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[RP] Taverne ... La Caverne " Des pensées éphémères"

Cali
Avec l'arrivée de sa soeur Zézé et de Sandino, son beau frère préféré... bien qu'elle n'en ai qu'un, elle se plaisait à le dire.... la caverne reprenait des couleurs vives et pittoresques.
Le fillot de Cali avait fait une entrée très théâtrale et des plus originale mais à peine le temps de se remettre de sa prestation, la tavernière vit la porte se refermer sur lui. Du Tesson tout craché ça !

Heureusement , son attention fut attirée par les poèmes que Sandino déposait à chacun de ses passages et toujours de cette qualité qui lui était propre.
Même la rafraîchissante Annabelle et son fiancé avaient eux aussi accrochés leurs poèmes.
C'était toujours un ravissement pour Cali de découvrir tous les mots et pensées qui défilaient sous ses yeux curieux.
Elle se sentait privilégier d'en être le témoin et la gardienne fidèle aussi quelque part.

Zézé avait commencé à afficher une histoire que Sandino avait écrite. Cali la lisait quand une jeune femme entra dans la taverne et vint s'asseoir au comptoir.
La tavernière la rejoignit et l'entendit s'adresser à elle d'une voix fluette .

Bonjour… Je voudrai bien une Petite tisane s’il vous plait…
Bonjour damoiselle. Je suis Cali , la tavernière de ces lieux. Je viens d'en faire ainsi que des brioches.

La brunette lui servit une tasse fumante de tisane et déposa un plat devant elle composé de trois petites brioches et un pot de confiture de mûre.


Prenez, c'est pour vous.
Puis haussant la voix. Zézé ? Je te sers une tasse aussi ? En attendant sa soeur, elle se servit une tasse et observa la jeune femme.
Vous allez bien ? Je ne pense pas vous avoir déjà vu dans le coin. Si vous avez besoin d'une quelconque aide, n'hésitez pas à demander.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Zeze5
Zézé, assise à une table , n'avait pas entendu la porte s'ouvrir ... un tas de parchemin devant elle, elle lisait un parchemin avant de le reposer pour en prendre un autre.

- Non pas celui-là !! ah peut-être le suivant !! ... non, ça c'est une pièce de théâtre !! ... ah !! ... non un poème !! ... OOOooohhH ! le premier poème qu'il a fait pour moi !! ... mais pourquoi il garde les courriers des douaniers ?!! .... AAAaaahhhh le voilà !!

Après avoir hésité à jeter les courriers ... qu'en fin de compte elle remet sur le tas de parchemin, la gitane se lève pour afficher la suite de l'histoire.





Sandino a écrit:


VIIII

Au sud pour marquer la fin du royaume, deux colonnes s’élevaient au dessus de la terre, égales, des gémeaux qui portaient gravés dans leurs marbres leurs noms respectifs « Boaz » et « Jakin », le jour du solstice d’hiver le chariot d’Hélios tombait dans l’horizon exactement entre les deux balises, œil unique qui avec lenteur se refermait quand Vénus la blanche sortie en éclaireuse annonçait la nuit.

L’on disait de la première qu’elle était la force, de sa jumelle qu’elle était la stabilité, je les rêvais soutenant la voûte céleste, le firmament étoilé, la voie lactée et les constellations…

Sur ces deux colonnes aux pieds d’argile se tenait debout le royaume, en équilibre précaire, à la limite de la chute, elles étaient l’image du mouvement, des avancées.
Force et stabilité à l’homme droit, à l’humanité sortie du règne animal qui à quatre pattes ne voit que le sol défiler.

Il était temps pour moi de remonter à l’autre bout de cette contrée changeante…


X

C’est par cinq chemins successifs que je rejoignais le haut du royaume, cinq routes qui se complétaient dans ce qu’elles apportaient.

L’une chargée de parfums divers avertissait par ses odeurs de la qualité des choses, fraîches, anciennes, repoussantes, agréables .

D’une autre on ne sortait qu’à tâtons tant les arbres assombrissaient le chemin comme une nuit désertée par la Mère des Grâces.

Des paysages magnifiques bordaient la suivante, transfigurant le réel en autant de mosaïques colorées, de tout coté surgissaient des tableaux vivants, des couleurs, des perspectives.

De la quatrième je me souviens des saveurs que la nature offrait aux passants, sucrées, amères, suave, piquante, enivrante, capiteuse,

De la dernière enfin je n’oublierais jamais la musique, une symphonie, le rire clair des ruisseaux, le chant délicat de la mésange, les trilles du merle et les croassements des corbeaux se mélangeant au vent dans les feuillages.

