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[RP] Taverne ... La Caverne " Des pensées éphémères"

Yoyo_le_rouble
Je poussai doucement la porte de la taverne et allumai quelques bougies. Je fis un petit sourire en regardant autour de moi.

Les jours se faisaient moins froids ces temps-ci, et comme je n'arrivais pas à dormir chez moi, surtout en l'absence de ma Nerine partie en voyage pour rejoindre et accompagner Agatha jusqu'ici, j'avais décidé de me promener sous le petit croissant de lune qui souriait dans le ciel nocturne.

Je ne résistais pas à l'envie de venir faire un tour à la Caverne. Je ne savais même plus à présent combien de temps cela faisait depuis que Cali était partie de Thouars. La taverne était moins bien entretenue, en son absence, bien que j'imaginais que messire Pano faisait son possible.

Je souriais et décidais de retrousser mes manches. Faire un peu le ménage ici m'occuperait l'esprit, et je ne pense pas que l'on m'en voudrait... Et puis j'avais l'habitude il faut dire, de nettoyer un peu. Et cela me permettrai également de relire ou revoir certaines choses laissées sur ses murs.

Tout en rangeant, en faisant les poussière puis en brossant le sol, je chantonnai une petit comptine que le capitão m'avait apprise lors de la traversée...


Lá vai ela, lá vai ela
a borboleta no ar
Lá vai ela, como é bela
Lá vai ela, lá vai ela,
É uma flor a voar.

Borboleta voadora,
Borboleta fugidia,
Às vezes só vive um dia,
às vezes, só uma hora ...
Mas que hora de alegria!**




**Il va de ci, il va de là
Le papillon dans l'air
Il va de ci, comme il est beau
Il va de ci, il va de là,
C'est une fleur en vol.

Papillon volant,
Papillon fugace
Parfois, il ne vit qu'un jour
Parfois, il ne vit qu'une heure
Oh! Mais quelle heure d'allégresse!

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Sandino
...Les bras chargés d'un paquet volumineux Sandino avait fait son entrée en criant.

- Buongiorno a tuti !! dégagez du milieu !! presto!!

Son paquet déposé sur le comptoir, constatant que la taverne était vide, le bohémien s'était mis au travail, ce dernier consistant à accrocher au mur un tableau de plus, faisant de "la caverne" une réserve artistique à nulle autre pareille.


_________________
Cali
- Buongiorno a tuti !! dégagez du milieu !! presto!!

Hum ?


Cali émergea de la réserve une toile d'araignées dans les cheveux et le plumeau à la main en entendant la voix reconnaissable entre toutes de Sandino .
La tavernière se demanda qui pouvait bien dégager de là , vue qu'il n'y avait encore personne et sourit à son beau frère.


Ma quanto è bello ! * lui dit- elle en secouant son plumeau plein de poussière devant son nez. Je parle du tableau évidement ^^. Come stai Sandino ?*


Après lui avoir collé un bisou sonore sur la joue, elle regarda en détail le tableau qu'il venait d'accrocher et sourit.


On dirait vous en voyage ! Votre vago à toi et Zézé et derrière, celui de Nevin avec "Destin" son percheron .

Merci de le mettre ici... ça va me rappeler les quelques jours que nous avons passé ensemble sur les routes.


La jeune femme laissa courir son regard sur les murs de la " Caverne " où sont accrochés les poèmes et les pensées de tout ceux qui sont passés là et des peintures qui ajoutent une note gaie et colorée.


Tu sais Sandino, depuis que toi et Zézé avez fait de ce lieu un endroit plus convivial et artistique, beaucoup se sont succédés . Je me demande même si je ne vais pas me mettre un lit dans un coin tellement je m'y sens aussi bien que chez moi.


Cali reporta son attention sur le tableau et soupira.


Vous allez me manquer tous les trois.




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Ma quanto è bello l*= Mais comme il est beau !
Come stai Sandino ? *= comment vas -tu Sandino ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Sandino
...Tout à la contemplation du tableau qu'il venait d'accrocher au mur de la "Caverne" Sandino prit conscience de la présence de Cali quand celle ci se mit à lui parler. L'idée que la paternité du lieu et son évolution lui fut imputable tout comme à sa compagne le fit se retourner pour fixer son interlocutrice.

