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[RP] Taverne ... La Caverne " Des pensées éphémères"

Sandino
...Un homme était entré suivit d'un animal, lequel s'était couché sagement dans un recoin de la taverne laissant son maitre s'installer à une table tout en saluant les présents.

C'est couché sur un banc que Sandino avait observé l'animal et l'homme dont il n'avait vu que le bas des jambes avant qu'il ne s'assoit commandant au passage un breuvage. Le bohémien allait lui servir un verre de vin Toscan quand l'homme s'était levé pour aller lire les premiers épisodes du "voyage extraordinaire" puis s'était rassis en faisant des commentaires sur sa lecture.

Sandino, cruche de vin en main s'était alors porté jusqu'à la table de ce dernier, l'avait servi avant de lui parler.



- Signor c'est moi Sandino gitan de Vérone qui raconte cette histoire, buvez donc de ce vin de Toscane et je vais moi même vous raconter la suite, ma !!! pas la fin, pour ça va falloir attendre.


Un parchemin posé devant lui, il en fit la lecture de vive voix.




IV
Recouvert de boue de la tête aux pieds je quittais au plus vite le pays des sarcasmes sous une dernière pluie de quolibets. J’empruntais le seul chemin visible à la lumière des torches, poussé par ma fierté en berne et bien résolue à retrouver ma superbe.

Rapidement la clarté des flambeaux n’étant plus qu’une petite flamme lointaine, je me retrouvais à cheminer dans les ténèbres, Vénus seule guidant mes pas.

L’aurore venue à ma rescousse je découvrais dans quel monde j’évoluais, une large plaine bucolique où serpentait le chemin que j’avais pris la veille au soir. Fourbu par cette marche nocturne, je m’allongeais à l’ombre d’une futée. A la mi-journée j’émergeais du néant du sommeil avec l’impression d’avoir dormi dans un sarcophage, la boue qui me recouvrait entièrement ayant séché je me relevais en lâchant des plaques de terre. Comme le lépreux, je perdais des bouts de moi-même, fort heureusement ils n’étaient que des morceaux de coquille et tel le golem je me mettais en route d’une démarche saccadée. Dans l’eau émeraude et limpide d’une rivière tranquille je lavais mon passé et mes habits, les livrais au vent une fois propres et faisais un feu pour réchauffer ma peau mouillée.

Le lendemain, reposé par une nuit bercée au doux son de la chanson de l’eau je reprenais mon voyage. A la faveur d’un lacet de la route j’entrevis un instant ce qui se profilait plus loin. Au pied d’une montagne que les grands arbres d’un bois m’avaient caché jusqu’à là, j’avais entraperçu l’entrée d’un tunnel que je retrouvais dans l’axe de la route à la sortie d’un dernier virage boisé. A quelques pas de l’entrée du boyau je vis que deux hommes, l’un habillé tout de blanc et l’autre tout de rouge, se tenaient de part et d’autre du trou noir qui avalait la route.

L’homme habillé de blanc me dit se nommer Boaz, l’homme en rouge qui lui ressemblait comme un jumeau me dit se nommer Jakin. Je les saluais cordialement et leur demandais des renseignements sur la route qui s’enfonçait dans la montagne. L’un commença puis l’autre finit sans que la transition de l’un à l’autre ne soit notable, ils parlaient d’une même voix. De leurs propos sibyllins je retenais qu’à la fin du passage je retrouverais la lumière, mais avant j’allais devoir suivre la lumière des ténèbres, puis me rencontrer et enfin passer par le damier. Perplexe face à ces paroles hermétiques je tentais d’en savoir plus, en vain.

Leurs yeux rieurs ne cessant de me fixer je me décidais à poursuivre ma route et les saluais d’un signe auquel ils répondirent d’un « courage frère » vibrant de sincérité. Revigoré par leur encouragement je pénétrais dans le noir. Comme guidé par un fil invisible je progressais sans me cogner aux parois. Propice à la réflexion, l’obscurité m’y invita et j’y succombais sans même m’en rendre compte. Plongé dans les méandres que font les pensées, je me revisitais, me passais moi-même à la question très longtemps, jusqu’à ce qu’une lueur lointaine me sorte de la caverne de mon cerveau. Enchâssé dans la paroi à hauteur d’homme, éclairé par une lampe à huile antique posée au sol juste en dessous, un crane humain me regardait arriver.