Comme une roue j’avançais, me jouant des ornières et des obstacles, au loin le blanc d’un sommet m’ aimantait…


Après avoir fixé le parchemin à la suite des autres, Zézé va s'asseoir au comptoir, à coté de la voyageuse.

- Une tasse ?!! oui oui Cali, merci ... bonjour Dame ! je suis Zézé, bohémienne de passage à Thouars, bienvenue dans cette ville !!
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Madina_lake
Elle sourit, devant le bel accueil que la tavernière lui offrit. Il était rare de trouver de si bon hôtes. Elle souffla sur la tasse fumante et en prit une gorgée, goutant ensuite a la brioche bien dorée.

Mmmh… c’est bon ! Merci beaucoup !


Enchantée
Je suis Madina, je viens d’Argentan… et je vais …comme une jeune femme perdu dans son cœur… mais bon… Connaissez vous …


Tandis qu’elle allait prononcer le nom de son frère, une autre jeune femme vint les rejoindre.

Bonjour et merci pour votre accueil chaleureux.
La ville a l’air agréable à vivre ici, puis les gens y sont nombreux ! Ce qui reflète bien les dires des autres.


Elle sourit buvant une autre gorgée.
Annabelle1
Avant de partir pour un petit voyage Annabelle était revenue à la taverne saluer Cali et Zeze et sandino . Elle entre ... une merveilleuse odeur de brioche monte à ses narines . Elle s'avance vers Cali :

Je ne sais pas ce que tu as préparé Cali mais ça sent rudement bon ! J'en ai l'eau à la bouche !

Annabelle très gourmande s'était avancée quand elle vit attablée, une jeune femme .

Bonjour dame ... Je suis annabelle et j'habite ici . Vous voyagez ?

Puis Annabelle se rappelant ce pourquoi elle était là avança jusqu'au mur ; elle sortit un parchemin roulé dans sa besace et l'accrocha ...

Ces paroles ne sont pas de moi , c'est une merveilleuse chanson que j'ai chantée pour Cephiz , je l'accroche là pour que nous n'oublions jamais lui et moi ces moments merveilleux ... Quoi que la vie nous réserve ... Je reviendrais toujours ici et je relirais ceci .

Citation:

Mon Ange

Ici tout est parfait comme je le pense
Tout ce que l'on a vécu toi et moi
Malgré les doutes et les médisances
Malgré la peur, malgré les souffrances
Je pense que l'on avait rendez-vous
Cette histoire va nous rendre fous
La magie a ses lois, avec toi
Je veux mon tour

{Refrain:}
Comme je t'aime, mon ange
Que plus rien ne change
Je veux que tu me retiennes
Je voudrais juste m'arrêter là
Guérir toute ta peine et renaître avec toi

Alors cet espace autour de moi
Ce vide, cette lumière c'était donc toi
Je savais qu'un jour je finirais
A force d'y croire à te retrouver
Ma chance c'est que t'es là devant moi
Alors cette fois je veux rester
Ne plus croire que si j'aime
On va m'abandonner

{au Refrain}

Comme je t'aime, mon ange
Que plus rien ne change
Je veux que tu me retiennes
Je voudrais juste m'arrêter là
Guérir toute ta peine et rester avec toi

Nathalie Cardone



Annabelle accroche son parchemin au milieu des autres puis se retournant s'approche de Cali :

Il te reste un bout de cette chose qui sent si bon ?
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Yoyo_le_rouble
Hoooooooooooooooooooooooo-hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisseuuuh !!...

Je tirais fort sur la couverture cloutée sous une planche qui supportait le long, fin et lourd objet recouvert de plusieurs draps, qui restait malgré tout bien stable tandis que je le déplaçai difficilement en le faisant glisser jusqu'à l'entrée.

Je me redressai et m'épongeai le front en jetant un oeil autour de moi à travers la pièce, haletant sous la chaleur de cette belle journée de Septembre, ne remarquant même pas les brioches et la confiture de mûres que pourtant j'affectionne particulièrement.


Oh... bonjour mes dames... euh désolé pour tout ce vacarme... Je pensais que la personne qui m'avait aidé à porter ça dans la charrette m'aiderait aussi pour l'emmener ici, mais il a déguerpi avant d'arriver ici, je ne sais pour quelle raison...


