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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Coppensbe


Nous, Coppensbe Duc d'Albon, reconnaissons Dame Arwel Vicomtesse de Clérieux comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prêtons hommage. Nous lui promettons fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.
--Baronetbaronnedepercy
Investissements en terres mais non productives, commerces et négoces non lucratifs, avait mené cette famille de notables à se voir dépossédés de leurs biens. Années après années, mois après mois, ventes après ventes, ils avaient vus toutes leurs terres, tous leurs commerces disparaîtrent en paiement des usuriers. Leurs derniers écus servaient à s’acheter leur pain quotidien et encore… De leurs fortunes combinées, il ne leur restait qu’un château tombant en ruine et leur titre de Baronnie… Vivant chaque jour de plus en plus sous les dettes, ils tentaient de garder bonne figure en public.

Tout le monde savait bien entendu le mode de vie qu’ils menaient. Le seul avantage de cet état c’est qu’ils étaient dispensés d’impôts et en ce moment c’était un gros avantage. Tout cela ne les empêchaient nullement de paraître en public. Aussi avaient ils trouvé un remède provisoire, pour entretenir un peu leurs possessions, et s’offrir quelques toilettes de temps en temps…


Connus et reconnus dans le royaume suite à leurs engagements auprès des instances, tant dans l’Ost que dans l’Hérauderie, ils étaient très souvent conviés aux cérémonies réservés à leur rang et ne manquaient aucune occasion de se faire voir… Celle-ci était la énième à laquelle il allaient assister, ils venaient bien entendu pour prêter allégeance, bien que leur aide ne servait plus à grand-chose, mais leur autre but était tout autre… Cet autre but leur avait permis de ne pas quitter leur château et de régler quelques dettes depuis qu’ils s’y étaient mis… Cette « chose » était vite devenue « vice » puis « habitude »…

Elle, portait un chapeau teinté écru des années 20 qu’elle avait pour habitude de mettre, considérant qu’il lui avait porté chance jusqu’à maintenant, accommodé d’une robe claire soulignant sa prestance qui elle n’avait pas dérogée, soucieuse de son apparence, elle n’hésitait pas à montrer ses atouts dans ces lieux cérémonieux, affichant souvent un sourire charmeur que les années n’avaient en rien entamé. Mais tout cela n’aurait malheureusement pas trompé un œil averti et n’importe quel observateur aurait vu que tout dans son attitude tendait à masquer une certaine fourberie…

Le Baron, quant à lui, portait bien haut ses couleurs, grand et élancé, il avait réussi à se maintenir en forme depuis son départ de l’Ost à cause de son dernier duel. Que lui s’était-il donc passé pour qu’il en arrive à tuer son capitaine. Duel qui s’était déroulé dans les règles de l’art mais ne s’était pas déroulé comme prévu. Le but était de faire mordre la poussière à cet avorton qui venait juste d’intégrer l’Ost et qui avait pris les anciens soldats de haut. Ils avaient tirés à la courte paille et cela avait été à lui de s’y coller. Résultat : un mort, un départ de l’armée sans solde et le début de la ruine pour lui et sa famille.

Ce jour devait être faste pour eux, du beau monde, riche de surcroît, beaucoup de bijoux, d’argenterie. Sa bedaine allait se remplir au fur et à mesure de la cérémonie. Il fallait vraiment chercher pour se rendre compte que son ventre était une baudruche destinée à accueillir sa récolte du jour.

La cérémonie venait à peine de commencer, ils entrèrent aisément et discrètement dans les lieux. La baronne, en habituée de ce genre de situation, parcourait du regard les lieux, repérant l’argenterie qui pouvait être accessible….Elle chuchota au baron…


Ils ont augmentés les effectifs de la sécurité. Ils ont du finir par se rendre compte de ce qui disparaissait à chaque cérémonie. Il va falloir se méfier mon ami.….

