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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Tenshikuroi
La cérémonie avançait bien, les heures défilaient et les nobles se succédaient devant le Gouverneur. Certains que Tenshi connaissait bien et d’autres qu’il ne connaissait que de réputation ou presque. C’était le cas du Baron de la Salle. Il n’avait jamais vraiment connu cet « ancien » du Lyonnais-Dauphiné qui se faisait plus discret aujourd’hui. Tenshi pouvait comprendre cela, l’envie de s’isoler parfois… Alors que le Baron posait genoux à terre, Tenshi lui répondit.

Baron de la Salle, j’entends et j’accepte votre allégeance.

Puis, il indiqua au chevalier errant qu’il pouvait se relever.

La suivante à s’avancer était de loin celle que Tenshi connaissait le mieux. Pénélope. Sa marraine et soutient de toujours. Tenshi se rappela le jour où lui-même s’était agenouillé devant elle lorsqu’elle reçu la charge de Gouverneur. Il n’aurait pas pensé que les rôles soient inversés un jour. La Vicomtesse avait reçu bien des critiques, mais Tenshi n’en avait cure. Elle ne lui avait jamais défaut et lui, ne lui ferait jamais. Alors que Pénélope s’inclinait, Tenshi répondit à son serment.

Vicomtesse de la Garde Adhémar, j’entends et j’accepte votre allégeance.

Le Gouverneur sourit à sa marraine avant de l’encourager à se relever.
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Aymeric_de_saunhac

Nous avançons lentement vers le trône qui me semble alors si loin. Sans détourner le regard, la tête droite, je cherche à me donner contenance dans ce lieu si étrange. Cette salle et si grande et si froide. Les ornements finement taillés et sculptés ne font qu’accroitre mon malaise.
Chose improbable, tout en avançant vers le Gouverneur je me mets à penser à la Morvilliers. A-t-elle grandie dans un lieu aussi richement ornementé ? Rien d’autre expliquerait son goût si prononcé pour ce genre d’endroit. Mon Senher Maistre et Donà Russo ne s’encombrerait pas de pareils objets. Il est tellement plus agréable de trouver dans sa demeure un âtre crépitant devant lequel s’étant une vaste et douce peau d’ours. Des pièces moins larges sont également plus chaleureuses puis…
Absorbé dans mes pensées je ne m’étais pas aperçu que tu nous avions cessé de marché. Les yeux au plafond, je les baisse aussitôt pour découvrir devant moi le Gouverneur. Ainsi voilà à quoi ressemble un Gouverneur. Il ne semble pas différent des autres hommes. Quoi qu’un peu plus grand que la moyenne peut être ? Non, pas plus que le Senher Zak, ni même plus imposant. La différence doit se révéler à d’autres sujets.
Après un moment de silence, certainement plus long que nécessaire, tu me presses la main comme pour me dire qu’il est temps de parler.


- (Aymeric toussotement) : Senher… Gouverneur, nous sommes ici, ma sœur et moi-même, en réponse aux souhaits de nos parents. (instant d’hésitation)
Mon… nom est Aymeric de Saunhac, je suis Vesconte de Randon, Baron d’Apcher et Senher de Giry (petite inclinaison). Et voici ma sœur, Donazelà Eliandre de Saunhac… (encore un instant d’hésitation)
Nous sommes les enfants et héritiers légitimes de Donà Umiko et du Senher Phelipe de Saunhac. Nos parents ont entreprit un long voyage loin dans l’Est au-delà des frontières du Royaume les empêchant de se rendre en personne icelieu afin de renouveler leur serment d’allégeance pour les terres de Voiron et de Varces. Devant vous et sous les yeux de cette noble assemblée, nous venons porter la parole de nos parents.

Toujours accroché à ta main, je pose un genou à terre t’entrainant dans mon élan.