Je soupirai en regardant l'objet qui n'était pas réellement imposant, mais qui demandait beaucoup de précaution et qui faisait tout de même son poids...
Je fis les bises à dame Annabelle et Zézé, tout en saluant la dame présente qui semblait faible.


Euh... Je m'appelle Yoyo, bonjour dame.. ne serait-il pas mieux que vous alliez dans le canapé, ici ? vous avez l'air épuisée...


Puis enfin je me glissai derrière le comptoir pour embrasser tendrement ma Cali et lui sourit tendrement, en glissant mes doigts le long de ses bras.


Coucou, namour... ça va ?
Euh... dites, les filles, vous voulez bien m'aider à installer l'objet dans la caverne ? Et la charmante tavernière choisira l'endroit qui lui convient de le mieux.

Puis je baissai la voix en collant mon nez sur la joue de Cali avant d'y déposer une bise et de lui souffler :

Après tout c'est ton cadeau d'anniversaire, mon coeur... Joyeux Anniversaire, ma Cali... je t'aime...
Arie.anne
Arie poussa la porte de la Caverne... éternelle taverne qu'elle avait connue étant petite, dirigée par un ami de ses parents, et du même coup sa marraine, de qui elle s'était malheureusement éloignée, en était la tavernière. Occupée par les événements des derniers jours, elle n'avait pas eu souvent l'occasion de venir voir les Thouarsais dans les tavernes. Ses parents partis en voyage, elle devait trouver de quoi meubler ses soirées et puis, c'est à peine si elle croisait Aron ces temps-ci...

Donc, son moral était dû pour un bon divertissement. Le lieu des poètes était plein de monde, des visages connus, d'autres moins...

C'est alors qu'un longue cascade de cheveux chocolat ondulés attira son attention. Où avait-elle vu cette silhouette si familière ? Puis la voix de la jeune femme se fit entendre...


-... puis les gens y sont nombreux ! Ce qui reflète bien les dires des autres.

Cette voix, cette silhouette, cette chevelure... ça ne pouvait être que...

- Par Gaïa ! MADIII !!!!

Faisant fi des gens qu'elle bouscula un peu en traversant la pièce en courant, Arie se précipita vers sa belle-sœur et demoiselle d'honneur, qui s'était retournée à l'appel de son nom, pour l'étreindre à presque l'étouffer !


- Mais, toi, ici ? En voyage ? Ou pour nous rendre visite ? la bombarda-t-elle de question, un sourire intarissable aux lèvres. Mais un examen plus approfondi de Madi lui fit froncer les sourcils... Elle semblait faible, presque malade. Touchant la peau de son bras, elle vit qu'elle était toute froide... probablement due au long voyage et au temps exécrable qui durait depuis quelques jours déjà...

- Dis-moi... tu es sûre que tu vas bien ?

Se tournant vers Cali, derrière le comptoir...

- Cali, tu pourrais trouver une couverture, s'il te plait ?

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Madina_lake
Tandis que la jeune femme avait désormais le regard portant dans le vide, ne cessant de réfléchir, une dame, ma fois gourmande vint s’asseoir a ses côtés. Elle lui sourit se présentant à son tour.

Ravie, je suis Madina. Et oui … en voyage… du moins si on peut appeler sa comme sa. Comme je disais je viens d’Argentan, un village non loin d’ici.

Puis elle entendu des bruits, comme un homme faisant un énorme effort pour porter ou tirer quelque chose… et en effet quelqu’un déposa un machin chose assez imposant dans la taverne.
Le sire vint les saluer, et c’est ainsi qu’elle lui répondit
:

Bien le bonjour, Madina.

Elle sourit, cela faisait au moins la troisième fois qu’elle se présentait. Mais c’est tellement agréable de voir une taverne peuplée.

Oh… ne vous inquiétez pas… je… j’irai m’y installer… un peu plus tard. Un petit coup de fatigue rien de plus…

Elle n’était pas bien bonne pour les mensonges mais ne voulais pas se faire prendre par pitié.

Mais c’est bien aimable à vous, merci.

Elle sourit regardant le couple puis s’obligea à détourner le regard… laissant échapper un soupirement… pensant à lui…

Madi finit la dernière petite brioche délicieuse qu’elle avait devant elle remerciant une fois de plus la tavernière. Et c’est alors qu’elle sursauta, surprise mais a la fois tellement heureuse, d’entendre CETTE voix. Elle se retourna, et réceptionnant au vol son amie, manquant de peut de tomber en arrière sur le comptoir. Arie, toujours aussi radieuse, elle n’avait pas changée et heureusement ! Celle-ci la bombarda questions, ce qui était à prévoir évidement.
Elle lui déposa une grosse bise sur sa joue avant de pouvoir répondre.



