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Info:
Suite du RP: "Mon fils ma bataille". Après qu'Arnaut de Malemort a écrit une lettre dans laquelle il accuse Isaure d'avoir offert sa vertu à Cassian, le jeune Blanc Combaz décide de se venger en défiant celui-ci en duel.

[RP] Un bon malemort est un malemort bien mort

Cassian_darlezac
« Aussi, pour de la dernière fois, je ne suis pas de la chochotte. C'était juste pour m'habituer à des coutumes angloises, c'est tout. On paraît que par là bas y'a des types qui se baladent en jupette, alors... Et puis j'ai pas besoin de l'époux de plouc, fichtre de sale perlotte! »

C'est dans le coche, frappé aux armes des Blanc-Combaz, que le fils âgé de douze printemps, tentait en vain de faire entendre raison à son père. Lequel père venait de le retrouver tout de robe vêtu au collège Saint Louis de France. En effet le gamin voulant s'enfuir incognito n'avait rien trouvé de mieux que de revêtir une austère robe noir aux ourlets grossiers, ornée de dentelles et autres fanfreluches. A deux doigts, il était à deux doigts de passer inaperçu quand son regard avait croisé celui d'Aleanore dans un « mon dieu » sonore. Même habillé en bonne femme il demeurait divin. Depuis quelques mots avait été échangés à la sortie du collège et... plus rien. Impassible le baron se contentait de donner ses ordres à ses hommes sans adressé un seul regard à sa lopette de fils. Et l'intrépide tentait en vain de se faire entendre une fois de plus...

« Quand est-ce qu'on arrive? Je peux enlever la robe maintenant ou pas? Aussi on est vraiment obligé de s'arrêter toutes les heures pour qu'on me force à aller cueillir des fleurs pour être encore plus belle?  »

Et une fois de plus il n'eut pour seule réponse que le bruit sourd des sabots martelant la terre battue. Une moue s'esquisse, alors que le gamin épuisé par sa journée sent des larmes capricieuses commencer à humidifier ses iris. Mais non sa vision peut bien se troubler un instant, il ne pleurera pas pour autant. Il ne lui offrira pas se plaisir. Il n'est pas de la sale bonne femme qui blinge pour du rien! Et peu à peu son esprit retrace la journée passée. La vue de Papa et 'nore se chamaillant, l'angoisse, l'arrivée dans la chambre d'Isaure pour en arrivé enfin à lettre. Ses poings se crispent quand il revoit une larme cascader le long des joues de sa pintade.

Malemort...

Il a osé faire pleurer Isaure? Soit. Il le paiera au centuple. C'est d'un sourire que l'intrépide morveux accueille l'idée. Oui cette sale vermine paiera pour tout, la honte de s'être fait démasquer en robe, la déception de Papa, la stupéfaction de 'Nore mais aussi et surtout pour la tristesse d'Isaure. Le voyage se poursuivit ainsi, bercé par la morosité ambiante. A peine si le gamin avait savourer son retour en Bourgogne, trop occupé à maugréer. Et c'est à Digoine, une fois les lieux rapidement visités qu'il avait rejoint sa chambre pour prendre plume et vélins. Le missive partirait par coursier le soir même.


Citation:
A Arnaut de Malemort,
A une sale petite fouine puante à la langue de vipère,
A la sale chochotte qui a fait pleurer Isaure.

Qu'il soit su par monts et par veaux, collines et brebis, prairies et basse-cours que je ne te souhaite pas du bon jour.

Alors ça fait quoi d'être plus commère que de la bonne femme de sale pécore? Ça te fait du plaisir dans les braies j'espère? Je demande comme moi j'ai bien trop de l'honneur pour m'y essayer...

Malheureusement si tu as assez dans les braies pour te faire du plaisir de vicieux, t'en a pas assez dans la roubignolle de testicule pour venir me voir au lieu du faire le gros cafard, hein? Aussi moi les cafards je les écrase: c'est du genre moches, bêtes et inutiles.

Mais comme -pour ce qui me concerne- je fais pas du coup de sodomite par l'arrière comme de la grosse lopette, je te propose du duel afin de te mettre de la fichue raclée et t'apprendre à pas faire du mensonge de frustré du lubrique. Aussi dans ma grande mansusa*rature* manséu*nouvelle rature* gentillesse je te laisse choisir du jour et du lieu, en vrai ça je m'en fiche dans le royalement. Pas trop loin de ta maman je pense pour pas que tu fais dans le froc ; je ne tiens pas être encore plus sali par du crétin sans intérêt. Par contre ça sera du duel à l'épée de fer.

Parce que du bon Malemort c'est du Malemort bien mort je ne te souhaite pas de la protection d'Aristote.

Cassian d'Arlezac de Blanc-Combaz,
Intrépide Paon de Bourgogne,
Petit Baron de Digoine,
Petit Seigneur de Saint-Robert, Thias et Concèze.

PS: Tu trouveras là un torchon du genre dégueulasse que tu peux te jeter toi même dans la tronche afin de faire du symbole de ma demande. Je t'aurai bien pêcher quelqu'un pour le faire mais j'avais trop de la flemme... Par l'ailleurs ne soit pas trop jaloux qu'Isaure me préfère à toi, c'est pas encore l'heure qu'un gros minable de pisse dans le froc m'arrive dans la cheville.