-(Aymeric) : Nous, Aymeric et Eliandre de Saunhac, en le nom de nos parents et en leur qualité de Vescomte de Voiron et Baron de Varces, renouvelons le serment d’allégeance qui lie nostre famille au Duché du Lyonnais Dauphiné. Privé des bras et conseils de nos parents nous serons honorés de pouvoir offrir toute l’aide que nous pourrons apportés au Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné, et à travers lui, au Dauphin de France et sa Majesté le Roy Lévan III.

Genoux à terre et têtes inclinées, nous attendons que le Senher nous enjoigne à nous relever
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Hardryan
[Briançon]

J'arrive !!!!!!!

Et ben il était temps! Et pas la peine d'en perdre plus! Le Montagnard allait y aller quand:

On devrait prendre un coche non, sinon j'arriverai à Lyon pieds nus........

Ben oui. Il y avait déjà pensé quand même... Quoique, la vicomtesse de la Garde Adhémar avait de ces si jolis petits orteils que l'idée de la voir pieds nus à Lyon...

Le coche est prêt amore mio.

Lui prenant la main, il la baisa en entier -la main seulement, même s'il avait bien envie de baiser toutes les parcelles de sa peau et d'y inscrire de ses lèvres les lettres du mot amour avec une douceur et une délicatesse telle la rosée se déposant au premier matin d'une nuit aux effluves de passion... Son parfum à elle était cependant Rosa Canina, mais elle le portait si bien que dans la tête d'une Montagnard une seule équation était vraie : Pénélope = Passion. Didjou! Le voyage s'annonçait bon!

>>> Avance rapide >>>

[A Lyon]

Rajustant ses vêtements après ce voyage aux moult rebondissements -la route étant cahoteuse et les amortisseurs de l'époque étant ce qu'ils étaient- le duc de Queyras sortit du coche et laissa son aimée prendre les devants, il assurerait ses arrières. Ahem, il la suivit donc, car elle avait le pied leste autant qu'il pouvait être céleste quand elle se fâchait et l'envoyait valser dans les roubignols de ceux qui sans en avoir l'autorisation avaient des idées torves ou tordues, et il lui sourit amoureuseument -car amoureux il l'était- quand celle-ci se tourna vers lui. Pénélope alla ensuite prêter allégeance. Hardryan fit de même après avoir laissé passer les jumeaux de Saunhac, les petits d'Umiko qui étaient devenus assez grands; le temps passait si vite...

Le temps passait si vite en effet, il n'était donc nullement question de le laisser filer davantage et c'est ainsi que le duc de Queyras alla à son tour prêter allégeance au nouveau Gouverneur. Posant un genou au sol et regardant le Gouverneur comme il l'aurait fait pour tout autre Gouverneur à l'exception de celle qui gouvernait son coeur:


Moi, Hardryan Devirieux, duc de Chasteau Queyras, renouvelle mon serment d’allégeance envers le duché du Lyonnais-Dauphiné. Je jure aide, fidélité et conseil à sa Grâce Tenshikuroi Deschenaux, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à sa Majesté Lévan III de Normandie.

Gardant genou au sol le temps que son serment soit accepté, le duc jeta un coup d'oeil discret vers la porte où l'attendait sa douce. Le serment accepté ils pourraient tout les deux sortir de cette grande salle dans un ciao sans écho.
Tenshikuroi
Et voici maintenant deux jeunes gens qui s’approchent du Trône. Tenshi ne les connait guère, mais s’ils sont ici ils doivent avoir une bonne raison. Enfin surement… le garçon semble être celui qui est sensé s’exprimer mais aucun son ne sort pour l’instant de sa bouche. Le Gouverneur sourit lorsqu’enfin, il prend la parole.

Ainsi donc, il s’agit d'enfants de nobles exilés… Ils viennent porter un serment d’allégeance plutôt qu’une missive, Tenshi apprécie l’attention. Il écoute sans un mot le jeune garçon qui égraine les paroles.


