Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21, ..., 41, 42, 43   >   >>

[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Colombine.d.albon
De son bureau à la porte entrouverte, des bruits de pas firent légèrement lever la tête du Prévôt penchée sur un des innombrables dossiers préparés par ses agents.
Qu'était ce encore, un nouveau dossier, un souci dans un village...un Gouverneur suivit de près par le porte-parole puis la conseillère Milyena talonnée par le Juge...ho ho...Dauphiné et son époux!


Les allégeances!


Colombine mit une dernière touche au dossier ouvert sur son bureau puis le referma et se dirigea vers le bureau du Procureur.
Pourvu que celle-ci soit encore à son poste. Il n'y avait plus de temps à perdre, il fallait au plus vite rejoindre le conseil auprès du Gouverneur.
Sacha était encore là, elle aussi penchée sur ses nombreux dossiers.
Les jeunes femmes se saluèrent avec courtoisie, puis d'un pas allant le Prévôt se dirigea vers la salle des allégeances.

Un petit sourire entendu à l'huissier et aux gardes en faction, Colombine fit son entrée dans la grande salle.
Tous avaient déja regagné leur place, aussi avant de rejoindre les conseillers, salua t'elle le grand maistre des lances adossé à un pilier et adressa un franc sourire à Dauphiné qui préparait ses vélins tranquillement installée derrière son pupitre.

Une petite révérence au Gouverneur en passant et elle regagnait enfin sa place parmi les conseillers déjà présents.

_________________
Maccornell
Suivant de peu ses suzerains, MacCornell suivit la Dame de Mornant. La cérémonie d'allégeance à celle qui venait d'être reconnue par le Roy comme Gouverneur allait commencer. Sans Dauphiné, ou un membre mandaté de l'hérauderie, la cérémonie ne pouvait être validée. Il laissa Dauphiné s'installer, puis il en fît de même juste un peu en retrait, prêt à servir.
_________________
Terwagne_mericourt
Pétrifiée, oui, elle l'était...

Parce que contrairement à toutes les rumeurs qui pouvaient bien courir sur l'état d'esprit qui était le sien depuis un mois, les sentiments qui l'habitaient nuit et jour n'avaient rien à voir avec la joie, le contentement, l'illusion du pouvoir, la satisfaction, la jouissance, l'impression de grandeur, ou que sais-je encore. Non, rien de tout cela, et plutôt même l'inverse. Nuit et jour, elle se sentait atrocement petite et tremblante de peur. La peur de ne pas être à la hauteur, le sentiment d'être dans la peau d'une autre, dans des vêtements trop grands et trop beaux pour elle...

Une flûtiste amoureuse du vent et de la pluie s'enchaînant à une terre envers laquelle elle se sentait redevable de l'avoir sauvée d'elle-même bien des mois plus tôt, une tempête se nourrissant de liberté et de notes se retrouvant aujourd'hui incapable d'abandonner un sol où tout n'était que chiffres et écrits. Etait-elle devenue un "Caillou" comme Hugoruth quand elle l'avait connu? Incapable de se détacher d'une terre comme elle le lui avait si souvent reproché?

Peu importait son état d'esprit et sa façon de vivre et endurer les choses, elle était là et tiendrait le rôle qui lui avait été attribué jusqu'au bout! Oui, contrairement à ce que sa nièce avait pu penser et lui dire maintes et maintes fois - que ce soit lorsqu'elle avait quitté Vienne pour ne pas revoir Walan et Katara ou encore quand elle avait pris la route de la Bourgogne et du Berry pour faire la paix avec une page de son passé - ou même Mentaig avant elle - quand elle avait quitté le Berry à une époque pour retrouver ses amis et prendre du recul par rapport à ses sentiments pour Hugoruth - elle n'était pas de ceux qui prennent la route quand les choses leur échappent, elle n'était pas de ceux qui démissionnent quand les choses ne sont pas ce qu'ils avaient espéré, quand on les critiquait ou ne les comprenait pas.

De toute façon, peu nombreux étaient ceux qui la comprenaient, les seuls l'ayant jamais fait étant ceux qui avaient connu la femme sans attache, celle qui jouait de la flûte depuis les branches des arbres ou encore sur les toits de Sancerre. Zeltraveller, ses amis troubadours, Maka, Saw, Maleus... Fermant les yeux quelques instants, elle laissa la mélodie du passé surgir dans sa mémoire, les notes de flûte la bercer quelques secondes, juste assez pour faire le vide et pouvoir lever à nouveau les paupières.

C'est à cet instant qu'elle sentit un regard posé sur sa nuque, et en reconnut la douceur sans même avoir besoin de se tourner vers lui. Kernos... Lui aussi la pensait sans doute bien plus forte qu'elle ne l'était, lui non plus ne devait pas s'imaginer un seul instant que sa meilleure amie en ce moment était la peur.

