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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

_geoffroy_
Geoffroy écouta la réplique de son chancelier non sans sourciller. Il ne s'excusait pas et en plus désobéissait complètement à ce qu'il lui avait demandé... Il n'allait pas non plus arrêter la cérémonie pour le remettre en place. Attendant qu'il quitte l'assemblée, il laissa la cérémonie continuer, se disant intérieurement que cette histoire se règlerait en temps et en heure, et surtout dans un lieu approprié.

C'est alors que s'avança Tenshikuroi. Il esquissa un sourire et écouta attentivement son allégeance.


Seigneur de Saint-Firmin, j'accepte vostre allégeance.

Léger signe de tête pour qu'il puisse regagner sa place, il put alors apercevoir son "parrain", du moins celui qui avait fait office de parrain à sa naissance. Depuis le mot "famille" avait pris une toute autre tournure pour lui mais qu'importe. Il le regarda prêter allégeance puis répondit calmement.


Vicomte d'Ancelle, j'accepte vostre allégeance.

Il le laissa rejoindre sa place. La cérémonie semblait reprendre un calme apparent, ce fut au tour d'une autre personne qu'il ne connaissait pas vraiment... Voire pas du tout. Seulement de nom de part son appartenance à un parti politique mais rien de plus. Il haussa un peu les épaules puis l'écouta réciter son allégeance.

Seigneur de Bocsozel, j'accepte vostre allégeance.

Il le laissa rejoindre sa place, et là ce fut le tour de la première femme qui allait prêter allégeance. Hormis ses conseillers ducaux. Il lui sourit et écouta sa courte allégeance.

Baronne de Saint Vallier, j'accepte vostre allégeance.

Il attendit alors qu'un autre prenne sa place pour pouvoir continuer, se demandant encore combien de personne manquait à "l'appel" pour prêter allégeance, espérant qu'ils ne prenaient pas trop de retard avec cette interruption...
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Pathan
Comme à son habitude, le vicomte arriva fort tard à la cérémonie.
Le travail l’avait une nouvelle fois accaparé au point qu’il en avait oublié le temps qui passe.
Mais bon il était enfin arrivé certes un peu tard mais il était la.
Il n’eu pas a attendre son tour, personne ne se pressant devant le gouverneur.
Il traversa donc la salle et s’agenouilla devant le nouvel élu.



Moi, Pathan, dict le Vif argent, Vicomte de Montluel et actuel Major des Compagnies Nobiliaires, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à messire Geoffroy De La Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.
_aramis_
Sombre...Il est sombre, et avance lentement..
Devant lui, Geoffroy....

Est-ce donc possible!

Il attend patiemment que Messire Pathan prête serment, puis va à son tour s'agenouiller devant le nouvel élu..

Somme toute, ce n'est point là qu'il faut songer à l'honneur, mais en un autre lieu, en un autre moment, à venir.

D'une voix sans timbre, il articule...


"Moi, Aramis, Vicomte de Saint Priest , jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à messire Geoffroy De La Chambre, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui au Dauphin du Royaume de France Marc-Philippe et à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal."
Plumedange
*Plume pestait silencieusement contre les nausées lorsqu'elle revint dans la salle bien longtemps après.
Elle avait raté le reste des échanges, les départs des Vicomtes et puis un peu tout le reste et ce n'était pas plus mal, elle se serait fait un sang d'encre pour ces deux là et n'aurait sûrement pas hésité à sortir aussi pour leur parler.
Mais, lorsqu'elle fut de nouveau dans la salle et qu'elle vit qui prêtait allégeance, elle resta en retrait derrière une colonne quelques instants.
Le temps pour elle de chasser la pâleur qui venait d'envahir son visage, le temps pour elle aussi d'oublier un peu les menaces qu'il lui avait faite.
Inspiration, respiration bloquée, puis expirée tout doucement et là voilà qui avance d'un pas qui parait serein vers son époux.
Délicatement, elle pose une main sur son épaule droite, lui montrant ainsi qu'elle est de nouveau à ses côtés et plus encore face à ceux qui le déteste.
Plume s'attelait à regarder les personnes présentes dans la salle pour ne pas voir celle agenouillée un peu plus bas.*

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Ka_devirieux
Ka_devirieux a écrit:
edit pour chipotage mi RP mi HRP pour une question temporelles.....que chacun imagine comme il veut l'allégeance de Ka....