Un long moment je le fixais, passant par différents états, de la crainte à la joie, la joie d’être en vie, d’avoir tout à apprendre encore.

M’étant approché de la tête de mort pour la regarder droit dans les orbites et lui demander si c’était à moi qu’elle parlait, je ne pris conscience que trop tard que l’une de mes chausses vertes trop prés de la lampe se consumait comme un feu de tourbière, insidieusement, sans flamme ni fumée. J’y versais l’eau de ma gourde et éteignais malencontreusement la lampe que je mis un temps indéfini à rallumer.

Laissant là le crâne prophétique dans sa lumière retrouvée, j’accélérais le pas et me retrouvais quelques enjambées plus tard face à une porte de bois en guise de bout du tunnel. Derrière je découvris une pièce carrelée de noir et de blanc, éclairée faiblement, avec à l’opposé de la porte que je venais de franchir une porte semblable surmontée d’un œil géant encastré dans un triangle, porte que j’ouvrais sans tarder après avoir traversé le damier.

Clignant des yeux à la lumière solaire je regardais autour de moi. Des deux cotés du chemin une multitude d’hommes et de femmes travaillaient sous les arbres, les plus jeunes dégrossissaient des blocs de pierre blanche comme la craie, un peu plus loin des groupes de personnes plus âgées taillaient la pierre dégrossie pour en faire des éléments courbes pendant que les plus vieux, moins nombreux, vérifiaient et conseillaient, rectifiant le geste d’un jeune, en encourageant un autre.

J’appris du vénérable ancêtre qui était leur chef que les pierres étaient destinées au « vieux sur la montagne » qui se faisait construire une forteresse appelée Alamut, qu’il m’était impossible de rester si je ne m’engageais pas à les aider et que la route continuait jusqu’aux marches de Sandinovia. Je tentais d’en savoir plus sur cette contrée, mais comme avec Jakin et Boaz mes tentatives restèrent vaines, Hiram ne souhaitait plus perdre de temps à bavarder et me congédia en m’indiquant de l’index l’est, le levant, accompagnant son geste d’un nom… Sandinovia.

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Sandino
...Le dernier épisode accroché, Sandino s'était retiré dans un coin de la taverne pour savourer le vin toscan qu'il aimait temps, surveillant du coin de l'oeil la réaction des lecteurs.




V

La première chose qui frappa mon esprit quand j’atteignis Sandinovia, outre le fait qu’une personne avait rajouté au « bienvenu » de la pancarte la mention «et tout bronzé » à laquelle je ne trouvais aucun fondement ni sens, fut la main courante en bordure d’une voie pavée aussi plate qu’une table. Hésitant, ne sachant trop comment interpréter la présence de cet accessoire, je me décidais enfin et passais l’arche de pierres taillées qui marque l’entrée de Sandinovia, à peine venais-je de faire mon premier pas que la voie se changea en escalier descendant, je manquais tomber et n’eut la vie sauve ce jour là que grâce à la main courante que j’avais ignoré en entrant dans ce nouveau territoire.

Le premier habitant que je croisais après que l’escalier fut redevenu plat me fit bonne impression, je lui relatais l’incident de ma presque chute ce à quoi il me répondit que chez eux un proverbe disait « Pas de rampe, rampe… » Je maquillais mon incompréhension par une attitude goguenarde et continuais à discuter avec lui comme si de rien n’était. Il faut dire qu’à Sandinovia, je le constatais plus tard, les proverbes sont légions, tout comme les jeux de mots dont la plupart sont incompréhensibles. Bien que mon interlocuteur soit un brin fantasque, j’acceptais son invitation à demeurer chez lui quelques jours.

Rassuré par mon guide après que la morphologie du sol ait changé soudainement, je marchais sur ses traces et attendais fébrilement le prochain soubresaut de la terre, qui m’expliqua t’il tout en marchant, était agitée régulièrement au point que la montagne du jour se retrouvait plaine le lendemain. C’est nauséeux suite aux ondulations répétées du sol que je contemplais le village où mon hôte avait sa maison. Pour ne pas être trop incommodé par les poussées de fièvre de la terre qui les portait, c’est dans les arbres qu’étaient construites les maisons.