La peur face au trône, la peur face à cette douleur dans son ventre dont elle n'osait pas lui parler et qui si elle était moins forte que le mois ayant suivi l'entrée de sa propre lame dans son corps n'en restait pas moins présente. Une douleur sourde, une impression de palpitations, et d'inflammation.

Ouvrant finalement à nouveau les yeux, elle remarqua les personnes arrivées, et les salua d'un sourire qu'elle aurait voulu plus sûr : sa jeune soeur Milyena, tellement différente du souvenir qu'elle en avait gardé, Dauphiné qui prenait place derrière son pupitre, et qu'elle remercia d'un regard qui se passait de mots, le Grand Maître des Lances, le Prévôt Dame Colombine d'Albon, le Poursuivant d'armes MacCornell, et enfin le Juge, dont elle évita ce jour-là de croiser le regard, refusant de l'y laisser voir toute sa fragilité.

Avec un dernier regard vers le siège où il faudrait bien qu'elle pose son séant, elle se fit la réflexion que dans tous les cas, là aussi elle se sentirait comme prise entre deux chaises, exactement comme cela avait été le cas aux débuts de ce Conseil Ducal. Ceux qui parce que dans son "camps" s'imaginaient qu'elle laisserait tout passer, les autres qui s'imaginaient qu'elle donnerait toujours raison aux premiers. Ils avaient du rapidement se rendre à l'évidence que ce ne serait pas le cas, voir même peut-être tout le contraire par moments. Elle pensa au Capitaine et au Bailli, et se décida à s'installer, glissant au passage quelques mots à ce dernier.


Je pense que vous avez omis de signaler l'ordre de passage, et qu'il vous faille également inviter personnellement les Conseillers à s'avancer chacun à leur tour.


Ses mains se posèrent sur ses genoux, l'une d'elle ayant bien du mal à ne pas aller se loger là où la douleur semblait plus active soudain.
_________________

HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Hardryan
Évidemment il fallait rappeler l'ordre de passage, les Conseillers ducaux ne le connaissaient pas pour en avoir discuté au Conseil ducal.

La cérémonie d'allégeance va dès à présent commencer.
Les conseillers ducaux sont ainsi invités à s'avancer suivant l'ordre protocolaire ci-après pour prêter serment de part leurs fonctions et pour leurs éventuels fiefs :


Messire Thiberian Baccard, seigneur du Bois d'Oingt
Messire Ericx
Damoiselle Bounette
Messire Kernos Rouvray, seigneur de Glandage et de Roynac
Damoiselle Soleil
Damoiselle Sacha
Damoiselle Colombine d'Albon
Damoiselle Milyena Méricourt
Messire Adonis de Montestier dict Maximien Seigneur de Cusy
Messire Hardryan Devirieux, duc de Chasteau Queyras


A la suite des conseillers ducaux, les feudataires du Duché seront à leur tour invités à prêter serment, autant que faire se peut dans le respect de l'ordre de préséance de titres et fonctions.
Maximien
Max fit une petite entrer discrète, puis il partit dire bonjour à Dauphiné et son poursuivant.
Puis il attendit son tours, c'était la première fois qu'il jurais allégeance à un gouverneur...

_________________
Thiberian
Le Capitaine avait attendu patiemment que tous les acteurs soient en place, une fois que le porte parole eut ouvert la cérémonie, que le Gouverneur et Dauphiné furent présentes les choses sérieuses allaient pouvoir commencer...
Quand il s'était avéré qu'il devrait être le premier à prêter serment au Gouverneur il n'y avais pas cru car ce mandat n'était que son troisième et il s'avérait en fait que le Gouverneur, le Porte Parole et lui étaient en fait les plus expérimentés de ce conseil, ce qui en faisait manifestement un conseil jeune et inexpérimenté mais qui ne manquait certainement pas de vie comme le prouvait les éclats de voix qui retentissaient chaque jours dans le murs du castel de Pierre-Scize.

Il trouvait étrange que lui, qu'on avait tenté de faire disparaitre lors de la reconnaissance du gouverneur et qui était signataire de la saisine à la Pairie, non pas parce qu'il pensait un politicien coupable mais parce qu'il jugeait des élections dans ces conditions illégitimes, se retrouve le premier à prêter serment mais qu'importe...il s'y était résolu.
Bien sur la piqure aiguë de la fierté et de l'amour propre se fit sentir alors qu'il s'avançait au devant du trône lourdement appuyé sur sa canne, alors qu'il laissait choir cette dernière pour mettre un genou à terre l'on pu voir une veine sortir de son front sous les nerfs...il souffla alors longuement et se calma...