Et oui… moi ici…surprise !

Son sourire s’effaça bien vite malgré elle :

Oui ne t’inquiète pas… j’vais bien j’vais bien.
Et ne vous dérangez pas pour la couverture dame je vous assure. Ce n’est pas la peine.


Elle regarda Arie, puis ne put s’empêcher de la reprendre dans ses bras. Elle lui avait tellement manqué et avait tellement besoin de ses conseils ces derniers temps.

Et toi ma belle tout vas bien ? Tout se passe bien avec le frangin ?
Cali
Après avoir émergé d'un flot de parchemins, Zézé afficha la suite du récit de Sandino et vint les rejoindre, elle et la petite jeune dame .

Une tasse ?!! oui oui Cali, merci ... bonjour Dame ! je suis Zézé, bohémienne de passage à Thouars, bienvenue dans cette ville !!


La jeune femme semblait reprendre des forces et un sourire se dessina sur ses lèvres.
Enchantée Je suis Madina, je viens d’Argentan… Bonjour et merci pour votre accueil chaleureux.
La ville a l’air agréable à vivre ici, puis les gens y sont nombreux ! Ce qui reflète bien les dires des autres.


Annabelle pointa à ce moment là le bout de son nez , accrocha elle aussi un parchemin sur le mur et les rejoignit les yeux brillant de gourmandise.

Il te reste un bout de cette chose qui sent si bon ?


Cali servait une tasse de tisane à Zézé et en entendant ça, mit carrément le petit panier d'osier où étaient disposées les petites brioches encore chaudes sur le comptoir et rajouta un pot de miel .

Servez-vous les filles !


Hoooooooooooooooooooooooo-hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisseuuuh !!..

Se retournant vivement en entendant cet énorme son digne des meilleurs galériens , Cali cligna des yeux en apercevant son Yoyo tirant un objet plutôt encombrant et recouvert de draps.


Euh... ben mamour!


Les yeux de la tavernière passèrent de Yoyo à l'objet en question qui trônait près de la porte, puis se posèrent à nouveau sur son amoureux tandis que galamment il saluait ces dames et se présentait à la jeune inconnue pour enfin la rejoindre derrière le comptoir et tendrement l'embrasser.

Coucou, namour... ça va ?
Euh... dites, les filles, vous voulez bien m'aider à installer l'objet dans la caverne ? Et la charmante tavernière choisira l'endroit qui lui convient de le mieux.


Cali ouvrit de grands yeux.
Euh... oui ça va bien mais...mon Yoyoy, c'est quoi ce que tu viens d'apporter ?

Il lui chuchota tendrement sa réponse.

Après tout c'est ton cadeau d'anniversaire, mon coeur... Joyeux Anniversaire, ma Cali... je t'aime...


Aaaaaaaaaah ! Mon anniversaire ? euh... on est le neuf?... non.. si ? hooooo mamour merciiiiii!

A ce moment là une tornade entra dans la taverne, fonçant sur la jeune voyageuse. Arie-Anne au tempérament tout feu tout flamme la bombarda de questions ,demandant ensuite à Cali une couverture mais avant qu'elle ait eu le temps de lui dire d'aller se servir à la réserve, Madina déclina la demande.

Cali se tourna enfin vers son Yoyo en passant les bras autour de son cou et lui murmura après lui avoir donné un doux baiser:
je t'aime mon Yoyoy..
Puis impatiente elle contourna le comptoir en vitesse en tirant Yoyo par la main.


C'est quoi, c'est quoi ??? Il faut le mettre où? Je peux regarder??

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Yoyo_le_rouble
Je souriais en assistant aux retrouvailles en les deux jeunes dames, tout en berçant doucement ma Cali contre moi.
Puis elle se retourna vers moi, passant ses bras autour de mon cou, me donnant un doux baiser tandis que je glissais mes mains sur sa taille, rougissant un peu à ses mots, et lui souriant tendrement.

Elle me prit soudainement par la main pour m'entraîner vers l'entrée où attendait sagement le cadeau.


C'est quoi, c'est quoi ??? Il faut le mettre où? Je peux regarder??