Nous, Aymeric et Eliandre de Saunhac, en le nom de nos parents et en leur qualité de Vescomte de Voiron et Baron de Varces, renouvelons le serment d’allégeance qui lie nostre famille au Duché du Lyonnais Dauphiné. Privé des bras et conseils de nos parents nous serons honorés de pouvoir offrir toute l’aide que nous pourrons apportés au Gouverneur légitime du Lyonnais Dauphiné, et à travers lui, au Dauphin de France et sa Majesté le Roy Lévan III.

J’entends et j’accepte l'allégeance formulée, au nom de vos parents, et des terres de Voiron et de Varces.

Il indiqua ensuite aux deux jeunes gens qu’ils pouvaient maintenant se relever, leur devoir envers leurs parents et le Lyonnais-Dauphiné était accomplit.

Après la Vicomtesse de la Garde Adhémar, c’est tout naturellement le Duc de Chasteau Queyras qui s’avança vers le Gouverneur. Le Montagnard mit genou au sol et récita son serment.

Moi, Hardryan Devirieux, duc de Chasteau Queyras, renouvelle mon serment d’allégeance envers le duché du Lyonnais-Dauphiné. Je jure aide, fidélité et conseil à sa Grâce Tenshikuroi Deschenaux, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné et à travers lui à sa Majesté Lévan III de Normandie

Duc de Chasteau Queyras, j’entends et j’accepte votre allégeance.

Le Gouverneur lui indiqua d’un geste qu’il pouvait se relever, le renvoyant ainsi vers sa douce.
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Phelim
Ah, que le temps passe vite quand on est amoureux ... de soi même.

Le Vicomte avait passé toute la journée devant le miroir à se regarder, sans parvenir à détacher ses yeux de son autre lui. Il avait fallu que Mathilde, son affreuse cuisinière qu'il ne gardait que parce qu'elle détenait le secret de la préparation des poussins farcis, le menace de briser tout ce qui pouvait renvoyer un reflet à Oingt, pour qu'avec regret le Guerrero accepte de se vêtir.

Bien sur, ce fut de mauvais coeur qu'il s'apprêta, trouvant dommage de cacher un si joli corps musculeux. Au moment d'enfiler son pourpoint, ne voyant point comment si prendre pour le faire sans rompre le contact avec la surface refléchissante lui faisant face, il finit par abandonner.
Le Lyonnais pourrait très bien débarquer en chemise de toute façon, c'était de saison.

Une fois prêt, il eut beau supplier Mathilde de le laisser encore 5 minutes, elle le jeta quand même dehors.
Furieux, il prit son cheval et tira son épée, pour continuer à s'admirer dans le reflet de la lame d'icelle durant le chemin.

Evidemment, sur le trajet peu fréquenté, tout se passa bien malgré le fait qu'il ne voyait pas où il allait. Il risqua juste plusieurs fois de passer par dessus un ravin, mais son destier, Rouge, habituait à avoir un maistre inhabituel, avait fini par acquérir de bons réflexes de survie.
Malheureusement, une fois dans le bourg, les choses se compliquèrent et il renversa plusieurs étals malencontrueusement.

Sans doute avait-il du aussi écrasé des poulets ou des bébés qui trainaient sur les pavés de la capitale, quoiqu'il en soit, il aperçut des traces de sang sur les sabots de son cheval.


Peste, pourvu que ça parte facilement au lavage.

C'est ce qu'il se dit en rengainant et en entrant dans la salle où avait lieu la cérémonie.

Sans perdre de temps, voyant que le passage était libre alors qu'Hardryan s'écartait, il se hata vers le trône ducal. Il n'adressa ni regard, ni mot, à Chasteau Queyras en le croisant, comme il était tradition entre les deux hommes depuis longtemps.

Arrivé à bon port, il posa genou à terre et presta serment.


Nous, Phelim Guerrero dict l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune et de Stigny, renouvelons en ce jour notre serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné à travers son légitime souverain, sa Grasce Tenshikuroi Deschenaux.

