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[RP] Taverne ... La Caverne " Des pensées éphémères"

Tomspeedy
Que la biere coule à flot!!
Me donne envie de chanter d'un coup...
Excusez mon air divaguant et si j'écorche le mot mais l'alcool m'aide à dire des paroles que de naturel j'en sois trop timide pour les confier
J'aimerai les chuchauter à une Amie
A toi ma douce....je me lance:

lalalalalaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!
Agatha
Tout semblait si calme dehors, mais à la vu de Cali, se relevant du bas d'un canapé dont elle ne connaissait même pas l'existence, la mine défaite, la chevelure désordonnée, et les vêtements de la veille fripés, il était maintenant évident qu'un cataclysme s'était abattu à l'intérieur de la caverne…

Fichtre Bleu Cali !!!

Quels démons avait-elle bien pu combattre ? Quelle effroyable bataille avait bien pu être livrée ici, dont elle était l'unique rescapée ?
La Blanche s'approcha et saisit la main de sa marraine…

Ca va Cali ? Qu'est-ce qui c'est passé ? T'es blessée ?

Le sourire d'une marraine ensommeillée finit cependant par la rassurer…

Nannn…T'as dormi ici ? Arff l'a dû être belle la soirée dis donc ??!!!

Agatha dégagea les quelques mèches qui lui cachaient encore son doux visage et fit un large sourire un peu confus tout de même…

Scusami, non volevo svegliarti Madrina…Mais…Il fait grand soleil et c'est dimanche…Je voulais juste savoir si…Humm…

C'est alors que son estomac finit par dévoiler ses intentions premières par un hurlement de tous les diables…
Elle éclata de rire et plissa le nez…

Un petit déjeuner ne serait pas de refus…et puis je t'ai ramener quelque chose mais je ne sais pas s'il est tout à fait fini…

Elle farfouilla dans sa besace pour en sortir un morceau de vélin enroulé qu'elle tendit à Cali…


Agatha
Agatha esquissa un sourire , puis un soupire…

Citation:
Souvenir d'un amour perdu…


Il est debout dans la lumière
Ses doigts enchevêtrent aux miens
Il ne demande jamais rien
Mais sa bouche a tant à faire
Et ses mains tant à promettre
Il est mon unique chemin.

Il est debout dans la lumière
Ses yeux m’empêchent de dormir
Ses lèvres me murmurent tant de mots
Auprès de lui mon âme chavire
Et mon cœur bat au grès de l’eau


Agatha
Cali
Ca va Cali ? Qu'est-ce qui c'est passé ? T'es blessée ?
.... Nannn…T'as dormi ici ? Arff l'a dû être belle la soirée dis donc ??!!!


La tavernière encore enveloppée de la couverture de la nuit haussa les épaules et sourit d'un air complice à sa filleule


mmm... non pas ..mais il m'arrive de veiller fort tard et de m'endormir ici ou au dispensaire... ça dépend.


Un gargouillis émanant de l'estomac de la jeune femme fit sourire Cali puis pouffer en voyant l'expression d'Agatha.


Un petit déjeuner ne serait pas de refus…et puis je t'ai ramener quelque chose mais je ne sais pas s'il est tout à fait fini…


Cali se frotta les yeux puis tendit la main vers le parchemin que sa filleule venait de sortir de sa besace et le lut en silence puis fit un petit sourire à la jeune femme.

C'est un très beau poème Agatha . J'espère en effet qu'il n'est pas fini pour.... pour que tu puisses changer un mot à son titre. Retrouvé peut être, à la place de perdu ?
Si tu estimes que ce poème est achevé, j'aimerai l'afficher au milieu de tout ceux qui sont déjà là.... mais si tu penses en changer la fin, alors garde le encore un peu.


Cali rendit le parchemin à Agatha en lui souriant.


En attendant j'ai moi aussi grand faim ! J'ai quelques brioches de côté et je m'en vais faire chauffer du lait. En veux- tu ?