Il était là de sa propre volonté alors qu'il aurait pu démissionner avec ses colistiers pour faire entendre sa protestation mais il avait choisi de ne pas le faire alors qu'il aurait peut être du et qu'il savait qu'ils avaient bien réagis mais...un jour, il y à longtemps...il avait juré de ne jamais abandonner ses frères d'armes, un soldat Dauphinois n'abandonne jamais l'un des siens et malgré sa fierté mis à mal il ne regrettais pas de se trouver à la tête de ces hommes et femmes de l'Ost qui donnaient tant sans jamais rien demander en échange, sans jamais être récompensé.

Tout ce qu'il avait vu dans le monde civil, dans le monde politique était copinnage, manipulation et tromperie ou rien n'était fait sans rien en retour...foutre dieu qu'il était bien dans cet Ost , pardieu qu'était belle l'abnégation d'un soldat qui fait don de ses soldes au duché, bon dieu qu'il était beau de voir que certains soldats continuaient à servir après des années de service rendus alors qu'ils n'avaient jamais été récompensés et qu'ils étaient pourtant plus méritants que bien des personnes dans ce monde civil et noble...bien que certaines personnes ici présentes méritaient parfaitement leur terres et le respect qu'ils inspiraient, ce n'était pas le cas de tous, et ceux là le savaient...


Pauvre Lyonnais-Dauphiné...quand est ce que des gens se sacrifierons pour te sauver...pas aujourd'hui...mais ton armée t'est fidèle je te le jure et te le prouve chaque jours, à chaque don, à chaque défense ou mission gracieuse de tes braves soldats.

Il releva les yeux et fixa le régnant avec intensité et détermination avant de déclamer d'une voix de stentor :

Moi , Thiberian Baccard, Seigneur du Bois d'Oingt, fier vassal de l'Imprévisible, Capitaine du Lyonnais-Dauphiné mais avant tout éternel soldat de celui ci, reconnais en ce jour sa Grasce Terwagne Méricourt comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et lui jure conseil et fidelité.

Pour l'Ost, pour l'armée de ce grand duché, je jure de défendre cette province et de mener les soldats du Lyonnais-Dauphiné à la victoire quand bien même les enfers descendraient de la lune et que Satan lui même nous défierais.

Qu'Aristote m'assiste et me guide dans cette tâche.


Il ramassa alors sa canne et employa ses forces restantes à se relever, intimant d'un regard sévère au Capitaine de la mesnie du Bois d'Oingt de ne pas tenter de l'aider.
Le front en sueur, des sueurs froides le parcourant il jeta un dernier regard au régnant avant de s'en retourner parmi la foule.

_________________
Ericx
La cérémonie d'allégeance au gouverneur allait enfin pouvoir avoir lieu.
Ericx s'était vêtu de sa plus belle tenue, tout de rouge de la tête aux pieds.
Il salua les personnes déjà dans la salle.
Il avait lu son ordre de passage, réajusta sa cape et attendit le serment du Capitaine pour s'avancer.


*Après le passage de Thiberian Baccard*

Le Connétable s'avança en face du gouverneur, il s'agenouilla et dit clairement :

Moi, Ericx, Connétable du Lyonnais-Dauphiné, preste serment de part mes fonctions ducales
à Dame Terwagne Méricourt, Gouverneur légitime du Lyonnais-Dauphiné,
et à travers elle à Son Altesse Royale Levan le troisième, Roy de France.

Je remets mon bouclier et mon épée à votre service
et jure devant Aristote aide, fidélité et conseil envers vostre Grace.

_________________
Penelope.
Habillée de pied en cap, tout juste revenu du mariage de son amie Lily, Pénélope, tirée à quatre épingles, les bouclettes disciplinées et calées derrière l'oreille, se rendit à Pierre-Scize sans se presser.
De toutes façons, ça trainait toujours en longueur ces cérémonies, faisait chaud, certains sentaient la sueur, d'autres s'étaient poudrés à outrance, l'air y était saturé de parfums divers, pas toujours agréables et tout cela lui donnait la nausée.
Elle prit donc tout son temps pour rejoindre le palais Ducal, s'attardant devant la devanture d'une échoppe qui lui avait été recommandée la veille, avant d'y entrer pour faire deux trois emplettes.


Abasourdie par tout ce que ses yeux pouvaient découvrir, elle farfouilla longuement parmi les étagères et trouva quelques étrangetés qu'elle put acquérir pour de menues broutilles.
Une série de bout'thon, une bouteille d'huile de coude pour la vilaine Mathilde, une boîte de baume au coeur pour sa fille adorée et un flacon de poudre d'escampette pour faire fuir les langues de vipères, qui elles aussi, étaient en vente en vitrine, sagement rangées dans des bocaux d'alcool.