Pour les terres de la Vicomté d'Oingt et de la Seigneurie de Tassin la Demi Lune, nous jurons aide armée, conseil et fidélité.
Qu'Aristote en soit notre témoin et nous foudroie dans l'heure si nous venions à nous parjurer de la promesse vassalique faite aujourd'hui.


Ce qui était bien, c'est que depuis le temps maintenant, il connaissait ce qu'il devait dire par coeur, cela venait tous seul, sans qu'il ait besoin d'y réfléchir.
Tenshikuroi
Le suivant à se présenter était le Vicomte d'Oingt. Pour lui aussi la situation inverse s'était présentée. C'est en effet sous la gouvernance de l'Imprévisible que Tenshi avait effectué son premier mandat de Conseiller Ducal. Il était alors bien plus réservé et hésitant qu'aujourd'hui, mais il avait tenté d'assumer sa charge de Bailli du mieux qu'il avait pu. Il avait du en glaner des conseils à l'époque pour comprendre les ficelles de ce poste si important.

C'est donc attentivement que le Gouverneur écouta le serment prononcé par le lyonnais.


Nous, Phelim Guerrero dict l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune et de Stigny, renouvelons en ce jour notre serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné à travers son légitime souverain, sa Grasce Tenshikuroi Deschenaux. 

Pour les terres de la Vicomté d'Oingt et de la Seigneurie de Tassin la Demi Lune, nous jurons aide armée, conseil et fidélité. 
Qu'Aristote en soit notre témoin et nous foudroie dans l'heure si nous venions à nous parjurer de la promesse vassalique faite aujourd'hui.
 


Vicomte d'Oingt, j'entends et j'accepte votre allégeance.

Il fit signe au Vicomte qu'il pouvait se relever puis, reposa son regard dans la salle en attendant le suivant.
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Maccornell
Préférant faire un travail efficace mais discret, MacCornell avait rempli son rôle de Poursuivant d'armes avec plus d'expérience qu'à ses premiers jours dans la fonction. Il avait suivi Dauphiné, tel son ombre, tout en saluant de-ci delà d'un hochement de tête. Puis, alors que sa marraine s'installait derrière son pupitre et que la cérémonie avait commencé, il s'était reculé de plusieurs pas derrière le trône mais de façon à pouvoir suivre les allégeances. Se tenant au service de Dauphiné, prêt à répondre à la moindre de ses demandes, il notait sur un parchemin le noms des nobles présents et transmettait les missives d'excuses destinées au Souverain.

Une fois que les conseillers ducaux eurent rendu hommage au Gouverneur, les feudataires du Duché vinrent renouveler leur serment. Certes, la Dame de Lambres avait prêté allégeance au Gouverneur qui était son suzerain faisant fonction depuis la disparition des Vicomtes de Crest.

Finalement, Dauphiné se leva, prêta serment à son tour, et, d'un commun accord avec le Gouverneur, elle mit fin à la cérémonie de ce sept juillet. Les membres de l'hérauderie dauphinoise rangèrent leurs papiers puis se joignirent à la réception organisée en l'honneur du Seigneur de Saint-Firmin devenu Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

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--Nynaeve87
Dauphiné avait regardé à l'extérieure, la lueur du jour était entrain de décroitre et il était temps de clôturer la cérémonie. Elle roula son parchemin sur lequel elle avait la liste des nobles du duché.
Elle jeta un coup d'œil au gouverneur et lui fit un signe de tête pour lui signifier qu'il était temps.

Elle se leva et tendit sa liste à son poursuivant d'arme afin qu'il la conserve et vérifie qu'elle concordait bien avec la sienne.
Nyna regarda l'assemblée pour y chercher le regard de son époux qui cette fois ci ne s'était pas avancé comme à son habitude. Sur son lutrin elle saisit délicatement une missive qu'elle prit soin de ne pas prendre pas le coin supérieur droit et la porta au gouverneur.
Elle avait une moue un peu embêté car sa jument, Isis, en avait croqué un bout et en lui retirant elle avait déchiré un coin. Mais qu'à cela ne tienne, elle avait passé un certain temps voir un temps certain à faire la bordure et les scels étaient toujours en place.