Quelques hochements de tête en guise de salutations, mais c’était plus eux qui saluaient les autres car plus personne ne venait les voir, ni les invitaient chez eux. Ils se frayèrent un passage afin de rejoindre la grande table où trônait quelques chandeliers admirablement lustrés, ainsi que des cuillères étincelantes, il ne restait plus qu’à se servir discrètement sans que la maréchaussée les voit, nan, il valait mieux attendre que les allégeances démarrent avant de commencer à se servir. Ils faisaient bonne figure devant l’assemblée.

Elle, troublait, par son sourire, les hommes qui les regardaient et jetait de tels regards aux femmes que celles-ci préféraient se détourner d’eux. Technique qui avait fait ses preuves et qui montrait bien que le genre humain restait fidèle à lui-même. Un homme ne vaut plus rien devant un joli minois et des arguments convaincants. Et chaque femme reste jalouse de celle qui hypnotise les hommes qu’elle-même ne peut séduire. Ils avaient commencer leur petit manège, le Baron avait déjà quelques menus choses dans sa bedaine, facile, il faisait mine de s’appuyer à la table et hop, une cuillère disparaissait dans sa manche. Il n’avait plus qu’à la faire glisser dans son pourpoint, puis lorsqu’il n’y aurait plus de place à cet endroit, il les ferait glisser dans les petites poches cousues de long des manches de son mantel… Bon fallait surtout pas se faire repérer, il piquait à droite à gauche mais jamais deux fois au même endroit.

Ils reprirent leur repérage et se demandaient déjà à quoi ressemblerait leur prochaine victime lorsqu’il sentit la main de sa femme lui enserrer le bras. Il laissa son regard vagabonder un instant avant de la regarder. Il vit ses yeux qui brillaient comme jamais . Il tenta de suivre son regard et n’aperçut que la Vicomtesse de Clérieux. Que voyait-elle donc qui lui faisait oublier le reste ?

Puis tout à coup il comprit. Pas besoin de mots pour comprendre ce qui avait hypnotiser la baronne. Celle-ci n’arrivait plus à détourner son regard de l’objet qui devait absolument lui appartenir. La plus belle chose qu’elle avait vu depuis des lustres, elle l’imaginait déjà trônant dans son salon, au milieu des livres, rayonnant au milieu de la pièce… discrètement elle pointa le fauteuil de la gouverneur…
Arwel
Enfin les allégeances commençaient. Arwel savait que la journée allait être longue, très longue... Sa première Conseillère s'avança la première... Le Gouverneur se rappela la première fois où Axel s'était avancée devant elle pour prêter allégeance... Elle semblait tellement fragilisée par son deuil à cette époque qu'Arwel avait eu bien des difficultés à retenir son émotion face à cette mère brisée... Ce jour-là, son amie était radieuse et cela réconforta le coeur de la Vicomtesse... Lorsqu'Axel lui fit un discret clin d'oeil, Arwel ne put retenir un sourire amusé mais elle resta attentive au serment que prêtait sa Conseillère :

Moi, Axel Rouvray, dame de Roynac et de Glandaged par alliance, renouvelle mon serment d'allégeance au duché du Lyonnais- Dauphiné, au Dauphine et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, Roy de France. Je jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) à sonvotre Grasce Arwel de Clérieu, Gouverneur légitime de ce duché. Puisse Aristote vous accompagner et vous soutenir tout au long de ses deux mois.

Arwel répondit alors d'une voix douce, mais suffisamment fort tout de même pour être entendue de tous...

Dame Axel, c'est avec un plaisir infini que j'accepte votre serment d'allégeance... Sachez que je renouvelle ici l'assurance de la confiance que j'ai en la qualité de votre travail pour le bien du Lyonnais Dauphiné...