J'étais heureux de la voir ainsi, savoir que ce que j'avais apporté lui suscitait déjà au moins de la curiosité. J'espérais réellement que cela allait lui plaire... Ce ne fut pas facile pour moi de la fabriquer, et le résultat n'était pas aussi beau que je l'aurai espérer... Mais j'avais fait de mon mieux, et c'était déjà une victoire de l'avoir fini à temps, et aussi que tout fonctionnait bien.
En arrivant près de l'objet recouverts de draps, je levai le bras de mon petit chat au-dessus de sa tête pour la faire tourner sur elle-même avant de l'attirer contre moi et dépose une petite bise sur le bout de son nez.


Oui, namour, bien sûr que tu peux regarder... C'est tout à toi. Et euh... je pense que tu es la mieux placée pour savoir où l'installer. Et le mieux, d'ailleurs, c'est peut-être que tu découvres pour pouvoir décider ensuite...

Je gardais sa main dans la sienne et m'approchais, le coeur battant la chamade et avalant ma salive, juste pour saisir le bout du premier drap que je tendis à Cali en lui souriant timidement, afin qu'elle dévoile son cadeau...
Arie.anne
Madi déclinant la presque «ordre» de s'emmitoufler dans une couverture, Arie l'emmena tout de même près de l'âtre où un feu mourait. On avait beau être encore l'été, l'automne se pressait et le soleil avait tendance à se cacher et engourdir la lande, la nuit. Puis aussi, ça leur permettrait de parler sans que tous les clients de la taverne les entendent...

Les deux amies s'installèrent devant le foyer tandis que Madi continuait :


-Et toi ma belle tout vas bien ? Tout se passe bien avec le frangin ?

Arie sourit à sa belle-sœur, signe que la réponse allait être enjouée et positive !

- Tu sais pourquoi Aron et moi sommes venus ici, n'est-ce pas ? Eh bien, mon père a accepté que nous nous fiançons ! Par contre, on devra attendre mes vingt ans pour le mariage... Enfin, je suis contente !

Son sourire perdit un peu d'ampleur, mais resta toujours présent sur ses lèvres.

- Par contre, nous ne nous voyons pas beaucoup, ces temps-ci... À peine un baiser volé lorsque nous nous croisons dans les rues, et déjà nous devons continuer notre chemin... Mais bon, je suppose qu'il est occupé, et je l'étais beaucoup aussi, j'aidais mes parents avec les jumelles de quelques semaines seulement. Si tu les voyais, j'ai peine à croire que ces deux trésors si différents peuvent être mes sœurs ! Seulement, ils sont partis en voyage pour deux semaines, tu les as manqué de peu... J'aurais aimé te les présenter !

La brunette rit de sa langue trop déliée ! Cherchant des yeux voir si personne n'accompagnait Madi, elle fronça les sourcils.

- Mais toi ? Es-tu venue seule ? Don n'est pas venu avec toi ... ?

Arie se mordit la lèvre après sa dernière question qui était plus une constatation. Avait-elle fait une maladresse encore une fois ?

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Zeze5
Un cri étrange fait lever le nez des femmes et interrompre la discussion qu'elles avaient en cour ... La dernière entrante devait être la fille de Aka et de Syl, enfin c'est ce que Zézé en avait déduit, au bout d'un certain temps de sa présence, discutait avec la voyageuse. Revoir ses parents avant leurs départ avait fait très plaisir à la gitane.

Mais revenons au cri ... enfin plutôt un son bizarre, entre celui d'un boeuf tirant une charrue sous un soleil d'été et bruit que faisait Sandino au moment de son bain annuel quand il entrait dans l'eau.
Yoyo, tirait une couverture et sur la dite couverture un objet volumineux. Tirer, pousser,retirer, repousser ... tu parles d'un "petit" cadeau, l'objet arrive enfin devant Cali ... ou plutôt Yoyo, prend la main de Cali ... oui pas bête c'est moins lourd ... pour la placer devant son cadeau .

Le temps que sa soeur découvre ce qu'il y avait sous la couverture, Zézé en profite pour afficher la suite et fin de l'histoire.





Sandino a écrit:


XI

Au septentrion, à la limite nord du royaume, sur les contreforts du sommet le plus élevé, un sentier unique conduit le voyageur vers les hauteurs.
Il est bordé de gueule de loup bleu, dans l’histoire du royaume il a toujours été associé à la Justice, celui qui va au bout de ce chemin en revient avec plus de justesse dans la pensée, plus de clarté, l’emprunter vous pousse de l’avant comme la flèche du Sagittaire.

