magnifique château qu’Esta admirait tout en écoutant d’une oreille discrète les échanges d’Arth avec la garde.

Mais pour qui il nous prenait ce garde... .Avions-nous la tête de montreurs d’ours ? De saltimbanques ? pensait-elle....
Tout en laissant Arth expliquer le pourquoi de leur visite, Esta regarde Henry qui s’était posté, tout devant, à coté de Gontrand qui conduisait la chariote.

Le ton semblait monter entre Arth et la garde et Henry se mit à agiter ses ailes en glougloutant de plus en plus fort et tout en remuant sa glotte en tous sens.
Voilà que le plus fidèle ami d’Arth se manifestait enfin.....Esta l’avait presque cru mort depuis qu’ils étaient arrivés en Gascogne.
Mais que se passait-il encore ?
Entre les cris d’henry et les jurons d’Arth, Esta avait peine à y comprendre quelque chose.....lorsqu’elle entendit Arth s’égosiller.

C'est du volement !!!! J’en appelle à la justice je....

Il fallait bien calmer ses ardeurs !
Esta n’avait pas envie d’avoir la garde sur le dos, ni de se retrouver en procès pour trouble sur la voie publique.... Elle avait eu la chance de rencontrer le juge Joan à Dax ainsi que le procureur Mirana à Bayonne mais ça ne voulait pas dire qu’ils seraient cléments à son encontre.

C’est donc tout naturellement qu’Esta lui balança ce qu’elle avait sous la main, soit sa botte et sans aucun mot, elle tendit au garde sa bourse pour payer le droit de passage à tout son petit monde.

Arth....ma botte s’il te plait !

Et le convoi entra enfin dans la capitale......
Arthanagor
Mont de Marsan....le lendemain soir

Ah la Gascogne.....Le convoie Bourguignon apres avoir passer deux jours dans les murs de la capitale etait deja en train de demonter le campement.
Leur prochaine étape les attendait...ou peut etre pas.

L'écossais demontait les tentes en compagnie de Gontrand.Celui -ci toujours aviné etait de plus en plus rouge sous l'effort.Arth ,les manches de chemise remontée lui dit :

Mortecouille !!....arretes toi un peu....j'tiens pas a trimbaler un cadavre...surtout le tien!!! puis tandis que le gueue allait....s'abreuver un peu plus pour se reposer,Il se remit au boulot. Il empilait les affaires sur le chariot,essayant de trouver une place pour chaque chose. Il regardait de temps en temps si son excellence arrivait...le convoie devait prendre la route ce soir.
Il en etait presque a la fin quand il entendit un cliquetit metalique approcher. L'ecossais se retourna et soupira:


Heee !!! toi là !!.... dit l'homme en designant Arth du doigt.
L'ecossais reconnu le gros sergent avec qui il avait eu une "explication" lors de son arrivé.Il se redressa,essuyant ses mains pleine de sueur dans les pans de son kilt,toisant l'homme.


Encore vous?....qu'est ce qui s'passe cette fois?...demanda Arth

L'homme,escorté de deux especes de brutes dans la taille de masses d'armes etait inversement proportionnel de celle de leurs cerveau s'approcha encore:

Rien !!...j'venais juste pour savoir si vous restez encore un peu !!!...auquel cas ...faut r'passer a la caisse !!!dit l'homme le regard severe.

N'y compter pas trop !!!...a ce prix là...on prefere reprendre la route.Vous pouvez donc de ce pas faire demi tour et tortiller du fondement en direction des remparts avant que j'vous fasse craquer l'blaire !!!.....

Le garde outré...ne sachant que repondre fit signe a ses hommes de le suivre et fit demi tour.Arth de son coter sourit en voyant le courage sans faille de ce gras du bide.
Tout etait pret pour le depart...

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Arthanagor
AUX ENVIRONS DE LABRIT, DUCHÉ DE GASCOGNE...

Ils arrivèrent tôt aux aurores en vue de Labrit.

L'orage couvait. L'air était déjà lourd.

Derrière lui le convoi hétéroclite suivait doucement en cahotant sur les chemins.
Labrit... Ils en avaient parlé avec Estainoise longuement la veille au soir. Tous avait plus ou moins besoins de faire le point,de se ressourcer,aussi certains d'entre eux allaient-il passer quelques jours dans les monastères ou couvents des alentours.


Son excellence serait la première. Laissant le convoi poursuivre la route jusqu'à la ville, l'écossais et son excellence prirent la direction d'une petite route qui menait jusqu'à un cloitre.Ils mirent pied a terre et s'avancèrent. Son excellence frappa du plat de la main sur l'énorme battant de chêne tandis que Arth descendait ses bagages.

Un nonne vint lui ouvrir,l'ambassadrice expliqua vite fait le pourquoi de sa visite. La religieuse regarda,curieuse comme une pie, l'écossais qui s'affairait derrière rappelant a son excellence que "celui là c'est hors de questions qu'il vous accompagne !!!". Estainoise rassura la bonne soeur,fit une bise a l'écossais en lui donnant rendez vous des que possibles,soit a leur sortie de retraite,dans une des tavernes de la ville.
Arth vit la lourde porte se refermer dans un claquement sonore qui résonna dans le matin calme.