Un sourire accroché au coin des lèvres, Arwel fit un petit signe de la main à Axel afin qu'elle puisse regagner la salle... Arwel haussa ensuite un sourcil en voyant le Duc d'Albon bondir pour prendre la suite d'Axel alors que l'ensemble du Conseil Ducal n'avait pas encore prêté serment. Elle écouta tout de même l'allégeance du Noble :

Nous, Coppensbe Duc d'Albon, reconnaissons Dame Arwel Vicomtesse de Clérieux comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prêtons hommage. Nous lui promettons fidélité, aide et conseil en toute circonstance, et à travers elle, à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, ainsi qu'au Lyonnais-Dauphiné.

Arwel lui rendit rapidement son serment :

Votre Grâce... j'accepte votre allégeance...

A peine eut-elle répondu que le Duc s'était déjà évaporé dans la foule présente... Le jeune Gouverneur s'adressa aux Nobles déjà présents dans la salle sur un ton ferme :

Afin de respecter la coutume, je demanderai à la Noblesse Dauphinoise de bien vouloir attendre que l'ensemble du Conseil Ducal ait pu effectuer sa prestation d'allégeance au Duché avant de venir se présenter devant moi... Je sais que la longueur de cette cérémonie peut éveiller l'impatience mais il s'avère nécessaire de respecter l'ordre établi... Je vous remercie pour votre future patience...

Le Gouverneur porta alors son regard émeraude sur l'ensemble de la salle afin de voir si le Juge s'y trouvait...
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Mayael
Mayael était resté près de la porte , on pouvait y sentir comme un léger courant d'air donnant un semblant de température qu'il pouvait faire a l'extérieur. Bien déjà du monde avait défiler devant elle ,pour ce rendre dans la salle afin d'assister a la cérémonie . De belle toilettes sorti pour l'occasion que les dames ne manquaient pas de mettre en valeur accentuant leurs atouts de charmes s'accommodant au costumes fait dans de belle étoffes porté avec fierté par leur compagnons et époux .

La jeune femme attarda son regard sur un couple dernièrement entré alors que la cérémonie venait de débuter . La dame bien présentable laissait un regard enjôleur sur les hommes pressent rendant mal a l'aise les dames . Le Sire lui commençait a mettre sa gourmandise en apparat alors que le buffet n'attendait que la fin de la cérémonie pour se livrer aux bouches affamés après une longue attente cérémonieuse .

Mayael gardant un petit sourire s'avança avec sagesse et discrétion au beau milieu de ce monde , se fondant entre les gens , et s'approchant mine de rien vers ce couple quelque peut douteux dont le chapeau de la dame ne restait pas inaperçus de part son originalité inhabituelle . Le regard de Mayael passait de l'un a l'autre puis s'arrêta sur l'intérêt que celui de la gente femme étrange semblait être attiré . ...mmhh...

Mayael regarde zardoz qui se tenait près de la fenêtre , lui sourit pour attirer son attention le menant vers ceux qu'elle veillait depuis leur entrée . Discrètement elle se posta derrière tel un félin sans même donner un soupçon de souffle dans son déplacement et écouta la suite des annonces faite ...
Zardoz
Zardoz avança dans la salle, la foule commençai à arrivai dans la salle, de la fenêtre donnant sur la cour il avait aperçu quelques instant plus tôt un couple à l'allure bizarre non que leur tenues ou leurs manières puissent porter à confusion, mais le chapeau de la dame datant d'une époque révolu l'avait bien intrigué.

Il les vis entrée dans la salle sans soucis aucun, bah surement des nobles disons excentrique se dit Zardoz il alla regagner sa place quand un sourire de Maya lui fit comprendre que quelques choses ce passai il la suivi du regard et vis qu'elle porta un intérêt tout particulier à ce couple bien étrange il regarda plus attentivement et vit l'homme faire disparaître fourchettes et autres cuillères. Il avança vers le centre de la salle ignorant le couple et se rendis non loin de Ka Devirieux ou d'un léger hochement de la tête il lui fis comprendre que deux indésirable s'était invitai à la fête puis passant à côté de la colonne ou se tenait Somica il lui murmura attention Som deux drôles à la table la femme porte se drôle de chapeau et l'homme à sa droite et son complice.