Elle laissa le gouverneur prendre connaissance du contenu et annonça la fin de la cérémonie, renvoyant la noblesse du duché vaquer à ses occupations.


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Hardryan
Et bé il était temps. Le temps, les tapisseries et ornements de la grande salle d'allégeance en avait pris un coup, ou plutôt un doigt, car la poussière semblait s'être accumulée en quelques endroits où les plumeaux ducaux menés par les paresseux de service du service de l'entretien y étaient allés un peu plus.. molo. Se tournant vers eux, le Montagnard leur fit de gros yeux de méchant goujat comme il était capable de le faire avant de grogner:

Au boulot feignasses!

Un seul ordre bien compris, de quoi satisfaire le duc de Queyras qui semblait économiser ses mots en ces premiers jours de l'automne. Quelques heures plus tard, au petit matin, tout était prêt pour accueillir la noblesse lyonnais-dauphinoise et les Conseillers ducaux pour les prestations d'allégeance, ne manquait plus que Dauphiné et le Gouverneur...
Terwagne_mericourt
Avant d'entrer, elle s'arrêta un instant devant l'entrée de la Salle des allégeances... Non pas pour vérifier qu'aucun pli de sa robe ne fut au mauvais endroit, ou encore qu'aucune mèche de cheveux ne dépassa de sa coiffure, pas plus que pour vérifier l'aspect de son décolleté, comme tant d'autres l'avaient fait par le passé et le feraient encore par la suite, accordant une importance qui lui échappait totalement à leur apparence physique, mais bien pour prendre une profonde inspiration, et faire le vide en elle, ou en tous cas tenter de le faire.

L'image qu'elle donnerait aujourd'hui? Peu importait au fond. Peu importait, oui, puisque de toute façon elle n'était pas là pour cela, et que de plus l'entièreté de ceux qui défileraient en ces lieux aujourd'hui avaient déjà leur propre opinion sur elle, depuis des jours et des jours à présent, depuis l'enlèvement du Capitaine. Il y avaient ceux qui la détestaient et la jugeaient sur tout un tas de choses sans rapport avec son rôle, ne concernant que sa vie privée et amoureuse, ceux qui quoi qu'elle fasse ne retiendraient que la façon dont s'était déroulé le dernier tour de reconnaissance du Gouverneur, se moquant éperdument du travail qu'elle accomplirait ou non, ceux qui la soutenaient depuis le départ, ceux qui n'avaient pas d'opinion propre et suivaient celle de leurs proches, dans un camps comme dans l'autre, ceux qui quoi qu'elle fasse ou dise critiqueraient, ceux qui écrivaient les bilans avant même le déroulement du mandat, ceux qui savaient mieux qu'elle-même ce qui la motivait.

Dans tous les cas, quelle que soit son attitude aujourd'hui et dans les semaines à venir, elle plairait aux uns, et déplairait aux autres... Cela se résumait ainsi au fond : plaire, déplaire, être aimé, être détesté...

Aucun n'avait compris qu'elle n'était pas là pour plaire ni pour déplaire, que cela lui importait autant que de savoir si il pleuvrait demain, qu'elle se moquait bien de ce qu'on retiendrait d'elle et de son attitude, puisque de toute façon tout ne serait jamais que question d'interprétation et de ressenti, de façon dont on le raconterait.

Une chanson lui revint en tête à cet instant, et elle se surprit à la fredonner : "Ca n'est pas c'qu'on fait qui compte, c'est l'histoire, c'est l'histoire, la façon dont on l'raconte...". Un sourire illumina un bref instant son visage, sourire né de souvenirs bien lointain, de ce temps où sa vie n'était faite que de musique et de voyages, sa main glissée dans celle de celui qu'elle avait perdu juste à la veille de leurs noces, celui qu'elle appelait Zel, celui qui avait rejoint le Très-Haut avec sa flûte en poche.