- L'évolution de ce lieu nous n'en sommes en aucun cas responsables guapa, nous sommes de simples instruments dans les mains de la destiné, des passeurs comme au banquet les serviteurs dont la tâche est de passer les plats, la destiné fait la cuisine...regardant à nouveau le tableau...C'est vrai qu'il illustre bien notre vie, il suffit de le regarder pour être transporté, ceci dit pourquoi notre absence serait source de manque ? c'est là un sentiment qui n'a pas sa place, nous partons et toi tu restes, nos choix sont fait en toute liberté, tu devrais plutôt te réjouir que tous nous ayons cette liberté en partage...Tiens, avant de partir je vais te laisser un texte, pendant notre voyage tu as été surprise d'entendre les mots qui jadis peuplaient mes textes, je te laisse l'un d'eux.

Dépliant un vieux parchemin, Sandino le montre à Cali avant de l'afficher prés des témoignages laissés par les passants au fil des mois, puis file laissant Cali en pleine lecture.

Mon nom est "Sombre" II

Je m'éclipse à l'ombre de moi-même
Mon profil obscur, ma face cachée te sont voilés
Pour peu que tu entres dans mes veines
Tu y verras le poison noircir au sang mélangé
Pas de remède à ce mal, cette décadence humaine
Je me suis gratté, ai léché mes plaies
Dans ma nuit j'en suis venu à l'aimer même
Ce compagnon fidèle, cet auxilliaire zélé
Jardinier fou j'ai cultivé la haine
M'en faisant contre les autres un bouclier
Comme la seiche je crache un écran d'ébène
Tu crois me connaitre ! tu t'es trompée
Je suis le valet de pique, la carte de la deveine
Celui que l'on redoute le pire des alliés
Mon nom est "Sombre" si tu veux être ma reine
Mes armes sont la salamandre et le serpent ailé
J'aime les toxiques, les corbeaux, la murenne
Mon royaume est baigné par les larmes versées
Plus haut sur la terre ancienne
Tu règneras sur un champs de ronces serrées
Comme l'orage j'ai brûlé la plaine
Où je trace leurs maux en lettres d'acier
LIS BIEN !! Que tu saches où cela mène
A marcher dans le noir avec pour te guider
Le serviteur de la dévoreuse d'âmes humaines
Le vagabond des limbes, le Sombre, l'homme empoisonné...
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Tesson
C'est un moment très spécial, lorsque le jour est déjà loin sans se sembler se rapprocher pour autant. Il n'est plus question de pénombre, de vision nocturne, de clarté sélène ou de quoi que ce soit du même genre. Non, c'est la nuit, la vraie. Où brigands comme honnêtes gens se terrent dans leurs logis, attendant leurs heures. Où les seuls éveillés, les amants mis à part, sont les piliers de comptoir.

La caverne peut-elle avoir un pilier? Tesson pense à demander à en faire installer un. Comme ça il se sentira moins seul, et puis ça manque sérieusement de stalagmites par ici. Ca doit être les Sudeux qui les détruisent... Quelque chose à voir avec le soleil qu'il fait dans ces régions, il l'a toujours dit, toute cette lumière c'est pas naturel, ça doit leur taper sur le crâne.

C'est sur ces pensées hautement intelectuelles que Tesson, passablement émeché, mais toujours aussi à l'euphémisation quant à l'état de sa personne, décida de recommander une bière. Par pur esprit de sacrifice, bien entendu. Pour faire marcher l'économie locale, simplement.

C'est avec le sentiment des devoirs accomplis que Tesson voit, sans trop de stupéfaction, que le monde tourne. A moins que lui ne tourne. Ca doit être ça. Il doit être devenu un nouvel astre, pour avoir une telle vue sur la terre. A propos de terre, la voilà qui s'est rapprochée étrangement rapidement. Voyant tous ces prodiges, il décide d'écrire un manifeste relatant ses exploits. Il en trouve déjà le titre "De l'Influence Solaire Sur Les Vrais Gens Du Nord, Pas Ces Dégénérés De Sudeux, Les Transformant En Soleils A Leur Tour".

Espérons que l'Inquisition ne cherche pas à savoir s'il est aussi inflammable que l'astre en question.



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Tesson, maître du discours indirect
Tesson
Le réveil a été difficile. Il s'est rendu compte vers l'aube que si le sol était mouillé, ce n'était pas dû à l'humidité naturelle. Et la force lui a manqué que pour s'en éloigner. C'est donc vert qu'il s'est mis à le nettoyer, espérant camoufler son méfait. Sans trop de succès.