Zardoz regagna sa place près de la fenêtre faisant mine de rien, mais sur la qui vive, il surveilla le couple prêt à intervenir sitôt un flagrant délit découvert.
Somica
So’ était écoutait attentivement le début de la cérémonie, bien plus concentrée à surveiller le moindre mouvement qui menacerait le gouverneur et son conseil, elle n’avait pas prêté attention, aux entrées depuis le début de la cérémonie, les autres agents avaient surement, récupérés leurs identités avant qu’ils s’engagent dans les lieux….Surprise de voir Zardoz, suspecter la dame au chapeau et son compagnon, elle jeta un œil sur eux et ne voyait rien mise à part leurs tenues originales, qui pourraient entraver la sécurité des lieux…Mais peu importait, elle fît signe à Zardoz qu’elle avait entendu, la prudence restait de mise, elle se dirigea vers Sam et lui chuchota discrètement :

Tu connais les deux personnes là bas?

Lui désignant la dame au chapeau et son compagnon.

Zardoz pense qu’ils sont suspects….Moi j’attend les ordres en tout cas, je n’es rien vu….
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Samthebeast
Aux premier mots de Nopus, Sam s'était placé près d'une colonne à l'opposé de la place occupée par Ka. Un de chaque coté du gouverneure, quoi de mieux pour surveiller chaque personne présente. Les autres s'étaient dispersé un peu partout dans la salle, se mêlant aux invités et prenant position aux portes. Ce devrait être une journée tranquille, rien ne viendrait empêcher cette cérémonie de se dérouler correctement. Voilà axel était passé, puis l'ancien maire de Lyon qu'il avait croisé durant son passage en légature. Bizarre on revoyait toujours les mêmes.

C'était mortellement calme. Rien de bizarre, rien qui se trouvait digne d'intérêt pour les gardes du jour. Bon il y a avait bien ces deux rigolos, qui étaient en train de se refaire un service d'argenterie, il les avait repéré dès leur entrée. Il s'était amusé à compter les cuillères qu'ils avaient fauché depuis le début. Si il ne s'était pas trompé, ils devaient en être à une petite vingtaine. Et ça c'était juste pour l'homme, qui d'après ses vêtements devait être baron ou un truc dans le genre.

Il jeta un regard à Ka, qui lui se concentrait sur ceux qui approchaient de sa marraine. Bon il attendrait de croiser son regard pour lui faire comprendre ce qui se tramait. Le but premier était de ne pas bouger de sa place. C'était un coup à se faire repérer ça.

Tout le monde attendait Phelim. Sam se demandait ou il avait bien pu passer. Il adorait se faire attendre. Il en souriait encore lorsqu'il entendit la voix de Somica près de lui.


Tu connais les deux personnes là bas? Puis encore plus basZardoz pense qu’ils sont suspects….Moi j'attend les ordres en tout cas, je n’ai rien vu….

Il se pencha à son tour afin de lui répondre, il savait que l'homme et sa femme les avaient repérés... Grrr... Ces jeunes... Incapables d'attendre le bon moment pour agir... Ils allaient se méfier maintenant.

Bien sur que je les avaient repérés. Ils sont là depuis près d'une heure, arrivés un peu avant le début de la cérémonie. Maintenant que vous avez bougé, nous sommes repérés. Bon tu fais passer le mot aux autres. On les surveille de loin mais on ne fait rien pour le moment. Ce n'est pas le moment de faire un scandale. On s'en occupera en douceur plus tard. On les surveille sans intervenir.
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--Baronetbaronnedepercy
Ruses et réflexions s’imposaient pour pouvoir atteindre ce fauteuil tant désiré par sa douce… Le souci avec elle, c’était que quand elle avait quelque chose en tête, elle lui cassait le casque à pointe jusqu’à ce qu’elle ait obtenu satisfaction. Il allait devoir user d’anciennes techniques pour assouvir son désir, une certaine violence n’était pas à exclure, dommage il préférait la discrétion…Vieux voleurs de luxe, ils avaient l’habitude
de voir la prévôté. C’est sans aucun problème qu’ils avaient repéré les jeunots du jour.
Ils étaient aussi visible que les yeux au milieu de la figure ces deux-là, devaient pas être là depuis très longtemps, ça se voyait. Il pensa en les voyant…