Relevant la tête, elle pensa aux mots qu'elle avait prononcés en face du Capitaine quelques jours plus tôt, alors que tous deux discutaient en tête-à-tête, ces mots que sans doute lui mieux que tout autre au Conseil avait compris : "Le seul titre important à mes yeux, c'est celui d'ancienne Troubadour, parce qu'il me définissait moi". Elle s'était retenue de lui dire que dans tous les cas, aujourd'hui comme demain, l'important pour elle était de rester fidèle à ce qu'elle était, et d'être en accord avec elle-même.

Et en accord avec elle-même, elle l'était quand enfin elle pénétra dans la Salle des Allégeances, saluant le Porte Parole et le remerciant d'un sourire, avant de s'arrêter devant le siège sur lequel elle devrait s'assoir dans quelques instants, pétrifiée.

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HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Hardryan
Le Gouverneur était arrivée, le Montagnard la salua. La cérémonie pouvait commencer. Plus vite elle débuterait, plus vite elle se terminerait, d'autant plus que du temps, ce n'était plus ce qui abondait vu l'heure tardive à laquelle la cérémonie devait avoir lieu. Le Montagnard ne perdit donc pas plus de temps et ouvrit les portes en grand, Dauphiné lui ayant dit qu'elle se joindrait à eux pendant les serments des Conseillers ducaux.

Oyez! Oyez!

La cérémonie d'allégeance à sa Grâce Terwagne Mericourt, dame de Thauvenay, va désormais commencer.
Les membres du XXXIe Conseil ducal du Lyonnais-Dauphiné sont maintenant appelés à s'avancer par ordre protocolaire pour prononcer leurs serments. Les nobles vassaux du duché pourront venir renouveler les leurs par la suite.


Le duc de Queyras, en tant que Porte-Parole, alla se placer derrière Sa Grâce pour observer la suite de la cérémonie, lui adressant un sourire rassurant. Il noterait les noms de ceux qui ne se présenteraient pas.
Milyena
Les allégeances allait débuter, première fois pour Mily qu'elle y serrait actrice et non spectatrice. Malgré tout ce qui c'était passé autour de ce conseil depuis le début de ce mandat. Elle n'avait, elle aucune raison de n'y être présente. De plus, tout se passait on ne peut mieux, au sein de ce conseil...Quelques fois des divergences d'opinions, faisaient monter un rien le ton, mais quoi de plus normal. Le principal étant que tous travaillaient ensemble et travaillaient pour le bien être des dauphinois.
Entrant elle alla saluer la Gouverneur ainsi que le porte parole.
Avant de prendre place et attendre...


Vostre Grâce, Messire Hardryan, bien le bonjour!
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Kernos
Traversant les couloirs de Pierre-Scize pour aller de son bureau à la salle des allégeances, Kernos ne pouvait s'empêcher de soupirer de soulagement... oui, enfin! La reconnaissance était venue, et avec elle les allégeances allaient suivre... la deuxième à laquelle il se rendrait en tant que Conseiller Ducal. Revêtu de la robe de juge du Lyonnais-Dauphiné, sa canne de chêne lustrée pour l'occasion, il arriva face aux grandes portes derrière lesquelles se dressait le trône ducal.

