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[RP] Quand l'amoureux s'est égaré dans le monde

Dyruvia
assit tranquillement dans une chambre, assis en tailleurs devant son lit ; le monde se bousculait déjà dans la salle principal quand on vint le déranger dans sa méditation

le comte avait disparue, à croire que c'était une coutume familiale d'accumuler les ennuies ;

il se levait étirant tout son corps pour chasser les légère courbature de la nuit, puis fonçât en direction de la porte ouverte par la servante qui le demandait,
nouveau choc, nouvelle gifle sur le bâtit de porte

foutue porte pesta-t-il

il se présentât en haut des escaliers, Fitzz et Rose étaient déjà prêts et habillés pour sortir, quand rose lui ordonna de les suivre à la recherche du comte.

et qui allait protéger la comtesse si tout le monde s'en va
le regard de la comtesse semblait soutenir les ordres de sa fille, il s'exécuta donc, s'enroula dans ça toute nouvelle cape encore blanche et propre.

la comtesse toujours aussi élégante, son jeune fils Laurens toujours prêt d'elle et sa dame de compagnie qui semblait fuir du regard le maure

jetant un pan de sa cape par-dessus son épaule, l'enroulant ainsi autour de lui ;

il marmonnait tout en marchant en retrait, une jeune fille qui aurait mérité une bonne correction quant à son langage,
cela faisait maintenant un moment que Dyruvia ne tentait plus de comprendre les agissements de ses compagnons, il ne faisait que les suivre vers le bois désigné par la gamine

sombre, blanc et froid, rien d'autre ne vint à l'esprit de dyruvia concernant ce bois, un merveilleux moyen d'aller à la rencontre des bandits qui semblaient foisonner dans la régions aux dire des rumeurs.il va lui falloir une épée, une cutlass, mais serait-il capable de trouver un forgeur capable d'une tel oeuvre, il lui faudrait trouver des matériaux lui-même pas question de les laisser choisir n'importe quoi, pour les gravures, il s'en chargerait lui-même c'était préférable.

une journée à cheval, ou plutôt à chameau en ce qui concernait Dyruvia, à chercher la moindre trace, le moindre indice, une âme quelconque qui pourrait leur donner un indice même aussi ridicule soit-il.

Pour Dyruvia, cela ressemblait plus à une punition qu'à une mission, mais le regard de la comtesse semblait lui ordonner d'obéir à Rose alors il en était ainsi. Cherchons le comte
Fitzzchevalerie
[Edit pour conserver la cohérence du RP]




L'ambiance commençait à être pesante quand Rose prit la parole à son tour annonçant qu'elle les accompagnerait dans la recherche. Ils sortirent donc, lui Rose et Diruvia, puis se dispersèrent afin de glaner des informations et trouver le comte le plus rapidement possible. S'en suivit alors deux bonnes heures de fastidieuse recherche.

Qu'il soit dans des bouges malfamés, de simples auberges; qu'il soit nobles, villageois, pouilleux, édentés, ou dans la force de l'âge tous se retrouvaient fasse à la même question. Avait il vu le comte, et les réponse négatives s'en suivait les unes après les autres. Certains tentaient même de monnayer des informations qu'ils ne détenaient pas, se jouant de l'inquiétude de gens qui semblaient sans doute plus riches et donc plus enclin à porter la main à leur bougette.

Las, Fitzz rejoignit ses compagnons devant l'auberge où ils logeaient répondant par un signe de tête au regard interrogatif de Rose. C'est alors qu'arriva une jeune vagabonde qui semblait savoir où se trouvait le compte et émettait l'hypothèse qu'il soit mort de froid. Voyant Rose défaillir à cette idée, il déposa un écu dans la main de la jeune lui en promettant d'autre si elle attendait qu'il revienne et les conduisait au lieu en question. Tentant de rassurer Rose il la raccompagna à l'auberge avant de revenir.

Fitzz et le maure suivirent donc d'un pas énergique la jeune fille qui les mena jusqu'à un bois à l'orée du village. Là petite leur désigna le chemin à suivre avant de s'enfuir sans demander son reste. Interloqué il adressa un regard à Dyruvia qui semblait partager ses pensées. Il porta la main à la garde de son épée avant de s'avancer sur le chemin en question. Mieux valait être méfiant, ils n'aurait été guère surprenant de trouver des gens malintentionnés dans le bois. Après presque une heure de marche, alors qu'il se demandait s'il ne fallait pas faire demi tour, des bruits de voix se firent entendre non loin. Faisant un signe à Dyruvia, il se rendit alors compte que celui ci les avait déjà entendu et filait en cette direction. Il le suivit donc puis virent, à quelque mètre d'eux, deux jeunes garçons entrain de bavasser.

«T'as d'jà brigandé quelqu'un toi?» Interrogea la voix admiradmirative du premier, qui ne devait pas avoir plus de seize printemps.

« Ben évidemment et pas qu'un! Le plus important est le choix de la victime, faut pas prendre un trop épais ni trop grand. 'Fin moi je l'ai d'jà fait parce que j'suis pas un poltron, j'ai peur de rien, mais c'pas conseillé. Vaut mieux un grabataire ils ont souvent plein d'argent et aucune famille qui les recherchera. Ensuite tu donnes un bon coup sur la tête tu l'dépouille et t'as plus qu'à cacher le corps le temps qu'il s'réveille. » Poursuivit le second guère plus vieux mais déjà bien bâti pour son âge.