Nous, Ka Devirieux, prévôt des maréchaux et secrétaire d'état du Lyonnais Dauphiné, reconnaîsons Geoffroy De La Chambre comme légitime Gouverneur du Lyonnais Dauphiné. Nous jurons aide, fidélité, conseil au Lyonnais-Dauphiné, à son Gouverneur légitime, et à travers lui au Dauphin et à sa Majesté trèst Aristotélicienne Levan le troisième de Normandie. Nous prestons également allégeance de par la même pour les terres de Savines et de Saint-Véran.

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Kederick
[CASTEL DE MONTFORT, la veille et le matin de l’allégeance]

Kederick avait contracté une dure pneumonie qui l’avait affaiblie lors de son long séjour de recueillement et de prière en l’Abbaye des Ayres sur ses terres de Montfort. A son retour, il avait fait connaissance de sa fille la petite Clara, qui venait de naitre.
Le Baron avait décidé de rester au calme quelques temps au château afin de reprendre des forces et de profiter de sa famille. Il reprit le court des affaires et la gestion de ses domaines, qui durant son absence avait été géré par son fidèle intendant Erwann.

Comme tous les deux mois, approchait le moment où il devait se rendre en Lyon afin d’y prêter allégeance au nouveau gouverneur. Saint-Prigent, toujours à cheval sur les us et coutume ne dérogerait point à cette règle. Aussi, projeta-t-il de se rendre dès le lendemain afin de reconnaitre le jeune fils de Boissieu comme légitime suzerain en Lyonnais Dauphiné.

Saint-Prigent dina en compagnie d’Ulan, sa fidèle épouse et de Louis, son fils. L’ambiance de ce diner était a la plaisanterie par cette belle fin de journée de Mai. Après le souper, les époux décidèrent de profiter ensemble de leur parc, les moments privilégiés étant trop rares en raison des occupations de chacun. La nuit tombante était chaude et les senteurs florales affluaient de toutes parts se qui enivra les deux amoureux.

Le matin suivant, Kederick prit une rapide collation et fit préparer sa monture avant de partir pour Lyon. Comme a chaque fois que le maître des lieux partait, les mines étaient sombres et tristes. Saint-Prigent, gaillard après la nuit passée auprès de son épouse railla ses gens, mais sentit quelques raideurs au niveau de la nuque et du bras gauche. Il se massa rapidement et enfila ses gants afin de se protéger.

Comme le voulait la tradition en Montfort, l’ensemble des gens du domaine étaient réunis pour saluer le maitre des lieux et lui souhaiter bon voyage. Saint-Prigent embrassa son épouse et la petite Clara qui se trouvait dans ses bras. Il monta à cheval et tenta de prendre les rênes que lui tendait son intendant. Il les attrapa non point sans quelques difficultés pour plier sa main gauche. Kederick ne se formalisa point et la secoua pour la désengourdir. Il prit le chemin et leva la main en signe d’adieu comme à chaque fois en passant les barbacanes.

La route se déroula sans difficultés majeures bien que son bras gauche le fasse de plus en plus souffrir et un mal de tête lancinant, une douleur sourde se fit sentir.