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Arnaut_de_malemort
Tchang ! et la porte de s’ouvrir violement. Le nouvel exercice du Malemort, ouvrir les portes avec le pied. Mais que voit-on sur le bois délicat de la porte ? une grosse trace de pas. Rah dégueulasse… Espérons que ce n’est que de la boue… Sinon, à coup sûr, sa mère lui ferait manger. Et Splatch, et splatch. Dernièrement, la gouvernante avait pensé à embaucher une domestique à temps plein, pour passer derrière Arnaut, et effacer ses traces de pas moribonde. Un peu à la manière du Curling. Serait-ce donc lui le fameux inventaire du célèbre sport. Peu s’en faut… Sans prendre le temps de se décrasser, le voila qui hôte ses vêtements, rouge de sang. C’est sans compter sur son adresse légendaire pour défaire toutes ces ficelles. Si ça ne tenait qu’à lui, il irait chasser dans le plus simple appareil. C’est une idée à noter. Alors que sa tête pêne à trouver la sortie, c’est le moment choisi par sa gouvernante pour faire son apparition. Comme toutes les femmes, habitués à toutes ces draperies, elle le délivra d’un unique geste. Quelle technique fastidieuse. Heureusement qu’elle était là, encore un peu et il mourrait étouffer.

Arnaut : merci sœur Huguette pour votre aide, vous trouvez chaque jour une nouvelle façon de vous rendre utile.

Dominique : Mais de rien jeune homme. Ce n’est rien d’autre que votre prime jeunesse qui me permet de me distinguer ainsi. Si je puis me permettre, messire devrait aller se décrasser, il pue le sanglier mouillé, et la mauvaise vinasse. La chasse a-t-elle été bonne ?

Arnaut : Votre bienveillance me touche, la grosse. Quant à mon odeur, il faudra remercier mon frère qui tente actuellement de m’éduque le palais. Aujourd’hui, comme hier, et avant-hier aussi, la leçon portait sur les liquides. J’ai parfois du mal à comprendre pourquoi il insiste tant sur cet enseignement… Sinon, la chasse a été excellente. Nous avons abattues deux souillons qui braconnaient sur nos terres. Paul-Alexandre voulait les égorger sur place, mais dans mon immense sagesse, j’ai demandé à ce qu’on leur coupe seulement les membres. Je me dis parfois que je suis trop bon. Pour le reste, nous mangerons certainement notre chasse au dîner. Tu auras donc tout loisir de découvrir la qualité de ma chasse.

Dominique : Que voila grande délicatesse de votre part. Le dîner, sera sûrement exquis. Comme à chaque fois. J’étais venu vous apporter un plis.

Arnaut : Une missive ? Fait donc voir.

La gouvernante lui transmet le vélin, puis se retire, avant de se faire gueuler par son jeune maître.

Arnaut : Au fait ! Il y a encore une trace boue sur ma porte ! Je ne sais quel sot s’amuse à ainsi dégueulasser mon logis, mais il faut mettre un terme à ces attentats à répétition.

Dominique : Pour sûr messire ! Pour sûr ! Nous prendrons les dispositions qui s’imposent.

Arnaut : oh ! et faite dire à ma mère que cette chasse m’a enfin permis de me trouver un avenir. Je veux devenir chirurgien. Tout ce sang m'avive les sens.

Dominique : je crois qu’elle préféra entendre cette bonne nouvelle de votre bouche.

Arnaut : Humphrgre.

Une fois partie, le jeune homme entrepris sa lecture. Blablabla. Encore de quoi se torcher. Signé ? Cassian d’Arlezac. Tss. Qu’elle vieille bique. Il va voir ce qu’il va voir. S'empressant de prendre à son tour, de quoi écrire, il commença la rédaction de la réponse.

Citation:
Je, Arnaut de Malemort,

A toi, Cassedent d’Arlezac,

C’est avec les intentions les plus nobles que j’ose aujourd’hui m’affranchir du lourd poids du devoir, et te dévoiler dans mon fort intérieur les sentiments qui m’ont fait agir aussi lâchement selon toi, je t’aime. Oh oui Cassian, depuis le premier jour que je t’ai vu, croisé ton regard, tes cheveux couleurs soleils, et tes yeux bleus comme la couleur des bas de la grosse mégère qui nous servait à la cantine, m’ont séduis. J’espère que tu comprendras combien il est difficile de t’avouer toutes ces choses, à toi, qui embrase mon cœur depuis notre première rencontre. Ainsi, ce n’est personne d’autre qu’Isaure que je jalousais.

Pour le duel, il n’est pas dans ma nature de faire du mal aux créations d’Aristote. Ne pouvant révéler au monde mes faiblesses intimes, je passerais le reste de ma vie cloîtré dans un monastère, a prier le ciel de libérer mon âme du pêché. Je ne pourrais répondre positivement à la demande qui est la tienne. La simple vue d’une lame tranchante me fait tourner la tête. J’ai, en réalité, une sainte horreur de tous les objets qui piquent.

J’espère que tu sauras garder ce lourd secret, et si, à ton tour, tu éprouves des sentiments envers moi, sache que je retourne bientôt au collège, auprès de ma mère.

Ton Arnaut.

PS : depuis que je t’ai vu en femme, j'ai enfin compris que mon attirance vient de l’exquise féminité que tu dégages. Pour le duel, j’ose espérer qu’il s’agissait là d’une odieuse bouffonnerie. De part ta nature féminine, je présage que les travaux d’aiguilles, comme la couture ou la broderie, te conviendrais d’avantage.


Une bref relecture. hihihi. Petit rire démoniaque avec le regard brulant qui va avec. Il manquait cependant une dernière touche pour accréditer cette farce. Dans la chambre de sa soeur, oh oui, du parfum. Voila qui est fait et bien fait.
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