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[RP] Taverne ... La Caverne " Des pensées éphémères"

Cali
Cali entra dans la taverne ce jours avec un léger sourire aux lèvres. Téte, son poussin , venait de rentrer de voyage avec sa joie de vivre, ce qui amena un peu de baume au coeur de sa " Moman". Les derniers jours avaient été un peu difficiles et elle vivait mal sa séparation d'avec Caillou mais le retour de téte et une lettre qu'elle venait de recevoir de sa chère Zézé lui ramena le sourire.

Cali voulait faire une surprise à téte. Elle avait admiré sa prestation au théâtre et décida de l'afficher en bonne place sur un des murs de la taverne.







La tavernière se prépara une nouvelle tisane qu'elle venait de concocter, aromatisée aux fruits des bois. Il fallait qu'elle attrape pano par le colbaque pour lui dire que ces tisanes étaient infectes ! Il était grand temps qu'elle y mette un terme.

A force de voir tout le monde avoir la nausée avec ces foutues tisanes, elle avait failli renvoyer elle aussi son repas. pffffffffff.... sans compter tous les " re" à chaque fois que quelqu'un "RE"venait. pfffff et "re" pfffffffff.

Donc.. Imposer au taulier de nouvelles tisanes aromatisées aux fruits et demander à chacun de faire des propositions pour remplacer leurs "REEEEEE" qui lui donnait envie de vomir à la longue!!!

Cali prit un parchemin , un encrier et une plume et écrivit .




AVIS À LA POPULATION, AUX HABITUÉS ET AUX VOYAGEURS

ARSOUILLAISES ET ARSOUILLERS

Si vous ne voulez pas que la tavernière vous dégobille sur les pieds
Venez remplacer par ce biais
Vos "RE" tant de fois prononcés
N'hésitez pas à proposer
Les meilleurs seront gardés
... petite précision ... la tavernière connaît la planque
du patron et se fera une joie de filer en douce une bouteille
de Calva au grand gagnant ^^

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Extraelle
Une brune à la langue agile entra à la Caverne. Fraîchement nommée Porte-Parole, car comme tout un chacun le savait, sa maîtrise du beau langage n'égalait que son infime grâce. Lisant le parchemin que Cali venait d'afficher, elle s'écria en se tournant vers la tavernière:

Vous avez raison ma chère, ce re est insupportable
Tout comme ce breuvage infect qu'on nomme tisane
Je propose qu'on remplace les deux par quelque chose de plus potable
Que diriez-vous de servir à vos hôtes de la pisse d'âne
Et lorsque quelqu'un revient, lui dire d'un ton affable
"Dégage de là l'ami avant que je ne te trépane."


Elle regarda son amie toute fière, mais, allez savoir pourquoi, elle n'eut pas l'impression que ses propositions rencontraient un franc succès.
Cali
Cali avait sentie Extra bien avant qu'elle commence à parler. D'abord parce que c'était la seule personne à pouvoir autant claquer une porte en entrant qu'en sortant ^^et en plus parce que dés qu'elle franchissait la dite porte, l'atmosphère changeait selon les personnes qui s'y trouvaient. Soit un vent de fraîcheur très revigorant^^, soit en amenant plus de chaleur et de bonne humeur. Toujours est-il qu'elle ne laissait pas indifférent. Et détail important, elle était également la meilleure amie de Cali.

La tavernière se retourna en souriant.


- De la pisse d'âne hein?? Et au cas ou il en redemande , je le trépane?


La jeune femme se marre.

- Toi et tes méthodes " expéditives" !!! Contente de te voir Extra. Bienvenue chez toi .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
--Julien.le.livreur
Julien entra dans la taverne sans tomber, contrairement a la dernière fois sa démarche titubante n’était pas relié a l’alcool qu’il avait prit mais bien à la cape que l’homme, dont il ne connaissait pas le nom ,lui avait remis.

-Mame Cali, c’est moi Zulien, z’ai un paquet tout spécial pour toi…euh pour vous.