« Mais tu t'es jamais fait avoir?
Ils se sont jamais réveillés avant que t'es fait tout ça? »


«  'rrêtes dont de dire des âneries, enchaina t-il fièrement bombant le torse. T'sais quand j'tape c'pas à moitié! Et s'il s'réveille un bon coup d'coude dans la tempe à lui décoller l'cervaux et c'est bon! J'te l'ai dis moi j'ai peur de ri... »

La phrase resta alors en suspend tendis que derrière les arbres il venait d'apercevoir la tête de ce qui semblait en tout point être un démon. Géant, le visage recouvert d'un bandage, les main aussi noires que ses yeux, l'homme brandissait une sorte d'épée étrange. Effrayé le garçon alors lâcha le corps du comte avant de s'enfuir en courant, beuglant qu'une créature du sans nom le poursuivait. Très vite il fut rejoint par son camarade détalant à son tour avec la célérité d'une biche affolée.

Fitzz adressa alors un sourire amusé à Dyruvia qui venait de mettre à mal le courage de l'intrépide maraud. Pour sûr que la fierté du gamin en prendrait un coup... Toutefois l'inquiétude commençait à nouer ses boyaux encore fragiles alors qu'il n'y avait toujours pas de trace du comte. Devaient ils poursuivre et passer leur temps dans le bois en recherches sans doute vaines? Faire demi tour? La jeune gueuse avait pourtant sous-entendu que ce n'était guère loin. C'était-elle moqué d'eux? Et s'ils faisaient demi tour et que le comte était vraiment dans le bois? Etait-il tombé sur des maroufles à l'image du jeune garçon qu'ils avaient aperçus? Tant de questions monopolisant son esprit et le gênant dans sa réflexion...
Il fit alors part de ses doutes à Dyruvia afin de savoir ce que celui ci en pensait, fallait-il continuer à chercher dans le bois ou aller chercher ailleurs?

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Fusette
[Pendant ce temps là, à l'auberge]

Fermant les yeux et serrant les dents, Fusette eut la désagréable sensation de sentir passer Dyruvia dans la salle. Comme à son habitude il n’était pas discret, certes Fusette n’excellait pas plus dans ce domaine mais elle tentait tout de même de faire des efforts remarquant qu’elle n’était pas là à gardienner quelques poulets d’une ferme avoisinante avec des connaissances de longue date.
Mais le Maure ne resta que quelques instants, le temps de comprendre qu’il était demandé pour partir à la recherche du comte.

Les secondes filaient et la donzelle se mit enfin à table en continuant d’afficher ce sourire qui finirait par en agacer plus d’un si elle persistait à l’arborer de la sorte.
S’asseyant alors convenablement et rabattant la chaise sous la table, elle souhaita un bon appétit à ceux qui étaient restés à l’auberge.
Tout ce qu’on apporta alors était des plus copieux, et de mémoire, Fusy n’avait jamais autant mangé, que ce soit au petit-déjeuner ou au souper. Quelle chance tout de même ! Elle qui avait toujours connu des années de vache maigre et de solitude, de frustration et d’impudence, voilà qu’elle se retrouvait en bien charmante compagnie et avec un festin digne … ben digne de comtes sûrement.

Les secondes laissaient place aux minutes ce qui amena la brunette à se demander où pouvaient bien en être les recherches pour retrouver Jeanjacob, ne voyant toujours pas revenir le petit groupe qui s’était précédemment constitué.
Mais plus lourd encore que cette absence, le silence que Fusette ne parvenait pas à briser. Elle ne savait comment s’y prendre et attendait peut-être une réaction de la comtesse, mais il fallait pourtant qu’elle apprenne à être à la tête de certaines initiatives. Etrange tout de même qu’elle ne se sente pas à l’aide dans cet art qu’habituellement elle maitrisait suffisamment bien pour occuper quelques personnes en soirée.


Et avez-vous passé une bonne nuitée ?

Seule question qu’elle trouva sur le moment et qui était d’un manque d’imagination presque pathétique. Se mordant la lèvre inférieure, la castraise en vint enfin à converser un peu plus avec cet entourage en qui elle cherchait à avoir pleinement confiance.

Comtessa ? Puis-je demander conseil auprès de vous sur une question d’ordre personnel ?

Elle n’était pas réellement sûre qu’Arielle répondrait, mais sachant qu’elle se mettrait légèrement à nu en dévoilant quelques points relativement peu plaisants de son proche passé, elle espérait que la dame ne lui refuserait pas ce droit de confession concernant la lettre qu’elle avait reçu la veille.
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Fitzzchevalerie


["Promenons nous dans les bois..."]

Après s'être rapidement concertés Fitzz et Dyruvia décidèrent de poursuivre encore quelque temps les recherches. Or plus ils avançaient, plus la foret devenait dense et le sentier qu'ils avaient jusqu'à présent suivis devenait de plus en plus étroit avant de disparaître finalement pour laisser place aux arbres comme si là l'homme n'avait plus ça place. Fitzz qui était quant lui de plus en plus découragé et septique en était arrivé à la conclusion qu'il ne valait mieux pas que le comte soit dans les bois sans les chance de le retrouvé était mince tant ceux-ci semblaient étendus.
D'un commun accord ils décidèrent finalement de rebrousser chemin et de retourner à l'auberge. Il y avait de grandes chances pour que le comte ne soit pas dans les bois et ils ne pouvaient se perùettre de perdre un temps sans doute précieux.