[CASTEL DE LYON, en fin d'après midi]

Après des années de services pour le Lyonnais-Dauphiné, Kederick connaissait bien le rituel et pénétra le palais ducal pour gagner la salle du trône où tous les courtisans et les nobles du duché devaient attendre leur tour de prestation de serment. Ce n’est cependant pas sans une pointe au cœur qu’il s’aperçut de la présence de nombreux nouveaux visages, les anciens du Lyonnais-Dauphiné disparaissant tous les uns après les autres. Toujours plongé dans ses pensées, le baron avait de plus en plus mal au bras et sa douleur lui engourdit de manière plus inquiétante la main. Son mal de tête redoubla et le brouhaha de la salle du trône amplifia le phénomène ; Il pénétra néanmoins dans la salle. A cet instant, il croisa Argael Devirieux qui quittait précipitamment la pièce, l’air furieux. D’ailleurs ce dernier ne lui adressa pas un regard. Dans l’assistance, l’atmosphère était tendue. Le vicomte de Laragne, endeuillé, semblait a la fois furieux et éberlué. Le gouverneur semblait avoir réprimandé l’un des deux. Kederick se fit discret, mais courtoisement, comme a son habitude, chacune des têtes connues, en attendant son tour, lorsque les regards se croisaient.

Les ducs, les vicomtes etaient passés. Arrivé le tour des barons à prester allégeance. La baronne de Saint-Vallier s’était avancée et avait prêter serment. Kederick se sentait de plus en plus fièvreux. Son front perlait à grosses gouttes, son mal redoublait, ses raideurs se propageaient et son tint était livide. Cependant, le baron de Montfort s’avança vers le trône, titubant légèrement. Il était bien trop fier pour baisser la tête et fit mine que tout allait bien dans le meilleur de ce monde. Il s’agenouilla et prit la main que lui tendait le gouverneur. Le jeune homme, bien qu’assez rude soldat semblait préoccupé en le voyant arriver. Toutefois, Saint-Prigent poursuivit. Il prit sa respiration et commença a prononcer la formule consacrée, essoufflé :


Moi, Kederick de Saint-Prigent, Baron de Montfort, seigneur d’Amplepuis et d’Aubenasson jure solennellement devant Aristote Il marqua une pause avant que de poursuivre et les hommes présents ce jour, aide, fidélité et conseil à messire Geoffroy De La Chambre

A cet instant, kederick sentit son cœur serrer entre deux étaux dans sa poitrine. Il serra vivement la main du gouverneur devant lequel il était toujours agenouillé. Il se mit a hurler de douleur se touchant le cœur. Saint-Prigent sentit ses forces le quitter et s’effondra de tout son poids sur le carreau de la salle du trône. La fièvre lui tournait la tête, les sons devinrent soudain lointains. Il sentit vaguement de l’agitation autour de lui. Quelques cris de femmes. Le gouverneur, toujours prés de lui se pencha au dessus de son corps. C’est alors qu’aletant, le Baron lui dit d’un dernier souffle :

Dites a ma femme et mes enfants que je les aime.

C’est ainsi que Kederick de Saint-Prigent finit de vivre. Dans un dernier sursaut accompagné d’un gémissement, ses yeux se révulsèrent, puis se fermèrent. Il venait de rendre son dernier souffle à Aristote.
Plumedange
*Kederick c'était avancé, il ne semblait pas au meilleur de sa forme et Plume le regarda inquiète.
Lorsqu'il porta la main à son cœur, elle s'approcha vivement de lui farfouillant déjà dans sa besace à la recherche des plantes salvatrices.*

-Baron, est-ce que vous allez bien?

*Mais, avant qu'elle ne soit auprès de lui, la vie s'échappait de son corps qui s'écroulait inerte.
Plume tomba à genou à côté de Ked et le secoua.*


-Ked! Ked!