Pendant qu’il attendait que la dame arrive, Julien regarda dans la boite et vit la rose fanée. Se grattant la tête en tentant de comprendre pourquoi un homme pouvait donner se type de cadeau a une dame. Il referma la boite en espérant que la dame ne l’ait pas vu. Il releva la chapeau beaucoup trop grand et ne vit personne autour de lui. Il cria :

-Allez, vous pouvez venir, ze ne veut pas vous faire du mal, zuste vous donner ce paquet qu’on m’a demandé de vous remettre

Voyant qu’elle se faisait attendre. Julien enleva cape et chapeau qu’il déposa sur la table juste a côté du paquet qu’il devait remettre à Cali. Se disant que les vêtements étaient trop grands pour lui, il décida de les laisser là et qu’il était pour lui le temps de retourner jouer dehors.
Cali
-Allez, vous pouvez venir, ze ne veut pas vous faire du mal, zuste vous donner ce paquet qu’on m’a demandé de vous remettre

Décidée enfin à remettre un peur d'ordre dans la réserve de la taverne, Cali remettait une bouteille en place quand elle reconnut la voix de Julien, le petit livreur. Le temps de pousser ce qui encombrait le passage, elle déboula dans la taverne de la porte située près du comptoir en appelant le gamin.


- Julien !.... Julien??


La tavernière le chercha partout en pensant qu'il lui faisait une farce en se cachant mais ne le trouva nulle part. Elle regarda par la fenêtre et alla ouvrir la porte de la taverne pour essayer de l'apercevoir , en vain.
Son regard tomba sur les vêtements posés là, sur une table. Elle souleva la cape puis retourna le chapeau, dubitative et les reposa. Puis elle aperçut le carton, le même que Julien lui avait livré une fois. En souriant , elle souleva le couvercle.


- hum.. encore des fleurs ?


Son sourire se figea et toute trace de joie s'effaça de son visage lorsqu'elle découvrit la rose fanée . Le couvercle lui échappa des mains. Les yeux fixé sur la fleur, elle dut s'asseoir, tenant la boite en main, tremblante.
La gorge sèche, il lui sembla un instant qu'elle oublia de respirer et inspira plusieurs fois de façon saccadée.
Ses yeux embués laissèrent s'échapper deux larmes qui coulèrent lentement sur ses joues. Elle la reconnaissait.... la prenant délicatement par la tige entre deux doigts, elle l'approcha de ses lèvres, la respira doucement et la reposa dans sa boite.

la précieuse rose dans sa boite, la boite sur les genoux, les bras serrés contre elle, la jeune femme se perdit dans ses pensées. Ses pensées tournées vers lui. Lui ,pensant sans doute à elle au même instant.

Au bout d'un long moment, elle inspira profondément sentant une brûlure lui transpercer le coeur puis se leva lentement, ramassant au passage le couvercle de la boite qu'elle replaça sur son support.
Elle posa machinalement la boite sur la table, à coté de la cape et du chapeau puis se dirigea vers la fenêtre ou elle posa son front, fermant les yeux et se dit..... et se dit....... et se dit....... et se dit......
........ et se dit que l'amour pouvait à la fois se montrer beau et cruel..... et se dit que peut être, oui peut être, elle rencontrerait un jours celui qui saura lui montrer que l'amour peut aussi sublimer.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Cali
Elle poussa lentement la porte de la taverne et entra, soulagée qu'il n'y ai personne.
Lorsqu'elle avait reçu la rose, en sachant très bien qu'elle lui venait de Caillou, elle ne se serait jamais doutée que la nuit même, il mourrait dans ses bras.

Depuis cette fameuse nuit du 9 au 10, ou après avoir reçu la dernière lettre de Caillou , elle avait courut en forêt espérant le rejoindre à temps, elle n'avait pas remis les pieds en taverne. Trop de souvenirs, trop de peine.. trop de tout.

C'était sa façon à elle de réagir, s'enfoncer un peu plus chaque jours dans la douleur jusqu'à toucher le fond, s'en nourrir puis remonter plus forte que jamais.