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Agatha
La Limousine écouta religieusement les commentaires de Cali. Elle savait que son jugement était souvent juste et ses goûts des plus sûrs, alors, si elle pensait que son petit poème n'était pas fini, c'était sans nul doute qu'elle devait avoir raison.
D'autant plus que c'était à elle aussi, son sentiment premier…
Elle esquissa un pâle sourire et hocha la tête en guise approbation en reprenant le parchemin que lui tendait sa marraine.

Tu as raison Cali, comme toujours.
Il lui manque quelque chose à ce poème et je ne sais pas encore quoi…
Il ne sera peut-être jamais fini et les mots que j'aurais voulu crier, resterons profondément au fond de ma gorge…


On ne sait jamais ce que deviennent les idées.
Parfois elles s'animent et les mots se combinent comme par un enchantement.
Parfois tout est si facile, et coule comme l'eau…
D'autre fois encore rien ne va plus.
Tout devient si ardu, comme si l'encrier que l'on remplit pourtant, refusait de mettre sur la plume sa sève, son sang.
Elle, comme les yeux, reste sèche, les larmes ne ruissèlent plus, les âmes ne s'épanchent plus. On aura beau regarder le ciel, il restera désespérément vide…
Petit sourire en coin…Pas comme la corbeille, c'est ainsi…

Agatha rangea le parchemin dans sa besace…

Bien…Et maintenant passons aux choses qui méritent vraiment attention…Où elles sont ces brioches ??
Je vais nous préparer une tablée…Tu aurais du miel pour les en tartiner ??
Cali
Cali écouta avec attention ce que Agatha avait à lui dire et resta songeuse tout le long de son monologue, se disant que ça n'était pas encore fini... comme en médecine, si l' abcès n'était pas percé et complètement vidé, ça ne présageait pas une bonne guérison .
... Donc elle se montrerait vigilante pour sa filleule.


Bien…Et maintenant passons aux choses qui méritent vraiment attention…Où elles sont ces brioches ??
Je vais nous préparer une tablée…Tu aurais du miel pour les en tartiner ??


C'était tout Agatha ça, elle vous lançait un pavé dans la mare et se retournait en disant " Mais quel ravissant soleil !! Et si on en profitait ?! "
Cali se tourna vers Tom qui était arrivé entre temps en chantonnant et lui sourit.


Hey Tom ! Tu te joins à nous pour un délicieux petit déjeuner ?
Puis s'adresse à sa filleule.

Tu as raison ma belle. On ne commence pas une journée le ventre creux . Je t'amène les brioches et le miel et je fais chauffer de l'eau pour le thé et du lait .


La tavernière sortit de son panier quelques brioches et ramena de la réserve du miel et de la confiture de mûres qu'elle donna à Agatha.

Je te laisse fouiller derrière le comptoir pour trouver de quoi disposer la table et peut être que notre cher Tom ramènera ses petons jusqu'à notre tablée !

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Cali
Un brin mélancolique mais le sourire sur les lèvres, la tavernière accroche l'image qui pour beaucoup symbolise une part de rêve, l'endroit où l'on s"échappe parfois, tête en l'air ou pas.... celle qui inspire bien des poètes ou celle qui recueille le plus de soupirs...





.. déroule un parchemin où sont écries des mots qui ne sont pas les siens mais qu'elle affectionne...



LA LUNE BLANCHE
La lune blanche
Luit dans les bois;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée...
 
O bien aimée.
 
L'étang reflète
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure...
 

Rêvons, c'est l'heure.

Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l'astre irise...
 
C'est l'heure exquise.

 
 
Paul Verlaine

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Maelchon
Maelchon poussa la porte de l’auberge encore plongé dans ses pensées. Le voyage avec Sa Fascinante fût des plus doux, sa compagnie, si chaude lui avait redonné, depuis un bon moment déjà, le goût de la vie. Et pas simplement de la sienne…
Mais voilà, il avait commis une simple erreur et les avait vu séparer. Il avait quelque peu tourné dans la ville, mais sans succès. Il s’attaquait à présent aux lieux de réunion. Ce n’était pas vraiment les endroits qu’il affectionnait le plus, mais pour elle, il irait jusque sur la Lune s’il le fallait.