La jeunesse… Certainement de nouveaux diplômés en mal d’actions, prêt à tout pour avoir du galon, quand jadis, j’étais soldat, on agissait bien souvent pour des choses bien plus importantes…


Ils les avaient vu se déplacer l’un vers l’autre puis vers une autre. Celle-là ils la connaissait. Moins facile à berner à première vue, mais faut toujours se méfier. Puis elle changea de place à son tour pour s’approcher d’un commissaire. Le baron baissa la tête rapidement, tandis que sa femme souriait en direction de la Vicomtesse. Celui-là, ils ne l’avaient pas vu. C’était ça la mauvaise sensation qu’il avait depuis qu’ils étaient entré dans la salle des allégeances. Il avait eu comme qui dirait, des yeux collés dans le dos, depuis plus d’une heure. Malédiction ! Il enserra sa moustache bien taillée autour de son doigt, geste typique de stress intense chez lui, étaient-ils repérés ? Ils avaient été des plus discrets pourtant et avaient à peine volé quelques cuillères…


Il décida de jouer l’innocence et se mit à sourire à tout va. Il stoppa net la récupération des petites cuillères. Il reporta son attention sur la Vicomtesse de Clérieux, c’était la seconde fois qu’elle était gouverneur mais celle-là elle ne l’oublierait pas de si tôt…
Elle restait figée sur le fauteuil…bien gardée par son porte parole et dauphin… Il était bien tôt pour pouvoir le dérober, il fallait le garder pour la fin mais en attendant, ils devaient se remettre à leurs courses…
Désormais il fallait la jouer serré. Il monterait la garde et elle ferait les courses...


Elle, s’approcha d’une personne forte aisée d’apparence et discrètement plongea sa main dans son sac, aisément, elle lui déroba sa bourse, bien plus remplie qu’elle ne l’avait imaginée… Aucune réaction de la gente dame, elle ne s’était aperçut de rien, bien trop concentrée à absorber les paroles de la gouverneur…

Elle regarda le baron d’un sourire complice , signe d’inquiétude, le voyant ainsi jouer de sa moustache il n’eut rien à dire, elle compris immédiatement… Les gardes…
Se retournant, elle vît deux gardes un peu trop proches d’eux mais n’aperçut point le regard du commissaire sur eux… Elle tira sur la manche du baron et se mêla un peu plus à la foule, se rapprochant d’autant plus de l’objet tant convoité…
Elisabeth1964
La porte de la salle d'anoblissement s'entrebâilla sans le moindre bruit,Eli se faufila intramuros sur la pointe des pieds,referma la porte tout aussi délicatement confuse en son fort intérieur d'arriver en retard mais cependant bienheureuse d'y être à la demande de Ka.

Son regard vif balaya l'assemblée elle vit Mayael et Zardos déjà présent sur les lieux pris place en face d'eux afin de surveiller la pièce sous un autre angle.

Que de beau monde était présent comme à l'accoutumée lors d'une telle cérémonie de nouveaux visages s'offraient à elle ceux dont elle se méfierait le plus bien évidement.

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Phelim
En retard, oui ... on ne peut plus en retard même ...