Le seul baume qui lui apportait un peu de réconfort, c'était qu'elle avait pu arriver à temps pour ne pas le laisser mourir seul en forêt, adossé à un arbre comme elle l'avait trouvé. C'est entre ses bras qui l'enveloppaient que Caillou avait rendu son dernier souffle.

Il lui fallait à présent faire son deuil et c'est au monastère, aux côté de son ami Maleval qu'elle réussirait à surmonter cette épreuve.

Ses pas la menèrent vers le comptoir où elle avait déposé en partant la boite contenant la rose fanée, celle qu'elle lui avait offerte et qu'il avait gardé précieusement, ainsi que la cape et le chapeau.
Elle avait découvert que Caillou les avait fait porter par le petit Julien pour elle. Pour qu'elle puisse avoir quelque chose de lui.

Cali tendit la main vers la cape puis la retira... peur de la toucher... peur de le retrouver.
La gorge nouée, elle tendit à nouveau la main, effleurant le tissu puis le prit des deux mains en l'approchant d'elle. Ce geste avait quelque chose de sacré, comme si le fait de le prendre contre elle impliquait qu'elle acceptait sa mort.

Fermant les yeux, elle approcha son visage, et respira doucement l'odeur de Caillou. Les souvenirs récents et lointains affluèrent, l'enivrant.

La jeune femme déploya lentement la cape , s'en enveloppa, prit le chapeau ainsi que la boite contenant la rose et se dirigea vers la sortie. Elle referma doucement la porte en sachant qu'elle reviendrait un jour prochain, quand son coeur blessé aura cessé de saigner.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Cali
Ca y était. en s'y mettant à plusieurs, Ils avaient trouvé ! Fini les "Re" à la torboyau !

Puisque lorsqu'ils sortaient de Taverne ils disaient : Aller Zou! hé ben en "re"venant, ils diraient Ouz . Ils avaient déjà testé en taverne et ça commençait à marcher. Même que Yoyo avait rajouté sa touche personnelle mais.. qui ne pouvait peut être pas s'appliquer facilement... il fallait rentrer dire Ouz, tatammm en frappant le sol et en se cognant le front soit de la main, soit éventuellement contre le mur. Dans ce cas là il aurait fallu rajouter aie... oui parce que aie ça fait mal .

Après plusieurs essaies qui s'étaient avérés perilleux, se retrouvant tous le front bleu à force de le cogner, ils avaient abandonnés l'idée en ne gardant que le " Ouz".

Alors qu'elle s'apprêtait à afficher le fameux " Ouz", un pigeon arriva avec un petit paquet.

La tavernière l'ouvrit et découvrit à l'intérieur une plaque en métal. Il y a peu, elle aurait sans doute fondue en larmes mais avec le temps elle avait appris à cacher sa peine.

Le paquet venait de Jaque, le nouveau policier de Thouars qui avait eu la délicatesse de lui faire porter la plaque de policier de Caillou.

En pensant à toutes les fois ou caillou était passé en faisant sa ronde, elle se dit que la place de cet objet était ici et la cloua au milieu des divers pensées et poèmes.







Cali parvint à sourire en pensant que Caillou serait fier de figurer à la taverne.
Florelanne
Florelanne entre et lit toutes les phrases laissées depuis sa retraite.
Elle se mit à rire ... Vraiment , elle ne tenterait pas la technique de Yohan!

Par contre , pour remplacer l'ignoble tisane , elle allait tester d'autres produits sains et sans alcool: les sirops

Les sirops ne sont que de l'eau , du sucre et une plante ou fruit écrasé et bouillie .A chaque saison, son sirop !

En cette fin d'été, nombre étaient les mûres sur le chemin , quoi de plus simple de faire un sirop de mûres , de plus c'est bon pour la toux!