Il s’arrêta un bref instant et ses azurs balayèrent la salle commune avant de s’arrêter sur la seule présence en ce lieu, plongée dans la lecture d’un parchemin.
Comme chaque fois lorsqu’elle était absente son regard se posa à l'endroit où résidait ce met si délicat qu’il affectionnait tant. Ce fragile élément du corps qu’il n’avait plus goûté depuis qu’ils allaient ensemble à peu près partout, celui de la Brune le comblant pour l’heure.
Mais la sensation de l’épais liquide glissant le long de sa gorge alors qu’il mordait avec gourmandise dans l’organe vital lui manquait parfois.

Il ferma les yeux une seconde. Lorsqu’il les rouvrit, son visage arborait un très léger sourire, qui ne semblait en rien forcé. Il s’avança vers la jeune femme. Bien malin celui qui aurait pu dire qu’il venait de parcourir moult lieues ces derniers jours. Ses atours étaient, comme à son habitude, impeccables, pas une once de poussière ne les constellait. Ses cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules, lavés de frais.
Ses azurs ne quittaient pas celle qui était peut-être la propriétaire alors qu’il prenait place à la table voisine. Il avisa un tableau, la Lune y était représentée, il sourit un peu plus. L’image était belle, même s’il préférait contempler l’originale en compagnie de Sa Fascinante.
Son regard revint sur la jeune femme et sa voix quelque peu caverneuse et que l’on pourrait qualifier également de froide s’éleva dans la salle vide :


Salutations… êtes-vous maîtresse en ce lieu ? Je suis depuis peu en vos murs. Il me plairait de me rafraîchir quelque peu et, pourquoi pas, de me sustenter. Le pain n’est pas un met des plus savoureux…

Un sourire énigmatique ourla ses lèvres alors que ses iris s’étaient plantés dans ceux de la femme. Inconsciemment et très brièvement, son regard se posa sur sa poitrine, magnifique berceau où résidait son cœur…

Passèrent les minutes, trop absorbée dans sa contemplation de parchemin, la jeune femme ne répondait pas...
Ainsi, le blond se leva, passa la porte et reprit son chemin...
Cali
Comme souvent lorsqu'elle était perdue dans ses pensées, plus rien d'autre n'avait d'emprise sur elle.
Les contours du vélin s'estompaient peu à peu . La taverne plongeait dans un gouffre sans fond tandis qu'elle même s'élevait aussi loin que ses songes pouvaient la mener.
Pas un son ni même un souffle n' aurait pu la perturber et pourtant... pourtant un léger frisson glacé parcourut son échine, mais elle ne voulait lâcher prise.

La funambule était retournée sur son fil d'horizon. Maîtresse d'elle même en maintenant l'équilibre précaire entre ciel et terre.
Mais l'écho d'une voix aux accents graves résonnèrent à nouveau de façon désagréable.


Salutations… êtes-vous maîtresse en ce lieu ? .... me plairait de me rafraîchir quelque peu ..... pain.... met des plus savoureux…


Cali cligna des yeux et regarda autour d'elle un peu perdue, comme si elle venait de se réveiller, ne sachant ou elle se trouvait puis tourna la tête lentement vers la porte laissée entrouverte.
Une silhouette se découpait dans l'ouverture de la porte. Chevelure blonde sur laquelle déjà le soleil jouait en filaments lumineux.. dos carré et droit légèrement cambré au creux des reins et allure assurée...
Un peu intriguée, la tavernière s'approcha et le héla les mains sur les hanches.

Hey !! Vous !
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Maelchon
Le blond, qui n’avait pas perdu son sourire en sortant de l’auberge s’arrêta dans l’encadrement et avisa l’étendue de ses possibilités. Il était déjà passé devant une autre gargote et n’avait pas jugé bon de s’y arrêter, allait-il être obligé de passer outre ses réticences et tenter sa chance ?
Il n’en avait pas franchement l’envie. Lorsqu’il se faisait une idée, il n’était pas chose aisée de la lui faire changer.