Au départ du sentier dans les fougères, gravé sur une pierre on peut lire « le Scintillant », c’est le nom de cette voie qui serpente de méandres en faux plats à la conquête de soi, on y vient pour faire de la musique, de la danse, de l’astronomie et même du pugilat dit-on .

Les Tribuns viennent y travailler l’éloquence, les chercheurs y trouvent un air qui affine leurs capacités, le troubadour en terrain favorable retrouve l’inspiration ou l’imagination perdue, le Maistre le pouvoir de transmettre le savoir dans l’harmonie.

Vous dire ce que cette marche m’a apporté est bien trop long, j’ai pris le temps de découvrir les fleurs cachées qui donnent le plus doux des parfums, les herbes interdites, j’ai embrassé l’ensemble dans une étreinte invisible…


XII

C’est avec confiance que j’arrivais au pied de la montagne reine, là haut si prés et si loin à la fois son diadème laiteux crevait l’azur, je louais Mercure de m’avoir permis de tenir, comme un taureau j’avais brouté le long du chemin d ’approche et c’est les naseaux fumants que je me présentais pour la montée finale.

Désormais j’étais certain que dans le ventre de cette montagne le secret de l’homme se cachait, il se dégageait une force spirituelle de cette verticalité.

Le pouvoir de transformation avait son centre sur ce pic, la grâce qui émanait de l’ensemble ne pouvait être qu’un signe, là haut, si loin et si prés à la fois l’homme dépasserait un jour sa condition.

C’est très ému, bâton d’acacia en main que je gravissais les premières marches inégales faites de rocs taillés, installée dans un temple accroché au sommet, sous de multiples voiles « Atmana » princesse de lumière dissimulait ses charmes, le cœur battant, cheminant, je l’imaginais belle et légère, rieuse…douce…offerte…



Epilogue.

Chers lecteurs, faute d’être réellement parti je ne suis jamais vraiment revenu de ce voyage en terre sacrée.
Cette Terre sacrée, ce royaume que je vous ai fais visiter c’est moi, c’est vous, c’est nous…

Cette Odyssée initiatique, cette ballade immobile, c’est le voyage intérieur que je fais, que vous avez ou ferez un jour…

Comme un boucher mystique j’ai découpé le corps en douze parties, à chaque chapitre correspondant une partie du corps physique ou psychique.

Je vous livre dans la chronologie la liste des parties.
I l’ego, II l’inné, III l’acquis, IIII l’inconscient, V la bouche, VI le cœur, VII la poitrine, VIII les bras, VIIII les jambes, X les 5 sens, XI l’esprit, XII l’âme.

Par amour des symboles et par jeu j’ai associé à ces douze parties du royaume sacré une carte du tarot et un signe du zodiaque comme suit.
I le bateleur et le lion, II le pendu et le verseau, III l’ermite et la balance, IIII l’amoureux et le bélier, V l’impératrice et le capricorne, VI l’empereur et le scorpion, VII le pape et le cancer, VIII la papesse et le poisson, VIIII le chariot et les gémeaux, X la roue et la vierge, XI La justice et le sagittaire, XII la force et le taureau.

(Si dans l’esprit j’ai voulu comme pour les peintres de la renaissance truffer le contenu de ma production de symboles, je précise que contrairement à eux cela n’apporte rien au texte ni à l’idée de départ si ce n’est plus de confusion peut être, j’ai bien essayé d’harmoniser tous ces symboles entre eux mais n’étant pas spécialiste j’avoue m’être perdu et avoir fais pour le mieux tout en réalisant le moins.)

Je termine en vous donnant la dernière des clés de mon récit, si il y a douze chapitres, ils sont couché sur six feuillets que j’ai également voulu marquer du sceau de l’invisible, ces six feuillets sont sous la protection d’une des 7 planètes du système antique d’astronomie auxquelles j’ai associé leurs couleurs alchimiques, en voilà la liste chronologique.

I La Lune et le vert, II Saturne et le noir, III Mars et le rouge, IIII Jupiter et le jaune, V Vénus et le blanc, VI Mercure et le bleu.

En cherchant bien vous trouverez sous formes allégoriques ou directes la trace de tous ces symboles.

Et la septième planète ?

Le Soleil.