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Florelanne de Rohy
Secrétaire d'Etat



Gengis0
On avait dit à Gengis qu'il existait un endroit où l'on pouvait laisser ses états d'âme parmi les autres. Lorsqu'il eut terminé de lire les nombreux textes présents, il se dit que peut-être c'était effectivement l'endroit où tenter de laisser sa douleur, les mots sur le papier avaient cette faculté, parfois de permettre la mise au clair. Il accrocha donc son texte, parmi les autres, le regarda une dernière fois, en espérant que le parchemin conserverait sa peine

Citation:


Pourquoi?

Parce qu'hier, un regard échangé
Parce qu'hier, une main effleurée
Parce qu'hier, tout prit couleur d'émeraude
Parce qu'hier, une apparition
Parce qu'hier, mon monde était si grand
Parce qu'hier, ma plume virevoltait
Parce qu'hier, mes rêves étaient réalités
Parce qu'hier, ma vie avait un sens
Parce qu'hier, deux ne faisaient qu'un
Parce qu'hier, j'avais foi en demain

Parce qu'aujourd'hui, juste les yeux pour pleurer
Parce qu'aujourd'hui, me reste les regrets
Parce qu'aujourd'hui, la douleur me taraude
Parce qu'aujourd'hui, juste un médaillon
Parce qu'aujourd'hui, la folie me prend
Parce qu'aujourd'hui, l'encre est asséchée
Parce qu'aujourd'hui, les envies m'ont quitté
Parce qu'aujourd'hui, je cherche mon existence
Parce qu'aujourd'hui, il n'y a plus qu'un
Parce qu'aujourd'hui, que faire d'un demain?

Voilà pourquoi.

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Arylis
Arylis passait devant la Taverne et sourit en constatant que l'endroit avait été réouvert. La peine de la tavernière avait sans doute était adoucie par de bonnes nouvelles, ou alors plus simplement érodée par le temps. La brunette entra et découvrit entre autre : Une magnifique prestation d'Extra, légère, agréable, très féminine ; une explication du "Zou" de Cali, nouveau sourire en pensant que c'était à trois, entre les "yo man", les "hec" et les "yeahhh" qu'elles avaient fini par trouver le "Ouz" ; Une proposition de sirops de Flore, toujours à la page quand il s'agit de nourriture ou de boissons ; et enfin, caché dans tous les petits mots qu'elle s'était fait un plaisir de rééplucher, une nouvelle peine, celle de Gengis. Elle secoua la tête en songeant à l'homme étrange de la forêt. Ceci explique peut-être cela ... Enfin c'était ce qu'il semblait croire. Du coup l'envie de faire valser sa plume prit la brunette qui décida de laisser encore une fois sa marque sur les murs de cette taverne déjà bien encombrés.


Connaissez-vous les cloches ? Oui bien sûr que vous les connaissez. Attendez que je vous le rappelle :

Il y a le bourdon. Cette grosse cloche au sond si grave qui résonne dans votre tête lorsque tout va mal. Ce son qui verse des larmes et recherche l'oubli, qui s'enfonce sans fin dans un trou noir où, si personne ne vous tend la main, vous restez enfermé, sans arriver à regarder de nouveau la lumière du jour.

Il y a aussi la clarine. Légère elle tinte clairement et accompagne les troupeaux. Quoi de plus rassurant que de s’endormir au son de cette percussion qui nous assure que tout est calme et que le monde ne bougera pas de sitôt ? Attention au réveil car malheureusement lorsque le loup rôde, son chant devient cacophonie …

Il y a le carillon. C’est un chant mélodieux pour qui sait le tirer des nombreuses clochettes qui le compose. Elles tintent alors en cœur dans un bel ensemble qui fait valser et oublier les soucis. Dansons au son du carillon ! Peut importe que la pluie tombe ou que le vent souffle, l’un et l’autre veule simplement se joindre à la fête et goûter à leur tour le délice de la joie exprimé par ces jolies cloches.