Ravie de ses achats elle repartit le pas léger pour s'alléger de son allégeance, gravissant les marches du grand escalier sans le moindre signe de précipitation.

J'allège, tu allèges, il allège, allons ensemble le pied léger prêter allégeance.......ou pas... car certains grognons n'avaient sans doute pas envie de plier le genou devant le légitime Gouverneur du Dauphiné.

Une fois arrivée derrière la porte elle se demanda si elle allait entrer avec son barda, des fois que le flacon de poudre d'escampette ne s'ouvre et déclenche une fuite généralisée des nobles avant même le début de la cérémonie.

Donc ce n'était pas une bonne idée, quoique....Souriant à cette idée loufoque, elle colla son sac dans les bras d' un garde, lui faisant au passage les recommandations d'usage quant à la surveillance de son contenu, puis, en proie à une vive agitation qu'elle tentait de masquer tant bien que mal, Pénélope se demanda bien une fois entrée, dans quel coin elle irait s'installer..

Rassurée quand sa main plongea instinctivement dans l'une de ses poches à la recherche de ce qui ne la quittait jamais, elle sourit et poussa la porte.

Y avait plus qu'à s'avancer, alors que son pas la guida dans le salon, vers le rouge des tentures ornant la seconde fenêtre de gauche, la même qui jouxte le chandelier surdoré..
Quart de tour immédiat en direction du trône ducal, sourire rassurant envers le Gouverneur, autre sourire pour Nyna, puis son coeur s'emballa, et tant pis si les vipères s'agitaient dans les bocaux de la vitrine.

Boum boum BOUMMM boumM....


Adossée contre la vitre, elle plongea avec un ravissement non dissimulé dans l'iris azuré du Bailli, chopa son regard et sourit, l’air mutin, aux murmures qui n'allaient point tarder à s'élever.
Si un quelconque chuchotement venait à poindre, elle aurait tout le temps de faire sauter le bouchon du flacon de la poudre d'escampette.

Nonchalamment appuyée contre la fenêtre qu'elle s'était appropriée et qu'elle ne comptait céder à personne, elle saisit un bout de tenture et s'amusa à en triturer le tissu en se remémorant ces mots qui la feraient patienter avant d'aller prêter allégeance.



"Je t'attends, et t'attendre c'est t'aimer, je survis grace à l'attente.
Tu es la lueur qui m'éclaire et m'embrase."
Tahar Ben Jelloun

_________________

A toi mon Hardryan pour toujours !
Terwagne_mericourt
Le Capitaine Thiberian... Le sort était quelque fois bien étrange, et cette fois encore il avait du se jouer d'eux en déterminant l'ordre de passage des Conseillers Ducaux lors de cette cérémonie.

Le Capitaine... Celui qu' elle admirait- quoi qu'on puisse en penser au dehors - pour sa détermination et sa capacité à faire passer travail avant douleur physique et morale. Celui que le destin et certains avaient espéré voir devenir son ennemi numéro un, et pourtant... Oh bien sûr tous deux n'étaient pas toujours d'accord sur tout, loin de là, mais toujours ils avaient réussi à se parler avec franchise, dans le respect des opinions de l'autre, à chercher des accords sans se quereller, à faire passer travail et Duché avant relations personnelles. Certains soirs, après avoir discuté avec lui au moment de quitter son bureau, elle s'était même surprise à se dire que lui et elle avaient bien plus de points communs qu'il n'y paraissait. Et c'était sans doute pour cela que jamais aucun des deux ne manquerait de respect à l'autre.

Du respect et de l'admiration, oui, mais aussi de la gratitude pour le travail qu'il effectuait, et le fait qu'il n'aie pas démissionné malgré ses blessures. C'était bien pour ça qu'elle avait tenu à le remercier publiquement dans son bilan de mi-mandat, même si de mauvaises langues et de petits esprits analysaient cet acte comme de la démagogie, prouvant par là même à quel point ils ne la connaissaient pas.

Plongeant son regard dans le sien, ne pouvant que tenter d'imaginer ce qu'il pouvait bien ressentir à cet instant, elle l'écouta, avant de lui répondre, d'une voix rendue sans doute plus forte par les pensées qui venaient de la traverser.


Capitaine Thiberian Baccard, c'est avec beaucoup d'émotion que j'accepte votre allégeance.

Mon estime vous est à jamais acquise pour la fidélité que vous avez toujours eue envers le Lyonnais Dauphiné, mais aussi l'énergie dont vous avez toujours fait preuve.

Qu'Aristote veille sur vous et sur les soldats du Duché.