Accélérant le pas tout en demeurant attentifs, ils retraversèrent la forêt sans prouver d'indice plus probant qu'auparavant. *Peut être que le comte était revenu à l'auberge entre temps?* Vain espoir vite réduit en cendre quand il pénétra dans l'auberge et vit le regard interrogatif de ses compagnons river sur eux. D'un signe de tête il leur signifia l'air dépité que le comte demeurait toujours introuvable.

« Nous nous sommes engagés profondément dans le bois mais aucune trace du comte malheureusement... J'ose espérer qu'il n'y est pas sans quoi il nous faudra nous y rendre plus nombreux afin de facilité les recherches tant la zone boisée est étendu... En attendant je pense qu'il nous faudrait chercher autre part... »

Il se tourna avant vers Dyruvia espérant qu'il approuverait ses dires avant de poser un autre regard sur ses compagnons et leur demander s'il pouvait s'asseoir quelques instants. Il n'avait pas encore reprit toutes ses forces suite à la maladie et se sentait à ce moment là encore faible et surtout affamé.

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Arielle_de_siorac
Un repas copieux en charmante compagnie. Arielle sourioit, enveloppée par l'odeur apaisante de son fils Laurens. La comtesse estoit allée se vestir pour la journée et estoit redescendue pour savourer les crespes à la bière, les pains au miel et les fruits confits.

Auprès d'eux, mangeant avec volupté, une jeune femme dont les traits n'estoient guère étrangers à la comtesse luy lançoit de temps à autre quelques coups d'oeils préoccupés.

Le silence estoit néanmoins lourd d'une certaine absence, comme si l'espace libéré, au lieu de s'étirer, avoit pris une texture épaisse. Ils estoient peu autour de cette table, et pourtant on sentoit qu'il manquoit précisément quelqu'un.

Avoit-elle passé une bonne nuitée? mandoit la voix nivéenne de l'inconnue. La comtesse acquiesça sans mesme le savoir. Apparemment, ils estoient le matin.


Oui, je vous remercie, assura-t-elle sans se rappeler mesme de la teinte de la nuit passée.

Caresse du bout des doigts dans les cheveux de soie du jeune Laurens. C'est qu'il grandissoit vite, l'héritier... Mais il mangeoit comme un oiseau, ce matin. Quelque chose sembloit le tracasser.

L'attention de la comtesse revinct à la damoiselle, qui visiblement tentoit de mener une conversation. Icelle, droite dans sa tenue modeste mais propette, dardoit sur Arielle un regard nuageux.


Bien sûr... Elle auroit voulu rajouter le nom de son interlocutrice, mais iceluy resta coincé sur le bord de sa mémoire. Minette? Louette? Il luy sembloit que c'estoit quelque chose en "ette". ... Bien sûr, ma damoiselle. J'espère seulement pouvoir me montrer utile.

À cet instant, un groupe entra dans l'auberge, dans un grand fracas de vent hivernal engouffré par la porte. Rose et Fitzzchevalerie, accompagnés d'un grand étranger à l'allure exotique. Tous affichoient une mine sombre.

Le lieutenant des Ours béarnoys prict la parole, laissant tomber ses mots comme des pierres.


Aucune trace du comte... murmura Arielle. C'estoit donc cela. Son époux estoit porté disparu. Voilà pourquoi une étrange angoisse luy grignotoit l'estomac.

Elle se leva lentement, dépliant ses membres d'aigle engourdi, et indiqua un siège au militaire.


Je vous en prie, Messire Fitzzchevalerie. Restaurez-vous quelque peu avant de reprendre vos efforts, vous me semblez bien paslot. Toy aussi, ma Rose chérie. Et hum... vous aussi, Messire, sourit-elle à l'endroit du grand Maure.

Elle tourna ensuite ses prunelles vers la damoiselle en "ette".
Si vous n'y voyez guère d'inconvénient, je vous baillerai conseil tout à l'heure. Je vous invite à reprendre cette conversation.

Pour l'instant, je désire poursuivre les recherches.


Sur un signe d'elle, Basine jeta sur ses épaules son mantel de renard, et Arielle sortict sur le pas de la porte, humant avec désarroi l'air sévère de février.

Jeanjacob... Jeanjacob a disparu... Où peut-il bien estre... Jeanjacob... ressassoit-elle pour ne pas oublier.
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Rosedeplantagenest
Passé la porte, froncer les sourcils en se mandant si la fillette avait bel et bien raison…Ceci ne ressemble guère à JJ !

Certes il aime la bière et adore se perdre dans les tavernes à la recherche de la meilleure du moment ! Mais de là à finir ivre mort, cela choquait Rose.

La douceur de l’auberge la submergea, sa mère les voit rentrer et leur propose de se restaurer.

Elle sourit, sachant que le sourire n’est que pur façade et que son regard parle à sa place, laissant sur ses traits l’angoisse de la disparition du Comte.

Que dire à sa mère ? A-t-elle jà oublié leur sortie matinale afin de partir à sa recherche ?

Pas besoin de mentir, ses acolytes disent qu’ils n’ont pas retrouvé le Comte…

Rose s’installe face à une tasse fumante, accompagné par un Fitzz encore bien pâle lorsque sa mère annonce à haute voix qu’elle part poursuivre les recherches.

Manquant de s’étouffer avec sa gorgée, Rose se releva prestement, toussotant en faisant un non frénétique de la teste.


« -Non Mère ! Vous ne partez poinct seul !

JJ a été vu hier au soir en taverne, et d’après ce que j’ai pu apprendre, il en est parti très tardivement, la lune était très haute dans le ciel, prête à entamer sa descente pour le lever du jour !