Il y a sans doute, beaucoup plus loin, bien d’autres cloches que d’autres hommes font tintinnabuler afin de réchauffer leur cœur. Car une cloche joue de la musique, et comme toute musique, elle est là pour prouver à ceux qui l’écoute que la joie et le bonheur existe, que la douceur du calme est souvent présente et que même quand on est triste, peu importe que sonne le glas, la vie continuera … C’est comme ça.
Cali
Après la mariage de Téte et Thomas, pendant que le jeune couple se rendait au lieux de fête pour retrouver tous les convives, Cali s'esquiva discrètement pour retourner à la taverne. Sa puce avant le mariage lui avait remis une jolie peinture que Cali avait envie d'avoir sous les yeux le plus souvent possible.

Quel meilleur endroit que la caverne pour cela . Le mariage avait été émouvant..... bon la fin un peu moins.. Cet andouille de Mesdeuzamis n'avait rien trouvé de mieux que de faire péter le bouchon d'un vin mousseux , aspergeant toute l'assemblée et ou était parti le bouchon hein?....... ben il avait atterri directe dans la bouche de Cali !!
Du coup elle avait les dents extrêmement sensibles.. mais ça ne l'empêcherait pas de fêter joyeusement le mariage de sa fille.

Cali alla donc accrocher le cadeau de téte bien en vue.




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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Cali
Taverne ô ma taverne ! je t'ai un peu délaissée mais j'ai croisé un fou qui m'a paru bien plus lucide que certains et qui a réveillé en moi le petit grain de folie que je croyais enfoui.
je vais le planter et l'arroser et j'espère qu'il fera des rejets auprès de mes congénères sans générer des cons bien évidement.

Des petites pensée éphémères pour toi....



Une pensée pour Zézé qui me manque trop
Une pensée pour Sandino , el magnifico
Une pensée pour Kiss et pour Kiiara
afin qu'elles ne souffrent pas
Une pensée pour la Papillange et son lent pas d'air
Qui est dans l'ombre ? Qui est dans la lumière ?
Une pensée pour Eriatlan et son monastère
Une pensée pour Datan et son Dampierre
Une pensée pour Téte et Thomas
qui ont franchit le pas..... poussssssssssssssinnnn ^^
Une pensée pour tout ceux que j'ai oublié
mais qui s'en foutent parce qu'ils liront pas
Et une pensée pour un fou au regard doux
Juste pour lui dire que la folie n'est pas toujours celle que l'on croit.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Cali
Cali entra dans la taverne encapuchonnée et cloua à l'intérieur un panneau





Je m'absente quelque jours, tout au plus une semaine
nnaaannn Zavez pas besoin de savoir ou!
Je laisse ouvert pour les pouet pouet
Les semeurs de graines
Tous les acadiens et toutes les acadienneeeees
Les peinturlureurs et les sculp d'heures
... et j'en passe.. et des meilleurs !!
INTERDIS de piquer le calva du patron
... y a que moi qui en ai le droit ^^
Hein panne d'eau ?

Et n'oubliez pas ma devise !!
Les petits, je les étire
Et les grands, je les casse en deux
A bientôt ou bien tard

Cali

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
--Donagan
Donagan entra discrètement dans la taverne et ne vit personne. Cela l'arrangeait bien et il sourit. Lorsqu'il parlait les gens le regardaient toujours un peu bizarrement et il s'était rendu compte à force que bien souvent il ne prononçait pas les mots qu'il pensait dire. Alors il avait décidé de ne pas parler, ou de parler le moins possible.

Cependant, lorsqu'il écrivait, étrangement, tout allait bien. Ce fut un grand soulagement tout de même pour cet ancien troubadour... mais qui ne pourrait certainement plus chanter.. suite à son agression. Il pourrait finir par chanter "ah la chaire fond terne" au lieu d' "à la claire fontaine"...
Et il lui serait également difficile à présent de conter des histoires à la foule...

Mais lorsqu'il écrivait, il se rendait compte qu'il posait sur le vélin le mot exact auquel il pensait. Il avait ainsi décidé de mettre sur papier un souvenir de sa vie. Et le partager ici sur ce mur de cette taverne. Pour remercier Cali et les autres de l'avoir sauvé et d'avoir si patiemment pris soin de lui si longtemps.
Et il voulait le faire... avant de quitter Thouars...