A peine le temps de le regarder s'éloigner que déjà le Conseiller suivant s'avançait. C'était un de ceux qu'elle connaissait le moins, et pourtant dès le départ elle avait apprécié sa franchise à lui aussi. Une conversation très courte, sans chichis, sans formes et courbettes, faite de vérités et de respect.

Elle lui adressa un léger sourire, avant de lui répondre.


Messire Ericx, j'accepte votre allégeance, et n'ai aucun doute sur la qualité du travail que vous effectuerez en votre charge de Connétable, pas plus que sur le bien fondé de vos conseils.
_________________

HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Spacewolf
Space était la comme a chaque fois, adossé a un pilier dans le fond de la salle la main sur le pommeau de son epée.

Pour l'occasion, il avait revetue son plus belle uniforme

_________________

Instructeur de l'école militaire
Vétéran de Mont-Aiguille et de Vae Victis
~Fidelitate et Honore~
Bounette
D'un pas preste , bounette entra dans la salle .
Toute la journée elle avait couru de droite et de gauche , rien ne s'était déroulé comme elle aurait souhaité.
Elle passa une main dans ses cheveux pour y remettre un peu d'ordre et s'avança devant le gouverneur.
Un genou à terre , elle regarda Terwagne_mericourt


Moi, Bounette preste allégeance à Sa Grasce Terwagne_mericourt Gouverneur du Lyonnais et à travers elle, à sa Majesté le Roy d'apporter aide, conseil, fidélité Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché du Lyonnais-Dauphiné et de ses habitants .
Terwagne_mericourt
Le conseiller suivant était une conseillère, et plus précisément la Commissaire au Commerce, celle que la Gouverneur devait avoir l'air de "harceler" sans cesse au sein du Conseil, toujours à lui rappeler ceci ou cela avant même que celle-ci ne soit en retard ou en défaut, un peu comme une mère craignant que son enfant oublie de lire une de ses leçons, et le couvant du regard jusqu'à être certaine que ça soit fait.

Cela n'avait rien de méchant, ou d'un manque de confiance, juste un besoin de l'épauler, de la seconder, de lui dire en silence "Je suis là, n'hésitez pas si jamais vous avez besoin d'aide". Dame Bounette ne s'en offusquait pas, et fort heureusement, parce qu'il fallait être franche, parfois son côté je m'agite dans tous les sens pour décharger au maximum les autres, et surtout les conseillers économiques, devait avoir quelque chose d'énervant pour eux, peut être même avoir le don de les faire se demander si elle doutait qu'ils soient capables de faire leur travail, ce qui n'était absolument pas le cas.... Elle voulait juste les aider, les décharger. La Commissaire au commerce l'avait compris.

Elle écouta les mots prononcés par la Dame en question, et lui adressa un sourire franc, avant de lui répondre.


Dame Bounette, j'accepte votre allégeance, et ai pleine confiance en votre désir de servir ce Duché et ses habitants.

C'est au moment où elle la quittait des yeux qu'elle aperçut "Sa douce" comme elle l'appelait. Elle lui adressa un regard qu'elle seule comprendrait sans doute, du moins si elle l'apercevait, ce qui était tout sauf sûr, au vu de ses yeux rivés à d'autres yeux...
_________________

HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Ka_devirieux
Les allégeances...Cette fois-ci ils eurent un mois de répits supplémentaires les ptits nobles, et les grands aussi d'ailleurs (pas de discrimination ! ) du Lyonnais-Dauphiné, enfin seulement pour plus vite y revenir après les prochaines élections!

Comme tous, il avait été convié à venir présenter son allégeance. Par cette belle matinée d'automne où le soleil offrait ses derniers rayons de chaleurs durant ce qu'on appellerait plus tard l'été indien, Fier-Barbe était au manoir Devirieux à Briançon.

Évidement, comme d'habitude, il enfilait ses vêtements d'apparats, mantel sinople avec les écus...enfin tout le tralala habituel quoi! D'ailleurs on a pas idée d'emporter tant de bazar pour aller transpirer sans bouger dans une salle pleine de monde! Ce fût ensuite le départ pour Lyon, à dos de destrier et en passant par les terres Grenobloise pour gagner du temps.

Le chemin avait été long et le barbu avait largement eu le temps de cogiter dans tous les sens; Justement le Gouverneur qui, maintenant que reconnu, pourrait officiellement intervenir pour son amie la Vicomtesse de La Garde d'Adhémar, mais rien; Son oncle également, qui non content qu'on ne le supplie à genoux de rester dans le duché faisait encore des siennes pour chercher un prétexte afin de se soustraire à ses promesses de départ orgueilleuses, ... Bref, plus le temps avançait et plus le Devirieux semblait s'être fait abusé de belles paroles. Mais il ne s'arrêterait sur un sentiment, fort de voir la suite à nouveau. L'espoir fait vivre n'est-ce pas? Et puis Hardryan, premier sur le front, semblait encore avoir confiance.