Et il apparaitrait qu’il était ivre…Il a du vouloir essayer les bières locales… »


La voyant se vêtir afin de sortir, Rose renfila son manteau humidifié par la neige alors que sa mère se trouvait jà hors des murs.

Elle ouvrit la porte et partit à sa suite, recommencer par ou, elle ne le sait, mais sa mère était bien décidée à poursuivre leur recherche infructueuse, alors Rose se rapprocha d’elle, glissant son bras sous celuy de sa mère et avança avec elle, le bruit crissant de leur pas dans la neige donnant la juste mesure de leur angoisse.

D’un geste elle indiqua une sortie du village qu’elle n’avait poinct encore parcouru, étant donné qu’on l’avait dirigé vers la forest, elle murmura à sa mère
:

« -Là bas la route donne sur les champs, je ne me suis poinct encore rendu dans cette direction car une fillette nous a dit avoir vu un homme correspondant à JJ se diriger vers la forest… »

Attendre de voir ce que désire sa mère et la suivre…
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Ambassadrice Béarnaise en Alençon
Ambassadrice Béarnaise en Orléanais
Fusette
Il était normal que la comtesse ne veuille répondre de suite à Fusette qui d’ailleurs ne s’en offusqua point. Sa dame était préoccupée et qu’on cherche à lui raconter quelques amusantes histoires ou que l’on tente de lui occuper l’esprit d’une toute autre manière n’aurait que pour effet de retarder une plus grande inquiétude encore.
Oui, le comte de Nijmegen n’était pas là, et oui, même saoul il était anormal qui ne rentre pas à l’auberge. Le soleil était déjà haut dans le ciel et les recherches avaient été infructueuses … tous étaient de nouveau parmi l‘assistance, tous affichaient des mines déconfites, tous espéraient le retour rapide du patriarche et tous devaient malgré tout continuer ce qu’ils avaient à faire dans la journée.

Mais la comtesse, dans son entêtement, sortit bien vite, aillant apparemment dans l’idée de partir au devant de son époux. Rose à sa suite, il aurait été certainement mal venu de la part de Fusette de les rejoindre, ou peut-être qu’elle attendrait avant d’elle-même aller mettre les pieds dans la neige et les surveiller de loin. Pourtant, il y avait une chose qui aurait pu être faite, celle de la constitution de différents groupes pour ratisser un plus vaste terrain et ainsi ramener Jeanjacob avant qu’il ne soit trop tard. Par ce froid, s’il était encore dehors avec un simple manteau sur les épaules, il allait finir congelé. Alors certes, pour la conservation des aliments c’était là une idée prodigieuse, mais pour garder un homme, que l’ivresse avait déjà dû bien amocher, en vie, ce n’était pas l’idéal.

Le nez à quelques pouces de la fenêtre, la damoiselle de compagnie observait la mère et la fille qui s’éloignaient alors de l’auberge. Un cheval n’apprécierait certainement pas d’être ainsi sortit pour une simple chevauchée à travers champs enneigés, et Fusy n’était de toute façon pas une bonne cavalière, mais il semblait à celle-ci que des couvertures auraient été du meilleur effet pour accueillir ces dames lorsqu’elles seraient de nouveau à l’abri.
Elle héla donc une domestique et lui manda d’apporter le nécessaire avant qu’elles ne soient là, bien qu’il ne fallait pas les attendre avant un moment. Mais il serait préférable qu’elles fassent demi-tour avant d’arriver au point de non retour comme aimait le dire la brunette lorsqu’elle s’aventurait un peu loin sur les chemins ou qu’elle s’empêtrait dans des situations qui devenaient rapidement incontrôlables.

Bref, pour passer le temps, elle alla chercher de quoi écrire ainsi que la missive froissée de Senzo et tenta plusieurs brouillons avant de graver les mots définitifs qui seraient envoyés ensuite à ce jeune homme. Voilà un exemple type d’embourbement chez la donzelle. La nostalgie s’empara légèrement d’elle qui, malgré la dureté de ses phrases, était tiraillée entre les fonctions qui lui avaient été fraîchement attribuées et cet amour fou qu’elle avait pour cet imbécile réapparaissant si tardivement.
Qu’elle pouvait le haïr en cet instant, pourquoi là, maintenant, n’avait-il pas été assez blessant et cruel, ne l’avait-il pas poussé à bout, à croire qu’il en voulait toujours plus, peut-être la jeune fille devait-elle lui envoyer une brosse en métal, qu’il aille se brosser avec ? Mouahahah ! Le rire maléfique faisait écho dans son esprit déjà trituré. La haine … voilà tout ce qu’elle devait maintenant ressentir pour lui, cette haine qu’elle aurait dû ressentir dès le début, simple protection, mais peut-être des plus vitales pour garder la tête hors de l‘eau et ne pas sombrer à nouveau.

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Dyruvia
une présence aussi voilé et dissoute dans la neige, qu'on aurait pus croire Dyruvia disparut avec le comte

il était las de devoir faire bonne figure et de se faire discret, tous ces va-et-viens ne menaient à rien, une perte de temps et quel temps précieux

il attendit un instant que les deux femmes sortent et prennent une certaine avance sur le chemin opposé a celui qu'il avait pris avec Fitzz

fusette prenez quelque prévoyance pour le retour des deux dames, Fitzz pris une légère collation avant de s'en retourner à la recherche du comte.