Et pourtant, il aurait du être habitué maintenant, à se rendre à la cérémonie d'allégeance tôt, vu qu'il passait toujours dans les premiers

Il soupira et accéléra son pas dans les rues de Lyon. Il ne pouvait pas courir quand même ... pas devant tous ces gueux .. la noblesse ne court pas après tout, elle vole à la limite pour payer ses frais de domesticité en fin de mois ... ou encore, elle peut être éventuellement à l'heure.

Enfin, les portes de la salle d'allégeance. Il les traversa d'une démarche triomphante, content d'être enfin arrivé. Puis voyant tous les agents de la prévôté rassemblé, il prit une mine catastrophé, fit demi tour et alla se plaquer contre un mur à l'extérieur.
Bah oui, sait-on jamais que ce fut pour lui ... peut-être quelqu'un les avait informé qu'une fois il avait jeté un tabouret sur une rustre qui ne cessait de parler anglois en taverne ... il y a quand même des limites à l'admissible, alors qu'on sortait tout juste de la guerre de cent ans ...


Il passa la tête pour voir ce qu'il se passait à l'intérieur .. apparamment, ils ne cherchaient personne mais veillaient à la sécurité. Ka aurait quand même pu le prévenir grrrr.

Il recommença donc son entrée, saluant au passage les agents de la prévôté qu'il connaissait ... les encourageant même à prendre en flagrant délit encore plus de personne, histoire qu'il ne manque pas de travail dans son tribunal, puis alla jusqu'à Arwel.

C'était son second mandat, et le Vicomte aimait particulièrement la fraicheur et le regard nouveau qu'elle apportait au Conseil. Enfin, il l'aimait tout simplement et du coup la trouvait toujours parfaite en tout.
Il lui adressa un sourire ... puis l'Imprévisible posa un genou à terre devant la Bienveillante et prêta serment.



Nous, Phelim dit l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune, Juge du Lyonnais-Dauphiné, renouvelons au nom de nos terres et de notre fonction notre serment d'allégeance à Arwel de Clérieu dite La Bienveillante, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Nous lui jurons aide, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse et nous soutienne le jour où vous viendrez nous demander de tenir notre serment en réquérant notre épée ou nos conseils, notre fidélité vous étant déjà acquise tant que vous servirez le Lyonnais-Dauphiné.
Arwel
Imperméable à ce qui se passait dans la salle, le Gouverneur cherchait des yeux son ami Phelim, le nouveau Juge du Lyonnais Dauphiné, le charmant Vicomte d'Oingt, celui sur qui elle savait pouvoir compter quoi qu'il puisse arriver... Lorsqu'elle le vit enfin entrer et s'avancer vers elle, un sourire éclatant illumina son visage et son regard émeraude ne le quitta pas un instant alors qu'il prêtait serment :

Nous, Phelim dit l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune, Juge du Lyonnais-Dauphiné, renouvelons au nom de nos terres et de notre fonction notre serment d'allégeance à Arwel de Clérieu dite La Bienveillante, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle, au Dauphin de France.

Nous lui jurons aide, fidélité et conseil. Qu'Aristote soit témoin de cette promesse et nous soutienne le jour où vous viendrez nous demander de tenir notre serment en réquérant notre épée ou nos conseils, notre fidélité vous étant déjà acquise tant que vous servirez le Lyonnais-Dauphiné.


La jeune femme trouvait ce serment particulièrement bien tourné et elle réfléchit un instant avant de rendre son serment au Vicomte, afin de pouvoir exprimer tout ce qu'elle pourrait à travers sa réponse. Sa douce voix s'éleva alors :

Phelim... J'accepte votre allégeance... Ma confiance, mon estime et mon amitié vous sont à jamais acquises pour la fidélité que vous avez toujours eue envers ma personne et envers le Lyonnais Dauphiné... Ce Duché a besoin de gens comme vous...