Le simple fait de voir le doux calice dans le bâtiment derrière lui, avait ouvert son appétit. Mais nulle proie ne se profilait à l’horizon. Peut-être la chaleur maintenait-elle la plupart des gens dans la fraîcheur de leur logis. Il lui faudrait alors se diriger vers les champs, il y dégoterait bien une adorable fermière ou encore une bergère, douce et juteuse…

S’il ne prêta pas attention à la chaise, il tendit l’oreille aux pas qui se rapprochaient. À entendre l’interpellation, son sourire s’accentua, se faisant un brin moqueur, et il se retourna faisant voleter sa crinière blonde autour de lui. Ses azurs coururent le long du corps de la femme en commençant par les pieds, ne s’attardèrent pas cette fois-ci sur la fragile cage protectrice et terminèrent leur course dans les prunelles de la belle.
Sa voix grave s'éleva encore une fois en ce lieu :


Non contente d’ignorer ma Dame, vous interpellez de manière fort étrange votre potentielle clientèle.
Mais... vous me voyez ravi de vous voir sortie de vos rêveries. Peut-être... aurais-je droit à quelque chose à me mettre sous la dent... après tout…


Un léger ricanement s’extirpa de sa gorge, ne reflétant aucunement la joie…
Cali
Hey !! Vous !

Interpellation brève, courte mais affirmée. La jeune femme sourit en constatant l'effet escompté. L'homme se retourna, dardant sur elle son regard pour ensuite la détailler en prenant son temps. Cali fit de même, imprégnant chaque détail physique du blondinet qui lui faisait face avec l'image amusante en tête de deux chats se jaugeant avec nonchalance.
Son regard franc et bleuté se fixa sur celui azuré de l'étranger.


Non contente d’ignorer ma Dame, vous interpellez de manière fort étrange votre potentielle clientèle.
Mais... vous me voyez ravi de vous voir sortie de vos rêveries. Peut-être... aurais-je droit à quelque chose à me mettre sous la dent... après tout…

Le sourire amusé de Cali s'agrandit.


J'avoue que je vous ai interpellé de façon fort cavalière et spontanée mais c'est la seule chose qui me soit passé à l'esprit et ça me caractérise tout à fait ça .... tout comme cette rêverie que vous venez d'évoquer.


Cali s'effaça du passage pour le laisser entrer en l'invitant d'un gracieux mouvement de bras.
En le voyant entrer dans les lieux, un souvenir lointain fit surface et le visage de Fabrizio s'imposa en transparence sur celui de l'homme. Ils avaient tout deux fait connaissance d'une façon un peu similaire. Sauf que le grand rouquin lui, menaçait de faire d'un chat son repas.
Finalement c'est le sien de repas qu'ils partagèrent et bien que la spontanéité de Cali aurait pu lui coûter la vie, c'est avec respect qu'ils se séparèrent. Fabrizio lui avait remis une plume blanche accompagnée d'un parchemin et depuis une réelle amitié les liait.
La jeune femme perdue à nouveau dans ses pensées cherchait le nom de son groupe..


les.. fantassins de l'ombre ?.. nan pas ça... spadassins ! ouiii!.. les Spadassins de l'ombre !

Cali sourit pour elle même et releva vivement la tête puis fit une petite moue.


Oups... désolée ! Notre rencontre a ravivé un souvenir me plongeant à nouveau dans mes pensées. Promis, je ne recommence plus.


La tavernière balaya largement de son bras la pièce.


Permettez-moi de vous présenter les lieux. Vous pensiez vous être arrêté dans une quelconque taverne ? He bien détrompez- vous ... cet endroit est magique... il a une âme.
Prenez le temps de regarder autour de vous. Ca et là vous verrez des poèmes sur vélin, des phrases et des pensées écrites à même les murs par des gens du village et souvent même de passage.
Des peintures ou esquisses en ornementent la rugosité et la simplicité brute des murs.
Vous n'êtes pas dans un endroit ordinaire mais dans la taverne des pensées éphémères... aussi éphémère que notre passage sur terre.


Avec un petit sourire, Cali le salua de façon théâtrale.


Et j'en suis la tavernière, Cali...... la gardienne en quelque sorte.