Dyruvia alla fouiller dans son balluchon, pour la première fois il ouvrait son sac devant tout le monde, des petits paquets de feuilles et d'épice, trois gros galet, un long plaid épais, plus au fond après avoir sortie deux lourdes outres, en peau, asséché, une longue étoffe de tissu blanc écru, tissé finement, une texture particulière entre coton et lin ;

Dyruvia commençait a déplier cette étoffe, qui peu à peu, prenait forme, une longue cape bien plus longue que celle de toute la région, d'un mouvement il l'a fit voler sur ses épaules et attacha chaque pans sous son chèche bordeaux ; la cape lui descendait jusqu'au mollet il se dirigea ensuite vers la porte il dégageait un air sévère et décidé ; cette fois il ferait selon sa volonté

je pars seul, je serais de retour sous peu

sans même se retourner et attendre une quelconque réponse la porte se refermait.
il jeta un oeil vers l'endroit où il avait rencontré la fillette et s'y dirigea, il mit peu de temps avant de la retrouver, l'a pris sévèrement par le bras pour l'emmener dans un coin ou nul ne pouvait les voir, quelques instants plus tard Dyruvia ressorti du renfoncement suivi de près par la fillette en pleure elle pointa un homme de frêle carrure du doigt avant de partir en courant.

sans même se retourner, il avança et agrippa le bras de l'homme dans le même élan, l'homme tentait de se débattre comme il pouvait, mais face au géant maure il ne faisait que s'épuiser inutilement, de nouveau ils disparurent dans un coin sombre derrière un bâtiment.

ce n'est qu'après plusieurs minutes que Dyruvia en ressortit, seul, les mains tachées, rougeâtre, de légères tâches rousses sur sa toge

cette il retournait vers l'auberge
Jeanjacob
Quelque part dans un champ, un oiseau atterrissait, en sifflant. Sans doute il était en train de rire avec ce pauvre homme a coté duquel il avait atterri. L'homme semblait d'être dans un sommeil profond, et ses ronflements avaient chassé les oiseaux qui habitaient dans les premiers arbres de la grande forêt qui abordait le champ.
En sautant il s'approcha de l'oreille droite de l'homme et sur laquelle un petit fourmi se baladait. Un excellent déjeuner, pensa le oiseau!
Hélas pour le comte, le oiseau avait des problèmes a ses yeux...


Aux AAAAAAAAARMEESS! L'ENEMI EST LA!

Cria le Comte en se lançant debout. Immédiatement un mal à la tête énorme lui frappait, tout comme son estomac totalement bouleversé.

Trop tard...déjà mort

Se dit il en se recouchant...

Quelques secondes plus tard, alarmé par les sifflements des oiseaux, et le froideur, le Comte ouvrait un œil. Devant lui le soleil. A coté de lui de l'herbe. A l'autre coté de lui, encore plus d'herbe et des arbres dans la distance. A nouveau ce douleur énorme venant de sa tête...
Mais qu'est ce qu'il s'était passé?

Jeanjacob essaya a se souvenir ce qu'il s'était passé...Mais qu'est ce qu'il s'était passé?
Il se rapella la taverne. Ainsi que l'autre taverne. Et l'autre. Et les chopes. Les tonneaux...rhoo comme il avait envi dans une bonne bière.

Il ouvrit son autre oeil.


Arielle? CHERIEEEEEEEEEE?

Aucune réponse. Il lèva sa tête un petit peu. Apparemment il se trouvait au milieu de nul part. Est-ce que des brigands lui avaient détroussé et l'amené jusqu'ici? Il chercha sa bourse avec ses mains.

Apparemment sa bourse était bien toujours là, par contre la moitié de ses vêtements semblaient d'être déchirés ou avaient tout simplement disparu. JJ se mit debout. Son tête pouvait exploser a tout instant.
Un fois debout sur ces pieds, il regarda autour de lui. A coté du lieu ou il avait dormi il voyait 2 chopes de bière, vide hélas.

Non loin de lui, il voyait une petite route. Tranquillement il se baladait vers la route, pensant qu'un de ses gardes allait se trouver là-bas quelque part. Hélas...personne sur la route.


Hmmm....étrange, étrange...
Bon, j'ai soif! Le soleil est bien haut dans le ciel, donc le nord, c'est par là!


Toujours essayant de se souvenir ce qu'il s'avait passé pendant la nuit, il sautilla vers l'est
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Arielle_de_siorac
Cela ne luy avoit point échappé.

Des murmures, courant dans le village et au-delà, comme des souris affolées. On disoit que le comte Jeanjacob estoit mort.

C'estoit absurde! Allons donc, son époux estoit bien en vie, certainement quelque part, à ronfler ses resves éthyliques. Elle le sentoit, il estoit sauf, pas comme Mathieu, pauvre Mathieu, disparu sans qu'elle ne sache où ni comment...

Mais... justement, alors que sa confusion estoit totale sur bien des choses, voilà qu'Arielle marchoit d'un pas ferme, sachant ce après quoi elle couroit. Sa fille, pourtant toute verte de sa jeunesse en fleur, avoit peine à la suivre sur le chemin durci par l'hiver.

Sans le savoir, la comtesse renouoit avec elle-mesme.

Elle ne pouvoit perdre Jeanjacob. Non, pas question. Trop de morts, trop de pleurs. Son amour tardif, deuxième vie après sa vie, son comte nordique au parfum de houblon, non! Elle n'alloit pas le perdre. Pas cette foys.