Il ne lui semble pas très utile de revenir ce soir. Laissons le temps à la colère des propriétaires le temps de retomber... et à la tache de sécher.
Arylis
Arylis pénétra dans la Caverne de Thouars. Elle huma un instant l'atmosphère lourde de tant de souvenirs douloureux. Son nez se plissa et ses yeux brillèrent lorsque des notes joyeuses se mélêrent au parfum de la pièce. Son regard parcourut les murs, remarquant ça et là une écriture inconnue, un tableau nouveau. Puis elle traça quelques lignes sur un parchemin avec la plume à doigt.

Drôle de sensation que le retour,
A la joie enfantine de retrouver ses racines
Se mêle la douce mélancolie de la liberté perdue.
Pourtant rien n'est laisser sur le côté dans cette rue,
Ce long chemin qui sous nos pas ses dessine,
Ce petit arrêt, ce retour chez nous, ce n'est qu'un détour
Avant un nouveau départ ...
Cali
Beaucoup à faire pour si peu de temps accordé. Il lui fallait trancher.
Ce passage obligé chez les nonnes était prévu depuis belle lurette mais la jeune femme avait le sentiment que ça n'était pas le bon moment.

Elle ne pouvait reculer son départ et prit la peine de venir une dernière fois à la caverne, avant ces quelques jours loin de Thouars.
Son accès au château lui avait permis d'assister à une sorte d'exposition d'art où on lui avait demandé son avis.

Elle était reparti du château avec un superbe cadre sous le bras, oeuvre de Eragon dont elle eut la permission de l'exposer à la caverne des pensées éphémères.

Fièrement , elle l'accrocha au milieu des autres peintures.





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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Guiizmoo_x
Guiizmoo arriva dans la belle ville de Thouars, un peu triste tout de même d'avoir du quitter Saumur, et heureuse d'etre pres de Dandinou.
Elle décida de se rendre en ville, une ville peu inconnue puisqu'elle s'y était déja arrêtée quelques jours plus tot. Elle décida de passer se déshydraté en taverne, .. mais pas n'importe laquel, dans la taverne : La caverne..
Elle poussa donc la grosse porte de chaine, de toutes ses forces puisque celle-ci était plus lourde qu'elle. En entrant elle remarqua qu'elle était seule.. Elle s'asseya, et commanda une bonne bière fraiche.
Elle trouva la taverne acceuillante, mais trop vide à son gout .. Elle se dirigea donc vers la fenêtre et en ouvrant celle-ci, lança aux passants dans la rue :


- Ohé ! Personne pour prend une bonne chopine?
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Cali
La pensée de voir les nonnes ivres et titubantes amusa beaucoup Cali . Dans la réserve, elle glissa deux bouteilles d'alcool de prune pour ces demoiselles chez qui elle allait passer quelques jours .

Bon ça c'est fait... grrr.. je devais faire quelque chose d'important... oups, me rappelle plus!.....mmm... AHHHH oui, passer à mon bureau ! De la taverne lui parvint soudain une voix haut perchée.


- Ohé ! Personne pour prend une bonne chopine ?

Si si j'arrive !!


La tavernière sortit de la réserve avec son baluchon et sourit en reconnaissant la jeune femme.

Ah Dame Guiizmoo , bonjour ! Comment allez vous ? Comme vous voyez..
Cali lui montra son baluchon.. Je suis sur le départ. Un petit séjour chez les nonnes.
Mais permettez- moi de vous offrir à boire.


Elle sourit à la jeune femme devant la fenêtre ouverte et leur servit à toute deux une chope de bière fraîche et moussante.


Désolée de ne pouvoir rester mais la route m'attend. Prenez donc le temps de lire tous les poèmes et les pensées laissés ici par les gens du village ou les voyageurs, les murs en sont recouvert. Et qui sait... vous avez là un morceau de charbon de bois ,si vous aussi vous voulez y poser quelques mots...
Je vous laisse... Bonne journée !!


Sur ces mots et après avoir trinqué, Cali lui fit un petit signe et sortit direction son bureau pour y laisser un mot.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Guiizmoo_x
Guiizmoo apperçut Cali, baluchon à la main, qui se dirigeait vers elle.