*Tête posée sur le torse du baron à l'emplacement du cœur, mais rien...aucun son...main placée devant la bouche et le nez qu'aucun air ne venait trouver.
Tremblante et pâle, la jeune fille tourna la tête vers son époux en lui faisant signe qu'il n'était plus.
Un de plus qui partait rejoindre Aristote, un de plus qui laisserait une famille et un Duché endeuillé par sa disparition.
Elle ne savait qui annoncerait à sa femme et ses enfants l'affreuse nouvelle mais elle, elle n'aurait jamais pu...
Plume tendit une main fébrile à son époux pour pouvoir se relever et regarda Dauphiné.
Une pause, une pause ne serait vraiment pas de refus, le temps ne serait-ce que de transporter le corps en un lieu plus approprié et de laisser le temps à chacun de se remettre de ses émotions...
Ses jambes ne la portait qu'à peine et en regardant le lieutenant de Montel, un mauvais pressentiment ne la quittait pu.*

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Nynaeve87
Petit train train habituel des cérémonies. Chacun venait s’agenouiller avec plus où moins d’entrain selon ses affinités avec le régnant. Dauphiné avait pris une certaine distance et remplissait son devoir sans guère plus de passion. Si elle aimait toujours son travail, les cérémonies, elles n’étaient vraiment pas sa tasse de thé…
Aussi est-ce avec intérêt qu’elle suivit les quelques échanges passionnés entre le gouverneur, le Vicomte de Laragne et celui de Monestier de Briançon… aucune dérogeance ici, il n’était pas lieu pour elle d’intervenir. Bien des choses lui échappaient depuis son retrait à Embrun sur les circonstances exactes de la mort de jean Zwyrowsky qui était venu la voir quelques jours avant en son domaine de Gaudemar. Impossible pour elle d’imaginer que le fier puisse être impliqué de quelques façon que ce soit, les vieux loups ne se mangent pas entre eux…
L’incident passé, son regard avait recommencé à errer faisant des paris sur celui qui s’avancerait alors…


Kédéric !


Elle n’avait pu s’empêcher de crier lorsqu’elle l’avait vu s’effondrer… la tête lui tournait… elle s’accrochait à son pupitre incapable même de réagir, pétrifiée par la surprise et l’angoisse…
Elle fixait Plume qui s’était précipitée. Elle comprit que tout était fini au regard perdu qu’elle lui jeta…
La brune devait réagir…
Agir, ne pas penser…
Elle lâcha le pupitre, les doigts encore tout engourdis de l’avoir tant serré…


Je clos ici, cette cérémonie… j’enverrai missive sur la conduite à tenir…

Des yeux elle cherchait son époux… ses forces l’abandonnaient, son regard n’arrivait à quitter le corps du Baron de Montfort et les larmes noyaient le peu qu’elle arrivait à en voir, les médecins s’étant précipités…
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Geronimo2751
Gérault écoutait nonchalamment la cérémonie, mais cette fois ci elle était animé ... même s'il ne s'était élevé comme saga quand le vieux briançonnais avait prit la parole, il avait été a deux doigts d'exploser de rire en prenant connaissance de la demande.
Le gouverneur avait cependant coupé court à son rire naissant. Il avait au moins pour lui l'impétuosité de la jeunesse pour moucher les vieux grincheux et il aimait ça.

Un peu de calme avant la tempête ... son ami de montfort, chez qui il devait toujours aller pour inspecter ses falaises pour désairer des piafs, vint s'agenouiller devant le gouverneur.

Une rumeur parcouru l'auditoire, voyant le baron raide allongé sur le sol.
Il chercha des yeux sa femme pour savoir ce qu'il se passait ... Il y lu la stupeur puis de la terreur.
Elle se ressaisi puis annonça la fin de la cérémonie ... laissant de les médicastres s'approcher il franchit en quelques pas la distance qui le séparait de sa compagne.

Il la regarda dans les yeux,


Nyna ?

Il essaya d'y déceler quelque chose ...
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Pour ma patate
_geoffroy_
Comme quoi être Gouverneur pouvait changer complètement selon la personne au poste... Depuis qu'il avait été élu, de nombreuses choses lui étaient tombées sous le nez, des choses non réglées auparavant, d'autres soucis qui se posaient maintenant et qu'il souhaitait ne pas léguer à celui qui lui succèderait. Au moins la cérémonie d'allégeance continuait de nouveau... Et les nobles passaient tranquillement malgré les quelques soucis qu'il y avait pu avoir avec les deux Vicomtes..