Sans savoir vers où mener ses pas, elle avançoit néanmoins d'un air résolu.


Non, pas là... Jeanjacob? Avez-vous vu... Non, il n'est pas mort! Non, vous vous trompez, chuchotoit-elle aux habitants, ahuris de voir cette nobliote argentée affirmer la vie avec tant de certitude.

Bientost, elles arrivèrent en bordure du village, d'où elles avoient vue sur le plat pays figé tout autour.

Personne...

Ou... Estoit-ce une silhouette qui bougeoit au loin?

Arielle prict la main de sa fille, sans un mot. Oui, il y avoit quelqu'un sur la route, là-bas.


Vois-tu qui c'est? murmura-t-elle. Est-ce luy?
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Dyruvia
ouvrant la porte avec fracas

ombrant la petite salle de sa grandeur, le maure brailla tout en regardant Fitzz

Au sud

puis se retournant il s'enroula de nouveau dans sa cape et se dirigea vers le sud marchant a vive allure il ne tarda pas à rejoindre les deux femmes qui s'étaient stopper pour scruter l'horizon

il s'arrêta à hauteur d'Arielle et se tourna vers elle d'un œil rassurant, retenant sa main qu'il allait poser sur l'épaule de la comtesse
Rosedeplantagenest
Le soleil était haut, illuminant le sol empli de neige, laissant la réverbération éblouir Rose alors qu’elle s’aventurait bientôt hors du village sans aucunes escortes…

« -Quelle idiote puys-je estre parfois » pensa t’elle « Partir sans aucuns garde du corps alors que nous ne connaissons nul âmes… »

Le corps de sa mère se contracta légèrement, et lorsqu’elle prit sa main, Rose se manda si sa mère n’était pas en proie à une hallucination !

Comment pouvait-elle voir quelque chose sous ce soleil radieux alors que ses propres yeux pleuraient de douleur face à ce si merveilleux spectacle !

Plissement des émeraudes, grimace en ne voyant rien…


« -Mère je suis confuse mais je ne vois… »

Froncement de sourcils, sa main ressert celle de sa mère, attendant impatiemment que sa fille voit comme elle…

« -Oui…Non…Enfin je ne sais…

La personne a sa démarche dirait-on, mais n’a t’il pas l’air... débraillé ??? »


Plongé dans l’observation de l’homme titubant loin d’elle, Rose sursauta lorsque la Maure se planta face à elles deux.

Elle soupira et serra des dents avant de dire :


« -Vous pourriez vous annoncer avant de nous faire ainsi peur ! »

Elle luy jeta un regard noir, voyant Fitzz derrière, elle luy sourit avant de leur dire :

« - Dictes-nous là-bas, ne serait-ce poinct JJ à vostre avis ? »
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Ambassadrice Béarnaise en Alençon
Ambassadrice Béarnaise en Orléanais
--Fitzzchevalerie


Tout s'était enchaîné sans que Fitzz ai eu le temps de réagir. La comtesse l'avait tout d'abord invité à se restaurer, avant de se lever et de se diriger vers la porte suivit de près par Rose. Elles avaient toute les deux décidées de partir à la recherche du comte. Saisissant une crêpe Fitzz n'en fit qu'une bouchée avant de se lever à son tour et de sortir pour aller les rejoindre. Il adressa alors un regard vers le maure qui semblait chercher quelque chose dans son sac, connaissant son attachement pour la comtesse il ne tarderai pas à les rejoindre. Fitzz s'engagea donc dans la rue quand il fut arrêté par la voix de l'aubergiste. Une lettre était arrivée adressé à un certain FitzzChevalerie.

Prit au dépourvu Fitzz saisit la lettre, loin de se douter de la teneur de celle ci. Sans doute était-ce son Coms qui lui écrivait pour lui donner des nouvelles du Béarn, peut être devrait il rentrer... Si c'était le cas il savait d'ors et déjà qu'il n'hésiterai pas. Il décacheta donc la lettre et la parcouru du regard, très vite il reconnu l'écriture en patte de mouche de son ami Zherk. Tandis qu'il lisait le parchemin dans les grandes lignes, son visage s'obscurcissait et sans même s'en rendre compte il avait fait demi tour et était retourné s'asseoir dans l'auberge. Que Dyruvia ne sois plus à l'intérieur et qu'il ne l'ai pas croiser en revenant ne lui avait même pas frappé l'esprit.
Se servant une deuxième crêpe il relut la lettre avec plus d'attention cette fois.


[spoiler]
Citation:
Mon ami,

C'est la main tremblante que je pose ce soir ces mots sur le vélin. Cela fait des mois maintenant que je tergiverse, que j'hésite, trouvant chaque fois une nouvelle excuse pour ne pas avoir à écrire cette lettre. Des mois que je me dis qu'il est plus sage d'attendre ta venue pour te parler de vivre voix, qu'un simple courrier est bien trop impersonnel mais au fond de moi je sais que ce ne sont là que des excuses me permettant de fuir une fois de plus mes responsabilités. Domaine dans lequel j'excelle à en croire les amis de Maharet.