En dépit d’un mal de terre quasi permanent du à la topographie versatile de leur contrée je passais une demi lune en compagnie des Sandinistes, je leur contais le monde et son histoire pour laquelle ils montraient un grand intérêt m’ayant avoué ne jamais aller à l’extérieur de leur pays depuis qu’ils étaient sans nouvelle d’un couple parti en voyage hors des frontières.

De leur esprit joueur je fis les frais un soir où leur parlant des Huns ils n’eurent de cesse que de me demander à tour de rôle si c’était les Huns de Troie, le reste de l’assemblée accompagnant le quémandeur d’un refrain en espagnol dont le début faisait « Un dos tres … ».

D’eux j’appris que si leur terre bougeait pareillement c’est que la moindre action produite par un habitant de Sandinovia l’influençait et qu’à ce titre ils cultivaient un nature rigolarde et partageuse comme antidote au malaise que provoquaient les sautes d’humeur, les hauts et les bas, la géologie soupe au lait de leur pays.

J’ai gardé en mémoire un de leurs nombreux adages qui résume bien l’état d’esprit des Sandinistes « What’s goe’s up must come down »*.

A ces humains sans croyance à qui je voulais donner la chance d’en adopter une, l’un d’eux me répondit après que je leur eu raconté la Genèse, qu’au regard de l’état du monde tel que je le leur avait dépeint, un gars qui avait mis six jours pour ce résultat on ne pouvait lui faire confiance à moins d’être sot… ce à quoi j’étais resté sans voix, rattrapé par le syndrome du Zézithan.

S’ils n’ont pas de divinité, la philosophie ne leur est pas étrangère, bien qu’elle soit à leur image, iconoclaste et parfois mystique, les penseurs et poètes de Sandinovia ne manquent jamais une occasion d’en faire preuve. Le plus souvent sous forme d’aphorismes dont on ne saisit pas toujours le sens, pourtant la philosophie sandiniste ne peut se résumer qu’à cela, toutefois j’ai encore en tête quelques uns de leurs proverbes qui en donnent une idée générale. « Heureux les petits car pour eux le sol est plus bas et heureux les grands car leurs cheveux sentent pas les pieds… », « Si tu louches épouse une soupière », « tout ce qui monte redescend », « A doigts gelés, mains froides », «un de pendu, dix de retroussés ».

Pour ce peuple pacifique et farceur je garde de l’affection et je les quittais à regret ne pouvant rester plus longtemps sur le manège, vaincu par les dépressions et les pics qui revenaient sans cesse du fond de leur terre..

Averti par les Sandinistes qu’il ne fallait pas faire confiance aux porteurs venus de Vénalie sous peine de finir par terre, ces derniers n’hésitant pas à se vendre au plus offrant sur la route de la côte au sud de Sandinovia, je prenais la décision sur leurs conseils d’embarquer à bord d’un bateau sans capitaine qui traversait l’épais brouillard à la seule force magnétique du fond des mers, ce bateau devait me laisser sur une île irlandaise.

C’est par un réseau de grottes naturelles qui courent le long d’une falaise au nord de Sandinovia, que l’on atteint le ponton au bord de l’océan invisible. J’ai patienté quelques jours puis le brouillard s’est formé, impénétrable, gris, le soir même une simple barque baptisée « Charon » s’est présentée devant le ponton. Je me suis couché au fond de la coquille de noix en priant le grand Téméraire et Sainte Certitude, me suis endormi sur le champ et me suis réveillé sur le rivage d’une île Irlandaise.

Combien de temps a duré la traversée de l’océan invisible ?

A ce jour j’hésite encore, trois jours, trois semaines, qu’importe en fait, dans le voyage le retour porte sa part de lumière, il ferme le cycle et par la même autorise à l’émergence d’un nouveau cycle. L’essentiel étant de ne pas se précipiter comme dit Le grand Téméraire…



Epilogue.