Puis la jeune femme contourna le comptoir et revint avec une bouteille de vin et deux verres qu'elle disposa sur une des tables . Elle remplit les verres et en tendit un à l'étranger.


Hypocras, nectar des roys... ou des dieux parait-il. Vous avez faim ?Bien... ça n'est pas une auberge ici mais si vous voulez partager mon repas, je serais ravie que vous me teniez compagnie.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Maelchon
Les azurs du blond restaient accrochés à ceux de la dame en face de lui. Son visage affichant un sourire que ses yeux réfutaient, il écouta la tavernière.
La lâchant du regard, il entra alors qu’elle lui libérait le passage, hochant légèrement la tête en guise de remerciement. Il perçut alors un murmure émanant de la jeune femme et la toisa alors qu’elle relevait la tête.


Il serait bon en effet de ne pas recommencer… ou je finirais par croire que vous désirez en fait être seule… et là, il faut le dire… j’abhorre l’hypocrisie…


J’ai déjà eu un aperçu des lieux alors que je patientais il y a peu. Et certaines choses m’ont… interpellé...
Mais je me vois obligé de répondre à cette diatribe. Les pensées ne sont éphémères qu’à partir du moment où elles disparaissent. Or, elles sont ici bien visibles et par la même durables.
Mais ce n’est là qu’une manifestation de mon penchant pour la contradiction.


Cali… Maelchon de Pridieu, mais Maelchon suffira. Pas de messire ou autre suffixe du même acabit, merci.

Le blond s’installa à la table, posant à nouveau son regard sur la nommée Cali alors qu’elle remplissait les verres et lui en tendait un :

Merci bien… rois ou Dieux… c’est du pareil au même, ni l’un ni l’autre ne trime pour créer ce breuvage. Mais nectar du pécore, il est vrai que ça sonne moins bien…
Partager votre repas… ma foi, pourquoi pas ? Comme je le disais plus tôt, il me plairait de manger autre chose que du pain. Mais, je ne vous ennuierais pas longtemps, je me dois de reprendre la route sous peu. Mais j’ai bien une paire d’heures à tuer.
Autant le faire en compagnie…


Ainsi donc, vous rêver souvent… la vie se ferait elle ennuyeuse pour que vous vous en échappiez autant par la pensée ?

Un léger sourire revint sur ses lèvres, toujours sans joie, peut-être un brin moqueur…
Cali
Il serait bon en effet de ne pas recommencer… ou je finirais par croire que vous désirez en fait être seule… et là, il faut le dire… j’abhorre l’hypocrisie…
Quelque chose dans la voix de l'homme ne lui plut pas du tout. En était-ce le son caverneux qui fit échos à cette désagréable sensation? Ou peut- être une sorte d'avertissement.. elle le ressentit comme un ordre teinté... et Cali étant une tête brûlée, elle avait en horreur qu'on lui donne des ordres. En même temps le blond avait l'ait plutôt franc...


Croyez bien que si votre présence se fait dérangeante, je vous le ferais savoir. Pour l'instant ça n'est pas le cas... encore.


J’ai déjà eu un aperçu des lieux alors que je patientais il y a peu. Et certaines choses m’ont… interpellé...
Mais je me vois obligé de répondre à cette diatribe. Les pensées ne sont éphémères qu’à partir du moment où elles disparaissent. Or, elles sont ici bien visibles et par la même durables.
Mais ce n’est là qu’une manifestation de mon penchant pour la contradiction.

Cali coula un regard vers les murs de la taverne presque avec tendresse puis revint planter ses yeux bleus dans ceux de l'étranger en ne se départissant pas de son sourire.


Il semblerait que nous ayons le même penchant. Votre critique en effet est vive mais intéressante sauf que... ce que vous voyez ne sont que les empreintes de ces pensées, une sorte de témoignage. Les pensées, elles, se sont envolées une fois posées. Elles sont donc bien éphémères.


Un coin du sourire de la tavernière remonta ses lèvres lui donnant un petit air moqueur dont elle se départit assez vite, le but n'étant pas de contredire l'homme mais de confirmer les propos avancés de la brunette.
Le blondinet semblait commenter tout, ce qui aiguisa d'autant plus l'intérêt de la tavernière et sous son regard amusé il ajouta lorsqu'elle lui tendit un verre d'Hypocras.