J'aurais voulu que cette lettre soit annonciatrice de bonnes nouvelles mais hélas il n'en est rien. J'ose espérer que tu sauras me pardonner, toi mieux que personne doit pouvoir comprendre combien il peut être difficile d'admettre ses échecs.
Car oui, mon ami, j'ai échoué. Il me semble bien loin aujourd'hui ce jeune tribun plein d'enthousiasme qui t'as accueilli à Lodève, ce petit village du Languedoc qui a vu naître notre amitié. Bien loin ce jeune homme rêveur et idéaliste qui croquait la vie à pleines dents. Depuis ton départ j'ai longtemps cherché à sauver les apparences, me raccrochant à mes rêves, jouant l'ami, le compagnon, le père comblé. J'ai même cru un moment toucher du doigt ce bonheur que j'aspirais tant à connaître mais il a fuit tel une chimère. J'ai alors gardé aux yeux de tous ce sourire qui m'a si longtemps protégé du regard des autres.

Et aujourd'hui, j'ai l'étrange sensation de m'être égaré en chemin, je ne me reconnais plus. L'homme qui me fait face dans le miroir me semble aujourd'hui si vieux, si triste...tellement éloigné de ce que j'imaginais devenir. Je sais que je ne peux plus me cacher derrière les faux-semblants, ma vie à connu tant de bouleversements.

Je t'ai menti mon ami, je t'ai menti en te disant que tout allait bien, que ma vie était un conte de fées. Je n'arrivais pas à admettre que toute ma vie tombait en ruines sans que j'y puisse quoi que se soit. j'avais honte de reconnaitre mon échec là où toi tu sembles si bien réussir, si tu savais comme je t'envie. Depuis aout, ma relation avec Maha n'a cessé de se détériorer. J'ai espéré que ce n'était qu'une mauvaise passe, qu'après la naissance de Lili tout rentrerait dans l'ordre mais il n'en fut rien. Les choses au contraire ont continué d'empirer, les disputes devenant pour ainsi dire notre unique moyen de communication. Nous n'avons même pas fêté noël, les amis de Maha n'ont aucun respect pour moi en dépit des nombreux efforts que j'ai pu faire. ils ne voit que mes erreurs et le malêtre de Maha dont je suis le seul responsable. Tu ne peux avoir idée de combien je l'aime; pourtant face a tout ce gâchis, et même si jamais je ne regretterais les bons moments passés avec elle, je me surprend parfois a penser que j'aurais mieux fais de ne jamais la rencontrer. Cela nous aurait épargné beaucoup de souffrance.

Cela fait près de 6 mois qu'il n'y a plus rien entre nous, on s'aime pourtant mais on ne se comprend plus. Nous avons perdu notre unicité, notre complicité. Je n'ai pas su l'écouter, prendre soin d'elle et elle, elle s'est éloignée. Je l'ai perdue Fitzz... cela fait longtemps que je le sais mais je refuse encore de l'admettre. Le simple fait d'y penser ou d'écrire ces mots sur ce vélin, rendant pour la première fois cette affirmation concrète, me brise en cœur et me met les nerfs à fleur de peau. Je suis si en colère Fitzz, une colère que je n'arrive pas à évacuer en dépit de tout mes efforts... et cela fait si mal... je ne veux pas encore perdre ma famille... je suis totalement perdu. Que dois je faire? Partir et lui laisser une chance d'être heureuse avec un autre? Offrir une chance à mes enfants d'avoir un père mieux que moi? Mais comment je pourrais vivre moi loin d'eux? Ou alors rester et laisse notre relation s'envenimer encore davantage, continuer à faire semblant d'être heureux et nous laisser nous enfoncer dans ce mensonge où tout le monde est malheureux?

Tu dois me trouver bien ridicule de t'écrire pour te parler de problèmes conjugaux qui ne te concerne en rien finalement. Mais si seulement il n'y avait eu que cela. Cet hiver à été particulièrement difficile pour moi. Mes parents et mon petit frère n'y ont pas survécu emportés par la maladie. Se fut un grand choc et je n'avais personne vers qui me tourner alors je suis rentré à Lodève auprès d'Hima pour me ressourcer. Et je dois dire que cela m'a fait grand bien. Hélas, une nouvelle tragédie à eu lieu à la porte rouge.

Un homme dont j'ignore tout à fait irruption dans les lieux et avant que je n'ai pu comprendre quoi que se soit à la situation, il à blessé Hima. Mon ami, je me fais ce soir le porteur d'une bien triste nouvelle. Je suis au regret de t'annoncer que notre Hima, ta marraine n'as pas survécu à l'agression, elle est morte dans mes bras Fitzz... dans mes bras . Tu n'as pas idée comme je m'en veux... je n'ai pas réussi à la sauver, pas plus que les autres ont péri dans l'incendie du bordel, dont mon fils Solhann, 1000 et Karpa. Tant de personnes qui nous étaient chères, tant de vies gâchées pour rien.
Je n'ai pas pu les sauver, pire encore, je n'ai pas su l'arrêter lui, ce meurtrier. Et je jure que si un jour mon chemin croise le sien, je le tuerais de mes mains. Son visage est gravé dans mon âme... Je le retrouverais et je le tuerais. Je ne peux laisser impunie le meurtre d'Hima, pas plus que celui de mon fils.

Les autres m'ont dit que la vengeance ne résoudrait rien, que me sentir coupable ne les ferrait pas revivre. Et pendant plusieurs semaines je les ai écouté. Restant terré dans ma maisonnée de lodève, refusant de voir qui que se soit, passant mes journées à m'entrainer pour devenir le plus fort des guerrier. Tenter désespérément d'apaiser cette rage qui coule dans mes veines. Chaque nuit je revis cette horrible soirée à la porte route, je me revois les flammes danser autour de moi, je revois les yeux d'Hima remplit d'incompréhension, j'entends les cris de 1000.... C'est aujourd'hui cette colère qui me fait rester debout.