Le premier soir je quittais « la taverne aux pendus » avec en tête l’idée que je puisse appartenir à une communauté inconnue, un peuple dont on ne parlait jamais, perdu au fin fond de je ne savais où sur la face cachée de la terre.

J’ai revu mister Park les deux jours suivants pour consigner par écrit son voyage extraordinaire, en contrepartie de l’intérêt que je portais à son histoire, il m’a offert sa paire de chausses vertes dont l’une était brûlée à l’extrémité, ainsi que la carte pour aller à Sandinovia et au creux de l’oreille il m’a chuchoté le chemin secret que j’ai malheureusement oublié le lendemain de son départ.

Depuis cette rencontre je n’ai jamais revu Mungo Park, un ami armateur m’a dit l’avoir croisé en Egypte en partance pour le cœur de l’afrique. De nombreuses années durant je ne manquais jamais de parler de lui dans les tavernes des pays traversés, j’ai essayé de savoir si quelqu’un avait entendu parler de Tergivercia, de la mer des Sarcasmes ou de Sandinovia, d’une barque sortant d’un brouillard aussi impénétrable que l’esprit d’un cardinal. Pas même un vieux loup de mer, un brigand confirmé, un coureur de chemin, un gitan n’a pu m’en dire la moindre chose.

A ce jour je n’ai eu confirmation que de l’existence passée d’un vieux sur la montagne habitant une forteresse du nom d’Alamut, sur la route du levant, en Perse ou au Khôrasan, tout comme m’a été confirmé qu’une congrégation de tailleurs de pierre existait bel et bien, guilde que j’ai fini par connaître mais chez laquelle je n’ai pu trouver les preuves attendues.

Désormais j’ai abandonné l’idée de trouver Sandinovia, il y a bien assez à voir comme cela, cependant en relisant cette histoire au fil des années je suis convaincu qu’elle cache en vérité un propos plus sérieux.

A bien y regarder c’est d’un voyage initiatique dont il s’agit, Mungo a fait de la vie une terre que l’homme traverse symboliquement.

La vie, faite d’hésitations, d’erreurs, de retour sur ses pas, de fausse route, de victoires et de défaites, de hauts et de bas, et de tout ce qui nous construit.

Une route bordée de signes, comme un corps peint pour un rituel de passage…




le nom de Mungo Park est un emprunt au fabuleux livre " Water music" de T.C BOYLE

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Zeze5
Andras était arrivé avec "son frère" qui humait l'air de la taverne pour en connaitre tout le territoire et ceux qui le parcouraient. Zézé va saluer le nouveau venu et le remercier de sa visite.
Une tranche de jambon à la main, elle se dirige vers le loup, s'accroupit face à lui, baisse les yeux pour lui faire comprendre qu'avec elle, il ne risquait rien et lui tend une main pour qu'il la sente, ce qu'il fait sans perdre la gitane des yeux. Un moment le loup inspecte cette main tendue. C'est rassurer sur les intentions de cette humaine que l'animal lui lèche la main ... sourire de la gitane qui de l'autre main donne le jambon au loup avant de se relever pour aller vers son gitan qui semblait avoir besoin d'elle.

En mettant le dernier épisode de son histoire, Sandino avait chuchoté à l'oreille de sa compagne qu'il ne retrouvait pas la carte, auquel elle avait répondu:

- Je sais où elle est je vais la chercher sans tarder !

Le temps de le dire, personne n'avait vu qu'elle s'était absenté et c'est carte en main qu'elle revient pour l'afficher à coté du dernier épisode.



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Otsomotsi
Otso est nouveau dans la ville de Thouars et tout de suite il a voulu faire la connaissance de personnes
il alla dans une taverne où il fit la rencontre de Sandino, et de Zézé qui lui à tout de suite fait une bonne impression
désormais il n'est plus seul...
Cali
Heureusement, Sandino eut la bonne idée de rentrer le parchemin dans la chaleur bienvenue de la taverne. Amusée, Cali commença la lecture du chapitre trois. Mais, elle ne sut tout d'abord pour quelle raison, celui ci lui parut différent. C'est comme si un mécanisme se mettait en place, comme si des petites loupiotes s'allumaient, donnant au récit de Sandino une compréhension différente.