- Ah Dame Guiizmoo , bonjour ! Comment allez vous ? Comme vous voyez.. Cali lui montra son baluchon.. Je suis sur le départ. Un petit séjour chez les nonnes.
Mais permettez- moi de vous offrir à boire.


Celle ci sourit à la jeune femme face à elle, et trinqua. Elle vida sa chope en deux gorgée, s'essuyant ensuite sa moustache de mousse du revers de la manche.

- Et bien Dame Cali, elle est très rafraichissante votre chope!

Ensuite, elle sourit de nouveau, pendant que son interlocuteur reprit la parole :

- Désolée de ne pouvoir rester mais la route m'attend. Prenez donc le temps de lire tous les poèmes et les pensées laissés ici par les gens du village ou les voyageurs, les murs en sont recouvert. Et qui sait... vous avez là un morceau de charbon de bois ,si vous aussi vous voulez y poser quelques mots...
Je vous laisse... Bonne journée !!


Guiizmoo regarda une dernière fois la jeune femme avant que celle-ci parte, et quand elle ne fut pas trop loin, et lui lança :

- Bon séjour!

Ensuite, Guiizmoo referma la fênetre, et se dirigea à son tour vers la sortie.
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Akashia
Akashia n'avait pas pour habitude de passer ... Mais la il y tenait car cette pettie conversation l'avait fait beaucoup rire !

Fabien : Je sais, je suis un hêtre extraordinaire !^^
ludax : un hêtre ?? Ta langue a fourché dans ta buche ?
Fabien : arrete ! tu me chênes !
ludax : allons allons ... Tu es gland maintenant ! Tu ne dois plus rougir de ve genre de choses
Fabien : tu sais bien que je m'écorce d'être drôle !
ludax : et tu fais du très bon bouleau pour ca ^^
Fabien : stop !!! Tu va me faire pleureur
ludax : Je suis peuplier de rire !
Fabien : Sapinrlipopette !
ludax : mais quelle source inépuisable ! tes idées bourgeonnent a un vitesse incroyable !
Fabien : oui ! a chaque fois je suis cyprès du but !
ludax : et tu y arrives tres bien ! marron_nous encore quelques minutes avant mon départ !
Fabien : mélèze tomber frangin!!!
ludax : mais tu es connecté sur l'encyclopédie du bois ma parole ! Tu es le saule quej e connaisse avec qui je peux avoir un délire pareil !
Fabien : épicéa ca que tu sers au taff ? A délirer sur les arbres ?
ludax : boah tu sais, si je ne t'avais pas, je ne prendrais pas racine ici !
Fabien : y'a pas a dire on tient le bambou
ludax : allez a plus vieille branche ^^



je vous rassure ce n'est pas de moi ... ca vient d'un site dans ton tchat ... Rendons a césar ce qui appartient a César ... le reste est a moi

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Cali
A l'heure où tous les chats sont gris
A l'heure où les âmes se rongent la nuit
A l' heure où les vieux démons refont surface
C'est l'heure de laisser des traces...

Sentiment de vide et de peur soudaine.... faire en sorte que pour lui rien ne s'efface.... toujours laisser des traces....Parchemin déroulé .. Coups qui résonnent dans la nuit...
Mots et pensées posés...





Il manque un temps à ma vie
Il manque un temps, j'ai compris
Il me manque toi
Mon alter ego

Tu es parti mon ami
Tu m'as laissé seul ici
Mais partout tu me suis
Mon alter ego

Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner

Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange

Il manque ton rire à l'ennui
Il manque ta flamme à ma nuit
C'est pas du je
Mon alter ego

Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner
T'es sûrement baie des anges
Sûrement là-bas, mon ange
Sûrement là-bas
Sûrement là-bas

Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où que tu sois
Je voudrais que tu saches
Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange

Il manque un temps à ma vie
Il manque ton rire, je m'ennuie
Il me manque toi, mon ami


Alter Ego de Jean-Louis Aubert

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Agatha
[ Dimanche de bon matin…]


Ce qui la fit sortir ce matin là, n’était pas tant le son d’la volée des cloches dominicales, cela faisait tellement longtemps qu’elles ne les avaient plus entendues sonner.…Non pas que cela lui manquait, elle n’était pas très bondieuseries la dam’zelle, mais elle trouvait cela très gaie le tintamarre pastoral.
Et puis surtout, c’était l’occasion souvent, de venir pour une chopine ou un verre de prune après la messe…Enfin pour ceux qui y allaient…Les autres n’attendaient guère longtemps pour rejoindre, ces lieux de perdition, qui éloignent du salut et ruinent l’âme…
Tout ce qui plaisait, en fait, à Agatha…