Mais tu le sais aussi bien que moi, bien qu'ayant été soldat je suis loin d'avoir l'étoffe d'un grand guerrier. Maha m'a rejoint après le drame, elle m'a dit qu'elle ne supportait pas de vivre avec l'homme que j'étais devenu, qu'elle voulait de la joie et du calme. Pour elle j'ai essayé de reprendre une vie normal, pour elle j'ai repris le masque de la jovialité mais le cœur n'y est plus.

Je n'ose même pas imaginer ce que tu ressens en lisant ces lignes, je me doute de combien tout ceci doit être dure à digérer pour toi. J'aurais du te le dire bien plus tôt mais je n'arrivais pas moi même à l'accepter, j'ai passé des semaines loin de tout après le drame. Je te demande pardon d'avoir faillit en tant qu'ami, d'avoir faillit en ne parvenant pas à les protéger. J'en viens à me dire que je n'ai plus ma place ici bas.

Tu vas me demander pourquoi je te dis tout cela maintenant, alors que j'ai attendu des mois, alors que tu es prêt à arriver... Et bien parce que j'ai reçu un courrier de la part d'Yves, le conjoint de ma sœur. Il m'a annoncé que Selvagia c'était faite agressé sur un chemin non loin de Nîmes alors qu'elle revenant d'une cueillette en forêt... Ma sœur est morte pour un vulgaire panier de fruit alors qu'elle préparait son mariage... ce n'est même plus de la rage que je ressens, seulement une profonde fatigue.

C'est un homme brisé qui t'écris ce soir, un homme qui a perdu toutes les personnes qui lui étaient chères et je ne suis pas sure d'être encore capable de ressentir quoi que se soit. Je n'ai plus le courage de me battre Fitzz, je suis seulement fatigué.... tellement fatigué...

J'aurais voulu t'annoncer tout cela dans d'autres circonstance, j'aurais voulu te le dire de vive voix mais il sera trop tard pour moi quand tu arriveras. Je te souhaite bonne chance pour tout ce que tu vas entreprendre. Je sais qu'a l'inverse de ton vieil ami, tu réussiras ce que tu entreprendras. Tu deviendras comte et je ne doute pas que tu ferras un travail merveilleux.

Mais n'oublie pas mon ami que le plus important dans la vie ne réside pas dans les titres que tu peux acquérir mais bien dans les personnes que tu vas rencontrer et l'amour qu'elles te porteront. Soit heureux mon ami, ne fais pas attention à ceux qui te voudront du mal et veille a être heureux et a rentre heureux ceux que tu aimes.

Adieu mon ami...

Quentin Zherkensen.
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Les yeux rivés sur le parchemin, Fitzz ne faisait pas attention au temps qui passait ni même à tout ce qui pouvait se jouer autour de lui. Relisant inlassablement la lettre, il était d'un calme qui le stupéfiait lui même. Sa détermination était comme peinte sur son visage, oui il savait déjà ce qu'il allait faire et il le ferait. Mais avant il devait attendre le retour des autres et ancrer dans son esprit les mots inscrits sur le vélin. Il réfléchirait à leur signification sur la route, pour l'instant seules deux choses ressortaient de cette lettre. Pour commencer Zherk allait mal et ensuitesa marraine Himawari était morte.

Un instant son esprit se laissa aller à revoir comme dans un songe cette grande Dame à la langue acérée qui l'avait prise sous sa coupe à l'époque où il n'était qu'un jouvenceau prétentieux. Hima et lui avaient eu de nombreux sujets de discordes, mais elle avait été comme une seconde mère pour lui. Certes il n'aurait pas prit pour exemple cette femme qui semblait collectionner les vices, loin de là. Cependant même si elle était loin d'être parfaite, elle demeurait à ses yeux celle qui lui avait apporté l'amour maternelle, chose que sa propre mère lui avait refusé. Oui, elle l'avait couvé, lui avait apporté énormément d'amour et ce malgré ses extravagances et son apparente froideur. C'était en parti grâce à elle qu'il était devenu ce qu'il était aujourd'hui.
Il lui fallait donc retourner immédiatement en Languedoc afin de lui rendre le dernier hommage qu'elle méritait. Mais aussi afin de redonner espoir à Zherk et même l'emmener avec lui en Béarn s'il fallait. Le voyage s'arrêtait pour lui, il en était certain, sa décision était prise.

Toutefois hors de question de partir tel un voleur, alors il attendrait que tous revienne avec le comte avant de leur dire au revoir. Alors il montrerait à Rose cette lettre sans plus d'explication et elle comprendrait surement. Alors il tournerait vers elle un regard, non pas plein de larmes, mais un regard déterminé et bienveillant. Alors il saluerait la comtesse et le comte avec les hommages qui leur sont du et souhaiterai un prompt rétablissement à la grande Dame. Alors il adresserait un sourire à Dyruvia avant de le saluer lui aussi, assurant sa confiance et son amitié à l'homme d'honneur qu'il était. Alors il s'inclinerait devant la douce Fusette qu'il n'avait guère eu le temps de connaître. Alors il souhaiterait une bonne chance à son ami Balarion pour sa mission au sein des licornes. Alors, avec un énième sourire, il confierait la vie de ses compagnons au jeune et preux Laurens. Et enfin il partirait en leur souhaitant à tous bonne chance pour leur périple leur promettant moult missives et espérant bientôt les revoir.


A présent la suite des aventures de Fitzz se poursuit ici: [url=http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=820]









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