Amicalement, mais distraitement, la tavernière salua l'arrivée d'Andras et de son fidèle compagnon, Elle était de plus en plus intriguée par le récit de Sandino. Et quand il prit son quatrième parchemin pour en faire la lecture à haute voix, elle s'assit pour écouter attentivement. Hochant imperceptiblement la tête à certains passages, sagement elle suivait le chemin dessiné.
Les loupiotes avaient fait place à une plus grande compréhension, élargissant son horizon au fur et à mesure qu'elles éclairaient le cheminement de ses pensées.

Au dernier épisode accroché, son état d'esprit sans être plus serein , était détendu mais attentif à ce qui aurait pu paraître des détails. Cali sourit franchement aux proverbes sandiniste.
... ça lui ressemble bien ça.
A la fin de la lecture du dernier chapitre, elle jeta un discret regard à Sandino, savourant un verre dans un coin, rejoint ensuite par Zézé.
La jeune femme quitta tendrement des yeux le couple pour lire une seconde fois le dernier parchemin, suivi de l'épilogue.

Songeusement elle se rapprocha ensuite de la cheminée. Les bras croisés elle regardait les flammes danser sans vraiment les voir, perdue dans ses pensées. Il y aurait tant à dire, mais tout était là, il suffisait de lire. Elle avait juste envie de dire à Sandino:... merci. Mais trouvait presque impudique d'expliquer pourquoi elle lui disait merci.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Otsomotsi
il se réveille de bonne heure et sans plus tardé il se dirige vers son champs de blé pour y travailler!!! [/list]
Zeze5
Zézé avait relu l'histoire de Sandino avec le même plaisir que la première fois qu'il lui avait raconté.
Le solstice d'hiver approchait à grands pas, il fallait faire les préparatifs pour passer ce jour, comme ils le faisaient chaque année, depuis maintenant trois ans.

La gitane s'était éclipsée de la taverne et c'est les bras chargée qu'elle était revenu. Un sac de farine sur une épaule, un grand panier que recouvrait un linge de lin, ne laissait rien voir de son contenu et ce qui était le plus étrange ... un bouclier.

- Après avoir nourri l'esprit par une histoire, nous allons nourrir les ventres !

Sans plus attendre, elle se met à l'ouvrage ...
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Cali
Finalement Cali s'était décidée à rejoindre sa soeur et Sandino. Seulement la belle Zézé devait avoir une chose en tête car elle fila hors de la taverne pendant un petit moment.
La jeune femme s'adressa alors à son beau frère.


- Tu sais, j'ai bien aimé les aventures de ce vagabond. Elle hésita un peu.- Je ne sais pas si je l'ai bien interprété, ou si je me suis laissé déborder par mon imagination, par la façon dont moi je le vois. Etait-ce la crainte qu'il se moque ? Qu'il lui dise qu'elle n'avait pas compris? Elle allait se lancer quand Zézé revint, chargée.
Cali sauta sur l'occasion pour filer vers sa soeur mais après avoir fait quelque pas, elle lança gauchement:


- C'est toi ?.... ce voyage, c'est en toi n'est-ce pas ?...

Sans attendre de réponse, elle rejoignit sa soeur.

- Zézé? Qu'est ce que tu nous prépares? Tu veux un coup demain ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Sandino
…Amusé par les hésitations de Cali et sa question posée à la volée, Sandino l’avait rejoint auprès de Zézé, afin lui aussi d’aider s’il le pouvait. A la faveur du silence qui avait suivi les ordres donnés par la bohémienne, et avant qu’il ne se mette à la tâche qui lui incombait, celle de faire chauffer le four à pain, le bohémien s’était résolu à répondre à Cali.


-Ton interprétation est peut-être la bonne Cali, qui sait ?…Ulysse quand il résiste aux chants des sirènes, peut-on être certain qu’il l’a vraiment fait ou doit on penser que c’est à une partie de lui-même qu’il ne voulait pas céder ?…A chacun de voir, ce ne sont là que des histoires, du moment ou on prend plaisir à les lire c’est l’essentiel pour celui qui les écrit, même si je dois avouer que c’est à la lecture des écrits antiques que j’ai appris, il n’est pas de meilleure école à mon avis.