Une fois arrivé à Lyon, il envoya son homme de main le plus fidèle, l'ostrogoth, lui trouver un logis pour la nuit. Quant à lui il se rendit à la salle des allégeances du Castel de Pierre-Scize. Il entra dans la grande salle, et cette fois-ci pour être à l'aise, il jouerait de stratégie; En effet généralement, la majorité des personnes se plaçaient en l'arrière de la salle pour soit ne pas se faire remarquer, soit discuter avec d'autres personnes...Si bien qu'il y avait plein de places à l'avant!

Il traversa donc la pièce, sans oublier de saluer les personnes présentes avec quelques attentions particulières pour ses proches, et se dirigea vers les sièges de l'avant où il installa son séant à son aise.

_________________
Kernos
Le bal des entrées se poursuivait en la salle du Trône, bientôt accompagné par la branle des serments et allégeances. On s'avancerait, un pas en avant, puis ploierait le genoux avec élégance en abaissant gracieusement la tête, avant de se redresser une fois la chansonnette poussée, pour partir sur le côté ou bien sur l'arrière en cédant place à son voisin.. et ainsi de suite jusqu'au soleil couché, où le ballet des nobles prendra fin sous la voix de Dauphiné - qu'il salua d'ailleurs d'un hochement de tête à son entrée, idem pour son époux et son poursuivant.

De sa place, Kernos observait les premiers conseillers à s'avancer au devant du trône occupée par la Demoiselle au cygne... Ironie du sort ou de la Fortune, Thiberian ouvrait la marche. Le regard du Rouvray se posa en premier lieu sur la canne de celui-ci, entre boiteux on se comprend, même si lui devait sa blessure à un accident, non à un coup de poignard dans une ruelle... folie des hommes face au pouvoir, poussant à verser le sang pour quelques avantages, politiques? militaires? On l'ignorait encore hélas, mais cela le confortait dans ses réflexions: le pouvoir rendait fou et attirait la haine de nos semblables. Le Sire de Glandage regarda le Capitaine s'agenouiller avec souffrance... il l'avait vu grandir ce soldat, lui confiant même sa succession à la tête de l'Arsenal, récupérant un temps le surnom de "son mentor"... avait-il changé? Etait-ce lui qui avait changé? Aujourd'hui se mêlait déception et respect dans son esprit, déception que certains choix les aient éloigné quelque peu l'un de l'autre, respect pour celui qu'il avait continué à être malgré tout et pour le travail qu'il accomplissait. Il écouta son serment, hochant la tête avec approbation, avant de le regarder se relever avec autant de souffrance qu'il n'en avait pour se baisser - belle métaphore- et s'éloigner du trône pour laisser place au Connétable. Kernos porta son regard sur le Gouverneur.

*Que se passe-t-il derrière tes grands yeux sombres et ton sourire en ces instants? Toi petit bout de femme qui aime avant tout la caresse du vent sur ta peau, sentir la pluie inonder ton visage et chanter sur les chemins, libre de tout, des regards, des jugements et des contraintes... Ce trône n'est-il pas une cage trop étroite pour toi? Derrière ce visage que tout le monde se plait à commenter la moindre expression, ne souffres-tu pas trop de devoir ainsi enchaîner ta sincérité et tes émotions? Oui, certainement, mais ta volonté et ta ténacité t'empêchent de faillir et de soutiennent ... Tu as beau te croire faible, c'est quelque chose que j'ai toujours admiré en toi, ta volonté et ta détermination. Oui il t'arrive d'être désespérée, de pleurer et de te déchirer, parfois même de disparaître dans la nature, c'est parce que tu es entière, dans la joie comme dans la souffrance, dans ta dévotion comme dans ta colère... Tempête malgré tout... On a voulu te brider, te calmer et t'apprivoiser, malgré tout tu es restée Tempête plutôt qu'Alizé... on a voulu que tu renies qui tu étais pour t'installer sur une petite étagère, dans la chambre d'un château... les imbéciles! Il n'avait pas comprit que la beauté se prend à l'état brut, que le charme ne pouvait être que naturel et non dans l'apprêté... On ne peut apprécier la beauté d'un orage que lorsque le ciel noir se déchire de lumière dans un craquement assourdissant... Une tempête seulement quand le rugissement du vent est sur le point de vous dévorer et avec vous la terre entière, faisant trembler les murs de pierre sous sa fureur, emportant les branches et les feuilles jusqu'aux nuées menaçantes... Les grands hommes sont parfois si petits ou plutôt ne sont plus hommes maintenant qu'ils sont devenus "grands"... Allez savoir... Qui n'a jamais pris la peine de sauter une barrière pour escalader un pommier afin d'y cueillir à même la branche le fruit, ne peut savoir à quelle point une pomme est bonne.*


Dame Bounette, j'accepte votre allégeance, et ai pleine confiance en votre désir de servir ce Duché et ses habitants.