Il épingla rapidement son petit texte avant d'aller faire ses bagages...






Vous qui passez
Pensez à passer
un peu de temps,
En écoutant,
Les derniers sermons
D'un vieux vagabond,
Les dernières paroles d'un vieux clochard
Qui mourant... s'en va ce soir.


Vous qui passez
Pensez au passé,
A ces histoires
Qui sont les vôtres,
A vos victoires
Et à vos fautes,
Pensez à ce que vous avez fait
Pour penser... à ce que vous ferez.

Vous qui passez
Pensez aux trépassés,
Qui ont passé leurs vies
A faire de ce monde
Ce qu'il est aujourd'hui
Aussi beau qu'immonde,
Et pensez que vous aussi, demain,
Vous aurez... à le prendre en main.

Vous qui passez
Pensez à surpasser
Ce que vous êtes
Ce que vous faites.
Réalisez vos voeux,
Sans compter sur un Dieu.
Rêvez de ce que vous voulez
Vivez !... comme vous le rêvez...






Vous qui êtes passé
Pensez à repasser
Pour passer le temps
A parler du bon temps.
Et d'un vieux vagabond
Mon maître et compagnon.
J'vous conterai la vie d'un vieux clochard
Qui mourant...
... s'en est allé ce soir....





Signé,
D. ... comme Zorglub !



Donogan se recula, et, à la faible lueur de la Lune qui peinait à franchir la porte, il se relut et sourit tristement. Il tourna enfin le dos, et sortit de la taverne.

Peut-être reviendrait-il à Thouars ?...
Seul Donogan connaissait déjà la réponse.
Arylis
La brunette, attablée devant une tisane fumante, méditait un curieux phénomène osbervé un peu plus tôt dans l'aprés-midi. Alors qu'elle était en train de marcher dans une rue, une drôle de feuille, toute marron s'était mise à tourbilloner, emportée par le vent. La feuille tournait, tournait, le vent la faisait monter, redescendre pour qu'elle puisse mieux reprendre son envol. Le spectacle de cette joyeuse feuille, volante, tournante, flottante, libre, avait tiré un sourire ravie à la jeune fille. Puis soudain, d'un coup, la feuille s'était affaissée. Elle avait touchée le sol et ça en avait été fini de son ballet en ronde monotone. Arylis s'était approchée, l'avait poussée du doigt, l'avait relevée pour la relancer mais rien n'y avait fait. La feuille, humide, engluée par l'eau, vaincue par la gravité, refusait obstinément de reprendre son envol. Elle s'était soumise à la fin inéxorable qui lui était destinée. Un bref instant elle avait vécu son rêve de feuille libre, mais bien vite la réalité avait repris le dessus pour enfermer la feuille dans son étaut de banalité.

Ainsi donc Arylis songeait à cette pauvre feuille et elle en vint à la comparer à la race humaine.

Heureux sont ceux qui, comme la feuille, connaissent un jour l'accomplissement de leur rêve et la joie grisante de la liberté. Songeait-elle. Heureux sont ceux qui un jour se détachent de la conformité du commun des mortels pour suivre un chemin qui n'appartient qu'à eux. Mais n'oubliaient jamais chers heureux qu'un jour où l'autre la réalité reprend le dessus. La liberté s'envole, il faut se fondre dans la masse de grès ou de force, et, de toute façon, notre bonne terre vous rappellera à elle, comme elle rappelle un beau matin chacun de ses enfants.

Le chatouillement d'une douce fourrure tira la jeune fille de ses pensées. Faren la regardait d'un air qu'elle ne connaissait que trop bien. Si son petit compagnon avait eut le don de la parole il lui aurait gentiment suggéré de finir sa tisane et d'aller s'aérer l'esprit en lui conseillant se vider la tête de ce genre de réflexions. Vivre au jour le jour, telle était la devise du petit écureuil. Comment aurait-il put comprendre que sa maîtresse songe constamment au lendemain ?
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