Son propos terminé Sandino avait laissé les deux femmes, s’étant décidé à rentrer d’abord tout le bois nécessaire avant d’en gaver le four pour lui faire atteindre la température idéale.
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Zeze5
La mains dans la farine, Zézé répond à Cali.

- Ma belle, ce que je fais est simple, c'est une simple pâte à pain, la même que font les boulangers chaque jour ... tu sais qu'avant d'être sur les routes j'avais une boulangerie, mais ce n'est qu'en allant en Italie que j'ai appris à utiliser cette pâte autrement que pour faire du pain.

Comme à chaque fois qu'elle a les mains occupées, le nez de Zézé semble devenir le centre de réunion d'un rassemblement de fourmis, ce qui en clair se résumait par des grimasses tout le temps qu'elle avait les mains dans la pâte. Après avoir "tué les fourmis", c'est le nez plein de farine qu'elle poursuit.

- Depuis que l'homme cultive le blé, il fait du pain et depuis donne à ce pain différentes formes et ça dans tous les pays. En Italie ils en ont fait une de leur spécialité, ils appellent cela " la pizza" !!, ils la font cuire dans un four, comme le pain, mais avec les garnitures qu'ils ont sous la main ... j'ai même entendu dire qu'en temps de guerre, les soldats font un feu y pose leur bouclier pour faire cuire leur pizza ... c'est dire si ils aiment !!, mais nous ce soir, pour cette fête, nous allons utiliser le four que Sandino à prit soin de faire chauffer avec du bois. Ce four nous vient du pays de nos origines gitane ... le tandoor !!




- La première pizza que nous allons partager a été inventé par un musicien. Un jour qu'il avait faim et voulait manger une pizza, il avait demandé à sa cuisinière d'y mettre du poisson, le seul qu'elle avait était une truite, qu'elle découpe en petit morceau et qu'elle mélange avec un chou du jardin ... tout ça sentait vraiment bon. Le musicien était ravi du mélange, il donna un nom à cette préparation, puisqu'il était musicien elle s'appellerait " pizza UT", pizza à" la truite de chou vert" !!!
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Cali
Finalement Sandino s'était approché pour leur donner un coup de main, et Cali hoche la tête quand il s'adressa à elle.

-Ton interprétation est peut-être la bonne Cali, qui sait ?…Ulysse quand il résiste aux chants des sirènes, peut-on être certain qu’il l’a vraiment fait ou doit on penser que c’est à une partie de lui-même qu’il ne voulait pas céder ?…A chacun de voir, ce ne sont là que des histoires, du moment ou on prend plaisir à les lire c’est l’essentiel pour celui qui les écrit, même si je dois avouer que c’est à la lecture des écrits antiques que j’ai appris, il n’est pas de meilleure école à mon avis.

Sandino avait du sentir son hésitation. Elle qui était plutôt sûre d'elle, dans ce cas là se montrait plus prudente. Les propos de son beau-frère la rassurèrent.

- Des écrits antiques? Oh, ça devrait plaire à Yoyo ça. D'ailleurs je me demande ou il est mon petit rêveur.

Les mains de la jeune femme dans la farine, rejoignant celles de Zézé pour l'aider à pétrir la pâte, Cali écoutait les explications de sa soeur.

- Ma belle, ce que je fais est simple, c'est une simple pâte à pain, la même que font les boulangers chaque jour ... tu sais qu'avant d'être sur les routes j'avais une boulangerie, mais ce n'est qu'en allant en Italie que j'ai appris à utiliser cette pâte autrement que pour faire du pain.

C'est vrai qu'au premier abord, Cali avait l'impression que Zézé préparait juste une pâte à pain.

Depuis que l'homme cultive le blé, il fait du pain et depuis donne à ce pain différentes formes et ça dans tous les pays. En Italie ils en ont fait une de leur spécialité, ils appellent cela " la pizza" !!

La tavernière se répéta plusieurs fois ce nom rigolo de " Pizza". L'explication de Zézé était très intéressante. Quelle bonne idée que de garnir du pain avec toute sorte d'ingrédients.

- Sont fort ces Italiens !