Le Major s'approcha alors et prêta allégeance. Il lui sourit et attendit la fin de ses paroles pour lui répondre.


Vicomte de Montluel, j'accepte vostre allégeance.

Là ce fut le fils de Voya qui s'avança.. Ils avaient eu pas mal de soucis tous les deux entre eux, mais qu'importe, les temps changeaient bien alors il fallait faire avec. Il l'écouta prêter son allégeance et lui répondit calmement.

Vicomte de Saint Priest, j'accepte vostre allégeance.

Un autre vint à son tour, un de ceux que beaucoup appelaient "royalistes", parfois confondu parmi les Devirieux et toutes les rumeurs qui courraient à leur sujet, ou bien tout simplement les dépréciant. Enfin qu'importe ces querelles politiques ou familiales, lui n'en avait que faire.

J'accepte vostre allégeance, puissiez vous vous montrer aussi talentueux dans vostre nouveau poste qu'au sein du Conseil Ducal.

Il esquissa un sourire et attendit le prochain. Quand il le vit arriver, il le reconnut, Sire Kederick, un ancien qu'il ne connaissait que de nom, de renommée, ou bien l'ayant peut être bien croisé une fois ou deux en taverne... Il l'écouta, il semblait assez peiné par l'âge, le souffle court.. Il lui prit la main comme pour se soutenir, et ce qui s'en suivit le firent grimacer, paniquer...

Il l'écoutait prêter allégeance, et ce fut au moment où il allait lui répondre que l'homme serra sa main plus fortement. Il se demandait ce qui se passait, le voyant se tenir la poitrine, puis s'écrouler à ses pieds.. Machinalement, par réflexe, il se précipita de son siège pour tenter d'amortir sa chute si basse soit elle, et le tourner sur le dos pour qu'il puisse reprendre respiration après son malaise... Se penchant alors sur lui, il entendit ses paroles, comme dans un dernier soupir...


Non..

Il n'allait pas mourir ici tout de même ! Pas dans ses bras ! Et pourtant... Tout devint flou pour lui ensuite, sa femme semblait appeler l'homme mais il l'entendait de loin, elle s'était pourtant précipitée au près de Kederick, vérifiant probablement son état... Il la regardait, la voyant complètement peinée, il comprit de suite le drame qui venait d'avoir lieu. A coup sûr il se souviendrait de son passage en tant que Gouverneur... Il n'avait pas lâché la main de l'homme, comme s'il attendait qu'il se remette à bouger, par miracle peut être.

Il n'entendit pas le Hérault demander le report de la cérémonie, perdu dans cette bulle qui venait de se fermer autour de lui avec cet évènement... Il resta un long moment ainsi, sans paroles, ni même une lueur dans son regard, puis redressa son visage vers un des gardes.


Qu'on fasse venir un médicastre ! Et vite ! Et qu'on ramène ma femme chez moi !