C’est cette dernière page qui vient mettre en lumière le sens caché, c’est ce septième feuillets en guise de fin, chauffez vous y et soyez certains que de tous les voyages celui qui vous fait plonger aux tréfonds de vous mêmes est bien le plus dur mais aussi le plus beau…

Latcho Drom !!!…

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Madina_lake
Les deux jeunes femmes allèrent s’installer prêt du feu pour pouvoir discuter plus amplement, avec un peu d’intimité.
Et avec sourire elle l’écouta raconter leur histoire. Elle était heureuse, oh oui ! Cela ce voyait a des kilomètres, c’est tout ce qu’elle souhaiter pour elle.


Oui je sais ! J’ai bien reçu ta lettre et excuse moi de ne pas avoir répondu…

Prononça-t-elle avec le rouge aux joues.

Mais je suis si heureuse pour vous ! Si tu savais ! Encore félicitation ma belle!
Tu sais… je n’ai aucune nouvelle d’Arondel non plus… il me manque tant… mais je sais qu’il est entre de bonnes mains, je ne m’inquiète pas pour sa.


Elle lui fit un clin d’œil poursuivant :

Aron, malgré qu’il n’est pas sa forge ici, doit beaucoup travailler, il se débrouille toujours pour faire quelque chose de ses grandes mains ! Tu le connais aussi bien que moi, ne t’inquiète pas. Surtout ne lui en veut pas, car il en meurt autant d’envie que toi d’être dans tes bras, j’en suis certaine.

Sa aurai était un plaisir de connaitre tes parent, j’en aurai profité pour leur dire qu’ils ont une fille formidable.

Elle sourit puis fini sa tisane, quand Arie, un peu mal a l’aise, lui demanda :

Mais toi ? Es-tu venue seule ? Don n’est pas venu avec toi… ?

Madina manqua de peux de laisser échappé la tasse des mains, elle préféra la reposer sur la table, un peu tremblante. Il y eu un moment de silence, un moment ou la jeune femme senti ses yeux rempli de larme qu’elle s’efforça de garder pour elle.

Don… je ne crois pas que Don saches où je suis …

Elle avala difficilement sa salive et cracha le morceau…

Tu sais qu’avec Don, nous devions nous marier, également… Et le temps passe et nous le sommes toujours pas, il a bien vu que cela me contrarier un peu, je lui faisais toujours des allusions, comme en parlant de votre union par exemple… Et il a cru que je n’étais plus heureuse avec lui… enfin un soir, nous étions tout deux en taverne, et… il m’a demandé que nous fassions une « pause » … ce qui m’a énormément blessée …je ne sais plus où j’en suis, ni même s’il m’aime véritablement encore…

Elle baissa les yeux, perdue…
Cali
Cali rit quand levant son bras il la fit tournoyer sur elle même avant de l'attirer dans ses bras et de déposer une petite bise sur le bout de son nez.
Son coeur battait la chamade d' excitation mais Yoyo avait ce don de la calmer, de la détendre , en quelques mots ou simplement en la prenant dans ses bras .

Oui, namour, bien sûr que tu peux regarder... C'est tout à toi. Et euh... je pense que tu es la mieux placée pour savoir où l'installer. Et le mieux, d'ailleurs, c'est peut-être que tu découvres pour pouvoir décider ensuite...


En l'accompagnant de sa main, elle posa la sienne sur le drap et le fit glisser lentement, en découvrant un autre.
Cali sourit à Yoyo et continua à éplucher son cadeau de son enveloppe cotonneuse . Quand le dernier drap glissa lentement, découvrant l'objet caché, sa bouche forma un rond de surprise tandis que ses paupières clignaient sur deux prunelles figées.
Ses yeux bleutés allèrent de Yoyo à son cadeau.











.. haaan.. une harpe ! Une harpe !! Zézé regarde !... c'est... c'est une harpe...

Le brunette mit sa main sur son front et regarda Yoyo.


Houla, j'ai .. y a pas d'air ici...
La main sur le front et l'autre sur la hanche, Cali alla ouvrir une fenêtre en laissant rentrer une petite brise fraîche adoucie par la chaleur des rayons du soleil, et revint vers la harpe en la contournant les yeux émerveillés sans oser la toucher. Puis elle sourit à travers les cordes tendues à son amoureux de l'autre côté et se dépêcha d'en faire le tour pour sauter dans ses bras.

Mamour !
Elle couvrit son visage de petits baisers. Mais c'est fou ça ! Ho merci, merci ! Après avoir raté la harpe à la vente de charité , je n'aurais jamais espérer en avoir une un jour. Tendrement elle posa son regard sur lui. Et toi tu as réalisé ce rêve.... oh je t'aime toi!.. et c'est toi qui l'a fabriqué ? En cachette en plus.... merci pour cette surprise mon Yoyoy.