Le Juge sursauta presque, plongée dans ses pensées et sa contemplation du profil délicat de Terwagne Méricourt qu'il était. Le Commissaire au Commerce venait de prêter serment, son tour était donc venu d'aller renouveler ses serments et sa foi jurée envers la Couronne du Lyonnais-Dauphiné... Combien de fois avait-il ployé genoux devant un Gouverneur? Un grand nombre de fois... parfois devant des hommes et des femmes qu'il avait admiré, parfois devant des amis et même des gens qu'il n'avait jamais apprécié... mais c'était bien la première fois qu'il allait le faire devant la personne qu'il aimait.

Lentement, il s'avança, pas à pas et coeur battant devant le trône ducal, son regard ne quittant pas son visage. Lentement et coeur battant, il s'arrêta à quelques pas du trône. Lentement et coeur battant, il plongea ses yeux dans les siens, repoussant sa canne de chêne sur le côté tandis qu'il ployait avec une certaine difficulté sa jambe blessée. Elle qui avait horreur que l'on s'abaisse devant elle, la journée serait bien éprouvante. Le visage tendu vers le sien, son regard brûlant se livrant à elle pour qu'elle touche la sincérité de ses propos, le poing fermé sur le coeur, il fit entendre sa voix puissante dans la salle.


Moi, Kernos Rouvray, Conseiller Ducal élu par peuple lyonnais-dauphinois et Juge du Lyonnais-Dauphiné reconnait Sa Grâce Terwagne Méricourt comme légitime Gouverneur du Duché du Lyonnais-Dauphiné et lui jure fidélité indéfectible et conseil, ainsi que de travailler en bonne intelligence avec l'ensemble du Conseil Ducal, de rendre la Justice en son nom et celui de la Couronne ducale qu'elle incarne, pour le bien du peuple et dans le respect de nos lois.

En tant que vassal du Lyonnais-Dauphiné, je renouvelle mon allégeance à la Couronne ducale et reconnait Sa Grâce Terwagne Méricourt comme ma suzeraine pleine et légitime pour la seigneurie de Glandage qui me fut baillée et confirmée par la grâce des Gouverneurs passés.

Je lui jure fidélité sincère, aide et soutien armé en tout lieu et en tout temps, ainsi que conseil et avis, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le malheur comme le bonheur, pour le meilleur comme pour le pire... ainsi qu'à la Couronne du Lyonnais et au peuple qui en dépend, en l'absence de Son Altesse Royale le Dauphin du Viennois. Que le Très-Haut et saint Georges de Lydda, ainsi que cette assemblée humaine ici réunie, en soient témoins!


Sans ciller, sans hésiter ni trembler malgré les coups de son coeur contre son poitrail et le sang bourdonnant à travers ses tempes, il avait prononcer son serment, et à présent, il attendait sa réponse avec une certaine émotion qu'elle seule pourrait lire.
_________________
Terwagne_mericourt
Pénélope... Son regard posé sur elle semblait soudain ne plus vouloir s'en détacher, comme si le temps s'était arrêté à cet instant pour permettre aux flots de ses sentiments et états d'âme de mieux se mettre à bouillonner, gronder, s'élever tel un raz de marée cognant contre les parois de sa tête.

Pénélope... Sa "douce", celle que certains jours elle comprenait si bien, et d'autres tellement moins. Les termes de la demande qu'elle lui avait adressée au tout début cette période tellement longue- où si elle faisait le travail de gouverneur, elle n'en avait encore ni la légitimité ni même l'assurance de l'avoir un jour, puisque son allégeance non reconnue en attente d'une décision de la Pairie face à une Saisine déposée par certains - lui revinrent en mémoire, mais bien plus encore toutes les discussions et tensions, voir éclats de voix qui s'en étaient suivis au sein du Conseil Ducal et plus encore à l'office des Compagnies d'Ordonnance.

Pénélope qu'elle comprenait si bien parfois, comme ce jour où elle avait tout risqué pour être présente lors du duel auquel participerait celui qu'elle aimait. Oui, cela elle l'avait compris, certaine qu'elle-même aurait fait de même.

Pénélope qu'elle ne comprenait pas parfois, peut-être parce qu'elle-même se serait bien moquée des sanctions, trouvant les pertes d'écus, de médailles, ou autres, bien moins importantes que le fait d'assumer ses choix.