Il posa son regard sur sa douce, elle n'allait pas bien, et tout cela ne pouvait pas être de bon augure pour elle, déjà endeuillée par la perte de celle qu'elle considérait comme sa mère, elle portait son enfant, elle n'avait plus rien à faire ici si ce n'est être encore plus choquée qu'elle ne l'était déjà, il lui faudra du repos à coup sûr... Pour le moment le problème était tout autre, et il savait que le soir arrivant, il saurait la prendre dans ses bras et se perdre à ses cotés dans leur vie rien qu'à eux pour ne penser plus qu'à ça...
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--Baronetbaronnedepercy
Nouvelle cérémonie d'allégeance , les baron et baronne de Percy revenaient comme a chaque nouveau mandat ducal prêter allégeance, chose qu'ils oubliaient bien souvent de faire puisque leur seule préoccupation était surtout de vérifier et repérer les objets luxueux prévues pour cette cérémonie. Il était là, toujours trônant comme un roi dans la pièce, la baronne en avait les yeux qui pétillaient, son trésor n'avait pas bougé, seul le gouverneur avait changé.
L'objet de tout ses désirs l'attendait... Un attroupement autour d'une personne allongée à terre quand ils entrèrent dans la pièce le gouverneur plus que préoccupé par la situation, la dauphin abasourdit...pas de garde... non pas qu'ils étaient sans cœur pour le pauvre homme agonisant sur le sol mais l'occasion était trop belle...
Tout le monde avait les yeux rivés sur cet homme, ils pouvaient s'approprier le siège ni vue ni connu.
La baronne regarda le baron sans un mot, allant du fauteuil a lui, un seul regard et il comprit de suite.
Ni une ni deux, il monta sur l'estrade sans bruit et s'empara du siège sous le bras avant de s'engager vers la sortie comme si de rien. La baronne le suivit un large sourire aux lèvres, s'imaginant déjà telle une reine dans le fauteuil qui trônerait dans son salon. Au passage, elle déroba quelques couverts en argent qu'elle déposa dans son sac...
Hardryan
Le Montagnard avait quitté sa place derrière le Gouverneur alors qu'un attroupement s'était formé autour du baron de Montfort. Le Gouverneur avait fait appeler un médicastre, y en avait-il seulement un dans la salle? N'en apercevant pas, Hardyran fendit la foule à la recherche d'un visage connu, Altea était-elle là? Isa était-elle arrivée pour prêter allégeance? Tout en se dirigeant vers le fond de la salle -il irait chercher de l'aide lui-même s'il le fallait- Hardryan aperçut derrière les gens ahuris de ce qui se passait au-devant une femme qui lui faisait dos... Et qui se servait dans les ornements de valeur qui habillaient la salle? Ne comprenant pas ce délire, Hardryan fit un pas de plus vers la femme, ce n'était pas une servante et ses gestes trahissaient sa nature. En quelques pas, presque devant les gardes à la porte, il la rejoignit, l'agrippa par les cheveux, la projetant au sol sans ménagement. Elle tomba dans un fracas tandis que la voix du duc en colère s'éleva:

Oh là bougresse tu restes là! dit-il en plaquant son genou contre son torse pour l'immobiliser avant de sentir quelque chose de dur buter contre lui.
Penelope.
Pénélope n'avait pas bougé d'un orteil quand le Baron de Montfort se laissa choir, non pas qu'elle était indifférente à l'évènement qui se passait sous ses yeux, mais déjà bien assez de monde s'agitait déjà autour de lui.
Elle cherchait Démons du regard, espérant qu'il puisse porter secours à Kederick, quand un couple de dégénérés entra sans crier gare dans la salle d'allégeances.
La Vicomtesse plissa les yeux, observant les deux énergumènes se demandant bien qui pouvaient-ils être, la femme souriait bêtement et lui, l'homme, saisit aussitôt le trône avec le plus grand naturel, comme s'il faisait cela tous les jours, comme d'autres vont à la mine, semblant même se délecter de la situation.


Oh là bougresse tu restes là!


Tout s'enchaina très vite, le Porte Parole attrapa la tignasse de la pie voleuse et l'immobilisa à terre, tandis que le dingue, le trône toujours sous lz bras, se dirigeait déjà vers la sortie.

Ira ? ira pas ? les gardes paraissaient en pleine sieste, pourtant on n'allait quand même pas laisser le trône s'échapper sans rien faire. Le temps d'une enjambée elle se propulsa à la hauteur de l'homme pour lui infliger un discret croche-botte.

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A toi mon Hardryan pour toujours !
--Baronetbaronnedepercy
La sortie était à quelques pas, le butin leur appartenait, ils se voyaient déjà dans leur château savourant leur prise. Ils allaient enfin pouvoir se reposer, l'objet tant désiré dans les bras, tout était parfait . Il ne restait plus qu'à franchir les portes de la salle des allégeances.

Ce pauvre homme allongé par terre leur avait facilité la tache, dommage pour lui mais tant mieux pour eux. Il attirait l'attention de tout le monde. Aristote le bénisse.