Les yeux rivés dans ceux du Vicomte, le Gouverneur fit un gracieux mouvement de sa main diaphane afin de l'inviter à se relever et à regagner la salle.
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Sagaben
Quelques jours après la désignation d'Arwel comme Gouverneur et les âpres négociations qui la précédèrent, le Vicomte de Laragne-Montéglin, nommé Commissaire aux mines, se rendit pour la prestation de serment ordinaire. Il avait toujours la mine sombre et ne pouvait que ruminer les derniers événements. Aristote seul pouvait connaître les conséquences de certains actes. Quoi qu'il en soit, le Vicomte avait décidé de rester au Conseil une dernière fois. Il sera les lèvres et mis un genou à terre devant l'escalier menant au siège du Gouverneur. Il la regarda fixement, non en défi mais avec insistance. Il posa sa main sur le pommeau de son épée, et tint son chapelet de l'autre.

Dame Arwel, vous connaissez mon état d'esprit en ces heures. Les récents événements ont nettement assombri la confiance que je pouvais avoir en la politique Dauphinoise en général, en certaines personnes en particulier. Cependant, j'espère que vous me connaissez assez pour savoir que j'ai mon honneur en haut estime ainsi que les intérêts du Lyonnais-Dauphiné en mon for intérieur.

J'affirme donc ici que les événements passés n'affecteront en rien l'idée que je me fais du service et de mon attachement au Lyonnais-Dauphiné. Le vassal que je suis continuera de vous conseiller, et de défendre fièrement ce duché.


Gardant une certaine amertume sur tout cela, le Vicomte ne put réprimer une larme au coin d'un oeil, que seule le Gouverneur avec une mie d'attention pouvait distinguer. Rien ne pouvait le traduire dans sa voix qu'il mintint ferme.

Moi, Bastien d'Amilly, dict le Tempéré, Vicomte de Laragne-Montéglin et Baron de Montauban-d'Ouvèze, reconnait la Vicomtesse Arwel de Clérieu comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui promets Aide, Conseil et Fidélité, et remets mes terres de Laragne-Montéglin et Montauban-d'Ouvèze entre ses mains. Qu'Aristote m'en soit témoin.

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Arwel
Ce fut ensuite le Commissaire aux Mines qui s'avança... Depuis les élections, à chaque fois qu'elle le voyait, il avait toujours la même mine sombre... Elle ne savait que dire pour changer cet air chagrin qu'il offrait aux yeux de tous... En fait, elle pensait que des paroles de réconfort de sa part ne seraient certainement pas bienvenues... Alors elle préférait se taire, comme à chaque fois qu'elle craignait de blesser quelqu'un... Elle l'écouta sans détourner les yeux, alors qu'il s'adressait à elle :

Dame Arwel, vous connaissez mon état d'esprit en ces heures. Les récents événements ont nettement assombri la confiance que je pouvais avoir en la politique Dauphinoise en général, en certaines personnes en particulier. Cependant, j'espère que vous me connaissez assez pour savoir que j'ai mon honneur en haut estime ainsi que les intérêts du Lyonnais-Dauphiné en mon for intérieur.

J'affirme donc ici que les événements passés n'affecteront en rien l'idée que je me fais du service et de mon attachement au Lyonnais-Dauphiné. Le vassal que je suis continuera de vous conseiller, et de défendre fièrement ce duché


Une fois ces mots prononcés, elle crut distinguer une larme au coin de l'oeil du Vicomte... Elle secoua légèrement la tête, se disant qu'elle avait trop d'imagination et qu'elle croyait voir ce qui se serait passé si les rôles avaient été inversés... D'ailleurs sa voix ne trahissait aucune faiblesse...

Moi, Bastien d'Amilly, dict le Tempéré, Vicomte de Laragne-Montéglin et Baron de Montauban-d'Ouvèze, reconnait la Vicomtesse Arwel de Clérieu comme Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et lui prête hommage.

Je lui promets Aide, Conseil et Fidélité, et remets mes terres de Laragne-Montéglin et Montauban-d'Ouvèze entre ses mains. Qu'Aristote m'en soit témoin.