Sans lui lâcher la main, elle s' approcha de la harpe et pinça quelques cordes entre son pouce et son index en souriant, puis caressa de sa main toutes les cordes dans un son harmonieux. Elle tourna son visage vers Yoyo.

La voix des anges...

Cali déposa un doux baiser sur les lèvres de son aimé puis se détacha de lui et prit un tabouret pour prendre place sur un des côté de la harpe. Elle regarda Zézé en lui faisant un clin d'oeil ,puis reporta son regard sur son aimé en basculant doucement la harpe sur son épaule droite et pinça quelques cordes satisfaite que la harpe soit accordée .

Je vais jouer pour toi.. pour mon Ange



Doucement ses doigts trouvèrent les premières notes, les yeux toujours rivés sur ceux de Yoyo puis la musique se répandit dans la taverne, les entourant. Peut être même s'échappa t'elle par la fenêtre entrouverte allant s'enrouler autour des arbres et dans les petites ruelles.
Un petit sourire sur les lèvres, Cali regardait tendrement son amour puis ferma les yeux, imprégnée de la mélodie, bougeant lentement la tête; les doigts courant avec légèreté sur les cordes.

Les yeux à nouveau ouverts, elle sourit à son Yoyo , le coeur gonflé d'amour avec toujours cet élan qui la poussait à vouloir être dans ses bras.
Ses yeux lui disaient.... ho, je t'aime toi... les notes se succédaient dans une douce harmonie puis elle finit sur les dernières notes la mélodie qu'elle avait joué pour lui.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Arie.anne
Ah bin ça c'était une bonne nouvelle ! Sa lettre ne s'était finalement pas perdue dans le royaume !

Et puis maintenant, c'était Madi qui se répandait en manifestations de joies, qui rassurait Arie sur des choses moindres que celles lui occupant l'esprit, et ça, sa belle-sœur le compris bien vite quand elle posa sa question et qu'un long silence suivit.

Voyant quelques larmes emplir les jolis yeux émeraudes de Madi - pareils à ceux d'Aron - elle s'en voulut davantage de provoquer tant de bouleversements avec de simples petits mots. Madi semblait en avoir gros sur le cœur, et c'est après un essaie qu'elle se le vida.

Un regard baissé, essayant de s'accrocher, de trouver un ancre, un port. Arie s'approcha de son amie pour la serrer dans ses bras.

- Ma jolie, je suis désolée, lui dit-elle d'une voix qu'elle voulait rassurante et le plus sincère possible. J'aurais dû prendre de tes nouvelles plus souvent ! Vraiment, quel... quel hypocrite ! Quel sans-cœur ! cracha-t-elle.

Insulter son ex beau-frère n'avancerait pas à grand chose, mais les révélations de Madi avait mis en colère la brunette. Elle lui prit la main et la fixa dans les yeux.

- Oh ! Madi ! Si j'avais su... Bon, à moins que tu ne veuilles vraiment continuer à voyager, j'aimerais que tu restes ici, au moins pour reprendre des forces après cette longue route... Tu peux t'installer chez moi, et ce n'est pas négociable ! Dans les circonstances, Aron et moi faisons chambres à part, moi dans la demeure familiale et lui à l'auberge, mais toi, tu peux venir !

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Victorine
Passe et repasse la roue du destin, frôle sans fin ...

Lucie, clair soldat d'une armée de ténébres passe la porte.
Vide.
La chaleur assomme le client. Une ville de plus de traversée, aux villes d'un soir succèdent les campements en forêt. C'est le lot des mercenaires. Suivre une armée, légale ou non, s'enfoncer dans les terres glauques, appâtés par le sang, mués par la sourde bataille au loin.
Je ne m'arrête qu'un soir ...

La balafrée regarde ces lieux connus, caresse du regard les objets derrière le comptoir. Sa main se glisse dans une poche intérieure de sa brigandine hétéroclite. Sans doute ne se verront-elles pas. Trop de mouvements dans le camp, trop de choses à préparer avant de passer la frontière.
Je ne fais que passer ...

Elle en sort une vieille rose séchée, un peu ratatinée par la route. Détache un pétale, se penche par dessus le bar. Le mot du matin a disparu. Elles se sont loupées. Elle dépose le rouge pétale, en signe d'invitation. Elle comprendra. Pas de vent, ça ne devrait pas s'envoler jusqu'à ce que la belle arrive.
Je pense à toi ...

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*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.
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