....Le musicien était ravi du mélange, il donna un nom à cette préparation, puisqu'il était musicien elle s'appellerait " pizza UT", pizza à" la truite de chou vert" !!!

Cali cligna des yeux en entendant sa soeur.

- Han! Lui aussi ? Dis donc c'est des vrais cuisiniers ces musiciens! Il y en a un autre qui a fait une recette originale comme ça. Il l'a intitulé " La Raie qui aime". Moze Art qu'il s'appelle.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
jake
Après avoir été à l’Arbre en pain de sucre, Jake et toute sa famille était rentré en ville se dirigeant vers la Caverne, célèbre taverne de ce cher Pano qui avait pris le large pour en voyage en bateau. Ils arrivèrent devant la bâtisse bien chaleureuse avec les décorations de noël. Emilie ouvrit la porte, suivait Jake et les enfants, ainsi que la petite chatte Pearl.

Jake tapa ses bottes pleines de neige sur le paillasson et retira son bonnet de noël, ainsi que son mantel blanc qu’il déposa à bout de bras. Il reprit ensuite son panier et, toujours les yeux bandés, le sourire aux lèvres, il dit d’une voix chaleureuse et enjouée.


« Bonjour à tous, nous sommes arrivés pour ce grand festin. J’ai apporté dans mon panier du Floc de Gascogne, du fromage Comté et des biscuits aux amandes. Vous m'en direz des nouvelles. »
Andras
andras qui s etait endormi se reveilla et regarda aurtour de lui completement perdu ne sachant plus ou il se trouvait

apres un instant a observer tout le monde il posa sa main sur mephisto qui etait resté sagement pres de lui puis il s etira discretement et se leva pour aller lire la fin de l histoire qui lui avait fait faire de bien beaux reves
il ne pu s empecher de tout relire deux fois et se retourna avec un large sourire reellement ravi de ce magnifique recit il s approcha de messire Sandino et inclina doucement la tete


je m incline devant tant de genie messire vous avez un grand talent je suis vraiment enchanté de vous rencontrer

puis andras sourit a ses amies Zeze et Cali
Emilie_rosengard
Ils avaient quitté l'arbre en pain de sucre où Emilie devrait retourner plus tard pour déposer ses cadeaux, pour se rendre à la caverne des pensées éphémères. La brune n'avait jamais osé y venir avant, allez savoir pourquoi ?!

Arrivés devant la porte, elle l'ouvrit, se secoua et tapa des pieds pour retirer la neige et entra, laissa passer Jake et Marie avant de refermer, histoire de ne pas refroidir tout le monde. Puis elle se retourna, déposa Johan au sol, retira gants, écharpe et bonnet et regarda faire son frère, saluant à sa suite.

Bonjour à tous !

Elle se pencha sur son neveu et lui retira son petit manteau, ainsi que ses gants, son écharpe et son bonnet, lui ébouriffant ses cheveux blonds au passage.

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Elle peut être têtue, mais elle n'est pas idiote.

Bannière en travaux
Zeze5
Plus de monde que les autres années étaient venu à la Caverne, la nourriture Italienne devait plus convenir aux papilles Françoise que l'Angloise proposé par Sandino l'année passée.
Avec l'arrivée de Jake et de sa famille, ce repas Italien était devenu international, c'est comme ça que les gitans aimaient les rencontres ... les échanges et le partage.

- Mes amis ! nous allons bientôt reprendre la route, telle est notre vie, mais avant nous allons jouer notre toute dernière pièce de théâtre, nous avons demandé à quelques amis d'interpréter des rôles sur scène avec nous !! Cali, viens avec moi en cuisine, j'ai préparer ... non pas un plat, mais une décoction pour changer ta couleur de cheveux !!


Cali, même si elle avait confiance en sa soeur, redoutait quand même ce qu'elle allait lui faire. Caché aux regards, la gitane transforme Cali.

- C'est un mélange fait d' extraits de thé, d’hibiscus, de buis et de bourdaine, qu'utilisent certaines femmes, même si cette couleur est celle du diable, elle en manque pas de charme !!

Après quelques heures, Cali était transformée et le résultat était plus que surprenant, elle était divine.
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