D'une voix à la fois légère et ferme, le Gouverneur répondit au Cam :

Vicomte... j'accepte votre allégeance... J'ai conscience que les événements passés vous ont fâcheusement atteint... Cela n'en rend que plus réels votre attachement et votre dévouement au Lyonnais Dauphiné... Je sais que je puis compter sur vous en tant que Conseiller... N'ayez crainte...

A nouveau, la jeune femme fit un mouvement de sa petite main pour inviter le Vicomte à regagner la salle.
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Ka_devirieux
La cérémonie avait maintenant commencée et Ka, toujours parmi les conseillers ducaux, observait de loin ces agents. La grandeur de la salle ne lui permettait de bien les voir, il devait un peu se tortiller pour y parvenir. Il devait néanmoins garder son attention sur la cérémonie afin de ne pas louper son tour.

Les agents semblaient se mouvoir au loin! Mais il se devait de s'en remettre à eux. De sa position il ne pouvait rien voir, et le Vicomte Sagaben prêtait alors allégeance, ce qui annonçait la sienne. Lorsque le gouverneur eût alors reçu le serment du Commissaire aux mines, le Prévôt se leva alors de son siège, profitant de la hauteur pour tenter d'y voir plus clair. Mais rien excepté des bouts de chapeau, il ne tarda alors pas à s'avancer vers le Gouverneur, son dernier pas avec nonchalance afin de poser son genou au sol. Son regard se posa sur celui du Gouverneur.


Nous, Ka Devirieux dict "Fier-Barbe", Vicomte de Savines, Seigneur de Saint-Véran, Prévôt du Lyonnais-Dauphiné, secrétaire d'état et de l'assemblée nobiliaire, prestons et renouvelons nostre allégeance en notre fonction de prévôts et nos terres à Dame Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à Son Altesse Royale Levan le troisième, Roy de France. Je jure devant Aristote aide, fidélité et conseil envers vostre Grace.
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Arwel
Alors que le Vicomte de Laragne-Montéglin regagnait la salle, Arwel chercha du regard le Prévôt, qu'elle savait être là puisqu'elle l'avait vu arriver bien avant le début de la cérémonie avec ses agents pour veiller à la sécurité de tous ceux qui s'y trouvaient... Un sourire amusé éclaira le visage de la jeune femme quand elle se rendit compte qu'il tentait discrètement de garder un oeil sur ses agents tout en avançant vers elle. Pendant qu'il s'avançait et prêtait serment, le jeune Gouverneur laissa aller ses pensées et elle devait s'avouer qu'elle n'avait jamais su que penser de cet homme. Tantôt leurs échanges étaient chaleureux, tantôt ils étaient d'une froideur de marbre... Tout cela laissait la jeune femme perplexe... Oula Arwel, il faudrait peut-être te montrer un peu attentive ! Si tu commences dès le début des allégeances à ne pas écouter ce qu'on te dit !

Nous, Ka Devirieux dict "Fier-Barbe", Vicomte de Savines, Seigneur de Saint-Véran, Prévôt du Lyonnais-Dauphiné, secrétaire d'état et de l'assemblée nobiliaire, prestons et renouvelons nostre allégeance en notre fonction de prévôts et nos terres à Dame Arwel, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné, et à travers elle à Son Altesse Royale Levan le troisième, Roy de France. Je jure devant Aristote aide, fidélité et conseil envers vostre Grace.

Le regard rivé sur le Prévôt, le Gouverneur répondit doucement :

Vicomte... J'accepte votre allégeance... Je n'ai aucun doute sur la qualité du travail que vous effectuerez en votre fonction de Prévôt... Votre dévouement et votre attachement au Lyonnais Dauphiné ne sont plus à prouver...

Un nouveau sourire... bienveillant ? ... prit place sur les lèvres de la jeune femme et d'un signe de la main, elle convia le Vicomte de Savines à rejoindre les autres Conseillers.
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