Le Rouvray resta là quelques instants, à contempler la salle... Combien avaient-ils en à endurer avant ce jour? Combien de moments de doute, de colère, de renoncement avaient-ils du passer pour pouvoir se tenir là? Trop, beaucoup trop peut être... un prix bien trop élevé pour une chose aussi insignifiante qu'une couronne. Peu de gens en avait conscience mais le pouvoir qui fait tant rêver les Hommes, celui que l'on croit être la source de tous les possibles et de la grandeur, ce pouvoir ne vaut rien, ou plutôt il vaut bien trop... Il accable, pèse, coûte... Ce n'est pas une récompense, c'est un fardeau, une charge qui peut vous détruire, vous corrompre au plus profond de vous-même. Tant de guerre, de sang, de conflit et d'intrigue... tant de complots, d'insultes, d'envies pour cette chose dérisoire et immense qu'est le pouvoir... Si plus d'Hommes avaient conscience de ce qu'était le pouvoir, sans doute moins nombreux seraient-ils à le désirer, à le vouloir et à le chercher.

Le pouvoir... chose si dérisoire et essentielle à la fois... On lui avait tant sacrifié, tant donné qu'il était devenu hors de prix et paraissait aux yeux du monde bien plus qu'il n'était au fond. Certains lui vouaient un culte, d'autres étaient prêts à tuer pour l'obtenir, à asservir leurs semblables pour le prendre entre leurs mains et le brandir triomphant à la face du monde... Il ne valait pas tant... Il ne valait pas la vie d'un homme et pourtant on lui en donnait des milliers... Le pouvoir est chose compliquée, trompeuse, étrange, incompréhensible... Tout et rien... à moins que... à moins que l'on en ait tous oublié le sens véritable. Quel était le pouvoir? D'où venait-il? A quoi servait-il? Peut être qu'un jour cette réponse lui serait enseigné, et la lumière de cette révélation balayerait d'un coup l'obscurantisme et les folies qui entouraient depuis des siècles le pouvoir...

Mais pour l'heure, en l'absence de réponse, il fallait poursuivre la route, sans jamais ployer, avancer encore et encore. Son pied franchit le pas, suivi de son corps entier, droit autant que possible malgré son handicap temporaire. Son regard brun sombre se posa aussitôt sur le trône à nouveau occupé, ou plutôt sur le dos de celle qui désormais était Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Ses épaules étaient droites, bien qu'il les devinait tendues sous le tissu les recouvrant, comme le reste de son corps... oui, elle était bien elle-même malgré tout. Les autres auront beau la voir pour ce qu'elle paraissait être, en son coeur, en son âme, elle restait La Femme qu'elle avait toujours été jusqu'alors: forte et ferme aux yeux de tous, fragile et passionnée pour ceux qui savaient voir au delà des apparences et des armures.

Il continua son avancée jusqu'à la place réservée aux Conseillers ducaux, saluant silencieusement le Duc et la Demoiselle, avant de s'installer pour attendre son tour, ses yeux toujours posés sur la nuque ducale et ses pensées pour la femme.

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Nynaeve87
Nyna qui s'était mis d'accord avec le Bailli, Porte Parole et que sais-je encore, arriva au début de la cérémonie afin d'acter comme à l'habitude de la présence des nobles et du renouvellement de leur allégeance à la couronne. La journée était déjà bien avancée et beaucoup, sans doute, n'auraient pas le temps de s'agenouiller... mais qu'y faire... rien... espérer peut-être que les gens retrouveraient un jour leur bon sens... mais là aussi n'étais-ce pas cause perdue puisque personne ne semblait savoir qu'il l'avait égaré... et oui encore une sournoiserie de l'intéressé...
Toujours est-il que rêveuse, elle s'avança jusqu'à son pupitre souriant à ceux qui la saluaient de la tête... pour les autres ma foi ça n'avait que peu d'importance.

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Geronimo2751
Il l'avait quitté un peu plus tôt la laissant à sa tâche.
Il la regardait rejoindre son pupitre, ses yeux ne la lâchait pas.
Il se sentait bizarre, mélancolique probablement, un de ces états sans saveur.
Il se contenta de se fondre dans la foule, sans trop s'avancer.
Il fouilla sa besace pour voir si c'était elle ou lui qui avait le vélin.
Il s'adossa machinalement à un pilier.
Il attendit que ça passe, le regard un peu loin.

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Pour ma patate
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