Plus que quelques pas et ils passeraient les portes devant les gardes qui eux aussi tentaient d'apercevoir ce qui se passait près du trône... Le trône, quel trône ? Tout à coup ce fut la surprise.
La Baronne fût attrapée par la chevelure puis plaquée au sol. Le Baron quant à lui allait perdre l'équilibre après qu'une dame lui eut lancer un croc en jambe afin de le faire basculer. De justesse il posa le siège au sol et se rattrapa aux accoudoirs.

Ils étaient démasqués, il fallait riposter, demi tour sur lui-même il la fixa d'un air sévère, il n'allait pas la frapper cela ne se faisait pas de s'attaquer à une personne plus faible qui plus est une femme. Il n'avait pas de morale lorsqu'il s'agissait de voler mais là tout de même, frapper une femme ! Elle avait eu de la chance et la surprise l'avait aidé mais elle ne risquait pas de faire grand mal à personne vu sa tenue, elle n'était même pas en tenue pour se battre.
Il avait des valeurs tout de même, il dédaigna donc cette jeune femme et se tourna vers la sienne. Elle était dominée par une espèce de brute, il n'allait pas laissé faire ça, pas de cadeau pour lui par contre... Tout en souplesse il s'approcha de l'autre...

La baronne surprise par le placage soudain au sol n'avait pu s'empêcher de sourire en voyant son adversaire grimacer de douleur, lors de son choc avec elle il s'était appuyé tout contre elle, mais ce qu'il ne savait pas c'est qu'elle avait piqué de l'argenterie. Qui dit argenterie dit couteaux et fourchettes généralement et si le gaillard qui la tenait ne le savait pas encore lorsqu'il lui avait sauté dessus, il était maintenant au courant une fourchette planté dans votre bedaine malgré votre pourpoint ça fait mal de même qu'un couteau qui tout doucement rentre dans votre genou. Car non content de la maintenir plaquée au sol le gaillard, bien musclé d'ailleurs elle pouvait le sentir, ou était-ce autre chose ? Faisait pression avec son genou sur le sac, ce qui amena une des lames à traverser la toile du sac et à faire son chemin à travers l'étoffe des braies.

Le baron s'était donc lancé dans une opération de sauvetage de sa femme. Ni une ni deux il souleva le fauteuil, qui n'était pas si lourd que ça finalement, était-ce du toc ? et l'envoya direct sur le sire pour libérer sa femme. La seule option qui restait au duc lorsqu'il vit le Baron soulever le fauteuil c'était de lâcher sa femme sinon il risquait de prendre le fauteuil en pleine poire. Le Baron le vit donc reculer, plié sur lui-même et ainsi libérer la baronne, le Baron esquissa un sourire de pleine réussite.


Ne t'avise plus de touchez à un cheveu de ma baronne compris?

Elle, surprise par la rapidité des faits, fusilla le duc un instant du regard et ajouta...

Tenez il vous manque la fourchette de luxe ! Prenez un bain froid également, cela vous fera le plus grand bien...

Elle s'était rapidement remise et décidant de se venger, attrapa une fourchette dans son sac et la planta dans la fesse droite du messire. Elle se releva et rejoignit aussitôt son mari. Pliés de rire, les narguant un peu plus, le Baron récupéra le siège et cette fois, ils sortirent sans plus de problème car la jeune femme était toujours figée sur place....
Maccornell
Le poursuivant d'armes était resté très discret. Suivant Dauphiné, il était resté en retrait, tout en se tenant à sa disposition. Cette fois, le Conseil Ducal, bien qu'il mit du temps à choisir le Gouverneur, était passé en salle d'allégeances avec une célérité relative. Fin d'avant-midi, les vassaux du Duché avaient commencé à remplir leur devoir. Comme à chaque fois, certains essayaient de se montrer à leur avantage, même s'il s'agissait d'ignorer le tragique événement qui venait de clore plus tôt que prévu la cérémonie. Au moins cette fois, tous ou presque purent rentrer chez eux pour le souper.
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