Merci bien… rois ou Dieux… c’est du pareil au même, ni l’un ni l’autre ne trime pour créer ce breuvage. Mais nectar du pécore, il est vrai que ça sonne moins bien…


... moins bien aussi que vinasse . C'est en effet ce que j'aurais pu vous servir. Mais je me suis faite moi même plaisir en vous servant ce qui flattait mon palais.
Vous savez ce que l'on dit.. " Charité bien ordonnée commence par soi- même "... et n'allez pas croire non plus que je vous offre la charité. Je dirais que c'est plus.. comment dire... une sorte d'échange.
Je vous offre l'hospitalité et vous m'offrez votre compagnie. Quand à savoir si j'en serais enchantée... les heures ou même les minutes qui suivront me le diront.


Cali écarta d'un léger mouvement de la main la mèche qui barrait son front et haussa un sourcil en l'écoutant.


Ainsi donc, vous rêvez souvent… la vie se ferait elle ennuyeuse pour que vous vous en échappiez autant par la pensée ?

Pourquoi ? Notre monde vous parait si parfait à vous ?


La jeune femme observa l'homme qui lui faisait face, notant le petit sourire en coin.


Oui je rêve souvent mais la vie est ces temps ci moins ennuyeuse.. je dirais même que je la vois sous un jour nouveau.


La brunette jeta un coup d'oeil vers le dernier tableau qu'elle avait accroché et le poème qui lui plaisait tant de par sa simplicité .

... j'ai trouvé mon unique...


Elle se tourna brusquement vers lui comme pour chasser par pudeur le sentiment qu'elle avait laissé entrevoir et tapa d'un coup sec sur la table.


Bien!! Maelchon , entrecôte et petits légumes ça vous va ? De toute façon c'est tout ce que j'ai sous la main.


Sans attendre de réponse, Cali se dirigea vers la cheminée pour activer les braises et plaça dessus le chaudron dans lequel les légumes déjà cuits dans un jus de viande se réchauffèrent doucement. Puis elle posa assiettes et couverts et prit place à leur table.
Trempant ses lèvres dans le doux nectar qu'elle savoura, la jeune femme avala une gorgée et demanda à son invité.

Et vous ? Dans quoi vous échappez vous? Des rêves, des écrits?.. ou peut être ... autre chose ?

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Maelchon
Un léger sourire se fit sur les lèvres de Maelchon en entendant : "encore". Rares étaient les personnes aussi franches. Il écoutait la dame parler, répondant à son jeu des contradictions et soudain, une ombre passa sur son regard azur, comme une ombre funeste annonciatrice de mauvaise augure et ce jeu l’ennuya. Comme le fait d’être là, de l’écouter, de parcourir cette ville… peut-être de vivre aussi.
Il répondit tout de même pour la forme, il avait bien des défauts, mais savait respecter quelques personnes. À première vue, celle-ci aurait pu en faire partie. S'il avait eu le temps et l’envie.


Éphémères soit… mais si elle est couchée sur quelque matériau que ce soit, ce n’est plus une pensée, mais un écrit. La pensée devenant écrit, n’est plus éphémère.
Si je vous dis ma pensée actuelle, elle aura une répercussion sur le réel. De ce fait continuera à vivre dans votre esprit, puisque vous ferez au moins le cheminement de la comprendre. Et peut-être, elle vivra ensuite à travers vous…
Mais, peu importe les avis, seul le nôtre compte, c’est ainsi que vont les choses. Surtout à ceux qui comme nous aiment contredire.


Elle parla ensuite du vin et du plaisir du palais que l’on pouvait en retirer. Lui sentait que sa compagnie ne serait bien vite plus très agréable. Le malaise l’envahissait de plus en plus, transformant ses azurs en nuit obscure.