Elle était arrivée il y a peu. Un retour près de sa famille de cœur à défaut d’avoir pu fonder elle-même la sienne. Pas de mari, pas d’enfants, juste une jument, un chat et deux zoziots, sa ménagerie comme elle se plaisait à dire…
Sa famille avait longtemps été celle des Blanches, pourtant un sentiment de grande lassitude lui avait fait prendre retraite et faire le point sur sa vie, sur ses choix, sur une solitude si pesante parfois…

Donc, ce matin là, après que le premier rayon de soleil lui chatouilla le bout du nez et qu’une légère brise, échappée d’une fenêtre laissée entre-ouverte finit de la réveiller, la blondinette se dit qu’il était plus que temps d’arrêter de trainasser et qu’il fallait se bouger un p’tit peu le fessier…
Un peu d’eau fraiche aux endroits stratégiques, un peu d’essence de chèvre-feuille derrières les oreilles et hop ! hop ! hop ! la voilà habillée d’un sourire et embottée ( comme dirait le chat du même nom…), direction la place de Thouars…
Les ruelles commençaient seulement à retrouver un peu d’animation.
Il était bien tôt, même si le soleil réchauffait déjà l’atmosphère et, et son estomac lui rappela bien bruyamment qu’elle n’avait pas pris soin de le remplir.

Une pensée des moins éphémères lui traversa alors l’esprit, rejoindre la taverne de Cali, elle y trouverait sans doute de quoi apaiser une fringale bien normale à pareille heure de la journée…

Elle poussa la porte de la caverne…Quelques verres et chopines vides trainaient encore, ça et là, sans doute les reliquats d’une nuit riche en prouesses de toutes sortes…Heureusement, les quantités alcooliques ingurgitées n’avaient pas laissé ce jour, des souvenirs nauséabonds et tenaces…Ce qui, malgré le travail admirable de sa marraine Cali pour entretenir le lieu, n’était pas toujours le cas, il fallait bien le dire…

Holà !! Y a quelqu’un ??

Elle jeta un regard circulaire pour faire le tour de la salle et leva un peu plus la voix, pour s’assurer que Cali ne se trouvait pas dans l’arrière-cuisine à terminer une plonge nécessaire…

Caliiiii…T’es làaaa ???




Cali
Elle aimait ce qu'elle ressentait , cette attente fébrile,
la douce brise qui caressait son visage faisant voleter quelques mèches légères
de sa longue chevelure retombant en cascade sur ses épaules et finissant en boucle le long de ses reins...
un petit bouquet de fleurs fraîchement cueilli le long du chemin
qu'elle tenait dans le creux de sa main....

Arrivée en haut de la colline, le vent s'était levé ..
elle lui fit face, écartant légèrement ses bras pendant qui balayait son corps,
plaquant sa fine chemise de nuitée contre son buste avec juste un peu plus de force .
Il joua dans ses cheveux , fouettant son visage à tel point que sa respiration en fut comme happée,
amenant dans ses yeux un picotement et plus d'humidité faisant perler de petites larmes aux coins de ses paupières....
et sur son visage , le plus radieux des sourires , car du haut de la colline, c'est lui qu'elle guettait , c'est lui qu'elle attendait
....Holà !! Y a quelqu’un ?? ....

Une expression interrogative se peignit sur son visage. Elle était pourtant seule devant l'immensité de ce paysage..

Caliiiii…T’es làaaa ???
Elle se retourna brusquement pour voir d'où venait la voix

Elle se retourna brusquement et dégringola du canapé où elle s'était endormie durant la nuit.


Outch !.. hein?..quoi ...qu'est ce qui a ?


Se relevant tant bien que mal, échevelée et tenant encore dans sa main le petit cheval en bois sculpté avec lequel elle s'était assoupie ,
Cali aperçu une forme un peu flou qui s'agitait au milieu de la taverne.
La Thouarsaise écarta les cheveux qui formaient rideaux devant ses yeux
et reconnut enfin celle qui l'avait sortie de son rêve.... sa filleule .
Elle esquissa un sourire devant celui ensoleillé de la jeune femme et la rejoignit en se massant les reins.


Coucou Agatha.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
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