Certes, le jugement était horrible, discutable, en droit d'être remis en question sur certains points sans doute, mais... Mais pourquoi lui adresser cette demande à elle? Elle qui n'avait alors pas la légitimité et aucun droit d'accorder une Grâce, quand bien même elle l'aurait souhaité? Pourquoi lui demander à elle qui était son amie de choisir entre amitié et devoir en prenant une décision qui ferrait jurisprudence et surtout donnerait à croire qu'elle ne faisait aucun cas du respect des devoirs d'un soldat, quel que soit son grade, ce qui était tout sauf le cas? Pour la faire se sentir déchirée entre amitié et devoir, amitié et valeurs?

Pénélope qui aurait du savoir que jamais Terwagne ne renierait ses convictions à elle, pas plus par amitié que par intérêt, pas plus pour plaire que pour se faciliter la vie. Oh bien sûr elle avait été révoltée par la sévérité du jugement, et par certaines autres choses, peinée au-delà des mots pour son amie, mais de là à se servir de sa position pour... Non, elle n'était pas de ces gens-là!

Alors oui, aujourd'hui, tandis que tant de gens continuaient sans doute à croire qu'elle n'avait voulu rester Gouverneur que pour favoriser ses proches, elle avait fait tout le contraire, se mettant peut-être même à dos les rares personnes qu'elle appréciait de façon personnelle et non politique dans ce Duché, au nombre desquels le Vicomte de Savines.

Une larme naquit au bord de sa paupière, mais elle ne lui laissa pas le temps de devenir visible; sa fragilité elle la garderait pour elle. Aucun ne méritait de voir ce qu'elle ressentait, puisqu'aucun n'avait compris qui elle était vraiment... Une personne entière dans sa force comme dans sa faiblesse, entière dans chacun de ses choix, entière dans son coeur et dans son âme, entière dans son sens du devoir, et que l'on passait son temps à faire sentir se déchirer.

Déchirée, elle l'était plus que jamais lorsqu'elle quitta des yeux Pénélope, et s'aperçut que le Seigneur de Glandage était à quelques pas d'elle.

Kernos... Son Ut, celui qui était capable de déchiffrer chacune de ses notes, celui qui de sa simple présence avait toujours réussi à faire taire le vacarme en elle pour la faire redevenir harmonie. Toujours? Avant, oui, mais plus depuis quelques jours. Peut-être parce que le tumulte était devenu trop grand, trop fort, trop dévastateur.

Ses yeux posés sur lui, elle ne put empêcher sa main de se tendre, comme avec urgence, en le voyant entamer son mouvement pour mettre genou au sol. Urgence, oui! Une urgence venue du plus profond de son être, sortie des méandres du coeur d'une femme qui jamais n'avait supporté qu'on s'agenouille devant elle, elle qui n'était rien d'autre qu'une femme, faite de sang et de sentiments, faite d'amour et de faiblesse... Une femme, juste une femme!

Se rendant compte de sa main qui s'était tendue et qui devait déjà intriguer les regards posés sur eux, de son geste qui sans aucun doute était déjà décortiqué, jugé, critiqué par les uns, admiré par les autres, elle la retira et la posa sur son ventre, sans y prendre garde, pressée seulement de redevenir celle qu'on attendait qu'elle soit.... Un Gouverneur irréprochable ou critiquable, selon le point de vue.

Autour de sa gorge l'étau se resserra soudain, et c'est avec une grande difficulté qu'elle répondit à son discours, discours qui mit encore un peu plus de détresse en elle.


Kernos Rouvray, je... j'accepte votre allégeance, certaine que comme toujours la vertu que vous possédez le plus, la fidélité de coeur, ne vous ferra pas défaut envers ce Duché.

En échange de votre allégeance, je m'engage à vous donner protection, justice et subsistance pour vos terres de Glandage.


Richesse... Pauvreté... Malheur... Bonheur... Meilleur... Pire.... Tous choses entières, sans demi-mesure, sans faux semblants, sans... Sa main quitta son ventre et se posa sur l'accoudoir du fameux siège, tandis que presque imperceptiblement son séant commençait à se décoller de l'assise. Personne n'aurait pu le voir, à part lui, tant ce geste était lent, vide de toute énergie, quand sur le ton de la confession elle lui murmura ces mots que personne d'autre que lui ne put entendre, pas même deviner sur ses lèvres, son visage s'étant penché vers lui.

Envole-moi vers cette liberté que j'ai échangée contre le devoir, vers celle que tu as connue et qui aujourd'hui m'échappe pour mieux les laisser la déchirer... Sois fort pour moi qui ne me sens plus rien.
_________________

HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21, ..., 41, 42, 43   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)