Ma compagnie… sans nul doute, elle finira par ne pas être agréable. Voyez-vous… je crache sur ce monde et la plupart de ses habitants, cela répond-il à votre question ? Il m’arrive de rêver comme tout un chacun, mais mes rêves sont souvent le cauchemar des autres. Et mes cauchemars, les rêves des autres…


Son regard se porta sur l’extérieur, regardant la route, il avait soudainement envie de l’emprunter. De reprendre les chemins, de quitter la ville… pourquoi pas, le royaume…
Mais avant, il était décidé à répondre à la dernière question de Cali, qui était déjà partie à la cheminée.
Se levant, il posa ses azurs sur elle, ses yeux brillaient comme ceux d’un enfant parlant de son jeu favori :


Totalement autre chose… pour m’échapper, je mords dans un cœur tout frais... à peine extirpé de son berceau et dégoulinant de ce liquide chaud et exquis. Passé ce festin de choix, je me sens rasséréné… et voyez-vous, je me dis que votre entrecôte est sûrement délicieuse… mais là… maintenant, c’est justement de m’échapper dont j’ai besoin.
Je me vois au regret de refuser donc votre invitation… et de vous fausser compagnie…
Je vous dirai bien peut-être à un de ces jours, mais à présent, je doute que cela vous tente et je ne pense pas revenir dans le coin…


Adieu donc dame Cali et… enchanté d’avoir fait votre connaissance…

Sur ces mots, il se dirigea vers la porte, la passa et disparut dans les rues de… peu importe, il avait faim… et voulait ne plus penser…
Cali
Elle avait tord et il avait raison. Son analyse des pensées éphémères était bien meilleure et plus profonde que la sienne. Elle en convint.

Ma compagnie… sans nul doute, elle finira par ne pas être agréable. Voyez-vous… je crache sur ce monde et la plupart de ses habitants, cela répond-il à votre question ? Il m’arrive de rêver comme tout un chacun, mais mes rêves sont souvent le cauchemar des autres. Et mes cauchemars, les rêves des autres…

Cali prit sur elle pour ne pas reculer, comme si elle prenait de plein fouet cette hargne comme une gifle qu'il lui aurait donné. Ayant conscience qu'il aurait pu s'adresser tout aussi bien à elle qu' à d'autres. Elle en savait un peu plus sur sa façon de penser sachant qu'il n'avait laisser entrevoir qu'une infime partie de son âme.
Malgré tout elle ne put réprimer un frisson car dans le regard de Maelchon ,il lui sembla apercevoir .... autre chose. Elle ne pouvait expliquer ce que c'était, si ce n'est que l'impression qu'elle en tira la refroidit aussitôt.

Se levant soudainement, il darda son regard azuré sur le sien en répondant à sa dernière question alors qu'elle lui demandait dans quoi lui même s'échappait.

Totalement autre chose… pour m’échapper, je mords dans un cœur tout frais... à peine extirpé de son berceau et dégoulinant de ce liquide chaud et exquis. Passé ce festin de choix, je me sens rasséréné… et voyez-vous, je me dis que votre entrecôte est sûrement délicieuse… mais là… maintenant, c’est justement de m’échapper dont j’ai besoin.
Je me vois au regret de refuser donc votre invitation… et de vous fausser compagnie…
Je vous dirai bien peut-être à un de ces jours, mais à présent, je doute que cela vous tente et je ne pense pas revenir dans le coin…


Cali ne souriait plus, ça au moins elle en avait conscience. Mais les mots que Maelchon venaient de prononcer la laissèrent pantoise . Se moquait-il d'elle ? Le désagréable frisson courut à nouveau le long de son échine et elle sut..... elle sut qu'il disait la vérité.


Adieu donc dame Cali et… enchanté d’avoir fait votre connaissance…

Cali cligna des yeux. En elle un flot contradictoire de sentiments. L'envie de le retenir parce que cet homme la fascinait et la peur de le voir rester en se disant que peut être il ne pourrait se maîtriser. Le flot sanguin menant à son coeur le fit battre plus vite... son coeur.... il partait mais il le lui laissait. Elle mouilla un peu ses lèvres et lui répondit le seul mot qui lui vint à l'esprit avant de le voir disparaître dans la nuit.

.... Merci.

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