Il prit la bride de sa mule et pris lui aussi la direction d'un monastère. C'est pas que l'idée l'enchantait loin de là mais bon...tout compte fait,un peu de repos et des repas chaud assurer en échange de quelques taches le tout dans une atmosphère des plus reposante lui ferait pas de mal.

Le monastère se dressait en haut d'une colline.
La lourde bâtisse exposée aux quatres vents semblait austère. L'homme et la mule il avait laissé le dindon( pour cause de nuisances sonores) avec le gueux. Devant la porte de la bâtisse,de pauvres hères attendait que les moines balances leurs ordure pour espérer pouvoir bouloter quelques restes.
L'écossais tapa a la porte. Deux yeux porcins le toisèrent a travers une fente:


C'est pour quoi mon fils? demanda une voie de cresselle

j'viens a vous afin de pouvoir faire le point sur mon ame ...mon père dit l'écossais.
Le moine ouvrit l'huis et eut un regard méfiant envers l'écossais. Assurément il n'avait jamais d'homme des hautes terres.Le kilt avait de quoi en surprendre plus d'un.

J'espère que vous avez l'âme pure?...sinon croyez moi,on va vous la purifier a coup de notre alcool de marc de raisin...voici les règles de notre ordre que vous devez absolument respecter : lever à 03h00.... prière...puis vous aurez droit a une soupe.....puis de nouveau prière après quoi vous pourrez vaquer a vos taches.... Le moine marchant énumérant les étapes de la journée.
Arth le suivait en se demandant s'il avait fait fait le bon choix...

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Flore
Le temps du recueillement approchait pour les membres du groupe. Ils étaient en chemin pour Labrit, où Dame Estainoise partirait la première au monastère.
Pendant plusieurs jours, ils allaient se séparer et Flore écartait tout pincement au coeur par ses chansons.


Un jour il m'a pris fantaisie, c'est d'aller à confesse
C'est d'aller à confesse au cu- au curé de Terrebonne

Réjouissons-nous, chantons maluré, magnificat aux vêpres.
Réjouissons-nous, chantons maluré, magnificat aux vêpres.

Le curé de terrebonne m'a dit: "qu'avez-vous fait mignonne ?"
Mon père le seul péché qu'j'ai fait c'est d'avoir aimé z'hommes.

Mon père le seul péché qu'j'ai fait c'est d'avoir aimé z'hommes
Ma fille pour ce péché là, il faut aller à Rome.

Ma fille pour ce péché là, il faut aller à Rome
Mon père si je vais à Rome, faut-il qu'j'emmène mon homme.

Mon père si je vais à Rome, faut-il qu'j'emmène mon homme.
Embrassez-moi cinq ou six fois, vot' péché j'vous l'pardonne.

Embrassez-moi cinq ou six fois, vot' péché j'vous l'pardonne.
Mais de cette pénitence là n'en parlez à personne.

Mais de cette pénitence là n'en parlez à personne.
Car si le monde le savait, j'aurais bien trop d'besogne


Elle terminait toujours par un regard rapide vers Arthanagor. Au cas où son humeur semblait s'assombrir, elle était prête à esquiver tout coup. Heureusement, le trio musical formé par les dames lui plaisait.
Ou il s'était habitué, allez savoir.
Quoiqu'il en soit, les demoiselles ne furent jamais interrompues dans l'interprétation de leur répertoire.

Le lendemain du retrait de l'ambassadrice de Bourgogne, ce fut au tour de leur escorteur de rejoindre les moines.
Accompagnée de sa soeur et son neveu, Flore dit :

Bien, mon lieu de retraite n'est pas loin d'ici. Je pourrai m'y rendre seule. En attendant, je vous propose de visiter les alentours de Labrit. Un ami m'a parlé d'un château érigé au XII ème siècle. Evidemment, je doute que les propriétaires nous laissent entrer librement. Par contre, il est certainement possible moyennant quelques écus d'arpenter le domaine. Si l'un de vous a une hache, j'ai vu aussi que la forêt de la ville s'étendait sur plusieurs hectares. Un stock de bois ne sera pas un luxe pour ma future boulangerie.
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Istanga
Un vent de piété a soufflé une envie de recueillement au sein de mes compagnons. Même ma Florette a été touchée par la grâce et s'est rendue de son plein gré dans un monastère. Tout ce que j'espère, c'est qu'elle n'aura pas l'idée stupide de se nonnifier. J'en serais malade, si ça arrivait.

Du coup, Darius et moi en profitons pour investir la région et, irrésistiblement, nos pas nous mènent sur la lande, où l'on peut rencontrer, perchés sur leurs échasses, des bergers que Darius observe se mouvoir, fasciné.

D'ici à ce qu'il veuille essayer...

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Pardonnez moi, car j'ai beaucoup fâché. (Prov. Métasharpey)
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